phase papulokératosique lichénoide parfois verruqueuse (2-5mois) sur le site de l’éruption néonatale
Phase pigmentée (3-6 mois) : macules ardoisées « en éclaboussures » ou « en jet d’eau » sur le thorax et les membres.
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope)
La dermatomyosite est une maladie de peau et des muscles
Paranéoplasique dans 2O % des cas (sein, ovaire, bronches, estomac… ).
ATTEINTE CUTANEE
Erythème rose lilacé et dème des zones découvertes : visage (erythème lilacé en lunettes), décolleté, faces d’extention des mains (erythème papuleux en bandes et pourtour unguéal
L’érysipèle ou érésipèle est encore appelée Dermo Hypodermite Bactérienne Non Nécrosante (DHBNN). Elle survient en majorité chez l’adulte mais peuvent se voir chez l’enfant, notamment en cas de varicelle.
L’erysipele, qu’est-ce que c’est?
L’érysipèle est une infection de la partie profonde de la peau (dermo-hypodermite aigue), succédant souvent à une piqûre, une fissuration de la peau à proximité (mycose entre les orteils), due le plus souvent au streptocoque ß-hémolytique de groupe A. L’erysipele est fréquente au niveau des jambes, mais peut se voir sur le visage par exemple.
L’erysipele, comment ça se manifeste?
L’érysipèle prend deux formes classiques de « grosse jambe rouge aiguë
fébrile » :
L’erysipèle aigu typique
Dans cette forme l’érysipèle débute brutalement par une plaque rouge, chaude, douloureuse, à limites nettes. Ce placard inflammatoire d’apparition brutale est bien circonscrit et associé à une fièvre. La surface de la plaque rouge d’erysipele est lisse ou peut présenter des décollements bulleux.
Erysipele subaigu
Ce sont les formes les plus fréquentes notamment au niveau des jambes, et notamment en cas d’insuffisance veineuse (infection d’un ulcere de jambe par exemple).
Les manifestations sont moins brutales que dans l’erysipele aigu et la fievre est plus modérée
Le médecin va dans les deux cas rechercher une porte d’entrée cutanée locorégionale (pied d’athlete…) et délimiter au feutre les contours du placard inflammatoire ou réaliser une photographie
décompensation d’un état pathologique préexistant (diabète… ),
absence d’amélioration sous traitement voire aggravation des signes locaux dans les 24 à 48 heures malgré l’instauration d’une antibiothérapie adaptée et évolution vers l’erysipele phlycténulaire (larges phlyctenes sur la plaque rouge) ou la fasciite nécrosante (infection plus profonde que l’erysipele, qui se manifeste par la présence d’une erysipele grave ou phlyctenulaire, accompagnée de plaques de nécrose, et de zones d’hypoesthésie (baisse de la sensibilité cutanée), et qui nécessite un parage chirurgical et une prise en charge en réanimation).
L’érysipèle nécessite la mise en place d’un traitement antibiotique pendant 7 jours.
Choses à éviter
Pas d’antibiothérapie locale.
L’antibiothérapie par voie générale suffit. Au mieux on peut appliquer de la fluoréscéine pour sécher les lésions
Pas de corticoïdes ni d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Les anti inflammatoires sont contre-indiqués dans la prise en charge de l’erysipele (risque d’évolution à bas bruit vers une complication, la fasciite nécrosante).
Mesures d’accompagnement :
● si atteinte d’un membre : repos avec surélévation du membre atteint ;
● contention veineuse dès l’amélioration de la douleur ;
● mise à jour de la vaccination antitétanique.
Critères d’hospitalisation en urgence
Si signes de gravité locaux ou généraux (voir plus haut).
Risque de décompensation d’une comorbidité.
Obésité morbide (IMC > 40).
Sujet âgé > 75 ans polypathologique.
Âge inférieur à 1 an.
Antibiothérapie
En cas d’hospitalisation
Pénicilline G par voie intraveineuse, en l’absence d’allergie à la pénicilline
à la dose de 10 à 20 Millions d’unités/ jour. Ce traitement est plutot réservé aux erysipèles graves, faisant l’objet d’une hospitalisation. Après obtention d’une amélioration clinique et d’une apyrexie, on tente un relais par voie orale
En l’absence d’hospitalisation
Antibiotiques par voie orale
Il s’agit en premiere intention de l’amoxicilline, voire de macrolide ou synergistine (pristinamycine) en cas d’allergie à la pénicilline. C’est le cas le plus fréquent d’emblée (erysipele non grave, non hospitalisée) : Amoxicilline : 50 mg/kg/jour en trois
prises avec un maximum de 6 g/jour. En 2eme intention : Pristinamycine : 1g x 3 /jour
ou
Clindamycine : 1,8 g/jour en 3 prises et jusqu’à 2,4 g/jour si
poids > 100 kg
Cas particuliers
Erysipéle de l’enfant
Amoxicilline-acide clavulanique : 80 mg/kg/jour d’amoxicilline en
3 prises par jour (sans dépasser 3g/jour) et en cas d’allergie à la pénicilline :
Clindamycine : 40 mg/kg/jour en 3 prises par jour (enfants > 6 ans)
ou
Sulfaméthoxazole-triméthoprime : 30 mg/kg/jour (exprimé en sulfaméthoxazole) en 3 prises par jour (forme suspension buvable pour
enfants < 6 ans)
Erysipéle après morsure
Amoxicilline-acide clavulanique : 50 mg/kg/jour d’amoxicilline sans
dépasser 6 g/jour, et sans dépasser 375 mg/jour d’acide clavulanique
Hospitalisation secondaire
En cas d’évolution défavorable dans les 24 à 48 heures après l’instauration de l’antibiothérapie
Autres traitements
Il est possible que le medecin prescrive des anticoagulants par voie sous cutanée (erysipele grave, hospitalisée, nécessité d’une immobilisation… ).
● prise en charge des facteurs de risque (lymphœdème, porte d’entrée, obésité) ;
● antibioprophylaxie (effet suspensif) si facteurs de risque non contrôlables et après deux épisodes dans l’année écoulée (uniquement chez l’adulte) : durée en fonction de l’évolution des facteurs de risque de récidive. Benzathine-benzyl-pénicilline G (retard) : 2,4 MUI IM toutes les 2 à
4 semaines
ou
Pénicilline V (phénoxyméthylpénicilline) : 1 à 2 millions UI/jour selon
le poids en 2 prises
L’erytheme noueux se caractérise par l’éruption de nouures (sortes de « boules » sous la peau) douloureuses (notamment en position debout) des jambes, durant 3 à 6 semaines. Au début, les nouures sont rouges puis elles deviennent vert-jaunâtre.
Examens en cas d’érytheme noueux
Histologie le plus souvent inutile (seule hypodermite septale sans vascularite)
Streptocoque (recherche d’ASLO dans le sang, prelevement de gorge),
Sarcoidose (radiographie des poumons à la recherche de ganglions hilaires s’intégrant dans un syndrome de Lofgren / Dosage Enzyme de Conversion),
Tuberculose, tests tuberculiniques
Yersinioses,sérologie et coproculture
hepatites,VIH, CMV,sérologies
Maladies Inflammatoires Chroniques Intestinales
Leucémie, cancer viscéral, lymphome
Médicament (sulfamides, IPP… ) et vaccin Hep B…
Aucune cause n’est trouvée dans 30% des cas Traitement
– Repos allongé 2 semaines+++
– Antalgiques, Anti Inflammatoires Non Stéroidiens
– corticoides, voire colchicine 1 à 2 mg/j
Le lichen plan est une dermatose d’origine inconnue dans la plupart des cas, qui démange la peau
Comment reconnaitre le lichen plan?
Apparition de papules violines à reflet brillant, avec réseau superficiel blanchâtre (stries de Wickham), notamment à la face antérieure des poignets et chevilles.
Démangeaison marquée sur les zones atteintes.
En dermatoscopie, la plaque de lichen plan comporte des éléments évocateurs:
vaisseaux en points
stries de Wickam
Que faire en cas de lichen plan?
La guerison spontanée est habituelle en un an, mais on note une recidive chez la moitie des patients
Chercher une atteinte buccale : aspect blanchâtre en ‘feuille de fougère’ (si érosive, rechercher une hépatite C chronique).
En l’absence d’aspect typique, évoquer une toxidermie lichenoide (captopril, béta-bloquants… ).
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope)
Pas besoin de chercher de maladies auto immunes en l’absence de point d’appel clinique, même si statistiquement, le lichen plan est associée avec diverses maladies auto-immunes (lupus, syndrome de Gougerot Sjögren, dermatomyosite, vitiligo et pelade) (Etude de Fev 2015)
Chercher une atteinte unguéale : amincissement de la tablette voire ongles grésés, pouvant évoluer en ptérygion voire destruction de la tablette
Lichen érosif génital
Le lichen érosif génital touche les hommes comme les femmes (grandes lèvres et petites lèvres). Chez les femmes, on décrit un syndrome vulvo-vagino-gingival, :
• vulvite érosive;
• une vaginite érosive;
• une gingivite érosive.
Chercher une hépaite C comme dans la forme érosive buccale
Eviter tout irritant (tabac, alcool… )
Corticoïdes locaux (Buccobet®) / crème à la trétinoïne (Ketrel®, Locacid®, Effederm®… ) hors AMM.
En l’absence d’amélioration ou dans les formes d’emblée sévères, corticoides par voie orale.
Atteinte érosive génitale :
Dermocorticoides de classe I
Lichen plan unguéal :
Corticoides par voie orale, parfois associés à des injections de corticoides dans la matrice de l’ongle
Le pityriasis rose, décrit par le français Camille Melchior(!) Gibert au 19ème siècle, est une dermatose (maladie de peau) fréquente, bénigne, et guérissant spontanément.
Une fois guéri, le pityriasis rosé ne récidive qu’exceptionnellement. Il nécessite cependant une consultation médicale pour en affirmer le diagnostic et parfois obtenir un traitement atténuant les démangeaisons Besoin de l’avis d’un spécialiste ? d’un traitement ? Délais de rdv trop longs ? Vous pouvez effectuer une téléconsultation avec le dermatologue
Cause du pityriasis rosé
Le pityriasis rose atteint surtout les adultes jeunes (avant 35 ans classiquement, avec une période majeure de recrudescence durant l’adolescence), il peut arriver que des cas surviennent au sein d’une même famille, dans un contexte de relations étroites (école, armée…, mais il n’est pas décrit d’épidémie de grande ampleur). et il semble plus fréquent au printemps et à l’automne, d’où l’hypothèse d’une origine infectieuse, mais qui n’est pas sûre…
A ce jour en effet, il n’a pas été possible d’identifier avec certitude un agent infectieux du PRG. Ont été incriminés puis inocentés les mycoplasmes, les Chlamydiae, l’agent de la fièvre Q et plusieurs virus : adénovirus, influenza A et B, para-influenza 1,2 et 3, virus respiratoire syncitial, virus herpès varicelle–zona, cytomégalovirus, parvovirus B19
La piste la plus probable semble se tourner vers des herpes viridae,
les human herpesvirus (HHV) 6 et 7 qui seraient réactivés secondairement au moment de l’infection par l’agent causal encore inconnu du Pityriasis rosé de Gibert.
D’autres auteurs se posent la question de l’incrimination de germes ORL, dont le Pityriasis rosé serait peut être une réaction immunologique de l’organisme à une infection ORL virale mais peu probablement bactérienne. Ainsi, si des indiens ont raccourci le délai de guérison de l’éruption en traitant les patients avec de l’érythromycine (antibiotique) par voie orale, d’autres études ultérieures en 2006 et 2008 n’ont pas retrouvé d’efficacité des antibiotiques
Symptômes
Le pityriasis rosé est dans 60% des cas précédé de prodromes : fièvre peu élevée (38.5°C), malaise général, maux de tête, nausées, douleurs articulaires, mal de gorge…
1/ Pityriasis rosé typique
1.1/ Deux types de lésions
Les médaillons
Il s’agit de sortes d’anneaux rosés, ovalaires ou arrondis, parfois discrètement boursouflés, mesurant plus de 1 centimètre et allant jusqu’à 6 centimètres de diamètre, avec une fine collerette desquamative sur leur versant interne. Leur centre du médaillon est de teinte beige, et présente une surface couverte de plis parallèles très fins qu’on peut mettre en évidence en écartant légèrement et en resserrant la lésion avec les doigts.
Les petites lésions de pityriasis rosé
Elles sont elles aussi rosées, parfois un peu boursouflées et desquamatives, mais elles sont rarement en anneau, sont plus petites (elles dépassent rarement 1 centimètre) et elles sont mal limitées.
1.2/ Deux temps d’éruption
Le médaillon initial, présent chez environ 60% des patients
C’est un médaillon de grande taille, formant une plaque annulaire rosée de quelques centimètres de diamètre (2 à 10 cms), d’extension progressive, finement squameuse, qui siège souvent sur le tronc (thorax, dos, ventre) ou la racine d’un membre
Le médaillon initial peut précéder de plusieurs jours (environ 1 semaine en moyenne, mais parfois jusqu’à 3 semaines) l’éruption secondaire et etre confondu avec une mycose de la peau
L’éruption secondaire
Elle est constituée de quelques médaillons et de petites lésions : petites plaques rosées, souvent finement squameuses, notamment en leur centre, ce qui leur confère là aussi un aspect annulaire (clair au centre par la desquamation, rosé en périphérie).
Les plaques deviennent de plus en plus nombreuses en quelques jours (on parle d’efflorescence du pityriasis rosé) et s’étendent sur le tronc et les racines des membres, parfois allant jusqu’au cou. La durée de ces efflorescences de pityriasis rosé est de 10j à quelques semaines. Elles se disposent dans la forme typique de façon grossièrement symétrique sur le corps
Cette éruption de pityriasis rosé est souvent très inquiétante pour le patient. Heureusement elle s’arrête généralement au cou, aux coudes et aux genoux et ne touche que rarement (1 cas/10) le visage ou l’extrémité des membres.
Sur le dos, l’alignement de la disposition des petites lésions et du grand axe des médaillons se fait souvent de façon symétrique et oblique par rapport à l’axe de la colonne vertébrale (elles suivent les cotes) leur donne classiquement une disposition en « sapin de Noël ».
Les lésions disparaissent sans séquelles en quelques semaines (voir plus loin durée du pityriasis rosé). Il peut arriver qu’elles laissent des taches blanches ou des taches brunes qui disparaissent elles aussi en quelques semaines ou mois.
L’éruption de pityriasis rosé ne démange pas ou peu (il arrive que des démangeaisons importantes soient alléguées mais ceci est rare) et elle ne s’accompagne d’aucun signe général tel que fièvre, fatigue, courbatures… Leur présence évoque d’autres éruptions virales, une primo infection VIH…
1.3/ Durée du pityriasis rosé de Gibert
La durée de l’éruption peut durer plusieurs semaines à plusieurs mois :
Nous avons vu que l’efflorescence de nouvelles lésions durait de 10j à quelques semaines.
Les lésions disparaissent spontanément en moyenne en 6 à 8 semaines après le début de l’éruption.
Il peut cependant arriver que les lésions persistent ou que surviennent quelques poussées de pityriasis jusqu’à 3 à 5 mois.
2/ Formes atypiques de pityriasis rosé
2.1/ Un médaillon initial isolé, sans eruption secondaire de pityriasis rosé
2.2/ L’éruption secondaire de pityriasis rosé peut être
infiltrée (indurée)
sans médaillon initial
eczematisée
eczématisation souvent secondaire à un assèchement caustique de la peau (toilette avec des savons antiseptiques, application de produits caustiques tels qu’alcool, eau de Javel…), ou à une allergie de contact aux crèmes appliquées…
monomorphe
uniquement des petites lésions ou uniquement des médaillons.
micropapuleuse
micro lésions de quelques millimètres d’allure folliculaire (plus fréquentes sur peau noire?)
inversée
forme rare dans laquelle les lésions sont disposées à l’inverse de la forme typique, aux extrémités des membres et sur le visage.
Diagnostic
Le diagnostic n’est pas toujours évident, surtout en cas d’éruption atypique. En cas d’éruption typique, le diagnostic repose sur le jeune âge, le médaillon initial, les prodromes, l’éruption typique sans signes généraux tels que fièvre, fatigue, courbatures… Leur présence évoque d’autres éruptions virales, une primo infection VIH…
Les diagnostics différentiels sont nombreux et il faut consulter un médecin devant toute apparition de plaques sur le corps, qu’il y ait démangeaisons ou non
En dermatoscopie, la plaque de pityriasis comporte des éléments évocateurs:
vaisseaux en points
squames blanches sur fond jaunatre
En cas de doute le médecin peut pratiquer une biopsie (prendre un bout de peau sous anesthésie locale) pour l’analyser au microscope (anatomopathologie)
Soigner le pityriasis rosé
En cas de pityriasis typique, on peut rassurer le patient quant à la guérison prévisible et la contagiosité quasiment nulle : le pityriasis rosé guérit spontanément en quelques semaines. On ne donne donc généralement pas de traitement, sauf en cas de démangeaisons, pour lesquelles on peut prescrire des crèmes cortisonées voire des antihistaminiques (traitement de l’allergie). Certains auteurs recommandent une exposition solaire modérée afin d’accélérer la disparition des plaques de pityriasis rosé.
Guérir et éclaircir le masque de grossesse (taches brunes)
Le masque de grossesse est une pigmentation des zones exposées au soleil du visage (front, joues, tempes) et parfois du cou donnant des taches brunes au contour irrégulier, brun clair ou marron, qui s’accentue après exposition solaire. Le masque de grossesse touche comme son nom l’indique principalement les femmes (90% des cas), surtout durant la grossesse.
Le masque de grossesse est bénin mais souvent mal vécu par les patientes.
Le masque de grossesse peut aussi etre lié à la prise de pilule contraceptive.
Qu’est-ce que le masque de grossesse?
Le masque de grossesse est une pigmentation (taches brunes) de la peau sur les zones exposées au soleil du visage (joues, front… ).
On distingue classiquement deux types de masques de grossesse :
– le masque de grossesse épidermique (70% des masques de grossesse)
se renforçant à la lumière de Wood, de bon pronostic avec des traitements médicaux (crème dépigmentante)
– le masque de grossesse dermique (10% des masques de grossesse)
s’atténuant à la lumière de Wood, nécessitant généralement des soins plus poussés
Et 20% des masques de grossesse sont mixtes, cumulant les deux types d’atteinte
Eclaircir et guérir du masque de grossesse :
Plusieurs traitements peuvent être tentés, mais la dépigmentation du masque de grossesse est souvent longue et difficile à obtenir
– Crèmes et préparations dépigmentantes :
Il existe de nombreuses cremes dépigmentantes disponibles sur le marché.
Les dermatologues utilisent parfois des préparations magistrales, à base d’hydroquinone, de cortisone, de rétinoides… appelées triple association, souvent très efficaces
On peut recourir prudemment à plusieurs types de lasers parmi lesquels les lasers dépigmentants ou le laser fractionnel
Selon une communication à l’Association américaine de Dermatologie en 2016, ces trois traitements peuvent être utilisés en première intention
Acide tranexamique
Depuis quelques années, des études semblent indiquer que l’acide tranéxamique, un médicament anti fibrinolytique utilisé dans les syndromes hémorragiques, pris hors AMM à la dose de deux cps par jour, améliorerait le masque de grossesse modéré au bout de 3 mois. Ceci serait expliqué par une action sur le métabolisme des prostaglandines.
Une revue de la littérature en 2018 est en faveur de l’efficacité de ce traitement notamment en cas d’échec des produits dépigmentants à base d’hydroquinone
Une étude de 2019 compare l’acide tranexamique par voie locale à 5% et il semble aussi efficace que l’hydroquinone à 3%
Suivi, traitement d’entretien
Dans tous les cas, le bénéfice que l’on peut tirer des traitements est vite perdu en l’absence d’une protection solaire assidue : application de cremes solaires d’indice de protection élevée toute l’année une prise en charge spécifique.
De même, il est recommandé selon la communication à l’Association américaine de Dermatologie en 2016 de maintenir les préparations magistrales dermatologiques 2 à 3 fois par semaine sous surveillance médicale
Le kyste pilonidal est une infection causée par un poil incarné de la région sacro-coccygienne (comprenant la peau en regard du coccyx et du sacrum, soit la zone située tout en bas du dos et entre les fesses). On remplace souvent le terme kyste par sinus pilonidal car l’infection du kyste part d’un granulome à corps étranger sur le poil, qui dégénère en kyste secondairement. Le terme « pilonidal » vient du latin pilus, poil et nidus, nid. Le kyste pilonidal touche surtout des hommes jeunes et poilus, le plus souvent blancs. Il atteint 1% de la population masculine et peut concerner beaucoup plus rarement les femmes puisqu’il ne touche que 0,1% de la population féminine. Il est un véritable problème de santé publique car l’épisode inflammatoire et infecté du début tend à évoluer en surinfections successives responsables de fistules pouvant atteindre le rectum. Le traitement est chirurgical.
Causes
On a longtemps cru à une origine congénitale mais il est maintenant admis que le kyste pilonidal est lié à la pénétration de poils courts et durs dans les tissus sous-cutanés, entraînant la formation d’un granulome à corps étranger. On retrouve en effet au sein du kyste des poils sectionnés.
Le mécanisme de la formation des kystes pilonidaux provient de l’élargissement des follicules pileux du sillon interfessier lors de l’adolescence et des frottements sectionnant le poil et provoquant sa pénétration dans la peau (poil incarné) qui dégénère en kyste et un granulome à corps étranger. L’ensemble se contamine par des bactéries et un abcès se forme, avec un ou plusieurs orifices de drainage étagés dans le sillon interfessier entre 4 et 8 cm de la marge anale puis d’autres orifices de drainage plus distants peuvent apparaître. Ils forment alors des sortes de tunnels sous la peau
Les facteurs de risques sont
homme jeune (pic vers 20 ans)
poilu
obésité
position assise régulière (travail de bureau, voiture…)
Symptomes
Les symptomes commencent par une infection : apparition d’une boule rouge sous la peau située sur le haut d’une fesse ou entre les fesses dans le bas du dos chez un homme jeune et poilu avec sensation d’inconfort voire de douleur.
En cas de survenue d’une boule rouge entre les fesses ou sur le haut d’une fesse, il faut toujours consulter sans tarder son médecin : ce dernier envisagera les différents diagnostics possibles.
Il va examiner votre anus et parfois y introduire un instrument pour réaliser une anuscopie.
Cette boule rouge peut en effet évoluer en abces, pouvant couler et laisser s’échapper des sérosités ou plus souvent du pus.
Le médecin cherche des petits orifices sur le sillon interfessier entre 4 et 8 cms de l’anus avec parfois des petites touffes de poils fins ayant tendance à sortir des orifices, qui sont caractéristiques de la maladie pilonidale.
Le médecin va s’attacher à éliminer une fistule anale : le kyste reste le plus souvent extra anal et il n’y a pas de cryptite en anuscopie.
Examens complémentaires
En cas de doute de fistule rectale voire cérébrospinale, le médecin peut demander la réalisation d’une fistulographie ou plus souvent d’une IRM
Traitement
Le traitement radical est une exérèse chirurgicale ; en effet les traitements antibiotiques ne font que temporiser l’évolution de la maladie.
L’anesthésie est le plus souvent générale, plus rarement locale.
Avant l’intervention, il faut raser la zone (et le rasage doit être poursuivi pendant une période de 3 à 6 mois après la fin de la cicatrisation).
Lors de l’infection aigue
Le chirurgien introduit un stylet par l’orifice primaire au sein de la cavité pour en délimiter les contours et les ramifications. Il incise et évacue le pus. Il pratique ensuite un curetage de la cavité, puis un méchage. La cicatrisation est généralement obtenue par des changements de mèches et des pansements quotidiens en un à deux mois. Cette technique permet une guérison dans environ la moitié à 90% des cas selon les études.
En cas d’infections répétées (chronicité)
Plusieurs techniques sont alors possibles :
Excision (technique ouverte)
Le chirurgien réalise une excision en bloc du kyste et des orifices primaires et secondaires en respectant l’aponévrose sacrée puis il laisse cicatriser la perte de substance par des pansements réguliers (douloureux les premiers jours), en 2 mois environ, mais permettant généralement une reprise de l’activité professionnelle après une semaine environ. Le taux de récidive est faible avec cette méthode (seulement 2 à 3%)
Excision (technique fermée) avec suture simple
Après l’excision, le chirurgien réalise une suture permettant une cicatrisation en 2 semaines, mais le taux de récidive est 10 fois supérieur, de 20 à 30% des cas et de nombreuses complications peuvent survenir : lâchage des sutures, surinfection sous la fermeture, douleur…
Excision (technique fermée) avec reconstruction
Après excision, le chirugien recouvre la perte de substance par un lambeau de peau qui rend la suture moins tendue donc moins douloureuse, cependant le lambeau peut s’infecter ce qui rend les choses alors très compliquées
Incision-curetage
Le chirurgien repère les orifices fistuleux primaires et secondaires grâce à un stylet. Il réalise une excision moins large que dans l’excision ouverte, emportant quand même l’ensemble des trajets fistuleux et il procède à un curetage des tissus granulomateux. On obtient une cicatrisation en 3 ou 4 semaines et le taux de récidive est faible. C’est donc la technique le plus souvent utilisée en première intention
Les soins post-opératoires
Ils sont le plus souvent réalisée par une infirmière (soins infirmiers) à domicile ou à l’hôpital
La chair reste à vif pendant plusieurs semaines (plus ou moins longtemps en fonction de la technique employée) et elle doit se reconstituer. L’infirmière change les mèches s’il y en a, elle applique des pansements et attend l’obtention d’un tissus de granulation
En cas d’infection lors de la phase de cicatrisation, il faut alors reconsulter le médecin pour recevoir des antibiotiques et parfois être réopéré.
Ces soins sont longs et contraignants, obligeant parfois à rester allongé sur le ventre pendant plusieurs jours
Récidive de kyste pilonidal
Nous avons vu que le kyste pilonidal pouvait récidiver dans 2 à 20% des cas selon la technique employée
Il faut alors souvent réopérer avec des techniques plus aggressives…
L’epilation laser : une panacée?
Le problème de départ étant la pilosité, une épilation laser de la zone interfessière permet de prévenir l’apparition d’un kyste pilonidal chez de jeunes adultes ayant des antécédents familiaux et présentant un profil à risque (poilus) et surtout une récidive chez les personnes ayant déja eu un kyste pilonidal
Les kératoses séborrhéiques ou verrues séborrhéiques sont des tumeurs cutanées bénignes et fréquentes, en particulier chez la personne âgée.
Symptomes
Initialement planes, puis verruqueuses, il s’agit de plaques surelevées, comme posées sur la peau, beige clair, marron voire noires. Leur bordure est nette et abrupte. Leur surface se recouvre progressivement d’un enduit squamo-kératosique gras. La taille des verrues va de quelques millimètres à plusieurs centimètres.
Les kératoses séborrhéiques ou verrues séborrheiques épargnent les muqueuses, les paumes et les plantes
Leurs zones de prédilections sont les zones grasses du corps (visage et cuir chevelu, décolleté, dos…), parfois disposées en « sapin de Noel » dans le dos
Il faut se méfier des kératoses eruptives en sapin de Noel en quelques mois, notamment si elles démangent cela peut être un signe de Leser Trelat de néoplasie profonde (cancer de l’estomac, adénocarcinome colique, plus rarement un lymphome ou un cancer du sein…)
Elles apparaissent le plus souvent vers 30- 40 ans mais on peut en voir plus tot dans la vie.
Certaines kératoses peuvent devenir inflammatoires en raison du frottement, ce qui donne par exemple des rougeurs sous les seins et sur la poitrine.
Elles sont fréquentes sur peau noire et peau mate, notamment sur le visage et ils peuvent y siéger en grand nombre. On les appelle dermatosis papulosa nigra.
Diagnostic
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope)
Bains de bouche avec une demi cuilleree a cafe de bicarbonate de sodium dans un petit verre d’eau, brossage du dos de la langue avec brosse à dent souple, voire tretinoine en lotion
Le lichen striatus est encore appelé “Blaschkite” ou “BLAISE” pour “Blaschko linear acquired inflammatory skin eruption”.
Symptomes
Maladie de l’enfant.
Apparition brutale, eczematiforme, en bande suivant l’axe d’un membre. Possibilité d’atteinte du thorax, du visage…
Guerison habituelle en 3 à 12 mois (possibilité de sequelle hypochromique : tache blanches, transitoire notamment l’été)
Examens complementaires
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope)
La « loupe » est un kyste formé au dépend de la gaine épithéliale externe du follicule pileux anagène et de la glande sébacée appendue au cheveu. Son nom médical est kyste trichilemmal
Symptomes
La loupe se présente comme une boule dure et mobile située sous le cuir chevelu, le plus souvent indolore, mesurant environ 1 centimètre de diamètre. Elle peut parfois grossir et devenir affichante, atteignant alors quelques centimètres.
Elle peut s’enflammer et d’infecter, parfois au décours d’un traumatisme, ce qui la rend alors chaude, douloureuse, rouge… Il faut alors consulter sans tarder son médecin pour éviter l’abcès et ses complications
Le médecin pourra alors inciser la zone infectée et/ou traiter par antibiotiques.
Traitement
Il ne peut être fait que sur une loupe « froide » c’est à dire non infectée (indolore, peau de couleur normale…)
Incision au punch (sorte du bistouri circulaire) et vidange + exvagination de la coque à la pince
Exerese chirurgicale : ablation de la loupe au bistouri et points de suture
Une fois enlevée la loupe ne récidive généralement pas mais il est possible de voir apparaître d’autres loupes ailleurs sur le cuir chevelu
L’adenome sebace est une tumeur benigne de la peau
Signes de la maladie
Fréquent sur le visage séborrhéique du sujet agé.
Petite tumeur jaunâtre plus ou moins bombée avec ombilication centrale.
Examens complémentaires diagnostiques
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope)
L’actinomycose n’est pas comme son nom ne l’indique pas une mycose mais une pathologie infectieuse de la bouche. On devrait d’ailleurs parler d’actinobactériose
La confusion vient du fait que l’actinomycose est due à des bactéries saprophytes de la cavité buccale et du tractus gastro-intestinal appelées Actinomycesqui deviennent pathogènes sous l’influence de plusieurs facteurs tels que la mauvaise hygiène bucco-dentaire, l’ immunosuppression, le cancer,le diabète, l’alcoolo-tabagisme…
Signes de la maladie
Nodule sous-cutané indolore, fluctuant, le plus souvent mandibulaire. Les adénopathies satellites sont rares. En l’absence de traitement, l’évolution peut se faire vers plusieurs nodules voire des placards sous-cutanés collés au plan profond osseux de la face, puis fistulisation à la peau, écoulement sanglant et purulent contenant souvent des grains jaunes caractéristiques. Possibilité d’ extension au périoste et à la mandibule.
L’acro keratose verruciforme est caractérisée par des lésions comme des verrues sur la face dorsale des mains et des doigts.
L’acrokératose verruciforme de Hopf a été décrite en 1931 comme une maladie de transmission autosomique dominante, cependant, des lésions verruqueuses pratiquement identiques peuvent se voir chez 70% des patients atteints de maladie de Darier et pour certains, elle constituerait constitue une forme de la maladie de Darier.
Signes de la maladie
Petites plaques planes, à surface verruqueuse, de couleur chair ou discrètement marron, parfois difficiles à voir, mieux perceptibles au toucher, comme des verrues planes sur la face dorsale des mains, des doigts et des pieds, plus rarement les avant-bras, les jambes, les coudes et les genoux.
Traitement
Abstention
Pas de traitement de référence : cryothérapie à l’azote liquide, excision superficielle, electrocoagulation, laser CO2
L’acrokeratoelastoidose est une maladie rare de la peau
Signes de la maladie
Petites papules palmo-plantaires kératosiques translucides plates.
Débordent souvent sur le dos des doigts et les bords latéraux des pieds.
Examens complémentaires diagnostiques
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope)
L’acrodermatite enteropathique est une maladie rare
Signes de la maladie
Nourrisson et enfant :déficit génétique de l’absorption du zinc.
Adulte : carence acquise en zinc par régime carencé ou alimentation parentérale (réanimation).
Alopécie, diarrhée, déficit mental et staturo-pondéral.
Lésions érythémateuses et érosives voire vésiculobulleuses périorificielles (péri anales, bouche, narines), sur le dos des phalanges et en périunguéal.
Parfois présence de pustules (svt surinfectées à Candida) aux orifices et aux extrémités
Examens complémentaires diagnostiques
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope)
L’acro cyanose est un trouble vasculaire des extrémités, bénin.
C’est un des acrosyndromes vasculaires les plus fréquents.
Diagostic
Concerne la femme ++ surtout, classiquement maigre
Cyanose (aspect froid et bleu violacé) des extrémités (mains et pieds), plus rarement du nez et des oreilles. Elle est indolore, majorée au froid et sans variation positionnelle. La peau est froide et bleue violacée de manière homogène, et parfois moite (mains moites) un aspect infiltré, oedemateux et « élastique » (aspect « matelassé en coton »), particulièrement à la racine des doigts. Elle peut parfois remonter jusqu’au poignet, où sa limitation est souvent nette. Le temps de recoloration après compression pulpaire est très lent.
En cas de doute : début à un âge tardif, unilatéral, chez un homme, une évolution par poussée ou encore des signes de sclérodermie, de vascularite… il faut faire un bilan à la recherche d’un cause
Traitement
Se protéger contre le froid
Eviter tant le froid ambiant que le contact direct avec le froid (gants, vêtements chauds).
Eviter l’amaigrissement
Un amagrissement récent est souvent un facteur déclencheur
Eviter le tabac
Eviter les traumatismes des doigts
Eviter les médicaments aggravants
Il s’agit notamment des vasoconstricteurs généraux (bêtabloquants, dérivés de l’ergot de seigle), ou locaux (vasoconstricteurs nasaux).
Jambes++
Aspect de dôme aplati erythemateux souvent recouvert de fines squames, parfois suintant légèrement.
Dermoscopie : vaisseaux en point comme des perles enfilées sur un collier
Examens complémentaires diagnostiques
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope) : epaississement de la couche spineuse de Malpighi
Schwannome à cellules granuleuses.
Petite tumeur bénigne, dure, ressemblant à un histiocytofibrome, pouvant siéger sur l’ensemble du tégument
Fréquente sur la langue (1/3 cas)
Examens complémentaires diagnostiques
Histologie par biopsie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope) : cellules avec cytoplasme granuleux
La peau est un organe en contact constant avec l’extérieur. La peau joue donc un rôle d’échange mais aussi et surtout de barrière vis-à-vis de l’extérieur.
La couche superficielle de la peau, appelée couche cornée constitue en effet le premier rempart protégeant la peau, sous la forme d’une fine pellicule.
Si la couche cornée est affaiblie, la barrière cutanée est rompue et la peau devient plus vulnérable aux agressions extérieures.
L’hydratation de la peau vise donc à renforcer cette couche cornée ainsi que l’ensemble de la peau.
Hydrater la peau, qu’est-ce que c’est ?
Hydrater la peau consiste surtout à empêcher la déshydratation de la peau, de deux façons :
La crème hydratante, le masque hydratant, le lait hydratant… on pour but de déposer sur la peau un film gras qui va recouvrir la couche cornée, afin d’éviter qu’elle ne perde son eau et ses cellules
Eviter d’utiliser des produits qui agressent la peau et accélère sa déshydratation : eau chaude, savons agressifs de type savon de Marseille…
La crème hydratante est « hydratante » dans le sens ou elle est aussi très riche en eau, dont le but est de gonfler les cellules de la couche cornée sous le film gras déposé par la creme hydratante.
Hydrater la peau, c’est donc éviter les désagréments de la peau sèche
Comment mieux hydrater sa peau
Pour hydrater sa peau et éviter qu’elle ne devienne sèche, il convient :
D’éviter d’agresser la peau :
Eviter d’utiliser pour la toilette de la peau des savons trop « décapants » tels que le savon de Marseille. Il est préférable d’utiliser des savons de type surgras par exemple ou des « savons sans savon ».
Eviter d’utiliser pour la toilette de la peau de l’eau chaude (éviter les bains ou douches chauds et prolongés notamment)
Eviter de frotter la peau avec sa serviette mais plutot tamponner la peau lors de l’essuyage
D’appliquer une à deux fois par jour une crème ou un lait hydratant sur la peau. La meilleure période pour appliquer une creme hydratante est celle qui suit la toilette, non seulement parce que le corps est déja dénudé (!) mais surtout parce que la couche cornée est un peu ramollie par la toilette et que la creme hydratante penetre donc mieux dans la peau
Selon son type de peau, on peut choisir des produits de beauté hydratants différents :
les personnes ayant la peau grasse préfèreront souvent les produits hydratants fluides de type « huile dans eau » (c’est-à-dire que les actifs gras sont en moins grand nombre que les actifs hydratants).
Les personnes ayant la peau sècheou très sèche préfèreront quant à elles les produits hydratants de type « eau dans huile » (plus riches en actifs gras).
La coloration des cheveux est un soin de teinture capillaire
Qu’est-ce qu’une coloration, une décoloration des cheveux
Les cheveux sont constitués d’une tige pilaire inerte et d’un bulbe. La tige pilaire est plus ou moins riche en mélanine (pigment naturel de la peau et des cheveux), leur conférant une coloration plus ou moins foncée.
La coloration et la décoloration ont pour but de teinter la tige pilaire d’une couleur choisie.
La décoloration enlève la mélanine tandis que la coloration consiste à appliquer un colorant sur la tige pilaire.
Il est fréquent d’effectuer une décoloration avant la coloration. La décoloration fait généralement appel à des produits dérivés oxydants (eau oxygénée, persulfates… ). Il est important de confier la décoloration à un professionnel car la décoloration peut abimer les cheveux.
Les différentes colorations : temporaire, semi-permanente, permanente, meches, balayage…
Types de durées de coloration :
Coloration temporaire
Il s’agit d’une coloration durant quelques jours voire semaines, disparaissant avec les shampoings
Coloration semi-permanente
La coloration semi permanente pénetre plus profondément dans le cheveu et résiste mieux aux lavages et shampoings
Coloration permanente
La coloration permanente est la plus fréquente, il est préférable de la faire réaliser par un professionnel en ayant une grande habitude. Elle consiste en une coloration profonde de la tige pilaire et se déroule en trois étapes : décoloration, coloration permatente puis rinçage à l’eau.
Types de répartitions de colorations
Les différences de colorations peuvent aussi résider dans la technique dapplication du produit de coloration. Coloration totale
La coloration totale touche l’ensemble des cheveux
Coloration des pointes des cheveux
La coloration peut concerner uniquement les extrémités des cheveux : il s’agit de la coloration des pointes
Mèches
Les mèches sont une application du produit de coloration depuis la racine jusqu’à la pointe des cheveux, sur des mèches de cheveux, doù leur nom.
Balayage
Le balayage consiste à appliquer le produit de coloration sur des mèches tres fines. De plus, lapplication du produit de coloration est souvent variable sur la longueur du cheveu (on peut par exemple insister sur les pointes) et sur l’ensemble de la chevelure (lapplication peut être plus appuyée dans certaines zones comme le pourtour du visage par exemple. Les allergies aux colorations capillaires
Il arrive qu’une coloration capillaire soit suivie d’urticaire ou d’eczema.
En cas d’allergie apres coloration des cheveux, il est important de consulter afin d’obtenir un traitement et de réaliser des tests allergologiques.
Ces tests allergologiques réalisés apres l’allergie a la coloration des cheveux, permettent en général de mettre en évidence quel allergène a déclenché l’allergie à la coloration capillaire.
On peut citer parmi les allergenes des colorations capillaires :
– colorants : la paraphenylene diamine (colorant noir), la para toluene diamine
– décolorants : persulfate d’ammonium
L’épilation du visage est le plus souvent réalisée par les femmes, soit parce qu’elles souhaitent faire disparaitre du duvet, ou qu’elles sont gênées par des poils noirs, le plus souvent sur la moustache ou le bas du visage (l’équivalent de la zone de la barbe chez l’homme).
L’homme peut être aussi demandeur d’une épilation de la barbe et de la moustache.
Dans tous les cas, l’épilation du visage requiert un nettoyage de la peau avant et après la séance et une propreté parfaite du matériel d’épilation.
L’épilation du visage peut concerner différents types de poils
L’épilation du duvet :
Le duvet foncé peut être décoloré, ce qui le rend moins visible Un duvet foncé ou clair peut être épilé au moyen de cire tiède, affinée à la pince à épiler, le plus souvent dans les instituts de beauté.
L’épilation des poils noirs ou foncés du visage :
Il est recommandé aux femmes présentant des poils foncés du visage de consulter leur médecin afin de déterminer si elles ne souffrent pas de troubles hormonaux, dont le traitement pourrait améliorer leur état. Les poils foncés du visage peuvent bénéficier de plusieurs techniques d’épilation :
L’eczema est une maladie d’origine multifactorielle : selon le type d’eczema prédominent l’allergie de peau, la génétique, les stress cutanés de l’environnement (savon, eau chaude, eau chlorée…)
Ainsi l’eczema n’est pas à proprement parler une maladie psychosomatique.
Alors, le stress favorise-t-il l’eczema?
Oui probablement, et c’est notamment le cas dans l’eczema atopique, où plusieurs études montrent qu’un stress favorisait une poussée d’eczema atopique. De même, 35 à 40% personnes ayant subi des destructions après un tremblement de terre au Japon ont vu leur eczema atopique s’aggraver alors que ce n’est le cas que de 5% de ceux qui n’ont pas subi de dommages matériels alors qu’ils ont vécu le tremblement de terre.
Et il est possible aussi que le stress chez la maman enceinte favorise la probabilité de voir survenir un exema atopique chez leur enfant après la naissance… C’est ce que suggèrent quelques études.
Ainsi on voit que l’évolution de la dermatite atopique est influencée par le stress.
De plus on sait que la perception des démangeaisons par le cerveau peut être modifiée par des influences psychologiques telles que l’anxiété ou le stress.
Ainsi, plus on est stressé moins on supporte les démangeaisons
L’eczema ça stresse?
L’eczema chronique perturbe beaucoup la qualité de vie des patients et de leur famille en raison du caractère affichant des lésions, des démangeaisons, des perturbations du sommeil. On mesure non seulement le retentissement cutané de l’eczema mais aussi son impact sur la qualité de vie par des tests tels que le CDLQI® (Children’s Dermatology Life Quality Index chez l’enfant ou le IDQoL® (Infants’ Dermatitis Quality of Life measure)…
De même, les poussées d’eczema tendraient à augmenter le risque de symptomes dépressifs et anxieux chez les patients.
On peut donc dire que l’eczema favorise les symptomes anxieux et dépressifs plus que du stress
Le médecin utilise des cremes à la cortisone dans le traitement de l’eczema. Ces crèmes ont des effets secondaires en cas d’utilisation prolongée. Il faut donc toujours les utiliser sous contrôle médical et respecter scrupuleusement des prescriptions du médecin. Elles exposent en effet en cas d’utilisation non contrôlée par le médecin au risque d’atrophie cutanée, de télangiectasies ( apparition de petits vaisseaux, surtout sur le visage), de vergetures (surtout chez les adolescents), une fragilité cutanée, de retard de cicatrisation, d’infections, de dépigmentations… Sur le visage, les cremes à la cortisone peuvent créer une dermite péri-orale, ou aggraver une rosacée.
Comment soigner un eczema avec des produits naturels et sans cortisone?
On trouve dans la plupart des emollients référencés au Vidal, des produits « naturels »
Avoine
L’avoine est utilisée en poudre dans les bains ou dans de nombreux cosmétiques pour limiter l’inflammation de la peau et pour son effet émollien
Souci et Centella
Le calendula officinal (Souci) ou la centella asiatica sont présents dans de nombreuses crèmes et préparations pour traiter l’eczema en raison de leurs propriétés dermoréparatrices et apaisantes, restaurant le film hydrolipidique cutané, anti inflammatoire et cicatrisant.
Acides gras essentiels
Les acides gras essentiels de type oméga-6 (issus de l’huile d’onagre par exemple) et les acides gras oméga-3 (issus des huiles de poissons par exemple) sont essentiels à l’entretien de la barrière cutanée et ont un rôle anti-inflammatoire. On en trouve aussi dans les huiles de Tournesol par exemple
VitamineS
Les vitamine A, PP, la provitamine B5… sont présentes dans des cosmétiques protecteurs, pour leur effet émollient et anti inflammatoire.
Cuivre et Zinc
On trouve aussi dans de nombreuses préparations du zinc et du cuivre, pour leur effet antibactérien.
Gel d’aloes
L’aloe vera donne un gel ayant des propriétés émollientes et cicatrisantes pouvant soulager l’eczema. On applique directement le gel translucide d’aloès issu des feuilles grasses sur les plaques d’eczema. Une manière simple de l’extraire consiste à congeler une feuille d’aloès : il suffit alors d’ôter la partie verte externe pour ne garder que le cœur transparent qui sera frotté doucement sur la plaque d’eczema
Aromathérapie
L’aromathérapie utilise quant à elle le plus souvent aux huiles essentielles de camomille allemande ou romaine, de géranium, de palmarosa, de lavande, de calandula, de rose musquée, d’onagre… Il faut toujours diluer les huiles essentielles avant de les appliquer sur la peau !
Dès la naissance on peut facilement diagnostiquer un albinos : sa peau est blanc rosée, ses cheveux et les poils blancs comme la neige voire blonds.
Ses iris sont gris bleuté, translucides, voire jaunes dans certaines formes, donc on a l’impression que leurs yeux sont rouges (on voit la rétine au travers). Les bébés ne supportent pas le lumière et présentent souvent un strabisme.
Pourquoi est-on albinos?
L’albinos est atteint d’une dépigmentation de la peau, des cheveux et des yeux (il y a en effet présence de pigment mélanique dans l’iris et la rétine), on parle donc d’albinisme oculo-cutané
Cette absence de pigment est dûe à un défaut de production du pigment mélanique par les mélanocytes, à cause d’une mutation génétique.
L’albinos est donc porteur d’une mutation de gène codant pour la production ou la délivrance du pigment de la peau par les mélanocytes : la peau et les cheveux ainsi que l’iris n’ont donc pas la possibilité de se pigmenter correctement.
Le mode de transmission de cette mutation d’un parent à l’enfant est dans la majorité des cas autosomique récessif. Il n’y a donc habituellement pas d’autres cas dans le reste de la famille.
Cette maladie est plus fréquente en Afrique sur les peaux noires.
Les différents types de mutations génétiques chez les albinos
1/ Type 1
Mutations du gène de l’enzyme tyrosinase (qui aide à produire le pigment par les mélanocytes)
1/A/ Type 1A (« Tyrosinase négatif»)
Aucune activité enzymatique tyrosinase donc les patients n’ont aucun pigment dans la peau, les cheveux et les yeux dès la naissance. Ils sont donc blancs à cheveux blancs avec yeux rouges (le défaut de pigment dans l’iris fait qu’on voit la rétine rouge au travers)
1/B/ TYPE 1B à iris jaune
Diminution de l’activité de la tyrosinase donc les patients n’ont aucun pigment dans la peau et les yeux à la naissance (ils sont blancs avec yeux rouges comme le type 1A) mais, dès les premiers mois de la vie, des signes de production pigmentaire apparaissent sur la peau et l’iris (qui varie du bleu au jaune orangé). On parle d’albinos « yellow mutant ».
2/ Type 2 (« Tyrosinase positif» ou « blond »)
C’est le plus fréquent des cas en Afrique. Mutation du gène P du chromosome 15 jouant un rôle dans le transport de la tyrosine.
À la naissance, peau blanche mais cheveux blond. En grandissant, les cheveux deviennent couleur paille et la peau acquiert quelques taches de rousseurs, taches brunes voire grains de beauté. Les iris sont bleus ou jaune à brun clair.
3/ Type 3 (« roux »)
Très rare et présent seulement dans la peau noire. Il est lié à des mutations du gène codant TRP-I : la peau est blanche, les iris vert-marron clair et les cheveux roux.
4/ Autres formes rares
4/1/ SYNDROME DE HERMANSKY-PUDLAK
Mutation d’un gène du chromosome 10 : albinos ayant des troubles de la coagulation, une fibrose pulmonaire, une colite granulomateuse, une insuffisance rénale et une cardiomyopathie.
4/2/ SYNDROME DE CHEDIAK-HIGASHI
Mutation d’un gène du chromosome 1 : albinos à cheveux « argentés » ayant un risque très accru de lymphome dès l’adolescence.
4/3/ SYNDROME DE GRISCELLI-PRUNIÉRAS
Mutation d’un gène du chromosome 15 : albinos à cheveux argentés et des infections cutanées, ORL et respiratoires fréquentes ainsi qu’un risque de syndrome d’activation macrophagique ou lymphocytique mortel.
Quels sont les risques d’être albinos?
L’absence de pigment chez les albinos rend leur peau des patients « transparente » aux UV, provoquant un risque de cancer de la peau.
L’acuité visuelle des albinos est diminuée, nécessitant le port de verres correcteurs le plus souvent teintés pour protéger les yeux du soleil car eux aussi sont dépourvus de pigment.
Ils ont cependant un développement intellectuel parfaitement normal et peuvent faire des études si l’on adapte l’environnement scolaire à leur déficit visuel
Une surveillance régulière par un dermatologue et un ophtalmologue est souhaitable toute la vie.