Médecine fonctionnelle et micronutrition : cherchez la cause!

Médecine fonctionnelle et micronutrition, chercher la cause plutôt que traiter les symptômes

Dermatologue fonctionnel et micronutrition

La médecine fonctionnelle et micronutritionnelle est un domaine émergent de la médecine, fondé sur des connaissances scientifiques, qui vise à identifier et traiter les causes sous-jacentes des maladies chroniques plutôt que de simplement traiter les symptômes. Elle intègre des approches de médecine conventionnelle, de micronutrition, de santé mentale, d’exercice et de médecines alternatives pour offrir une approche plus globale de la santé.

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La micronutrition

La micronutrition est une branche de la nutrition qui s’intéresse à l’impact des micronutriments sur la santé. Les micronutriments sont des nutriments qui sont nécessaires en quantités infimes pour la santé, tels que les vitamines, les minéraux, les acides gras et les acides aminés. La micronutrition vise à identifier les carences en micronutriments qui peuvent être à l’origine de maladies chroniques, ainsi qu’à fournir une supplémentation en micronutriments adaptée aux besoins individuels.

Définition de la nutrition et de la micronutrition

Selon l’OMS, la nutrition est l’apport alimentaire répondant aux besoins de l’organisme. Un régime adapté et équilibré ainsi que la pratique régulière d’exercices physiques sont recommandés pour la santé. La micronutrition s’inscrit dans le Programme National Nutrition Santé (PNNS) 2019-2023 mais qu’entend-on par micronutriment ?
Il s’agit d’un nutriment nécessaire à l’organisme en petite quantité pour optimiser le bon fonctionnement cellulaire. Il n’est pas synthétisé par l’organisme et doit être obligatoirement apporté par l’alimentation. Il s’agit de vitamines, de minéraux, de métaux, d’oligoéléments, d’antioxydants, d’acides gras essentiels, d’acides aminés, de fibres alimentaires et de probiotiques. Ils assurent l’assimilation, la transformation et l’utilisation des macronutriments. Leur carence est susceptible d’être à l’origine d’ altération du métabolisme glucido-insulinique avec hyperinsulinisme, d’ augmentation du stress oxydatif mitochondrial, d’inflammation, d’acidose, de défaut de méthylation et défaut de fonctionnement du foie (dont le rôle de filtre est bien connu).

Or, il existe un appauvrissement en minéraux et vitamines pour de multiples raisons :
– les sols contiennent moins de minéraux à cause des cultures intensives et parfois des pesticides
– la sélection génétique des végétaux donne un meilleur rendement au détriment de leur qualité nutritive
– le raffinage des céréales, en enlevant l’enveloppe externe des graines, les prive de vitamines, minéraux et fibres et les produits ultratransformés sont riches en calories, à index glycémique élevé, est pauvre en micronutriments.
– la maturation et la conservation des fruits et légumes sous plastique entraînent des pertes vitaminiques
– les huiles alimentaires à bas coût (tournesol, arachide, palme) apportent trop d’acides gras oméga-6 pro-inflammatoires et pas assez d’oméga-3 anti-inflammatoires

Par ailleurs, l’absence d’activité physique joue un rôle important dans nos troubles de santé. Il faut comprendre que nos gènes n’ont évolué que de 0,5 % depuis le Paléolithique alors que notre alimentation et nos habitudes de vie ont été radicalement transformés : il y a une inadéquation entre nos gènes et notre nouvel environnement, favorisant des maladies de civilisation (maladies inflammatoires, auto-immunes, diabète, acné, psoriasis, eczéma, rosacée, athérosclérose, Alzheimer…).

Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs marchaient plus de 20 km/jour, récoltaient les antioxydants dans les fruits et les baies colorées, mangeaient peu de viande et avaient un régime pauvre et frugal… Notre organisme est constitué pour lutter contre les disettes en faisant des stocks dès que possible. L’insuline a pour but de stocker des lipides de réserve pour permettre à l’espèce humaine de se reproduire et de survivre. Actuellement, la population mondiale souffre d’hyperinsulinisme.

Et les macronutriments?

Les macronutriments sont les protéines, les lipides, les glucides et les acides nucléiques. Ils fournissent l’énergie (sous forme principalement d’Adénosyl Tri Phospahte ou ATP) dont la cellule a besoin. Les glucides et les protides apportent 4 kcal/g alors que les lipides apportent 9 kcal/g. L’organisme consomme 40 à 50 kg/j d’ATP !

La médecine fonctionnelle et micronutritionnelle

La médecine fonctionnelle est de plus en plus utilisée dans la pratique clinique pour aider à traiter une variété de maladies chroniques, telles que le diabète, l’hypertension, l’obésité, la dépression, l’anxiété et la fatigue chronique.

Pourquoi ce terme de médecine « fonctionnelle »?

La médecine fonctionnelle est dénommée ainsi car elle s’intéresse aux signes fonctionnels souvent précessifs d’une pathologie d’organe tels qu’un état de fatigue chronique, des troubles du sommeil, des infections à répétition, des allergies, un vieillissement accéléré, des troubles intestinaux, un surpoids, une perte de mémoire ou des troubles de l’humeur… La biologie classique et l’imagerie médicale sont souvent dans ces cas normales, car il n’y a pas de pathologie d’organe.

Une médecine de la partie immergée de l’iceberg

Ainsi la médecine fonctionnelle s’intéresse à ce qui n’est pas encore pathologique mais pourrait le devenir, afin de prévenir la maladie

Par exemple elle va détecter un hyperinsulinisme prédisposant à un diabète, elle va s’intéresser à la quantité d’acides gras oméga 3 dans l’organisme car ont connaît bien leur rôle anti inflammatoire…

Un bilan de biologie classique et de biologie nutritionnelle dans des laboratoires d’analyses spécialisés permettra de mettre en évidence les carences en nutriments correspondant aux signes fonctionnels dont se plaint le patient.

Insulinorésistance (le prédiabète) et L’inflammation de bas grade, mal détectées en médecine traditionnelle

Pour revenir sur l’exemple de l’hyperinsulinisme ou de l’insulinorésistante, la médecine traditionnelle détecte le diabète lorsqu’il est établi (glycémie à jeûn élevée). La médecine fonctionnelle va chercher des indices d’hyperinsulinisme prédictifs de diabète à venir, ce qui permet de faire de la prévention :

De nombreuses maladies dermatologiques inflammatoires sont d’ailleurs liées à l’insulinorésistance : l’insuline est une hormone sécrétée par les îlots β des cellules de Langherans du pancréas, qui fait baisser le taux de sucre après le repas en favorisant
– l’entrée du glucose dans les cellules pour fournir de l’énergie (sous forme d’ATP) : c’est la glycolyse ;
– la mise en réserve du glucose dans les muscles et le foie sous forme de glycogène. Quand le glucose est excédentaire, il est transformé en triglycérides pour être stocké dans le tissu adipeux.

La fonctionnalité du récepteur à l’insuline permettant de faire entrer le sucre dans les cellules pour diminuer sa concentration dans le sang sera d’autant plus grande que la bicouche phospholipidique membranaire aura une teneur élevée en oméga-3, garante d’une fluidité membranaire optimisée. Par ailleurs, la présence de chrome est nécessaire à l’efficacité de l’insuline, c’est un cofacteur indispensable, comme le magnésium et la vitamine D.

L’insulinorésistance est une résistance à l’insuline faisant que les cellules n’arrivent plus à répondre à des niveaux de plus en plus élevés d’insuline (hyperinsulinisme). La cellule a du mal à faire entrer le glucose en intracellulaire, celui-ci devient trop concentré dans le sang : c’est l’hyperglycémie.

L’insulinorésistance est souvent associée à une surcharge pondérale et à une hypertension, dues à une inactivité physique, aggravant le risque vasculaire, et à un syndrome métabolique qui précède de nombreuses années l’apparition du diabète et des maladies cardiovasculaires  : augmentation du tour de taille (traduisant une obésité abdominale) : celui-ci doit être inférieur à 94 cm chez l’homme et 80 cm chez la femme. La mesure du périmètre abdominal est un paramètre de contrôle lors des consultations ;  une hypertension artérielle au-delà de 13/8,  une glycémie à jeun élevée au-delà de 1,10 g/L, traduisant déjà un prédiabète,  des triglycérides au-dessus de 1,5 g/L , un HDL-cholestérol (« le bon cholestérol ») trop bas en dessous de 40 g/L chez l’homme et de 60 g/L chez la femme, une inflammation chronique systémique de bas grade, révélée par une CRP ultrasensible au-dessus de 1, une insulinorésistance caractérisée par un index de HOMA au-dessus de 2,2.
La présence de 3 critères signe le syndrome métabolique.

Or, quand la voie de l’insuline est activée, celle-ci active indirectement la voie de l’inflammation, entrainant une inflammation de bas grade, souvent mal détectée par la médecine traditionnelle, et aggravée par nombreux facteurs environnementaux pro-inflammatoires :  le tabagisme, l’alcool, l’excès de fer, un rapport oméga-6/oméga-3 trop élevé avec un excès de graisses et de sucres (Western diet), le manque de sommeil, le stress et la sédentarité…

Ainsi en médecine fonctionnelle on cherche non seulement la glycémie à jeûn comme en médecine traditionnelle mais aussi l’insulinémie à jeun, et le HOMA, ainsi que la CRP ultrasensible

L’index de HOMA-IR (Homeostasis Model Assessment of Insuline Resistance) assure le dépistage précoce du risque diabétique chez un patient. Cet examen est pris en charge par la Sécurité sociale. Il a été développé à partir d’une modélisation mathématique des réponses quantitatives des principaux organes du métabolisme du glucose. Il s’obtient par des valeurs plasmatiques de la glycémie et de l’insuline à jeun. L’insulinémie est comprise entre 10 et 20 mU/L. Sa mesure, couplée à celle de la glycémie, nous donne une idée de la capacité de l’insuline à promouvoir l’entrée du glucose dans les tissus.
– HOMA < 1,6 : résultat normal ;
– HOMA entre 1,7 et 2,3 : début d’insulinorésistance ;
– HOMA > 2,4 : insulinorésistance importante.

Le patient doit être à jeun depuis 12 h et ne pas être diabétique. Il est très fréquent d’avoir une glycémie normale mais ce sera au prix d’une quantité élevée d’insuline et le HOMA sera élevé.

Par ailleurs le médecin fonctionnel peut demander à doser le profil des acides gras érythrocytaires permettra de constater un excès d’oméga-6 (acide arachidonique) et une carence en oméga-3 (acide eicosapentaénoïque) à l’origine d’une inflammation de bas grade.

Il va aussi s’intéresser à deux nutriments essentiels :

La vitamine D

La prévalence de l’hypovitaminose D a augmenté dans les pays développés. Le récepteur à la vitamine D est exprimé par les cellules beta du pancréas. La déficience en vitamine D peut compromettre la capacité des cellules beta à convertir la pro-insuline en insuline. De plus, chez les obèses, la vitamine D est séquestrée dans le tissu adipeux, ce qui nécessite d’augmenter les doses lors de la supplémentation. Dans l’insulinorésistance, plusieurs études ont montré l’effet positif de la supplémentation en vitamine D chez des patients prédiabétiques à 5 000 UI/j de vitamine D pendant 6 mois au moins.

Voir l’article sur la vitamine D

Le zinc

Les granules des cellules β du pancréas sont riches en zinc. Celui-ci favorise le stockage, la stabilisation, la sécrétion de l’insuline. Il optimise également le fonctionnement du récepteur à l’insuline. Il est indispensable pour la trophicité de la peau et des muqueuses et garantit le fonctionnement optimal de l’immunité. Sa carence est fréquente, il faudra chercher à obtenir des valeurs hautes de zincémie. La dose de 5 à 15 mg/j est un minimum à prendre sous forme de bisglycinate, gluconate de zinc, lactate ou citrate mieux tolérés.

Voir l’article sur le zinc et la peau

Le concept de médecine nutritionnelle et fonctionnelle

Ce concept repose sur 7 piliers fondamentaux :
– le tube digestif et son microbiote ; le foie
– les acides gras
– l’immunité et l’inflammation
– l’énergie, les mitochondries, le stress oxydant
– le glucose et l’insuline
– les métaux, les minéraux et les vitamines.

L’alimentation méditerranéenne est recommandée  :

riche en pains et céréales complètes, en fruits et légumes par jour, en huiles de colza, de noix et d’olive, en poissons gras (anchois, sardines, maquereaux,
saumon), pauvre en sel et en sucre.

Et on recommande de lutter contre les comportements sédentaires.

Une étude publiée dans le Journal of Alternative and Complementary Medicine a montré que la micronutrition peut aider à traiter le syndrome de fatigue chronique en réduisant les symptômes de fatigue, de douleur et de dépression. Une autre étude, publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, a montré que la supplémentation en vitamine D peut aider à prévenir le diabète de type 2 chez les personnes atteintes de prédiabète.

La médecine fonctionnelle et micronutritionnelle se concentre également sur l’identification et la réduction de l’inflammation chronique dans le corps, qui est un facteur clé de nombreuses maladies chroniques. Une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology a montré que la réduction de l’inflammation dans le corps peut aider à réduire le risque de maladie cardiovasculaire.

Enfin, la médecine fonctionnelle et micronutritionnelle intègre également des approches de médecines alternatives telles que l’acupuncture, pour aider à traiter les maladies chroniques. Une étude publiée dans le Journal of Pain a montré que l’acupuncture peut aider à réduire la douleur chez les patients atteints de fibromyalgie.

En conclusion, la médecine fonctionnelle et micronutritionnelle est une approche de plus en plus populaire pour traiter les maladies chroniques. Elle vise à identifier et traiter les causes sous-jacentes des maladies plutôt que de simplement traiter les symptômes. Les approches de micronutrition, d’exercice, de santé mentale et de médecines alternatives sont utilisées pour offrir une approche plus globale de la santé. Des études ont montré que la médecine fonctionnelle et micronutritionnelle peut aider à traiter une variété de maladies chroniques et à améliorer la qualité de vie des patients.

Elle va aussi chercher les causes internes des maladies, et notamment en dermatologie, acné, psoriasis, eczéma, voire rosacée

Dermatologie fonctionnelle et micronutritionnelle

La médecine fonctionnelle et micronutritionnelle est également utilisée en dermatologie pour aider à traiter les maladies de la peau telles que l’acné, l’eczéma et le psoriasis. Elle vise donc à identifier les causes sous-jacentes de ces maladies, telles que les déséquilibres nutritionnels, les allergies alimentaires et les problèmes digestifs, afin de les traiter de manière holistique.

Une étude publiée dans le Journal of Investigative Dermatology a montré que la supplémentation en vitamine D peut aider à réduire l’inflammation dans les cellules de la peau chez les patients atteints de psoriasis. Une autre étude, publiée dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, a montré que les régimes à faible teneur en glucides et en produits laitiers peuvent aider à réduire les symptômes de l’acné.

La médecine fonctionnelle et micronutritionnelle se concentre également sur l’identification et le traitement des déséquilibres hormonaux qui peuvent causer des problèmes de peau. Une étude publiée dans le Journal of Dermatological Treatment a montré que la supplémentation en zinc peut aider à réduire les niveaux d’androgènes chez les femmes atteintes d’acné hormonale.

Voici quelques exemples d’applications de la médecine fonctionnelle et de la micronutrition en dermatologie :

acné : On dit qu’il n’y a pas d’acné dans les peuples premiers au mode de vie non industrialisé, sans vache, sans blé… La thérapie nutritionnelle peut être utilisée pour aider à réduire l’inflammation et l’oxydation, qui sont des facteurs clés de l’acné. Des études ont montré que l’utilisation de compléments alimentaires tels que les acides gras oméga-3, les antioxydants et les probiotiques peuvent aider à réduire l’inflammation et à améliorer la santé de la peau chez les personnes atteintes d’acné (voir régime acné).

psoriasis : Des études ont montré que les modifications alimentaires, y compris l’augmentation de la consommation de fruits et légumes riches en antioxydants, peuvent aider à réduire les symptômes du psoriasis. Des suppléments nutritionnels tels que les acides gras oméga-3 et la vitamine D peuvent également être bénéfiques pour les personnes atteintes de psoriasis (voir régime psoriasis).

eczéma : Les allergies alimentaires peuvent jouer un rôle dans le développement de l’eczéma. Des études ont montré que l’élimination des allergènes alimentaires peut aider à réduire les symptômes de l’eczéma chez certains patients. Les compléments alimentaires tels que les acides gras oméga-3 et les probiotiques peuvent également être bénéfiques pour les personnes atteintes d’eczéma. Voir traitement naturel de l’eczema

Vieillissement cutané : Les antioxydants peuvent aider à réduire les effets du vieillissement cutané en protégeant les cellules de la peau contre les dommages oxydatifs. Des études ont montré que la consommation de compléments alimentaires riches en antioxydants tels que les vitamines A, C et E peut aider à réduire les rides et à améliorer la texture de la peau (voir garder une peau saine). On peut aussi recourir aux compléments alimentaires anti age

Besoin de l’avis d’un spécialiste ? d’un traitement ? Délais de rdv trop longs ? Vous pouvez effectuer une téléconsultation avec le dermatologue

En conclusion, la médecine fonctionnelle et la micronutrition peuvent être des outils utiles dans la prise en charge de diverses conditions dermatologiques. Toutefois, il est important de noter que ces approches ne doivent pas être utilisées en remplacement des traitements médicaux conventionnels, mais plutôt comme un complément à ceux-ci.

 

Voir aussi : le microbiote

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