CANCER DE LA PEAU : les cancers de la peau

Cancer de la peau

Le cancer de la peau est le cancer humain le plus fréquent. Il n’y a pas un mais des cancers de la peau dont les plus fréquents sont les carcinomes (formés au dépens des kératinocytes, les cellules cutanées), ayant souvent l’allure d’un simple bouton qui pousse, et les mélanomes, (constitués de mélanocytes cancéreux, les cellules pigmentaires de la peau) et ressemblant à des grains de beauté. Leur malignité dépend beaucoup de leur nature (les carcinomes basocellulaires sont généralement les moins agressifs et donnant exceptionnellement des métastases alors que les mélanomes sont beaucoup plus pourvoyeurs de métastases) et du stade auquel ils sont découverts. Comme souvent en cancérologie, le dépistage et la prévention sont donc prépondérants, notamment par la protection solaire. Le traitement du cancer de la peau passe le plus souvent par son ablation chirurgicale, parfois suivie de traitements complémentaires (chimiothérapie, biothérapie, radiothérapie…)

Cancer de la peau

Cet article en vidéo :

Types de cancer de la peau / Causes cancer de la peau / Consequences cancer de la peau / Points clés / Questions fréquentes / Et pour aller plus loin

Qu’est-ce qu’un cancer de la peau?

La peau est constituée de cellules (kératinocytes, mélanocytes… ), ayant toutes un rôle précis.

Ces cellules se renouvellent, se différencient harmonieusement mais ce processus peut les rendre plus sensible à des modifications de leur ADN (mutations), sous l’effet notamment des rayons solaires.

Habituellement, ces mutations sont réparées par l’organisme (processus de réparation de l’ADN par exemple). Lorsque la cellule cutanée devient cancéreuse, elle perd ses capacités de réparation. Elle se met alors à se multiplier de façon anarchique et à aboutir à une masse de cellules appelée tumeur maligne.

Cancers de la peau : qui sont-ils ?


Il existe de nombreux types de cancer de la peau.

Les plus fréquents sont ceux qui sont issus de la cancérisation des kératinocytes (les carcinomes) et des mélanocytes (mélanomes) :

Carcinomes de la peau

Les deux formes les plus fréquentes de carcinome de la peau sont :

Carcinome basocellulaire térébrant du nez

 

Le cancer basocellulaire est un carcinome (cancer des kératinocytes), ainsi nommé car il est issu de la cancérisation des kératinocytes de la base de l’épiderme.

Le cancer basocellulaire est le cancer le plus fréquent chez l’homme, tous types de cancers et tous organes confondus : on estime que sont dépistés en France environ 80 nouveaux cas / 100 000 habitants / an, soit environ 50000 nouveaux cancers basocellulaires/an en France.

Il s’agit d’un cancer de la peau de malignité locale (il ne donne presque jamais de métastases ou de ganglions à distance)

Un autre carcinome (cancer des kératinocytes), ainsi nommé car il est issu de couches plus superficielles de l’épiderme, ou les jonctions entre les cellules ressemblent à des épines.

kerato acantome

Keratoacanthome, une forme de cancer spinocellulaire bien différencié

Le cancer spinocellulaire peut avoir pour précurseur la kératose actinique.

La frontière entre la kératose actinique et le cancer de la peau de type spinocellulaire est difficile à définir et certains auteurs considérent la kératose actinique comme un pré- cancer de la peau, alors que d’autres, notamment les anglo-saxons, tendent à la considérer comme un cancer de la peau limité à l’épiderme.

Quoi qu’il en soit, la tendance de la kératose actinique est l’évolution vers un cancer de la peau invasif, le carcinome spinocellulaire ou cancer épidermoide.

Une infiltration (induration) de la base, située dans la peau ou des érosions sont des signes d’évolution en cancer de la peau et le médecin pourra alors pratiquer une biopsie pour distinguer la kératose actinique du cancer de la peau débutant (carcinome spinocellulaire micro infiltrant par exemple).

#cancerdelapeau : Risque de #carcinome épidermoïde cutané en fonction de la catégorie professionnelle…

Posted by Dermatologue on mardi 13 octobre 2015

Le mélanome, la « tumeur noire »

C’est le cancer de la peau issu des mélanocytes, les cellules pigmentaires.

Dans les pays occidentaux, la fréquence du mélanome double tous les dix ans depuis 50 ans et il touche des personnes de plus en plus jeunes (heureusement le mélanome est exceptionnel avant l’ége de 15 ans)! soit environ 5 000 nouveaux cas / an en France.

Le mélanome est souvent ressemblant à un grain de beauté .

Vingt mille personnes meurent chaque année d’un mélanome en Europe. La mortalité du mélanome est corrélée avec son épaisseur. Il est donc tres important de dépister les mélanomes à un stade précoce.

Mélanome de la peau, de type SSM

Pourquoi a-t-on un cancer de la peau ?

Le soleil

Il y a de nombreuses causes possibles au développement du cancer de la peau, mais il faut connaitre le role du soleil (en particulier pour le cancer spinocellulaire et le melanome). La majorité des cancers de la peau surviennent d’ailleurs sur les zones exposées au soleil (visage, cou).

Il ne faut jamais oublier que le soleil est une usine thermonucléaire à fusion qui envoie des rayons électromagnétiques nocifs, dont un grand nombre passe à travers l’atmosphère terrestre.

Les cancers spinocellulaires se développent généralement chez les personnes qui ont été exposées au soleil de faéon chronique et prolongée tout au long de leur vie (personnes travaillant à l’extérieuré).
Les carcinomes basocellulaires, se développent quant à eux plutot en cas d’ expositions solaires brutales et répétées, notamment dans l’enfance (voyages dans des pays chauds… )
La protection solaire est donc le meilleur moyen de prévenir les cancers de la peau. Les mélanomes quant à eux ont une relation avec les expositions solaires plus complexe mais globalement il semble que le facteur solaire soit surtout constitué comme pour le cancer basocellulaire par les expositions intermittentes et brutales (vacances et coups de soleil). Le risque de mélanome est 10 fois moins important chez un noir que chez un blanc. Et au sein des blancs, les roux-bloncs sont le plus à risque.

La protection solaire est donc un des seuls éléments préventifs efficaces contre le cancer de la peau. Le vieillissement de la population et les habitudes solaires excessives sont autant de facteurs entrant en ligne de compte dans l’augmentation du nombre de cancer de la peau depuis plusieurs années.

Parmi les autres facteurs favorisants du cancer de la peau, on peut citer :

le phototype clair :

les personnes ayant le plus de risques d’étre atteintes par le cancer de la peau ont la peau claire, les yeux clairs et les cheveux roux ou blonds. Ils ont des difficultés à bronzer et prennent facilement des coups de soleil.

la présence de Grains de beauté

en grand nombre (on estime qu’avoir plus de 50 grains de beauté augmente le risque demélanome ). Le nombre de grains de beauté dépend de l’exposition solaire notamment dans l’enfance et de caractéristiques génétiques (tendance aux grains de beauté dans la famille).

Antécédents personnels ou familiaux de cancer de la peau

De même les antécédents familiaux de mélanomes sont un facteur de risque (on estime qu’environ 10% des mélanomes sont liés à une prédisposition génétique).

Cancer de la peau : quelles conséquences ?

Les cancers de la peau présentent une malignité trés variable en fonction de plusieurs éléments tels que :

La nature même du cancer de la peau

le cancer basocellulaire a par exemple une malignité principalement locale, c’est-à-dire qu’il n’a tendance à se développer qu’à l’endroit de la tumeur et qu’il n’a pas tendance à essaimer dans les ganglions ou les autres organes

La rapidité de diagnostic du cancer de la peau :

plus le cancer de la peau est traité tét, meilleur est son pronostic

La localisation du cancer de la peau :

par exemple, un cancer de la peau situé sur l’oreille ou le nez sera plus difficile à retirer. Certaines zones sont aussi plus à risque de récidive, notamment pour le cancer de la peau de type baso ou spino cellulaire : nez, et zones périorificielles (bouche, oreilles… )

Points clés :

 

  • Les cancers de la peau sont fréquents (le carcinome basocellulaire est le cancer le plus fréquent de l’espece humaine)
  • La majorité des cancers de la peau sont dus au soleil. La protection du soleil est donc un moyen de limiter son risque de cancer de la peau
  • Il faut consulter devant toute lésion cutanée qui apparait ou se modifie


Questions fréquentes

– Je voudrais faire des séances déUV, que me conseillez-vous ?

Un cancer sur trois dans le monde est un cancer de la peau et le nombre de cancers de la peau est en augmentation depuis 30 ans, à tel point que léOrganisation Mondiale de la Santé a recommandé récemment dééviter les UV artificiels, arguant que é l’utilisation croissante des lits de bronzage associée au désir d’étre bronzé parce que c’est à la mode seraient les principales raisons de cette augmentation rapide du nombre de cancers cutanés é. De plus, deux études récentes ont mis en évidence une augmentation de 25 à 30% du risque de mélanome chez les personnes ayant reéu des UV en cabine !
Ne faites donc pas de séances déUV. Ils ne font que séajouter aux UV naturels que vous recevez déjé.

– J’ai une peau trés claire, les yeux clairs et des cheveux blonds, que me conseillez-vous ?

Le soleil expose au risque de cancers cutanés et de vieillissement précoce de la peau. Les phototypes clairs (peau, yeux et cheveux clairs, présence de téches de rousseur, propension aux coups de soleilé) sont particuliérement sensibles au soleil et doivent faire léobjet déune protection rigoureuse lors de la période estivale (éviter le soleil autant que possible, notamment entre 11h et 16 heures, porter des vétements couvrants et appliquer des crémes solaires sur les zones exposées déindice 30 au minimum toutes les deux heures).

– Quelle est léinfluence du soleil sur la peau ?

Le rayonnement ayant le plus déeffet sur la peau est le rayonnement Ultra-Violet (UV). On distingue trois type déUV dans léordre de leur  » force  » : les UVA, B et C. Les UVC sont arrétés par léatmosphére et nous recevons surtout des UVA et B, méme par temps nuageux (un voile nuageux déaltitude ne bloque que 10% des UV).

Ces UV peuvent avoir des effets positifs sur la peau à faible dose comme par exemple la production de vitamine D (action antirachitique), léaction antidépressive chez certaines personnes ou guérir certaines maladies de la peau.

Mais les UV délivrés par le soleil abément aussi la peau et la font vieillir prématurément. Nous avons des systémes de défense luttant contre ces effets néfastes, mais ils sont débordés par une exposition trop intense ou fréquente. On voit ainsi augmenter les rides et les risques de cancers de la peau.

Il faut donc savoir modérer ses expositions solaires et savoir que la vie courante (travailler, faire des coursesé) dans un pays ensoleillé est déjé considérée comme une forte exposition.

– Faut-il protéger les enfants? Le soleil leur fait synthétiser de la vitamine D qui leur est bénéfique…

La peau des enfants est particuliérement sensible au soleil et la peau des enfants « garde en mémoire » les expositions solaires et les coups de soleils reéus pendant l’enfance.

Il est donc impératif de protéger les enfants du soleil. Certains parents pensent que le soleil est bon pour leur enfant et qu’il fait synthétiser de la vitamine D, nécessaire au développement staturo-pondéral de leur enfant. S’il est vrai que le soleil fait synthétiser de la vitamine D, en revanche : – seuls les UVB, prédominant en milieu de journée, sont responsables de la synthése de vitamine D, et il suffit de 5 a 10 minutes d’ensoleillement en milieu de journée pour synthétiser son stock quotidien de vitamine D
 en fait l’enfant n’a pas besoin du soleil pour assurer ses stocks de vitamine D : l’alimentation et la supplémentation en vitamine D effectuée par les médecins y suffit
Protéger les enfants du soleil : 
Les conseils de protection solaire classiques sont bien évidemment recommandés pour les enfants, mais il est important de renforcer la protection solaire des enfants par rapport aux adultes :

  • Eviter l’exposition directe de la peau des enfants et des bébés au soleil
    Il est important d’éviter autant que possible toute exposition au soleil pour les enfants et pour les bébés. La peau d’un bébé n’a jamais vu le soleil et elle devrait le voir le pus tard possible! La peau de l’enfant est particuliérement fragile au soleil et il convient donc de l’exposer le moins possible, notamment entre 11 et 16h l’été

  • Mettez les à l’ombre !
    Essayez de privilégier les zones ombragées pour laisser jouer les enfants et placez votre bébé à l’ombre.

Il faut savoir que l’ombre d’un mur protége mieux que l’ombre d’un arbre ou d’un parasol.

Il existe dorénavant des tentes constituées de tissu « anti-UV » ayant un indice de protection SPF 50 + et des vétements couvrants anti UV en fibres textiles séchant facilement et s’écartant peu lorsqu’elles sont mouillées. Un T-Shirt classique en coton voit ses mailles s’élargir lorsqu’il est mouillé et protége beaucoup moins du soleil). N’oubliez pas le chapeau à large bord et les lunettes de soleil adaptées aux enfants…

– Que faire en cas de coup de soleil ?
Le coup de soleil est une véritable brélure de la peau par le soleil. Cette brélure est le plus souvent du premier degré (rougeur de la peau) voire du second degré (apparition de bulles par décollement de l’épiderme). On ne devrait idéalement jamais avoir de coup de soleil car la brélure et les mutations génétiques qu’il engendre sur les cellules de la peau sont irrémédiables. Or le cancer de la peau est, entre autres, la résultante d’une série de mutations génétiques sur les cellules de la peau. Il est donc prépondérant d’éviter les situations pouvant mener à un coup de soleil : exposition entre 12 et 16h l’été, absence de protection vestimentaire et d’application de créme solaire d’indice supérieur à 30 une demi- heure avant l’exposition, une demi heure aprés le début de l’exposition, ensuite en moyenne toutes les deux heures et aprés chaque bain. Lorsque les dégéts sont faits et que le coup de soleil est apparu, il faut tout d’abord évaluer sa gravité : touche-t-il un enfant, un adulte fragilisé (malade, fatigué… ) ou une personne agée? concerne-t-il une grande surface corporelle ou simplement une zone limitée (seulement les jambes par exemple)? s’accompagne-t-il d’un gonflement important de la peau, voire de bulles? de fiévre, d’un malaise général? Dans ces conditions, il faut consulter un médecin en urgence afin de traiter le coup de soleil de faéon adéquate.
Si le coup de soleil touche un adulte en bonne santé, qu’il est limité en surface et en intensité (simple rougeur), il faut tout d’abord éviter le soleil jusqu’é amélioration compléte de l’état cutané, et ceci pour au moins deux raisons : tout d’abord, ceci permet à la peau de se réparer sans avoir à affronter à nouveau l’agression solaire, et ceci réduit le risque d’apparition de téches solaires. Ensuite, il faut refroidir la peau au moyen par exemple de linges mouillés. Et il faut appliquer plusieurs fois par jour de la créme hydratante afin d’aider la peau à renouveler ses cellules mortes et à recréer une barriére cutanée. Le mieux est de consulter un médecin car ce dernier évaluera la gravité de votre coup de soleil et vous prescrira le plus souvent en cas de coup de soleil modéré des crémes à base de cortisone permettant d’accélérer la disparition de l’inflammation cutanée.

– Je travaille en plein air? comment me protéger?
La lumiére solaire voyage à 300 000 km/sec. Que vous soyez allongé au soleil ou actif, l’ensoleillement est donc le méme! Je vous recommande de travailler si possible à l’ombre, jamais torse-nu et toujours avec un chapeau+lunettes. Couvrez les zones découvertes (mains, visage… ) avec une creme solaire d’indice supérieur ou égal à 30 avant de travailler et pendant les pauses 

– Quéest ce que le capital soleil exactement ?

Le capital soleil est une notion un peu abstraite qui tente d’imager la quantité de rayons ultra-violets que la peau peut recevoir sans trop de dégéts (vieillissement prématuré, cancer de la peau… ). Cette notion est trés variable d’un individu à l’autre en fonction de son type de peau (peau claire ou mate), de ses habitudes solaires (protection solaire, expositions aux heures les plus chaudes, dans des pays tropicaux… ) et de ses antécédents (coups de soleil ou exposition durant l’enfance, antécédents familiaux ou personnels de cancers de la peau… ). Elle correspond globalement aux capacités de réparation de la peau (réparation de l’ADN des cellules cutanées lors des mutations engendrées par les ultra-violets). On ne peut aujourd’hui quantifier ce capital précisément pour un individu, mais on peut prévenir les patients à peau claire, par exemple, qu’ils ont un capital beaucoup plus faible qu’un patient à peau noire, ou un patient ayant de nombreux grains de beauté, voire un antécédent familial de mélanome (cancer de la peau) que son capital soleil est extrémement faible. Malheureusement, aujourd’hui, on en est réduit le plus souvent à constater aprés coup qu’un patient a considérablement entamé ou dépassé son é capital soleil é car apparaissent sur sa peau des taches brunes ou blanches, voire des précancers ou de véritables cancers de la peau. Et l’on constate souvent cela de plus en plus tot dans la vie!

 

Et pour aller plus loin…

Plaquette synoptique sur le carcinome spinocellulaire

Conférence de consensus sur la prise en charge du carcinome basocellulaire

Résumé sur les risques et la détection des cancers de la peau par l’INCA

Vidéos de l’association canadienne de dermatologie, mesgrainsdebeauté et dermatoinfo :


>>> Suite : Le carcinome baso cellulaire

En savoir plus sur le traitement des cancers de la peau

8 réflexions sur « CANCER DE LA PEAU : les cancers de la peau »

  1. J ai des démangeaisons sur tout le corps mais plus au niveau des bras visage et cou et je n ai aucune lésion… merci de votre aide. Daisy

  2. bonjour

    mon mari a un carcinome in situ du pavillon externe de l oreille, apres traitement par crème efudix peut il etre guéri??? MERCI

  3. est-ce que tout bouton qui a subi une egratinure et qui a du mal à cicatriser, peut faire penser à un cancer de la peau?

  4. bonjour , après biopsie , kératose actinique non transformé qui se trouve sur le nez , je viens d’avoir une séance d’azote … qu’en est il pour l’avenir et comment se protéger du solei ?
    merci

  5. La keratose actinique est un précancer (ou pour certains un cancer très localisé), généralement détruit par l’azote, mais il faut surveiller son absence de récidive en reconsultant au bout de 3 à 6 mois, puis tous les 6mois 1an en fonction du nombre de kératoses. Si vous avez l’impression que la keratose est encore là 15j après l’azote, appelez votre dermatologue. Quant à la protection solaire elle est très importante ca la présence d’une kératose indique des insolations trop importantes qu’il faut cesser, c’est une sorte de feu de signalisation qui se met au rouge ; je vous invite à consulter pour cela l’article se proteger du soleil

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