Soins après tatouage : comment le nettoyer et le surveiller
Le tatouage est une pratique s’accompagnant d’une effraction de la barrière cutanée ou muqueuse et de l’introduction d’un corps étranger dans la peau ou la muqueuse. Il faut donc respecter des règles d’hygiène pendant le tatouage (voir précautions à prendre pour un tatouage) et après…
Nettoyer un tatouage
On recommande habituellement après un tatouage :
Une toilette deux fois par jour du tatouage à l’eau tiède et au savon de Marseille jusqu’à chute des croutes et cicatrisation complète
Il ne faut pas exposer le tatouage au soleil ni prendre de bains de mer tant qu’il n’est pas cicatrisé
Certains tatoueurs recommandent parfois l’utilisation d’un antiseptique local de type chlorhexidine (DIASEPTYL 0,5 %, solution pour application cutanée (Digluconate de chlorhexidine) / EOSINE COOPER 2 POUR CENT, solution pour application cutanée en récipient unidose (Eosine disodique) / SEPTIVONSPRAY 0,05%, solution pour application cutanée en flacon pressurisé (Chlorhexidine)) voire une pommade antibiotique (Fucidine®,Mupiderm®…).
Dans tous les cas, il faut éviter les produits irritants ou allergisants :
On évitera par contre les solutions à base de benzalkonium, plus irritantes et susceptibles d’engendrer des allergies de peau, telles que MERCRYL, solution pour application cutanée ou MERCRYLSPRAY, solution pour application cutanée en flacon pressurisé (Chlorhexidine / Benzalkonium)
Idem pour l’hexamidine, qu’il vaut mieux éviter car elle est irritante elle aussi : HEXASEPTINE 0,1 %, solution pour application locale en flacon (Hexamidine)
Surveiller son tatouage
Les croutes s’éliminent et le tatouage doit cicatriser en 3-4 semaines, sans douleur, sans apparition de nouveaux signes :
il convient de consulter son médecin traitant sans tarder
Protéger son tatouage
Il faut bien sur le protéger des coups et traumatismes, mais il fautaussi penser que al peau se distend plus vite si elle est exposée au soleil :
Protégez votre tatouage des UV : Appliquez un écran solaire sur la zone tatouée tous les jours si le tatouage est exposé au soleil (avant-bras… ). Le rayonnement ultraviolet (UV) du soleil a en effet tendance à changer certaines encres de tatouage.
Par ailleurs évitez toute exposition aux UV (naturels : soleil, ou artificiels : lampes à bronzer) de votre tatouage.
Selon un sondage IFOP, 17 % des Français sont tatoués. La fréquence des problèmes sur tatouage avoisinerait les 6 %.
Le tatouage est une pratique s’accompagnant d’une effraction de la barrière cutanée ou muqueuse et de l’introduction d’un corps étranger dans la peau ou la muqueuse. Il faut donc respecter des règles d’hygiène pendant le tatouage (voir précautions à prendre pour un tatouage) et après (voir soins du tatouage)…
Problemes durant la phase de cicatrisation (1er mois)
Les croutes doivent s’éliminer et le tatouage doit cicatriser en 3-4 semaines, sans douleur, sans apparition de nouveaux signes :
En cas de
rougeur ou de douleur persistante sur le tatouage,
de tatouage qui coule pendant plus de 5j après le geste,
d’apparition de croûtes jaunâtres sur le tatouage (impetigo)…
il convient de consulter son médecin traitant sans tarder
On craint en effet une allergie de contact (eczema allergique de contact) à un produit appliqué sur le tatouage (antiseptique, crème cicatrisante…), une surinfection, qu’elle soit à mycobactéries environnementales (dilution de l’encre dans de l’eau le plus souvent, provoquant des pustules notamment là où le tatouage est plus clair et gris, avecc respect des zones noires) ou à germes pathogènes (pustules, allure d’impetigo)
Problèmes de tatouage après sa cicatrisation (> 1 mois)
Boules et rougeurs sur tatouage
Au dela de la période de réaction inflammatoire classique apres un tatouage, il est possible de voir apparaitre des réactions inflammatoires chroniques (les pigments et colorants étant considérés par l’organisme comme des corps étrangers on peut observer des réactions granulomateuses chroniques… ). Il convient de consulter un dermatologue devant ces granulomes à corps étrangers pour les prendre en charge
Maladie de peau sur tatouage
Certaines maladies de peau sont sensibles au phénomène se Kobner : elles se posent et s’aggravent en cas de traumatisme cutané.
On peut ainsi assister à l’apparition d’une sarcoidose ou d’un lichen plan sur tatouage
Plus rarement on peut voir apparaitre des kératoacanthomes éruptifs sur tatouage
Allergie au tatouage
Plus fréquemment que les granulomes ou les maladies de peau, on constate parfois une allergie au tatouage qui est une allergie aux pigments et colorants, qui sont des allergènes potentiels et des corps étrangers.
L’allergie a un pigment est fréquente. Elle se caractérise le plus souvent par un eczema de contact sur le colorant en cause.
Il faut savoir que la nature et la composition exacte des colorants et pigments doit être indiquée par le fabricant pour que le tatoueur puisse indiquer à son client en cas de réaction d’allergie.
La composition chimique des pigments de synthese sera utile au médecin pour diagnostiquer à quel produit sont patient fait une allergie, et aussi il pourra se servir de cette composition en vue du détatouage.
Certains pigments contiennent des métalloides difficiles à enlever au laser et certaines encres ont une composition proche des peintures de voitures!
Qui plus est, les tatoueurs peuvent être amenés à faire des mélanges d’encres et de pigments, ou les fixer au moyen de liants tels que la glycérine ou des résines de synthèse…
Un des problèmes est le marquage aléatoire sur les flacons. Il est
difficile de savoir la composition exacte des produits.
Parmi les exemples d’allergie au tatouage, on peut citer :
allergie au tatouage rouge (rose et violet)+++
qui contient de l’alazirine. Il s’agit souvent d’une allergie provoquant des réactions d’atrophie cutanée durant plusieurs années, difficile à traiter, d’autant que le rouge répond mal au laser de détatouage
allergie au tatouage vert
qui contient souvent des dérivés de chrome
allergie au violet et au jaune
qui contiennent du cadmium, est souvent une allergie déclenchée par l’exposition du tatouage au soleil (photosensibilisation ou eczema au soleil)
allergie au tatouage au henne noir
très fréquente, car il est riche en Para Phenylene Diamine (ou PPD)… Voir tatouage temporaire au henné
Il est possible de voir apparaitre des reactions allergiques plusieurs annees apres le tatouage…
Toutes ces allergies nécessitent de consulter un dermatologue
On regrette parfois un tatouage réalisé quelques années auparavant : le tatouage est le témoin d’une période particulière de la vie d’un individu, le reflet d’un phénomène de mode, de la manifestation d’un désir
d’originalité, de l’amour qu’on porte à un proche ou d’une forme de marginalité.
Son caractère définitif peut engendrer un sentiment de lassitude ou une gêne. L’apparition de différents types de lasers dont les lasers pigmentaires permettent dorénavant d’éclaircir voire d’effacer un tatouage car ils détruisent le pigment du tatouage
Quel type de laser?
Le laser notamment lorsqu’il est Q Switché (Laser Rubis Q switché, Laser Nd Yag Q switché, Laser Alexandrite Q Switché… ) détruit le pigment qui a été introduit dans la peau lors du tatouage en respectant plus la peau saine que les anciens lasers non Q switchés, car il délivre de très fortes puissances de laser, durant des durées très breves. Actuellement, les lasers Q-switched (QS) ont détrôné les autres techniques. Ils délivrent de très fortes puissances pendant des durées très brèves, ce qui permet la destruction des pigments dermiques.
Le détatouage par les lasers Q-switché présente deux avantages majeurs :
a condition d’effectuer plusieurs passages doux espacés d’au moins 2 mois
Le medecin choisira le type de laser en fonction du type de pigment présent dans la peau. Il est donc important de faire les seances de detatouage au laser dans un centre ayant un plateau technique laser important ou aupres d’un medecin ayant plusieurs machines à sa disposition. En effet, le laser rubis QS ou le laser Nd :YAG 1064 nm QS est plus efficace sur les tatouages bleus et noirs. Le laser Alexandrite QS est plus efficace sur les pigments verts. Les pigments jaunes répondent aux lasers rubis et alexandrite. Le laser Nd :YAG 532 nm QS sera préféré pour les pigments rouges et bruns. Quoi qu’il en soit, il est important de savoir que plusieurs séances de laser de detatouage seront nécessaires et que le résultat ne sera peut-être pas parfait.
Plus le pigment est foncé et plus le laser aura une action sur le pigment. De plus, un pigment situé dans les couches superficielles de la peau sera plus accessible au laser et mieux vaut traiter un tatouage de petite taille.
Forts des lasers, le dermatologue évite le plus souvent les autres techniques pour effacer un tatouage, telles que les dermabrasions mécaniques ou les lasers ablatifs qui peuvent laisser une trace plus blanche.
Quels sont les tatouages sur lesquels le laser fonctionne le mieux?
On peut donc considérer que les
tatouages sur lesquels le laser fonctionnera le mieux sont :
Si un ou deux passages peuvent suffire pour les tatouages rituels, les tatouages décoratifs amateurs à l’encre de Chine peuvent nécessiter cinq traitements ou plus.
Ainsi, les tatouages plus difficiles à enlever sont
les tatouages clairs ou colorés
le bleu et le vert sont des couleurs de tatouage souvent difficiles à enlever, dans ce cas, les lasers de reference sont cités plus haut. Enfin, le jaune et l’orange sont plus les pigments de tatouage les plus difficiles à éliminer.
Méfiance avec le tatouage de couleur marron ou chair (contenant de l’oxyde de fer ou du dioxyde de titane) qui passe au noir et vert sous l’action du laser.
tatouage profond (tatouage amateur)
tatouage de grande taille
Le médecin pourra donc proposer de réaliser un test sur une zone du tatouage s’il pense que le tatouage sera difficile à enlever au laser
Comment se passe la seance pour enlever un tatouage ?
La séance de laser pour enlever un tatouage se déroule en général en hiver, à distance du soleil Il est recommandé de ne pas avoir bronzé sur la zone à traiter avant la séance de laser contre le tatouage
Le médecin fait généralement appliquer une creme anesthesiante 2 heures avant la séance sur le tatouage. Les yeux sont protégés obligatoirement par la mise en place de lunettes adaptées ou de coques protectrices.
Le médecin effectue ensuite les impacts de laser sur le tatouage. Le détatouage est un peu plus douloureux que le tatouage, la douleur ressentie se dissipant cependant très rapidement après la fin de
la séance. Les patients décrivent souvent les impact du laser contre le tatouage, comme un claquement d’élastique sur la peau. On note un blanchiment de la zone traitée, un gonflement et un éventuel saignement. Des croutes apparaissent en 12h en moyenne. Elles tombent en 10j en moyenne Il faudra ensuite laver, désinfecter soigneusement et appliquer une creme cicatrisante sur la zone de tatouage traitée au laser jusqu’à cicatrisation et de protéger la zone traitée du soleil jusqu’à disparition complete des rougeurs (au moins 4 semaines après le traitement laser de détatouage).
Combien de séances laser seront nécessaires ?
Pour obtenir un détatouage complet, plusieurs séances sont nécessaires, espacées d’au moins deux mois afin de laisser la
peau se reposer et là encore limiter le risque de cicatrices blanches.
Cela est fonction du type d’encre et de la manière dont le tatouage a été effectué. En général il faut entre 3 et 15 séances espacées d’un à deux mois pour bien atténuer le tatouage.
En moyenne il faut entre 4 à 5 passages pour un tatouage amateur et 6 à 12 traitements pour des tatouages professionnels saturés en pigment.
Association à d’autres lasers
L’effacement des tatouages dit permanents pour rehausser un ourlet de lèvre, agrandir artificiellement un sourcil ou souligner un bord de paupière peut se faire également par ces lasers mais avec un noircissement majoré au début ce qui peut parfois faire conseiller l’usage d’un laser ablatif doux avec des séances répétées.
En cas de résistance au laser pigmentaire, le médecin peut être amené à vous proposer d’essayer le laser CO2 mais il expose au risque de cicatrices
Quel est le prix d’un détatouage laser?
Au même titre que le tatouage a un coût et que le désir de s’en débarrasser n’est pas une maladie, aucune des techniques de détatouage ne peut être prise en charge par la Sécurité Sociale
Les tarifs sont libres, atteignant souvent plusieurs centaines voire plusieurs milliers d’euro pour un grand tatouage. Le dermatologue vous fera un devis estimatif par séance afin de vous faire une idée de prix, mais rappelons que le nombre de séance est aléatoire, fonction des couleurs en présence, de la taille du tatouage, de sa réponse au laser…
Quels sont les risques d’un détatouage au laser?
Il faut éviter à tout prix, d’avoir le fantôme hypochromique de l’ancien tatouage…et donc savoir être patient.
Il existe des risques lors d’une tentative d’éclaircissement de tatouage au laser, et notamment :
risque de cicatrices sur les zones d’impact du laser risque de taches dépigmentées (notamment sur les peaux foncées ou bronzées)
taches brunes notamment en cas d’exposition solaire apres les séances de laser pour le tatouage
transformation en pigment noir des pigments clairs sous l’effet du laser pigmentaire
Une brulure avec bulles suivies de croutes qui se décollent en quelques jours est possible.
Questions fréquentes
J’ai envie de craquer pour un tatouage, mais j’ai peur de devoir le garder à vie. Quelles sont les techniques pour les effacer ?
Avant de vous exposer les manières d’effacer un tatouage, je souhaiterais vous rappeler que ce geste n’est pas dénué de risque infectieux (hépatites, SIDA…) s’il n’est pas réalisé par un professionnel consciencieux, qui devra désinfecter soigneusement votre peau à l’endroit du tatouage, porter des gants, utiliser des aiguilles et de l’encre à usage unique ainsi que du matériel stérilisé correctement. N’hésitez donc pas à vous renseigner auprès des professionnels avant de vous lancer. Enfin, sachez que le tatouage est contre-indiqué en cas de grossesse ou d’hémophilie par exemple. En cas de regret après un tatouage, on peut demander à un dermatologue de tenter de l’atténuer ou de l’effacer, mais ceci n’est pas toujours très simple. La méthode la plus usitée aujourd’hui est le laser pigmentaire, un laser qui, comme son nom l’indique, aura tendance à détruire le pigment. Cependant, sachez qu’il vaut mieux avoir un tatouage de petite taille et superficiel, c’est-à-dire que le pigment ne pénètre pas trop profondément dans la peau, car dans ce cas, on risque de créer des cicatrices en souhaitant le détruire. Enfin, mieux vaut avoir un tatouage foncé ou noir car le laser pigmentaire aura tendance à être plus efficace dans ces gammes de couleurs que pour des couleurs claires (qui risquent même de foncer sous l’impact du laser !). Le bleu et le vert, notamment sont des couleurs de tatouage souvent difficiles à effacer. Le médecin pourra donc proposer de réaliser un test sur une zone du tatouage s’il pense que le tatouage sera difficile à enlever au laser. Les séances de détatouage au laser se déroulent en général en hiver. Le médecin pourra vous prescrire une crème anesthésiante à appliquer avant la séance sur le tatouage car les impacts de laser peuvent en effet parfois être douloureux. Il vous indiquera ensuite les mesures de désinfection et de soin de la zone traitée, et vous rappellera qu’il faut éviter de l’exposer au soleil pour éviter les cicatrices brunes. Il est généralement nécessaire de réaliser plusieurs séances de laser, séparées le plus souvent de deux mois d’intervalle.
Le détatouage au laser est un acte médical qui doit être effectuée par un praticien entraîné et habitué au maniement du laser
InterviewDr Corinne DUPIN CAPEYRON 20 cours Gambetta 33400 Talence
– Les lasers pigmentaires (laser tâches brunes)
Il s’agit de lasers Q switched ou déclenchés : Yag , Alexandrite
– Quelle est leur longueur donde ?
La longueur d’onde des lasers pigmentaires varie de 532 à 1064 nm
– Quelle est la cible de ce type de laser ?
Les cibles du laser pigmentaire sont :
pigment endogène : la mélanine
On distingue deux types de mélanine : la noire (eumelanine) et la rousse (phaeomelanine) caracteristique des phototypes clairs et des peaux rousses.
pigment exogène : les tatouages située dans la tige pilaire et le bulbe du poil.
– On distingue donc deux types de lésions pouvant être traitées par ce type de laser. Pouvez-vous détailler ?
Les lésions pigmentaires
– indications majeures : lentigos solaires et aussi keratoses seborrheiques débutantes et planes ; les résultats sont obtenus après un seul passage et sont excellents .
dautres lésions plus rares peuvent bénéficier de ce traitement avec des résultats plus aléatoires nécessitant une zone test avant le traitement comme les taches café au lait…
– contre indications : melasma et pigmentations post inflammmatoires avec risque daggravation de la pigmentation
– les suites du laser sont simples mais marquantes : formation dune croutelle qui séliminera une dizaine de jours après la séance sans laisser de cicatrice
– les complications sont rares : cicatrices en cas de puissance trop élevée , hyper et hypo chromies regressives .
– en conclusion : excellents résultats sur les lentigos solaires si lon reste prudent sur les peaux foncées , si lon sait attendre pour juger du résultat et éviter lexposition solaire le mois suivant la séance de laser .
ce sont des inclusions de pigment dans le derme ou lhypoderme
les résultats sont excellents sur des tatouages ornementaux professionnels noirs et de petite taille
1 à 5 passages sont nécessaires espacés dau minimum 2 mois
on pourra utiliser de la crème Emla comme anesthesique local 1 heure ½ avant la séance de laser
les tatouages seront plus difficiles à enlever
si le pigment est en quantité importante
si le pigment est profondément situé
si la taille des particules de pigment est grande
ces caractéristiques se retrouvent donc dans les tatouages amateurs qui seront donc souvent plus difficiles à éliminer .
si le pigment est coloré ( le bleu et le vert sont des couleurs très résistantes)
cas particuliers :
+ tatouages cosmétiques : parfois résistants aux traitements lasers imposant alors une abrasion ; il est donc toujours recommandé de pratiquer une zone test.
+tatouage traumatique :très bon résultat ; attention toutefois à la poudre de pistolet darmes.
+tatouage iatrogène médicamenteux : résultats variable
+tatouages colorés : les résultats sont souvent décevants recommandant une zone test.
complications : cicatrices , hyper ou hypochromies , virage du pigment cosmétique
conclusion : très bon résultats dans l’ensemble
parfois décevants sur les tatouages amateurs , polychromes et cosmétiques
La mycose ou champignon des pieds est une affection dermatologique très courante, notamment en période chaude. Elle est liée à l’infestation sur les plantes des pieds et les espaces situés entre les orteils par un champignon appelé dermatophyte qui se développe souvent à cause de l’humidite ou de la macération des pieds et qui s’attrape souvent en marchant pieds nus dans des salles d’eau, des vestiaires, des piscines… Elle se traite au moyen d’antifongiques en crèmes, poudre, lait etc. prescrits par le médecin
La mycose des pieds est le plus souvent due a un champignon de la peau appelé dermatophyte. La contamination par le dermatophyte peut se faire lors de la marche à pieds nus dans les piscines, les salles de sport, la salle de bain familiale… Le champignon est présent sur la peau à l’état de spore et devient pathogène (il se « réveille » et « pousse » en faisant des filaments) le plus souvent au décours d’une macération ou d’une humidité constante au niveau des pieds (transpiration dans les chaussures, pieds constamment mouillées…)
Comment reconnaitre la mycose des pieds ? Symptomes
La mycose des pieds provoque le plus souvent une fissure et des démangeaisons entre les orteils, avec de petites peaux qui se décollent. Elle peut aussi provoquer des sécheresses des pieds et des cloques d’eau.
La mycose des pieds la plus fréquente est la mycose située entre les orteils
Mycose entre les orteils
Tout petit orteil : pied d’athlète
La mycose située entre les derniers (les plus petits) orteils porte encore le nom de pied d’athlete, car il est fréquent chez les sportifs, caractérisé par une atteinte du dernier espace interorteil
La mycose entre les orteils forme une fissure rosée ou rouge bordée par une macération donnant à la peau un aspect humide et blanchâtre, qui démange. Elle peut s’étendre ensuite sur le dos du pied ou la plante du pied, macérer, donner des vésicules…
Autres orteils
La mycose des pieds peut toucher les autres espaces interorteils par contamination à partir du dernier espace ou initialement dans un des espaces interorteils, il s’agit alors parfois d’une atteinte à candida, plus fréquente chez le diabétique.
La mycose des pieds peut démanger.
Mycose du pied : la plante est touchée
La mycose peut toucher tout le pied, lui donnant un aspect blanc et farineux (comme si l’on avait marché dans du talc), avec la peau qui desquame par endroits
Complications
La mycose des pieds peut se compliquer d’une
infection bactérienne,
Surinfection des plis
La surinfection d’une mycose des pieds qui devient brutalement douloureuse, érosive, suintante voire malodorante, avec des croûtes ou des pustules, est le plus souvent due à :
Pseudomonas, une bactérie vivant dans la terre humide et les milieux aquatiques : on se contamine lors du jardinage, dans des piscines chauffées, des spas ou simplement par le biais de la macération et de la transpiration dans les chaussures : .
D’autres bactéries pathogènes : staphylocoques, streptocoques et bactéries à Gram négatifs (colibacilles). Ces surfinections sont plus fréquents chez les obèses, les diabétiques et les patients à hygiène défectueuse.
Il faut alors sécher les plis avec des antiseptiques locaux doux : dérivés iodés (Bétadine® solution dermique), chlorexidine aqueuse : Diaseptyl®, et/ou de la sulfadiazine argentique (Flammazine®). Le médecin n’est amené à utiliser des antibiotiques par voie orale que rarement, en cas d’extension de l’infection ou de résistance au traitement, il s’agit le plus souvent de ciprofloxacine (Ciflox®). NB : peroxyde de benzoyle… hors AMM peut bien fonctionner
L’éviction de la macération et de l’humidité des espaces entre les orteils en séchant bien les pieds après la toilette et notamment les zones situées entre les orteils et en luttant contre la transpiration des pieds
Ils sont appliqués en crème, spray, lait, poudre… en général deux fois par jour pendant 3 semaines
En cas de résistance au traitement, le médecin peut prescrire des antifongiques par voie orale telles la terbinafine ou la grisefuline. On évite généralement le ketoconazole compte tenu de sa toxicité hépatique potentielle.
Soigner la mycose des pieds sans ordonnance
Les délais de rendez-vous chez les dermatologues s’allongent d’année en année.
Cependant, ne vous improvisez surtout pas médecin! Consultez votre médecin traitant avant toute chose. Il faut en effet vous assurer que vous présentez bien une mycose, qu’elle n’a pas de cause (diabete… ), qu’elle n’est pas surinfectée…
En attendant votre rendez-vous chez le médecin et/ou le dermatologue et le diagnostic de mycose des pieds, vous pouvez trouver des produits disponibles sans ordonnance chez votre pharmacien ou dans une pharmacie sur Internet, autorisés en accès direct par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament pour les mycoses des pieds. Il faut être très prudent avant d’utiliser des crèmes et bien demander conseil à son pharmacien (risque d’allergie de peau, d’aggravation de sa maladie de peau, risque en cas de grossesse ou d’allaitement…)
On peut citer parmi ceux-ci la terbinafine, sous deux formes :
LAMISILATE 1%, crème
Cette crème est réservée à l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans
Elle doit être appliquée en couche mince suivie d’un massage léger après avoir lavé et séché la zone concernée le soir pendant 1 semaine. Un arrêt du traitement trop précoce ou des applications irrégulières peuvent entraîner un échec ou des rechutes.
L’effet bénéfique doit apparaître au bout de quelques jours. En l’absence d’amélioration 1 semaine après la fin des applications ou en cas d’aggravation, de lésions multiples ou de lésions très étendues, un avis médical est nécessaire rapidement.
LAMISILATE MONODOSE 1%, solution pour application cutanée
Il s’agit d’un produit réservé à l’adulte (plus de 18 ans), en application unique : il n’existe pas de données cliniques d’administrations répétées avec ce produit. C’est pourquoi une seconde application n’est pas recommandée.
Lamisilate Monodose 1 % doit être appliqué en une seule fois sur les deux pieds, même si un seul pied semble présenter des lésions.
Ainsi, cela permet d’éradiquer les dermatophytes présents sur des lésions non visibles.
La solution devra être appliquée après avoir soigneusement nettoyé et séché les deux pieds et les mains.
Traiter d’abord un pied puis l’autre.
Appliquer une fine couche de solution en commençant par les orteils (espace inter-orteils et zone périphérique), puis appliquer sur l’intégralité de la voûte plantaire ainsi que sur les côtés latéraux du pied jusqu’à une hauteur de 1,5 cm.
Recommencer cette opération sur l’autre pied même s’il ne semble pas atteint.
Puis laisser sécher la solution pendant 1 à 2 minutes jusqu’à formation d’un film. Se laver ensuite les mains.
Ne pas masser la zone traitée.
Pour un meilleur résultat, la zone traitée ne doit pas être lavée pendant 24 heures après l’application. C’est pourquoi, il est recommandé d’appliquer Lamisilate Monodose 1 % juste après la toilette (bain ou douche) et d’attendre 24 heures avant de se laver en douceur à nouveau les pieds. Se sécher ensuite les pieds en tamponnant délicatement.
Une quantité suffisante de produit devra être utilisée pour traiter les 2 pieds selon les instructions précédentes. La quantité de solution restant dans le tube devra être jetée.
Une amélioration des signes de mycoses du pied apparaît habituellement après quelques jours de traitement. En l’absence d’amélioration des symptômes au bout d’une semaine, il faut impérativement donc consulter un médecin.
Comment éviter la mycose des pieds
Le traitement de la mycose des pieds passe aussi par la lutte contre les facteurs favorisants, la prévention de la contamination et de la réinfestation :
traitement de tous les foyers d’infection par champignon (plis inguinaux, mycose des ongles… )
désinfection des foyers de réinfestation (tapis de bain, chaussures… )
lutte contre la macération : séchage attentif des espaces entre les orteils, lutte contre la transpiration des pieds…
éviter de marcher pieds nus dans les vestiaires, salles d’eau, douches communes, piscines…
Mycoses des espaces entre les orteils et des pieds : VRAI /FAUX
Reproduction d’une interview donnée au journal Ouest France :
1 Les mycoses des pieds, aussi appelées « pied d’athlète », se manifestent surtout entre les orteils. Vrai. On distingue classiquement trois cas de figure : le pied d’athlète est une mycose située dans le dernier espace inter-orteil, ainsi dénommé car il est fréquent chez les sportifs. Il se manifeste par des petites desquamations, une démangeaison voire une fissuration de l’espace. Deuxième cas de figure, les mycoses situées dans les autres espaces inter-orteil, qui sont plus rares. Lorsque ces dernières sont profuses, il est possible que le médecin demande de réaliser un bilan sanguin à la recherche d’un facteur favorisant tel que le diabète. Enfin, on observe parfois une extension de la mycose inter-orteil sur la plante des pieds, leur conférant un aspect farineux, voire fissuré.
L’ensemble de ces mycoses des pieds peut se compliquer de dishidrose, caractérisée par de petites « cloques » qui démangent au pourtour de la mycose. Il s’agit d’une forme d’eczéma.
2 On identifie facilement les mycoses entre les orteils et des pieds : elles provoquent des fissures, des rougeurs, avec des démangeaisons et des picotements puis la peau se met à peler. Vrai. Il s’agit en effet des symptômes classiques, mais d’autres maladies de peau peuvent avoir des symptômes similaires et mon conseil est de consulter devant toutes ces manifestations pour d’assurer qu’il s’agit bien de mycoses et afin d’obtenir un traitement adéquat
3 Comme les verrues, on attrape la mycose des pieds surtout à la piscine ou dans les salles de sport. Vrai. Effectivement, la contamination par le biais de squames(cellules mortes qui se détachent de la peau) parasités par le champignon, est fréquente dans les salles de sport, les piscines, les douches communes, sur les tatamis… Mais on peut aussi se contaminer par le biais de linges de toilette, de vêtements ou de chaussures. Enfin, il n’est pas rare de se contaminer dans l’environnement familial, sur le tapis de bain par exemple
Afin de se prémunir de la survenue de mycoses des pieds, il est prudent d’utiliser des tongs ou claquettes dans les douches publiques, d’éviter le prêt de vêtements ou de chaussures, et de respecter une bonne hygiène des pieds : les laver une fois par jour et après la pratique d’un sport, les sécher soigneusement en insistant sur les espaces inter-orteils et porter si cela est possible des nus-pieds qui limitent la transpiration en aérant les pieds. Lorsqu’on porte des chaussures fermées en coton, il est judicieux de les laver de temps en temps à 60°C si cela est possible.
4 Les mycoses des pieds ne sont pas contagieuses. Faux. Au contraire, les mycoses des pieds sont contagieuses et les spores (sorte de coquille dans laquelle le champignon se place en conditions extérieures difficiles) sont très résistantes. La contagion inter-humaine est possible comme nous l’avons vu dans les lieux fréquentés à pieds nus, mais elle peut être aussi observée chez un même individu : il n’est pas rare d’observer des mycoses des plis inguinaux (plis de l’aine) chez les personnes ayant des mycoses de pieds et l’on soupçonne dans ce cas la contamination par l’enfilage des sous-vêtements, qui passent par les pieds… De même, une mycose des pieds peut être accompagnée d’une mycose de la main, par grattage des squames avec ses doigts.
5 Les mycoses des pieds disparaissent facilement avec un traitement adapté, par exemple un antiseptique. Faux. Le traitement n’est pas si aisé et les mycoses ont surtout la fâcheuse tendance de récidiver si le traitement n’est pas suivi jusqu’au bout et s’il n’y a pas de désinfection des sites porteurs de spores (les chaussures par exemple). Les traitements les plus efficaces sont les antifongiques (en poudre, crème, spray… ) prescrits par le médecin. Il est possible que ce dernier prescrive un traitement antifongique par voie orale lorsque la mycose est très profuse ou multifocale. Outre les médicaments, un élément très important du traitement est de lutter contre la macération : bien sécher les espaces inter-orteils et éviter l’humidité par exemple.
6 Dans certains cas, la mycose des pieds nécessite une consultation médicale. Vrai. Je serais tenté de répondre qu’une consultation médicale s’impose dans tous les cas afin de vérifier qu’il s’agit bien d’une mycose, qu’elle ne touche que les pieds, que les ongles sont indemnes, qu’elle n’est pas compliquée d’une surinfection ou d’une dishidrose, etc. Ou du moins de consulter devant tout symptôme ne cédant pas avec des soins d’hygiène doux et rigoureux. Chez les personnes fragiles telles que les diabétiques, toute plaie des pieds nécessite une consultation sans tarder.
Le tatouage est une pratique ancestrale (tatouage polynésien, asiatique, tatouage au henné… ) destinée a décorer la peau. Au niveau mondial, 18 à 20 % des adultes ont au moins un tatouage, 17 % en France.
Les femmes sont plus tatouées que les hommes, sur toutes les catégories d’âge. Le tatouage est donc très en vogue depuis plusieurs années et il faut connaitre les précautions minimales à respecter pour éviter les problèmes infectieux notamment.
Contre indications du tatouage
Tout d’abord, il faut savoir que le tatouage est contre-indiqué de principe chez :
– les femmes enceintes (la peau est impregnee d’hormones durant la grossesse et elle reagit donc differemment a l’effraction cutanee que constitue le tatouage). De plus la peau de la femme enceinte elle se distend par endroit et le tatouage peut se deformer. De plus, le risque de complications infectieuses notamment, au tatouage peut engendrer un retentissement foetal.
– les personnes présentant des troubles de la coagulation (hémophilie… ) ou prenant des médicaments anticoagulants, par risque de saignement en nappe
– les personnes présentant une allergie aux différentes substances utilisées lors d’un tatouage (encres, pigments, métaux, latex… )
– les mineurs n’ayant pas recueilli une autorisation parentale écrite
Le tatouage est une pratique s’accompagnant d’une effraction de la barrière cutanée ou muqueuse et de l’introduction d’un corps étranger dans la peau ou la muqueuse.
Il existe donc un risque de transmission de maladies virales (hépatites B et C, SIDA) et bactériennes (staphylocoques, streptocoques… ) par le biais du tatouage, soit par le biais du professionnel qui pratique le tatouage, soit par le biais des instruments de ce derniers, soit par auto-contamination si la peau est mal désinfectée avant le tatouage. Voir l’article risques du tatouage
Il faut donc que la personne qui pratique le tatouage respecte quelques règles primordiales.
La personne qui pratique le tatouage doit nettoyer la peau à l’aide d’une solution antiseptique.
Elle doit s’être lavé les mains et porter des gants.
Les aiguilles doivent etre à usage unique pour piquer la peau.
La buse (ou needle bar, c’est-à-dire le porte-aiguille), le manchon, et la tige porte-aiguille doivent avoir été stérilisés dans un autoclave (sorte de four pour stériliser les instruments) car ces instruments sont en contact direct ou indirect avec la peau lors du tatouage. En l’absence de stérilisation des instruments dans un autoclave, il existe un risque de transmission de virus ou de bacteries d’un client précédent.
Les capsules à encre dans lesquelles la personne qui pratique le tatouage trempe ses aiguilles, doivent être à usage unique et l’encre doit être jetée après le tatouage (et non pas réutilisée d’un client à l’autre).
La personne qui pratique le tatouage doit vous donner des conseils pour les soins de la zone tatouée.
Interview du Dr Nicolas Kluger, dermatologue
– Letatouagecomporte une effraction cutanée, donc un risque infectieux pour le tatoué. Quelles sont les mesures d’hygiène que doivent prendre le tatoueur et son client ?
Les mesures d’hygiène se font à deux niveaux successifs. Le tatoueur doit tout d’abord travailler en respectant des conditions fixées par l’arrêté du 11 mars 2009 relatif aux bonnes pratiques d’hygiène et de salubrité pour la mise en oeuvre des techniques de tatouage par effraction cutanée, y compris de maquillage permanent et de perçage corporel, à l’exception de la technique du pistolet perce-oreille.
Il utilise du matériel à usage unique et/ou stérilisé. Il inspecte la peau avant le tatouage à la recherche de lésions cutanées infectieuses ou autres. Il désinfecte la peau avant le tatouage et régulièrement pendant le geste et à la fin du geste.
Le tatoué doit par ailleurs respecter les conseils de soins prodigués par le tatoueur. Habituellement, une toilette deux fois par jour du tatouage à leau tiède et au savon est largement suffisant. En effet, le savon de Marseille est un excellent désinfectant. Il nest pas nécessaire dappliquer de façon répéter un antiseptique de type chlorhexidine ou autre. Il n’y a aucune indication également à appliquer de façon systématique une pommade antibiotique.Voir l’article prendre soin de son tatouage
En cas dévolution inhabituel du tatouage (absence de cicatrisation au bout de 3-4 semaines, persistance d’un suitement, apparition de croûtes jaunâtres ), il convient de consulter son médecin traitant ou un généraliste. Voir l’article probleme sur tatouage
– Y a-t-il des contre-indications au tatouage? Il n’existe pas de contre indication absolue au tatouage. En revanche, il convient de consulter son médecin traitant ou un dermatologue pour avis dans certaines situations
– Les patients avec un antécédent de maladie de peau connue pour être chronique comme un psoriasis, un lupus, un lichen, une sarcoïdose ou un vitiligo devraient consultent leur médecin au préalable. En effet, certaines maladies de peau peuvent se localiser spécifiquement sur une zone traumatisée, et par exemple tatouée. Cette complication est imprévisible, peut survenir dans des délais variables après le tatouage. Une maladie active, évolutive ou en poussée au cours du tatouage et des antécédents de localisation de la dermatose sur d’autres cicatrices (cicatrices opératoires, cicatrices de traumatismes, .) sont des arguments pour discuter déviter un tatouage. Cela se discute au cas par cas entre le patient et le médecin.
– Certaines personnes peuvent déclencher une réaction d’hypersensibilité (réaction « allergique ») à un pigment de tatouage. Ces réactions apparaissent sous forme de gonflements itératifs ou permanents, de suintements et de démangeaisons localisées à une couleur (habituellement le rouge mais toutes les couleurs ont été rapportés sauf le blanc). Un patient déjà tatoué qui a fait une réaction à une couleur doit éviter de se faire tatouer avec la même couleur, même si la marque est différente. En labsence de marquage systématique de la composition précise de lencre et de tests allergologiques, il est difficile de savoir à quel composant précis une personne est « allergique ». Les encres partagent parfois des ingrédients communs, que ce soit dans les mêmes couleurs ou parfois dans des couleurs différentes. Un avis auprès dun dermatologue et ensuite dun allergologue peut parfois être nécessaire.
– Les patients porteurs de cardiopathies congénitales ou avec un souffle au cur connu doivent dabord prendre contact avec leur cardiologue pour prendre avis et discuter dune antibioprophylaxie. En effet, des cas dinfections de la valve du cur (endocardite) ont été décrits après tatouage.
– Les patients aux antécédents personnels de cancers de peau doivent éviter de se faire tatouer. En effet, ces personnes nécessitent une surveillance régulière de leur peau et un tatouage surtout s’il est grand, large, sombre peut perturber la surveillance et retarder le diagnostic dune lésion suspecte. De plus , les patients porteurs de nombreux grains de beauté surtout sils sont atypiques (syndrome de naevi atypiques) doivent la aussi faire attention où ils vont mettre leur tatouage pour les mêmes raisons.
– Enfin, la question se pose de savoir si on peut tatouer les personnes sous traitements anticoagulants en raison du risque de majoration de saignement durant le tatouage ou sous traitements immunosuppresseurs en raison du risque accru dinfection Ces questions restent en suspens
– Quelles sont les soins permettant d’effacer un tatouage ? A ce jour, seuls certains lasers sont les traitements de référence de tatouage. Il existe des méthodes physiques et chimiques pour détruire les tatouages au pris de cicatrices permanentes. Voir détatouage au laser
La mycose ou champignon des ongles est une affection dermatologique très fréquente, le plus souvent liée à un champignon appelé dermatophyte et touchant préférentiellement l’ongle du gros orteil sur le pied. Elle donne un aspect d’ongle friable, blanchi ou jauni, souvent épaissi et décollé de la peau. Cependant plus de la moitié des anomalies des ongles ne sont pas des mycoses d’ongle. Son diagnostic nécessite donc un avis médical. La mycose d’ongle doit être traitée par vernis si elle ne concerne pas la matrice de l’ongle (la zone de l’ongle situé sous la peau) et par médicaments si elle touche la matrice.
La mycose des ongles, ou onychomycose est une infection des ongles, touchant notamment le pied, par un champignon, fréquente à partir de 45 ans et chez les personnes âgées : près d’une personne de 70 ans et plus sur deux est atteinte de mycose des ongles.
Les ongles le plus fréquemment atteints sont les ongles du gros et du dernier orteil (mycose d’ongle du pied).
Les champignons les plus fréquemment en cause sont les dermatophytes.
Quels facteurs favorisent la mycose des ongles ?
Les mycoses des ongles ou onychomycoses sont fréquentes.
Leur mode de transmission et les facteurs qui les favorisent sont les mêmes que les mycoses des pieds :
macération, humidité,
prêt de chaussures,
fréquentation de lieux communautaires à pieds nus…
Les personnes à risque de mycose des ongles sont comme nous l’avons vu les personnes agees, mais aussi les personnes ayant des mycoses des pieds, les diabétiques, les personnes immunodéprimées, les personnes ayant de la Transpiration des pieds…
Diagnostic de la mycose des ongles
Les onychomycoses peuvent prendre plusieurs formes mais la plus fréquente est un épaississement de l’ongle du pied qui prend une couleur jaunâtre ou blanchâtre.
La zone blanchâtre a tendance à progresser vers la base de l’ongle avec le temps. A son extrémité, l’ongle peut devenir friable et se décoller de la peau
De même l’ongle peut être épaissi.
Ainsi, le diagnostic est souvent possible simplement en regardant l’ongle. Il semblerait à ce propos qu’une intelligence artificielle ayant « appris » à reconnaitre une mycose de l’ongle sur plusieurs milliers de photos, soit en mesure de battre des dermatologues pour le diagnostic de mycoses de l’ongle sur photos …
Au dermatoscope, il existe à minima un aspect de bord de l’ongle déchiqueté avec des pointes, alors que le bord de l’ongle est linéaire en cas d’onycholyse traumatique. Les signes évocateurs sont des stries longitudinales, une couleur jaune et des bords effrités
Le prélèvement de l’ongle en laboratoire avec examen direct puis pour mise en culture permet de confirmer la mycose des ongles.
Types de mycoses d’ongles
Il existe globalement 3 types de mycoses d’ongles en fonction du champignon en cause, dont la nature va influencer le traitement.
Onychomycoses à dermatophytes
Ce sont les plus fréquentes des mycoses des ongles d’un ou plusieurs
orteils, souvent associées à une mycose entre les orteils (pied d’athlete) ou de la plante des pieds (voir mycose des pieds) voire des mycoses de la peau (entre les cuisses, sur les mains…). Le champignon le plus fréquent (80% des cas) est trichophyton rubrum.
Onychomycoses à levures (candida)
Elles sont peu fréquentes et concernent essentiellement les ongles des mains (voir plus loin rougeur de la peau autour des ongles)
Onychomycoses à moisissures
Il s’agit le plus souvent d’une atteinte isolée d’un seul ongle, parfois post traumatique, au pied ou à la main, avec ou sans inflammation de la peau du pourtour unguéal, sans autre mycose de la peau, souvent réfractaire à tous les traitements entrepris.
L’examen direct mycologique est positif et montre la présence de filaments ; la culture est souvent stérile ou laisse pousser une moisissure
telle que Fusarium sp., Acremonium sp. et Aspergillus sp.
Cependant il s’agit souvent de contaminants, il ne faut donc pas hésiter à refaire le prélèvment à la recherche d’une deuxième mise en évidence de la moisissure : une moisissure doit être retrouvée au minimum deux fois pour confirmer son rôle pathogène
Faut-il se préoccuper de la mycose des ongles?
Même si elles ne font pas mal et ne créent pas de désagréments, du moins au début de leur évolution, les onychomycoses sont à prendre au sérieux car l’ongle risque à terme d’être détruit et les autres ongles risquent d’être atteints. Sans compter le risque de transmission de la mycose à son entourage.
Eviter la mycose des ongles
Couper les ongles régulièrement
Il faut lutter contre la macération des pieds : porter des souliers pieds ouverts en été, privilégier les chaussettes de coton (idéalement en fil d’Ecosse pour limiter la transpiration) et en changer tous les jours
Laver les pieds une fois par jour et bien sécher les espaces inter orteils
En cas de mycoses récidivantes, il est possible que le médecin prescrive des poudres antifongiques (Mycoster ®, Econazole ®… ) à pulvériser de temps en temps dans les chaussures pour limiter la prolifération des champignons dans les chaussures.
Porter des claquettes dans les endroits public où les gens marchent à pieds nus (piscines, douches, vestiaires… )
Soigner la mycose des ongles à dermatophytes
● Enlever le maximum de partie malade : podologie, crème à l’urée ;
● Désinfecter les chaussures, lutter contre l’humidité et les traumatismes
Le traitement de la mycose de l’ongle est bien codifié, il requiert des antifongiques :
si l’onychomycose est susceptible d’atteindre la matrice de l’ongle
La matrice est la base de l’ongle, située sous la peau et qui produit l’ongle,
Globalement, le traitement oral de l’onychomycose est recommandé en cas de :
– atteinte de plus de 50 % de la tablette unguéale, atteinte matricielle (zone proximale de l’ongle) et tablette unguéale de plus de 2 mm d’épaisseur ;
– onychomycose sous-unguéale proximale ;
– plus de trois ongles atteints ;
Ce traitement prescrit par le médecin nécessite quelques précautions (réalisation d’un prélèvement de l’ongle pour mise en culture, prise de sang, vérification de l’absence de contre-indications… ).
Ce traitement est poursuivi jusqu’à obtention d’une base d’ongle saine et il est souvent accompagné et poursuivi par un traitement local, par vernis ou préparations permettant de détruire l’ongle, jusqu’à guérison complète.
Le principe de ces traitements est de stopper la progression de la mycose et de permettre à un ongle sain de remplacer l’ongle malade.
Un ongle de pieds poussant environ de 1,5mm par mois, il faut souvent plus de six mois de traitement local pour guérir une onychomycose et retrouver un ongle sain.
Soigner la mycose des ongles à dermatophytes, non matricielle sans ordonnance
Les délais de rendez-vous chez les dermatologues s’allongent d’année en année.
Cependant, ne vous improvisez surtout pas médecin! Consultez votre médecin traitant avant toute chose : il faut s’assurer que votre atteinte de l’ongle est bien une mycose et qu’elle n’atteint pas la matrice de l’ongle.
On trouve sur Internet ou dans sa pharmacie des produits autorisés en accès direct pour soigner la mycose des ongles. Il faut être très prudent avant d’utiliser des vernis et bien demander conseil à son pharmacien (risque d’allergie de peau, d’aggravation de sa maladie de peau, risque en cas de grossesse ou d’allaitement…)
Ces vernis ne peuvent être tentés après avis médical et/ou du pharamacien que si la mycose ne touche pas plus des 3/4 de l’ongle, ni plus de 5 ongles
On peut citer parmi ceux-ci :
AMOROLFINE / LOCÉRYLPRO (Amorolfine)
1 à 2 applications par semaine sur les ongles atteints jusqu’à guérison complète de l’ongle (en général 6 mois pour les mains et 9 mois pour les pieds).
Avant la première application d’amorolfine, nettoyer soigneusement les ongles, puis limer la zone atteinte de l’ongle (en particulier la surface de l’ongle). Attention de ne pas utiliser sur les ongles sains les limes à ongle ayant servi à limer les ongles malades
Avant chaque application d’amorolfine, enlever la couche précédente de vernis à l’aide d’un dissolvant.
Appliquer le vernis à l’aide de la spatule fournie sur la totalité de l’ongle atteint.
Evitez de contaminer le flacon en nettoyant la spatule entre chaque passage d’un ongle à l’autre puis après les applications avec du dissolvant et évitez d’essuyer la spatule sur le bord du flacon entre les applications.
Le traitement doit être effectué sans interruption jusqu’à repousse complète d’un ongle sain
En cas de manipulation de produits dissolvants (white spirit, diluants…), mettez des gants imperméables afin de protéger la couche de vernis sur les ongles.
CICLOPIROX / MYCONAIL (Ciclopirox)
1 application par jour sur les ongles atteints le soir avant le coucher et sur les 5 mm de peau qui bordent l’ongle, jusqu’à guérison complète (en général 6 mois pour les mains et 9 mois pour les pieds).
Le ou les ongles infectés doivent être lavés puis séchés soigneusement avant chaque application.
Le vernis doit être appliqué en fine couche
Ne pas laver les ongles traités pendant les 6 heures qui suivent l’application
Il ne faut pas appliquer d’autres vernis à ongle sur les ongles traités.
En cas de lésion importante des ongles des orteils, un meulage préalable par un pédicure facilite l’action du médicament.
Sous l’effet du froid (température inférieure à 15° C), le vernis peut se gélifier. Dans ce cas, il est recommandé de réchauffer le flacon entre les mains jusqu’à ce que le vernis redevienne limpide.
Laser pour traiter la mycose des ongles à dermatophytes
Les lasers peuvent être proposés dans le traitement de la mycose des ongles, principalement le Nd:YAG et dans une moindre mesure, le laser à CO2 fractionnel. Toutefois, les données sur leur efficacité sont peu nombreuses, reposant majoritairement sur des études non contrôlées et ne permettent donc pas d’en recommander le recours dans le traitement de la mycose des ongles. La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a
approuvé certains lasers pour « l’éclaircissement temporaire
de l’ongle » et ils ne sont ainsi pas approuvés pour le traitement
de la mycose des ongles, mais uniquement pour obtenir une amélioration
temporaire de l’apparence des ongles.
Soigner la mycose des ongles à moisissures
Les moisissures sont peu sensibles aux antifongiques. Les moisissures du genre Aspergillus peuvent répondre à la terbinafine ou à l’itraconazole. Les fusarioses seront plutôt traitées par l’itraconazole.
L’avulsion chimique (ex : pate a l’urée due type Onyster* ou Amycor Onychoset*) ou chirurgicale reste une option souvent efficace notamment si elle est encadrée par des antifongiques par voie orale et locale (imidazolés, amphotéricine B localement 1‑2 gouttes par jour, terbinafine, ciclopirox olamine).
Ongles verts, bleus, marrons, peau gonflée autour de l’ongle…
Ongles verts et bleu-noirs
Il s’agit souvent d’une surinfection à Pyocyanique, à traiter avec Betadine ® et bains de Dakin ®
Mycose des ongles à candida
Il s’agit d’un perionyxis (pourtour de l’ongle gonflé et rouge) à candida albicans, notamment chez le diabetique, évoluant vers une atteinte secondaire de l’ongle, qui prend souvent une allure irrégulière voire une teinte jaune verdâtre, marron ou noire, surtout dans les zones latérales
Le traitement associe un contrôle du diabète et des soins locaux :
suppression des facteurs favorisants: lutte contre l’humidité (séchage soigneux des mains), la macération, les traumatismes chimiques ou mécaniques, traumatismes locaux (manucurie, détergents…) et soins d’une candidose muqueuse, digestive ou génitale susceptible de s’étendre à la peau. Un séchage très soigneux des mains est important
traitement d’éventuels foyers de candidose associés.
bains de doigts pendant quelques minutes avec un antiseptique : Bétadine® solution dermique, chlorhexidine aqueuse (Plurexid®, Hibitane®, Hibidil®), Hexomédine® solution, en particulier Hexomédine transcutanée® ;
application d’un antifongique local en gel ou lotion en massant doucement le pourtour de l’ongle et l’ongle, plusieurs fois par jour et, si possible, après chaque toilette des mains.
Ces traitements doivent être poursuivis jusqu’à guérison complete (ongle cliniquement sain) soit 4 à 6 mois en moyenne.
En cas d’échec, un traitement par voie orale peut etre utilisé :
kétoconazole (Nizoral®) 200 mg/j à 400 mg/j avec surveillance hépatique avant traitement, au 15e jour, puis toutes les 4 semaines jusqu’à la fin du traitement ;
fluconazole (Triflucan®) 150 à 450 mg/sem. hors AMM
itraconazole (Sporanox®) 400 mg/j pendant une semaine par mois. hors AMM
Tout d’abord il faut bien distinguer les engelures des gelures (brulures douloureuses au froid donnant des bulles, voire des nécroses des doigts (maladie des alpinistes))
Symptomes
Les engelures sont des taches gonflées rouges-violacés des orteils, s’accompagnant de gonflement des orteils et de démangeaisons, survenant lors de l’exposition au froid ou à l’humidité. Elles surviennent uniquement en période humide et froide (automne au printemps) et les engelures disparaissent aux beaux jours
Les engelures surviennent dans la plupart des cas chez le jeune adulte ou durant l’adolescence, surtout chez la femme et elles semblent plus fréquentes chez la femme mince (l’amaigrissement est un facteur de risque) souffrant desyndrome de Raynaud (blanchiment de certains doigts au froid) ou d’acrocyanose (mains facilement violettes) dans 80% des cas
L’ensemble de ces critères sont importants pour diagnostiquer les engelures bénignes qui constituent un simple trouble vasculaire bénin au froid.
Si le tableau n’est pas typique (sur les mains, survenant toute l’année, chez un homme…), le médecin cherchera des signes de maladies associées à ces engelures atypiques :
lupus-engelure localisée notamment sur la face dorsale des mains et persistant en été
syndrome myéloprolifératif (Maladie de Vaquez, leucémie…)
maladie de Buerger (vascularite) chez l’homme jeune fumeur,
embols de cholestérol sur un terrain polypathologique cardiovasculaire notamment chez le sujet âgé
signe de COVID 19 ? L’apparition d’engelures, avec ou sans cloques sur les mains et les pieds, semble s’inscrire dans le cadre de la COVID 19. Les engelures pourraient être le seul signe de la maladie, ou un signe précoce de la maladie. Il s’agirait de manifestations de vascularite en relation avec les perturbations cytokiniques pro-inflammatoires (IL1 ,TNF-alpha)
dans le cadre de la covid19. L’ « orage cytokinique » qu’on peut observer en 3eme phase de la maladie est en effet une complication de la covid19, responsable d’une destruction des alvéoles par phénomène vasculaire.
Faut-il faire un bilan sanguin?
Si les engelures sont atypiques (voir plus haut), le médecin peut demander un bilan sanguin comportant notamment :
NFS plaquettes, bilan hépatique et rénal,
VS, CRP, TP, TCA
C3, C4, CH50
Facteur rhumatoide ou cryoglobulinemie
Agglutines froides si réalisables
D dimères
Anticorps anti nucléaires, ANCA
Anticorps antiphospholipides
Sérologies Parvovirus B19, Coxsackie, EBV, SARSCov2 si réalisable
ECBU
Et chez la femme en âge de procréer, test de grossesse
Traitement
Eviter les frottements
Elles surviennent souvent sur des zones de frottement des pieds, c’est probablement la raison pour laquelle les femmes minces en ont plus car leurs pieds sont plus anguleux et riches en saillies osseuses.
On conseille donc le port de chaussures larges, confortables et chaudes
Le médecin peut prescrire des semelles ou des orthèses de protection des orteils à faire par un podologue lorsque les engelures récidivent toujours sur un orteil ou sur une zone de la plante
Enfin il faut éviter les médicaments vasoconstricteurs (bêta-bloquants par voie orale ou locale (collyres), dérivés de l’ergot de seigle, vasoconstricteurs ORL par voie orale ou nasale (traitement du rhume).
Si ces mesures ne suffisent pas, le médecin peut prescrire des vasodilatateurs : inhibiteurs calciques (nifédipine, diltiazem, vérapamil…) de l’automne jusqu’au printemps, hors AMM.
Traitement
E simples
Compresses et pansements cicatrisants avec des cremes cortisonées sous occlusion
E avec plaies
Inhibiteurs calciques (nifedipine) à plus forte dose qu’en prévention (20mg 3 fois par jour)
Le coronavirus SARS Cov2 responsable de la covid19 est apparu en Chine en 2019. Il a provoqué une pandémie mondiale et la covid19 a une forme grave dans 15% des cas. La mortalité peut atteindre 10-15% notamment chez les plus de 70 ans.
#coronavirus La moitié des patients + sans symptomes de #COVID19 ? Mortalité globale 1%? #COVIDー19 15% de formes graves dont les fact de risques seraient :
– âge >65
– AINS
– sexe masculin
– obésité
– diabète
– maladies cardiorespiratoires
– groupe sanguin A?@dr_l_alexandre
On sait que la désinfection est un geste essentiel pour limiter la transmission du coronavirus SARS Cov2, tant la désinfection des objets que des mains. Elle est peut etre meme plus importante que le port du masque, dont l’intéret semble réisder surtout en cas d’atmosphère confinée, de pièce fermée ou de « bain de foule ». Le manuportage du virus semble en effet être son mode de transmission privilégié. La désinfection des mains peut être la source de désagréments pour le patient, et provoquer notamment un eczema des mains. Comment limiter l’irritation liée aux Solutions Hydro Alcooliques et au lavage des mains?
Quels sont les symptômes de la covid19 ?
De nombreuses personnes ne ressentent aucun symptôme ou très peu, notamment les enfants, souvent porteurs sains.
Les symptômes de la covid19 sont proches de la grippe mais avec moins souvent de courbatures :
Les 3 symptomes clés
toux (avec (33,4%) ou sans glaires (67,7%)),
fièvre (87,9%),
difficulté à respirer (essouflement (18,6%)).
Ces trois symptômes majeurs sont les plus fréquents, mais certains malades n’ont pas de fièvre, ou toussent plusieurs jours avant qu’elle n’apparaisse.
Les autres symptomes
courbatures, douleurs articulaires (14,8%)
fatigue (38,1%),
mal de gorge ( 13,9%),
maux de tête (13,6%),
rhume,
manque d’appétit,
douleurs du ventre voire diarrhée.
Signes cutanés de la Covid19
Les dermatologues décrivent des signes cutanés variés lors de la Covid19
1 – Engelures
Les engelures, taches violacées et douloureuses des doigts, peuvent comporter des cloques sur les mains et les pieds. Mais elles sont bien à distinguer de la dishidrose.
Les engelures, avec ou sans cloques sur les mains et les pieds, peuvent être un signe de COVID19
La période d’incubation du Sars Cov2 est très variable. Ce délai pourrait varier de 0 à 28 jours, on parle généralement de 5 à 14 j en moyenne.
Traitement de la covid19 chez soi (sans essouflement)
Le traitement comporte
le repos,
les boissons chaudes pour la toux : eau chaude + citron + miel +/- gingembre,
le paracétamol pour les courbatures et la fièvre. Il ne faut pas utiliser d’anti-inflammatoires non stéroïdien (non dérivés de la cortisone) comme l’ibuprofène ou l’aspirine à forte dose
Contamination par le coronavirus
Les deux modes de contamination classiques sont l’inhalation de gouttelettes d’eau ou aérosols, émises par la toux des malades (contamination aérienne), et la contamination par contact, qui semble être de loin la plus importante : en dehors des espaces confinés, la contamination par inhalation semble nettement plus rare que celle par contact.
Il n’existe aucune preuve de transmission par les animaux de compagnie (chien, chats, oiseaux etc.)
Contamination aérienne
A moins qu’un malade tousse dans votre direction, la transmission est peu probable par voie aérienne : on ne peut par exemple pas être contaminé en respirant dans la rue (sauf si elle est bondée). Les gouttelettes d’eau porteuses du virus sont trop peu nombreuses car diluées dans l’air, et surtout elles retombent rapidement au sol. Cependant, on considère qu’il faut se méfier des endroits fermés (magasin, ascenceur…) où l’air est peu renouvelé et peut contenir des aérosols de virus.
Les masques ont donc surtout pour but de protéger les gens qui soignent les malades ou les personnes en contact étroit avec le public (commerçants…). De même, il est recommandé de porter un masque lorsqu’on fait ses courses, qu’on rentre dans un immeuble etc.
Il est aussi recommandé de garder un distance d’un mètre et de s’éloigner des gens qui toussent pour éviter la contamination par voie respiratoire.
Contamination par contact
La contamination par contact peut être
directe, entre un malade et un sujet sain (poignéee de mains…)
et surtout indirecte, pas l’intermédiaire d’un objet contaminé : poignée de porte, monnaie, carte de crédit, barre de métro, courrier, colis, denrée alimentaire, clavier d’odinateur, téléphone portable etc. : le virus peut survivre plusieurs heures sur un objet, et d’autant plus longtemps que le support est humide.
Le virus ne traverse pas la peau, mais l’infection par le coronavirus survient lorsque la main contaminée est mise au contact des zones du corps qui permettent sa pénétration dans l’organisme : la bouche, le nez ou les yeux.
Pour la désinfection du mobilier, télécommandes, interrupteurs, téléphones portables, poignées de portes… l’alcool ménager et les détergents courants permettent de tuer le virus.
Voici les objets les plus à risque de transmission du virus, qu’il faut nettoyer régulièrement :
1. Les interrupteurs.
2. Les poignées de portes.
3. Les clefs de voiture et de maison.
4. Le téléphone.
5. Les écouteurs.
6. La poignée du réfrigérateur.
7. Le bouton des toilettes.
8. La brosse à dents.
9. Le clavier.
10. Le volant.
La survie du virus sur différentes surfaces, à 21°C et 40% d’humidité (situation actuelle en intérieur) varie en fonction des supports :
Inox, acier (boîte de conserve, poignée de porte) : présence très faible du virus (probablement non contaminante) après 24 heures, disparition en 48 heures.
Carton, emballages cartonnés, papier : présence très faible après 8h, disparition en 24h
Plastiques : présence très faible après 48h, disparition en 72h.
Cependant, ces durées de vie du virus obtenues en laboratoire sont probablement peu utilisables dans la vie courante car il faut une grande charge virale pour infecter une personne, probablement pas quelques virus sur une poignée de porte. En pratique on considère qu’il suffit de 4 h pour que cette charge virale soit trop faible pour infecter quelqu’un , ainsi, il suffirait de ne pas toucher ses courses ou tout objet acheté à l’extérieur pendant 4 heures pour considérer que le nombre de virus à leur surface devient peu infectant.
Les mains sont les principales responsables de la contamination par contact , elles doivent être protégées et désinfectées régulièrement, notamment après contact avec une personne ou un objet potentiellement contaminé.
Désinfection des mains
Deux méthodes sont efficaces :
Le lavage à l’eau et au savon
La friction avec de l’alcool (éthanol) entre 70 et 85°
L’alcool étant agressif pour la peau, on lui ajoute une petite quantité de glycérine (glycérol), il s’agit de la SHA (Solution Hydro Alcoolique).
En cas de pénurie, on peut acheter du bio-éthanol à 96° : diluer 1 litre d’alcool à 96° avec 200 ml d’eau pauvre en calcaire (Volvic*, eau déminéralisée) pui ajouter ensuite 50 ml de glycérine.
Avec tout cela on peut avoir de l’ eczema des main
L’eczema est une dermatose ayant le plus souvent une origine allergique
Certaines personnes ont constitutionnellement une peau seche et ont donc plus facilement tendance a avoir un exema des mains sèches
Enfin, de nombreux produits irritants ainsi que le froid, l’eau et l’air sec aggravent la tendance a avoir la peau seche
L’eczema des mains lié à la désinfection des mains peut se présenter sous la forme de fissures des mains et un épaississement de la peau des mains
la dermatose hyperkératosique des mains
Il s’agit d’une forme d’eczema des mains touchant généralement les hommes entre 40 et 60 ans, formée de plaques rouges et épaisses qui démangent et se fissurent au centre des paumes. Elle est généralement de cause multiple : allergie de contact + irritation et traumatismes chroniques (bricolage…)
Le traitement de l’eczéma des mains requiert généralement des crèmes cortisonées voire des antihistaminiques (traitement de l’allergie).
Il convient par ailleurs d’éviter le contact avec la substance allergisante en cause ou de s’en protéger (port de gants en coton)
Enfin, on recommande souvent l’application d’une creme hydratante plusieurs fois par jours sur les mains
Ainsi, après désinfection des mains, on peut appliquer une creme hyratante pour mieux la tolérer
L’ampoule est une vésicule ou une bulle remplie de liquide due au décollement de la peau, généralement du pied ou parfois de la main, par le fait de frottements répétés (sport, travaux… ).
Que faire ? comment la soigner?
Le mieux est de l’éviter, mais, en cas d’ampoule, il est judicieux de
la percer
avec une aiguille stérilisée pour évacuer le liquide
bien la désinfecter
avec un désinfectant doux de type chlorhexhidine acqueuse
puis appliquer un pansement hydrocolloïde
il s’agit d’ une « seconde peau » qui reproduit les conditions d’humidité de la peau optimale à l’obtention d’une bonne cicatrisation.
En effet, contrairement à une idée reçue, il ne faut pas sécher une plaie car sa cicatrisation est plus longue.
En savoir plus sur les ampoules en faisant une recherche sur Pubmed et sur les plaies de la peau
il s’agit de petites « cloques », un peu comme des gouttes de rosée
C’est cette forme d’eczema qui est souvent liée à la mycose des pieds
pulpite fissuraire :
fissures de la pulpe des orteils, assez rare
eczema profus des pieds,
lors de l’eczema aux chaussures notamment
A quoi je suis allergique?
En cas de poussées répétées, le médecin vous proposera alors parfois de réaliser des tests appelés tests allergologiques épicutanés, ou epitests oupatch tests. Ils consistent à appliquer dans le dos des sparadraps contenant différents allergènes et de les enlever au bout de 48h : on regarde alors si de l’eczema s’est déclenché sur certaines zones et on en déduit l’allergene concerné.
Mais il est possible d’observer une positivation plus tardive des tests (jusqu’à 7 jours apres la pose des tests) : il faut alors re-consulter le médecin.
Le botriomycome, ou granulome pyogénique, est une tumeur vasculaire inflammatoire bénigne de la peau ou des muqueuses, souvent secondaire à un petit traumatisme.
Il s’agit d’une tumeur bénigne, angiomateuse, mais n’ayant pas de tendance à la régression spontanée rapide.
La cause exacte est inconnue. Une origine infectieuse a été évoquée (papillomavirus) mais pas prouvée.
Diagnostic
Il se présente comme une petite boule rouge, luisante, indolore, qui grossit progressivement en une à trois semaines pour atteindre 0,5 à 2 cm de diamètre. C’est une petite tumeur vasculaire d’apparition rapide, le plus souvent sur les extremités, apres traumatisme ou piqure
Il peut être pédiculé, épidermisé, érodé et saignotant, croûteux, noirâtre…
Zones de prédilection : les joues, les lèvres ou les doigts+++.
Peut survenir à tout âge mais plus fréquemment chez les enfants de moins de 5 ans.
Au cours de la grossesse: sur les gencives
Il est favorisé par certains traitements systémiques : isotrétinoïne, inhibiteurs de protéases.
Examens complémentaires
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope) : prolifération de capillaires dans un stroma plus ou moins œdémateux infiltré de cellules inflammatoires, en particulier de polynucléaires neutrophiles
Traitement
Chez l’enfant, cryothérapie (une ou plusieurs séances) et, en cas d’échec, exérèse chirurgicale, electrocoagulation ou par laser.
Chez l’adulte, il est traité par chirurgie préférentiellement mais les autres techniques peuvent etre tentées.
En cas de rechute, l’exérèse chirurgicale est préférable.
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Pourquoi le drainage lymphatique aide-t-il à lutter contre la cellulite ?
La cellulite, cet aspect de peau d’orange de la graisse située dans les zones « féminines » de stockage des graisses (hanches, cuisses, culotte de cheval… ), est aggravée par les troubles circulatoires (insuffisance veineuse, oedeme, troubles de la circulation lymphatique… )
Le drainage lymphatique est un massage doux réalisé le plus souvent par un masseur kinésithérapeute, qui aide les petits vaisseaux lymphatiques à faire remonter le liquide lymphatique vers les veines et le coeur. Il sagit dune technique de massage basée sur des mouvements de propulsion, occasionnant une pression délicate et rythmée qui stimule le flux lymphatique en suivant la direction du retour circulatoire, entraînant ainsi la réduction de ldème causé par la stase sanguine et lymphatique. Lobjectif est de capter le liquide interstitiel excédent et de le diriger vers les réseaux lymphatiques. Cest une méthode qui peut être utilisée de façon interessante en plus des autres traitements
Ainis, le drainage lymphatique « décongestionne » donc les jambes et les cuisses de la lymphe qui a tendance à s’y accumuler. Le drainage lymphatique lutte donc contre les troubles circulatoires lymphatiques qui aggravent la cellulite
Comment se passe une séance de drainage lymphatique contre la cellulite ?
Le drainage lymphatique est généralement effectué au cabinet d’un masseur kinésithérapeute. Le drainage lymphatique peut concerner uniquement les membres inférieurs lorsqu’on veut insister sur les zones où se trouve la cellulite, mais il s’agit généralement d’un drainage de l’ensemble du réseau lymphatique superficiel. Le drainage lymphatique concerne donc généralement l’ensemble du corps (épaules, ventre, jambes… ) Le drainage lymphatique est souvent long (une heure en moyenne) Le drainage lymphatique consiste à aider la lymphe à remonter vers le coeur en pressant et en effectuant des petites dépressions sur le réseau lymphatique au moyen des mains. Le drainage lymphatique est donc une sorte de massage doux de nombreuses zones du corps, consistant à appuyer doucement et de façon répétitive sur des zones importantes pour le drainage de la lymphe au sein des canaux lymphatiques Le drainage lymphatique est donc souvent suivi d’une sensation de bien-être et de légèreté car la lymphe qui s’était accumulée dans les tissus et pouvait causer des sensations de lourdeurs et de gonflements, a été drainée vers les veines et le coeur. Le drainage lymphatique apporte aussi des bienfaits sur la circulation veineuse, notamment lorsqu’il existe une insuffisance veineuse (varices, varicosités… )
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
La liposuccion est une technique de chirurgie esthétique réalisée par un chirurgien, consistant à introduire sous la peau une canule, par le biais de petites incisions de 1 à 2 centimètres, souvent dissimulées dans des plis, et d’aspirer la graisse.
La liposuccion peut être réalisée sur de nombreuses zones où la graisse est en excès : abdomen, hanches, culotte de cheval, face interne des genoux, cuisses, repli sous mentonnier… Il ne s’agit donc pas d’une technique cantonnée au traitement de la cellulite
Comment se passe un acte de chirurgie de liposuccion ?
Tout d’abord, le chirurgien, en consultation évalue la faisabilité de l’acte de liposuccion en fonction de nombreux critères, notamment :
Antécédents (troubles de la coagulation (risque de phlébite et d’embolie pulmonaire notamment), tabac, obésité morbide, prise de médicaments… pouvant constituer des contre-indications) Type d’excès de graisse et localisation de l’excès de graisse Aspect de la peau (une peau trop « fripée » aura des difficultés à se « retendre » apres l’acte de liposuccion et risquera de prendre un aspect drapé inesthétique). etc.
L’anesthésiste évalue lui aussi au cours d’une consultation anesthésique pré-opératoire les éventuelles contre-indications à la chirurgie de liposuccion.
L’intervention de liposuccion est généralement réalisée sous anesthésie générale, au bloc opératoire. Il est possible que la liposuccion soit réalisée sous anesthésie locale si la liposuccion concerne une petite zone de graisse. En général, le chirurgien applique ensuite un pansement compressif sur la zone qui a fait l’objet d’une liposuccion. Cette compression vise à réduire le risque d’hématomes et d’oedème important apres la liposuccion.
Quels sont les risques de la liposuccion ?
La liposuccion, même localisée sur une petite zone sous anesthésie locale est une intervention chirurgicale et elle comporte donc les risques inhérents à une chirurgie (hématome, ecchymose, infection, saignement, phlébite post opératoire… ) Il existe aussi entre autres des risques esthétiques, parmi lesquels on peut citer :
les cicatrices de liposuccion peuvent être affichantes, la liposuccion peut provoquer des creux sous la peau, voire un aspect drapé de la peau notamment si la peau était flasque (absence d’élasticité) avant l’intervention de liposuccion
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite parmi lesquels on peut citer :
Les ultra sons sont utilisés en médecine notamment dans la prise en charge des calculs rénaux (sources de coliques néphrétiques) afin de détruire le calcul rénal (cette technique s’appelle la lithotritie).
Les ultra sons peuvent présenter un intérêt dans la prise en charge de la cellulite, ils sont pratiqués par des médecins ou des chirurgiens
L’équipement d’ultrasonothérapie consiste en un générateur de courant électrique à haute fréquence connecté à un matériel céramique qui se déforme en présence du champ électrique. Ainsi lénergie électrique est transformée en une énergie mécanique qui se propage sous la forme dondes longitudinales et provoquent des oscillations dans les particules, d’ou un massage.
Traitement de la cellulite
L’action thermique est le résultat de la vibration cellulaire et de ces particules, provoquant un réchauffement des tissus graisseux.
On utilise deux types de pulsations :
Mode continu : ondes soniques continues réchauffant beaucoup mais massant peu
Mode pulsé : modulation damplitude avec des effets thermiques moindres mais plus de variation de pression donc plus de massage
Les ultrasons ont plusieurs effets dans la lutte contre la cellulite :
stimulation du métabolisme cellulaire et accélération de la cicatrisation),
augmentation de la perméabilité vasculaire
diminution de la sclérose tissulaire
évidement des cellules graisseuses, sans cassure de la membrane cellulaire
Les ultrasons dans la cellulite
On peut utiliser les ultrasons dans la cellulite de deux façons :
Simplement en passant la sonde sur la peau soit directement en cas de surfaces plates et régulières, soit par le contact avec un gel hydrosoluble, indiqué pour les surfaces irrégulières. La tête de l’appareil doit être bien perpendiculaire à la peau et déplacée continuellement sur la peau afin d’éviter de bruler les tissus sous cutanés par un réchauffement excessif. Le mouvement de la tête doit être lent afin dassurer un traitement uniforme de la surface. Le médecin contrôle régulierement la fréquence de sortie de lultrason. La personne traitée ne doit sentir aucun pincement ou réchauffement excessif, juste une légère sensation de chaleur locale, sinon, il faut le signaler au médecin.
Les ultrasons peuvent etre utilisés dans la lutte contre la cellulite dans le cadre d’une technique appelée lipotomie : elle consiste à injecter du sétum physiologique dans les tissus sous cutanés pour gonfler les adipocytes (cellules graisseuses) puis d’appliquer sur la zone des ultrasons et d’effectuer du palper rouler afin de favoriser la lipolyse (élimination de la graisse). La séance est suivie par le port d’une contention compressive afin de diminuer le risque d’oedeme, d’hématomes ou d’ecchymoses apres la séance utilisant les ultrasons et le palper rouler.
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
Qu’est-ce que le palper rouler ? l’ endermologie ®, le Cellu M6 ® ?
La cellulite est liée à l’accumulation de graisses et à la conformation des cellules graisseuses dans certaines zones du corps de la femme (hanches, cuisses, fesses..). La cellulite est aggravée par les troubles de la circulation veineuse et lymphatique (oedeme, varices, varicosités… )
Le palper-rouler est une technique de kinésithérapie consistant à rouler et masser manuellement la peau et les tissus sous-cutanés afin de « pétrir » les tissus sous cutanés et la graisse en vue
d’aider la lipolyse (l’élimination de la graisse par les adipocytes, ou cellules graisseuses)
et d’activer la circulation veineuse et lymphatique afin d’aider l’élimination de l’eau et de la lymphe contenue dans les tissus sous cutanés..
Le Cellu M6® est un appareil consistant à effectuer un palper-rouler et en même temps une aspiration des tissus. Cette technique s’appelle l’endermologie ®. L’ appareil permet une double action synergique daspiration et de mobilisation dermique, avec une pression négative de succion associée au roulement (palper-rouler), exercée par les rouleaux présents sur la tête de lappareil. La peau est aspirée par la pression négative créée entre les deux rouleaux motorisés indépendants qui glissent sur cette dernière, faisant un massage qui tire doucement la peau, avec quatre directions différentes de rotation.
Le palper-rouler, l’endermologie ® et le Cellu-M6 ® dans la cellulite
La technique du palper-rouler ou d’endermologie ® (appareil Cellu-M6 ®) permettrait donc d’aider la lipolyse et la circulation veineuse et lymphatique. Cette double activité aurait pour notamment conséquence de diminuer l’oedeme et l’infiltration des tissus qui aggravent la cellulite. Le palper-rouler ou l’endermologie ® (Cellu-M6 ®) est généralement pratiquée par des masseurs kinésithérapeutes ou des médecins ayant évalué les risques et les contre indications de la technique en fonction des antécédents du patient. Une séance de palper rouler ou d’endermologie ® (Cellu-M6 ®) dure en général une demi-heure environ.
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
La cellulite est un aspect de peau d’orange au niveau des fesses, des cuisses, des hanches et de la culotte de cheval chez les femmes La cellulite est liée à une conformation et une répartition spécifiques des graisses dans ces zones chez la femme
Il existe de nombreux traitements de la cellulite, et de nouveaux traitements de la cellulite apparaissent régulièrement.
Il est parfois difficile de se faire une opinion sur les avantages et les inconvénients de tel ou tel traitement de la cellulite
Nous allons donc tenter de faire le point de façon objective sur les divers traitements de la cellulite pratiqués par les médecins
Besoin d’un avis de dermatologue en visio? rdvs rapides sur https://www.dermatologue.info Le médecin prenant en charge la cellulite peut opter pour plusieurs soins, souvent associés entre eux :
La cellulolipolyse consiste à introduire de longues aiguilles dans la zone où se trouve la cellulite…
La Cryolipolyse consiste à congeler ou refoidir la graisse
La mésothérapie est une technique consistant à effectuer des micro injections de produits dans le derme de la peau (juste sous l’épiderme, la couche superficielle de la peau).
La mésothérapie est couramment utilisée en rhumatologie ou en médecine du sport, mais elle peut être utilisée dans la prise en charge de la peau d’orange. La mésothérapie est un acte médical et elle est donc réalisée par un médecin, qui posera un diagnostic et évaluera les possibles effets secondaires et contre-indications de la mésothérapie. De même le médecin choisira le type, la concentration et la quantité de produits à injecter par mésothérapie. Le médecin désinfecte soigneusement la zone à traiter puis injecte le produit au moyen d’une seringue et d’une aiguille stériles ou au moyen d’une sorte de pistolet contenant plusieurs aiguilles.
La mésothérapie dans la prise en charge de la cellulite
La cellulite est la résultante d’une accumulation de graisses et de la conformation de la graisse dans certaines zones du corps de la femme (hanches, cuisses, fesses, culotte de cheval… ) La cellulite est aggravée par les troubles circulatoires (insuffisance veineuse, oedeme, insuffisance lymphatique… ) L’activité de la mésothérapie dans la prise en charge de la cellulite semble se porter surtout sur la circulation veineuse et lymphatique plus que sur la graisse. La mésothérapie dans la cellulite est une technique d’injection intradermiques ou sous cutanées superficielles, de doses minimes de médicaments injectables spécifiquement faits pour la mésothérapie. Les médicaments utilisés dans les mélanges sont de deux types :
Les anesthésiants et facilitateurs de transport du médicament
Les médicaments à proprement parler, classés en grands groupes :
« destructeurs de graisse » : tiratricol, yohimbine…
vaso-actifs : ginkgo biloba, thé vert, caféine…
protecteurs du tissu : centella asiatica…
Les effets secondaires de la mésothérapie contre la cellulite sont de plusieurs types :
douleur locale, rougeur ou irritation
hématomes
infection locale notamment à mycobactéries atypiques
La mésothérapie doit être effectuée exclusivement par des médecins, entrainés à ce type de traitement
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
Un laser est un appareil capable d’émettre des rayons ayant une seule longueur d’onde
Le principal laser pouvant présenter un intérêt dans la prise en charge de la peau d’orange est le laser émettant en infra rouges
Les infra rouges ont en effet pour principal effet de chauffer, or la graisse (adipocytes de la cellulite) a pour particularité de fondre à partir d’une assez basse température (environ 55°C)
Quel peut être l’intérêt d’un laser dans la cellulite ?
Le laser émettant en infra rouge (laser utilisé généralement dans la prise en charge des rides) pouvant être utilisé dans la prise en charge de la peau d’orange va en fait avoir une action en particulier sur les couches profondes de la peau en chauffant ces dernieres.
Le laser anti cellulite est :
introduit sous la peau par une canule (un peu comme pour la liposuccion contre la cellulite) : il s’agit de l’endo lipolyse laser, où le laser a une action directe sur les adipocytes en les faisant « fondre » par sa chaleur, mais cet effet n’est visible qu’apres deux mois. Différence importante avec la liposuccion qui consiste simplement à aspirer la graisse provoquant la cellulite, le laser agit aussi sur les fibres collagènes en provoquant leur rétraction (qui commence à s’observer 4 mois apres la seance de laser contre la cellulite), ce qui limite le risque de laxité de la peau apres destruction de la graisse provoquant la cellulite, comme on l’observe lors d’une liposuccion chirurgicale. De même le laser a tendance à coaguler les vaisseaux qui entrent au contact de son faisceau, ce qui limite le risque d’hématome, qui est un effet secondaire fréquent de la liposuccion chirurgicale
ou alors le laser est utilisé directement sur la peau (exo lipolyse laser) : l’action du laser en exo lipolyse sur la peau est proche de celle qui est recherché dans les rides : acquérir un remodelage des couches profondes de la peau et augmenter la tonicité de la peau, ceci permettrait donc d’atténuer l’aspect de peau d’orange par une action sur la densité et l’élasticité de la peau, mais cette technique peut endommager les tissus cutanés sus jacents.
Les lasers généralement utilisés dans la prise en charge de la cellulite sont des lasers à basse énergie qui sont associés à un phénomène de succion, de refroidissement de contact et de massage.
Deux applications hebdomadaires de laser sont recommandées pendant six semaines.
Ils engendrent des ecchymoses.
D’ou la recherche de nouvelles techniques laser contre la cellulite telles que la cryolipolyse ou la lipolyse par ultrasons à haute ou basse fréquence.
De même, on cherche des techniques ayant moins d’effets secondaires que le laser, tels que la radiofréquence : elle consiste à faire passer un champ électrique à travers la peau. La polarité de ce champ électrique est alternée des millions de fois par seconde en entraînant un mouvement des particules dans ce champ. La résistance du tissu à ce mouvement de particules finit par engendrer de la chaleur dans la peau. La chaleur est donc générée par la résistance de la peau au flux des particules dans le champ électrique et pas par labsorption de photons comme pour le laser ce qui engendre moins d’effets secondaires que le laser. Le réchauffement tend simplement à faire « fondre » la graisse contenue dans les cellules graisseuses.
Comme pour le laser on peut refroidir la peau, ceci a pour but de distribuer la chaleur dans les couches plus profondes.
Comme pour le laser, on peut associer le vide par succion et le massage sur les tissus
Les effets secondaires de la radiofréquence sont donc moindres que ceux du laser, parmi ceux ci on peut citer
irritation,
gonflement,
petites ecchymoses
les brûlures et les cicatrices sont le plus provoquées par lutilisation dénergies trop élevées
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
Les infra rouges font partie des rayons émis par le soleil. Certains des rayons émis par le soleil sont visibles, cest la lumière. Dautres sont invisibles : les Ultra-violets et les Infra-rouges.
Les infra rouges ont pour propriété principale de chauffer.Les infra rouges peuvent être émis artificiellement grace à des lampes ou des lasers infra rouge.
Quel est le mode de fonctionnement des infra rouges dans la cellulite ?
La cellulite ou peau d’orange est liée à la présence et à la conformation des cellules graisseuses dans les hanches, les cuisses, la culotte de cheval… des femmes. La peau devient donc parcourue de petits creux appelée peau d’orange. Les infra rouges émis vont avoir pour but de chauffer le tissu sous cutané afin d’augmenter la tonicité de la peau. Ils ont une activité de remodelage, proche du laser contre les rides, et luttent contre le r
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
La cellulolipolyse consiste à introduire de fines et longues aiguilles dans la masse graisseuse située sous la peau et d’appliquer un courant entre les aiguilles (courant galvanique).
La cellulolipolyse est utilisée sous sa forme pure (galvanisation) ou associée à des drogues dépolymérisantes. Les équipements disposent généralement de 6 électrodes positives et 6 électrodes négatives, travaillant ainsi 6 groupes musculaires.
Le champ électrique créé entre les aiguilles va avoir pour effet :
de réduire la masse graisseuse
de tonifier les muscles sous cutanés et les muscles du derme
l’augmentation de la circulation locale
Comment se passe une seance de cellulo lipolyse ?
Le médecin désinfecte la zone à traiter (zone qui présente un aspect de peau d’orange ou de « cellulite ») Il introduit les longues aiguilles stérilisées dans la masse graisseuse sous cutanée (en général 6 aiguilles) Puis il connecte les aiguilles à l’appareil fournissant le courant électrique. La séance d’électrolipolyse dure environ 1 heure. Il faut compter environ 4 à 5 séances avant d’observer un résultat sur la cellulite.
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
La cellulite (ou capitons) est un aspect en peau d’orange de la peau, liée à la conformation et à la taille des cellules graisseuses dans certaines zones du corps de la femme (notamment, les cuisses et les fesses).
La cellulite est donc liée à la présence de graisse dans les tissus sous cutanés
La chirurgie esthétique fait partie des techniques proposées pour lutter contre la cellulite
Quels sont les actes de chirurgie contre la cellulite ?
La chirurgie contre la cellulite va principalement consister à enlever les excès de graisse (liposuccion ou lipoaspiration). La chirurgie contre la cellulite peut aussi consister à associer à l’acte de liposuccion un acte de plastie reconstructrice, c’est-à-dire une chirurgie qui va tenter de remodeler la peau apres avoir enlevé l’excès de graisse. Il est en effet possible que la peau soit « détendue » et prenne un aspect drapé après que la graisse sous jacente ait été enlevée. Le chirurgien estimera donc le risque de voir apparaitre ce drapé de la peau et pourra proposer un acte complémentaire de plastie de remodelage :
plastie abdominale,plastie des hanches,lifting du visage en cas de liposuccion du « double menton » par exemple…
Quels sont les risques de la chirurgie contre la cellulite ?
La chirurgie contre la cellulite est un acte chirurgical et comporte donc tous les risques inhérents à une intervention chirurgicale et notamment :
Saignement important au cours de l’acte, ecchymoses, oedeme inflammatoire… Infection de la zone traitée Phlébite, embolie pulmonaire post opératoire Mauvaise cicatrisation…
La chirurgie contre la cellulite est un acte de chirurgie esthétique, elle comporte donc des risques inhérents à tout acte esthétique et notamment la déception du patient par rapport à ce qu’il attendait de l’acte chirurgical. Il faut donc veiller à poser toutes les questions au chirurgien avant l’acte de chirurgie de la cellulite.
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
La transpiration est un mécanisme de régulation de la chaleur corporelle : la transpiration apporte de la fraicheur à la peau qui se retrouve mouillée et lorsque l’eau s’évapore, le phénomène d’évaporation produit du frais (à l’instar de l’ether qui s’évapore tres vite et produit une fraicheur intense sur la peau)
La transpiration ou sudation est par contre souvent mal percue dans nos sociétés, notamment à cause des odeurs qui s’en rapprochent (liées à la prolifération bactérienne dans les plis, à cause de la macération). On considere que seulement 2% de la population n’a jamais eu de mauvaises odeurs des aisselles.
Certaines personnes à l’inverse (environ la encore 2% de la population) souffrent d’une transpiration excessive, appelée en langage médical l’hyperhidrose : la transpiration est produite en exces et elle n’est pas controlable par les anti transpirants classiques
La transpiration excessive nécessite une consultation médicale car il existe des causes à déceler (on parle d’hyper hidrose secondaire) : maladie infectieuse, hyperthyroïdie, diabète ou a l’inverse épisodes d’hypoglycémie, ménopause (bouffées de chaleur)…
Nous ne nous intéresserons ici qu’à l’hyperhidrose primaire, ou essentielle, c’est-à-dire pour laquelle une cause n’a pas été détectée par le médecin
Il existe deux types de transpiration excessive primaire :
Transpiration excessive sur tout le corps, rarement primaire et plutôt secondaire
La transpiration excessive primaire commence souvent à la puberté et comporte souvent un contexte psychologique : personnes émotives, ayant des complexes, une tendance au rougissement… et elle ne s’observe que de jour, jamais la nuit. De plus il existe souvent un contexte d’antécédent familial, noté dans 1/4 à la moitié des cas
Les facteurs déclencheurs de transpiration excessive sont :
un effort physique
les émotions
la chaleur ambiante
la prise d’alcool, de café, de thé
les mets épicés…
Les moyens classiques de lutte contre la transpiration excessive primaire sont :
Une toilette quotidienne notamment des plis, avec un produit adapté; et bien sécher les plis après la toilette pour éviter la macération des plis ; changer de sous-vêtements tous les jours et les choisir si possible en coton ; porter des vêtements en coton, en lin l’été, amples
Contrairement à une croyance populaire, il faut bien boire, car on perd de l’eau en transpirant. Le fait de boire moins ne réduit pas la transpiration, mais expose au risque de déshydratation
La transpiration est l’excrétion de sueur par les glandes sudoripares. La mauvaise odeur des pieds est provoquée par la transpiration et une atmosphère moite propice au développement des champignons (mycoses) et des bactéries.
Les bactéries sont la source de la mauvaise odeur des pieds.
Quels sont les traitements possibles contre les mauvaises odeurs des pieds ? Les traitements luttant contre les mauvaises odeurs des pieds sont des traitements visant à réduire la prolifération bactérienne : ticlosan ou triclocarban, souvent présents dans les savons contre la transpiration et les déodorants. Parfois, la transpiration des pieds se complique de « keratolyse ponctuée », pathologie que seul un médecin peut diagnostiquer et traiter au moyen d’antibiotiques locaux (erythromycine… ). La keratolyse ponctuee est souvent la source d’une odeur nauséabonde Le médecin peut aussi proposer d’utiliser des médicaments antimycosiques lorsqu’il existe une mycose car ces derniers ont aussi la plupart du temps une activité contre quelques bactéries
Que peut on faire contre la transpiration des pieds ?
La transpiration excessive des pieds peut être combattue au moyen de divers traitements parmi lesquels on peut citer :
La transpiration est l’excrétion de sueur par les glandes sudoripares. Les mains moites sont liées à la transpiration des mains. S’il arrive d’avoir la main moite à tout un chacun lors d’une émotion, d’un stress… certaines personnes les ont de façon quasi constante et la transpiration des mains s’aggrave lors des emotions et des stress, pouvant être très importante et invalidante.
La permanence de l’hyper transpiration des mains, appelée hyperhidrose palmaire peut avoir des causes internes (maladie de la thyroide, diabete… ) mais la plupart du temps l’hyperhidrose palmaire est idiopathique, c’est-à-dire sans cause décelable. Il est cependant important de consulter un médecin afin de dépister les causes possibles.
Quels sont les facteurs aggravants?
Plusieurs facteurs sont susceptibles d’aggraver les mains moites, notamment :
les stress et les émotions (rendez-vous important, examen… )
la chaleur – la fièvre…
Que peut on faire contre la transpiration des mains ?
Elle peut être combattues au moyen de divers traitements parmi lesquels on peut citer :
La ionophorese est la mise en contact de la peau et d’un courant galvanique dans un soluté (eau du robinet).
La transpiration est l’excrétion de sueur par les glandes sudoripares. La ionophorèse provoquerait une insensibilité transitoire des glandes sudoripares aux stimuli provoquant leur sécretion de sueur.Comment se passe une séance de ionophorese ? Le médecin préparera les bacs contenant l’eau du robinet et les électrodes. Le patient retire tous ses objets en métal (montre, chaine, collier, alliance, bague… ) Le médecin pourra proposer d’appliquer de la vaseline ou un autre corps gras sur les plaies et les fissures. Le patient trempe les parties à traiter dans les bacs d’eau (mains, pieds… ) et le médecin déclenche le courant. Il est possible de voir apparaitre une rougeur , voire des fourmillements ou des sensations de chaleur de la peau dans la zone traitée. Il est important de ne pas retirer la zone à traiter du bac sans accord préalable du médecin car ceci entrainerait un arc électrique douloureux (mais en général sans gravité) On effectue en général 2 à 5 séances par semaine jusqu’à obtention d’une amélioration. Ensuite en général 2 à 4 séances par mois permettent d’entretenir l’amélioration.
Quelles sont les contre-indications de la ionophorese contre la transpiration ?
Les contre indications à la ionophorèse sont celles qui sont habituelles lors de l’utilisation d’un appareil électrique. De plus, on peut citer parmi les contre indications a la ionophorese :
la grossesse le port d’un sterilet la présence de matériel orthopédique de grande taille la présence d’un pace-maker
Que peut on faire d’autre contre la transpiration ?
La transpiration peut etre combattue au moyen de divers traitements parmi lesquels on peut citer :
La transpiration est l’excrétion de sueur par les glandes sudoripares.
La transpiration provoque une atmosphère moite propice au développement des champignons (mycoses) et des bactéries, notamment dans les plis et les chaussures. Les bactéries sont la source de la mauvaise odeur.La plupart des déodorants masquent la mauvaise odeur au moyen de substances telles que le propylene glycol ou le stearate de Sodium.Les déodorants contiennent le plus souvent aussi des substances limitant la prolifération des bactéries (triclosan, triclocarban) et des parfums fortsIl est possible aussi de trouver des sels d’aluminium dans les déodorants, pour leur propriétés antitranspirationComment choisir un déodorant ?
Les déodorants contiennent de multiples substances susceptibles de déclencher des allergies. L’apparition de rougeurs et d’irritation apres un changement de déodorant doit amener à arreter l’utilisation du déodorant et à consulter un médecin. En cas de peau sensible, mieux vaut opter pour un déodorant sans alcool Il existe plusieurs formes de déodorants (stick, gel, spray… ). Les sticks ont pour inconvénient d’agglutiner les poils et sont rarement appréciés par les personnes ayant des aisselles fournies. Les sprays et les gels procurent généralement une sensation de fraîcheur.
Que peut on faire d’autre contre la transpiration ?
Les mains moites peuvent être combattues au moyen de divers traitements parmi lesquels on peut citer :
Le botox contre la transpiration consiste à injecter de la toxine botulique dans la peau, au niveau des zones qui transpirent trop (aisselles, mains….)
Comment le Botox ® peut-il réduire la transpiration ?
La transpiration est l’excrétion de sueur par les glandes sudoripares.
Le Botox ® contient de la toxine botulique de type A, provoquant un blocage de la libération d’acetylcholine localement dans le site d’injection. Ceci a pour effet de réduire la sudation dans la zone
Comment se passe une séance ?
Le médecin peut proposer d’appliquer une creme anesthesiante avant l’acte d’injections de Botox ®. Avant les injections, le médecin applique tout d’abord une substance iodée et de l’amidon (Maizena ®par exemple) afin de déterminer les zones transpirant le plus (elles deviennent bleues) Le médecin injecte ensuite de petites quantités de Botox ® dans la zone à traiter. La durée d’efficacité du Botox ® contre la transpiration est d’environ 6 mois. Il est donc nécessaire de renouveler les injections de Botox ® si l’on désire continuer à lutter contre la transpiration.
Quelles sont les contre-indications ?
On peut citer parmi les contre indications au Botox ® :
la myasthénie la sclérose latérale amyotrophique la grossesse et l’allaitement la prise de certains médicaments (antibiotiques, anticoagulants… )
Il est donc important de bien faire le point avec le médecin sur les possibles contre indications avant une séance de Botox ® contre la transpiration
Que peut on faire d’autre contre la transpiration ?
La transpiration peut etre combattue au moyen de divers traitements parmi lesquels on peut citer :
La transpiration est l’excrétion de sueur par les glandes sudoripares. L’anti transpirant a pour fonction de limiter l’excretion de sueur par les glandes sudoripares. La plupart des anti transpirants contiennent des sels d’aluminium sous forme de chlorure d’aluminium hexahydraté.Les sels d’aluminium sont souvent présentés en lotions ou en cremes
Comment appliquer les anti transpirants ? Les antisudoraux contenant des sels d’aluminium sont irritants et leur application doit donc être effectuée de préférence comme suit :
Appliquer les antisudoraux aux sels d’aluminium le soir, sur peau sèche et propre (le produit pénetre donc la nuit dans les glandes sudoripares) – Ne pas appliquer les antisudoraux aux sels d’aluminium apresune épilation ou un rasage dans les 48h précédentes – On recommande généralement d’appliquer les antitranspirants aux sels d’aluminium tous les 2-3 jours seulement…
Que peut on faire d’autre contre la transpiration ?
La transpiration peut être combattue au moyen de divers traitements parmi lesquels on peut citer :
Pourquoi a-t-on les aisselles qui sentent mauvais ?
La transpiration est l’excrétion de sueur par les glandes sudoripares. La transpiration des aisselles provoque une atmosphère moite propice au développement des champignons (mycoses) et surtout des bactéries. Les bactéries sont la source de la mauvaise odeur des aisselles, notamment Staphylococcus hominis, Corynebacterium tuberculostearicum et Anaerococcus
En revanche, certaines bactéries provoqueraient une odeur moins désagréable, il s’agit de Staphylococcus epidermidis et Propionibacterium acnes (bien connue dans l’acné)
Quels sont les traitements possibles contre les mauvaises odeurs des aisselles ?
Les traitements luttant contre les mauvaises odeurs des aisselles sont des traitements visant à réduire la prolifération bactérienne : triclosan ou triclocarban, souvent présents dans les savons contre la transpiration et les déodorants.
Plus récemment a été proposé à titre expérimental de tenter la colonisation des aisselles qui sentent mauvais par des bactéries non responsables de mauvaises odeurs, prélevées sur un membre de la même famille après avoir éliminé les bactéries responsables de mauvaise odeur au moyen d’agent antibactériens chez le sujet receveur…
Le médecin peut par ailleurs proposer d’utiliser des médicaments antimycosiques lorsqu’il existe une mycose sous les aisselles car ces derniers ont aussi la plupart du temps une activité contre quelques bactéries
Que peut on faire contre la transpiration des aisselles ?
Outre la lutte contre les bactéries responsables de mauvaise odeur, on peut lutter contre le flux de transpiration sous les aisselles au moyen de divers traitements parmi lesquels on peut citer :
Les anti transpirants ou anti sudoraux
Il s’agit le plus souvent de produits à base de chlorure d’aluminium, que certains considèrent comme cancérigène. Voir l’article sur les anti transpirants
Les déodorants et produits luttant contre les odeurs
Ils contiennent le plus souvent des antibactériens du type du triclosan et des parfums. Voir l’article sur les déos
La ionophorese
Elle consiste à appliquer un courant galvanique pour « assécher » les glandes sudoripares. Voir l’article sur la ionophorèse
Les injections de toxine botulique (Botox ®)
La toxine boulique est issue d’une bactérie. Elle est connue dans les soins anti rides mais peut aussi être utilisée dans la lutte contre la transpiration. Voir l’article sur le botox ® anti transpiration
Les micro ondes
Les micro ondes détuisent les poils des aisselles et aussi les glandes sudoripares. Voir l’article sur les micro ondes sous les aisselles
Les soins des mains ont pour but de protéger les mains qui comme le visage en contact permanent avec l’extérieur et elles sont soumises au contact de substances irritantes (produits de ménage ou de vaisselle, lavages réguliers des mains… )
Il est donc fréquent de voir apparaitre des crevasses, des fissures ou des zones sèches sur les mains. On peut aussi avoir les Mains moites
Les mains sont constamment en contact avec de nombreux produits irritants (produits menagers, liquide vaisselle, savon… ).
De plus, en hiver, les mains sont la seule partie du corps avec le visage, a etre exposee au froid et a l’air sec De plus, certaines personnes ont constitutionnellement une peau seche et ont donc plus facilement tendance a avoir les mains seches
les lavages fréquents : plus on lave les mains, plus elles ont tendance a devenir seches, comme par exemple en cas d’épidémie telle que celle du coronavirus
les activités ménagères : vaisselle, ménage avec des produits ménagers…
Soins
La prevention est importante car une fois que les mains sont seches, il est souvent necessaire de consulter un medecin pour eviter les complications (xérose, eczematides, eczema des mains… ). La prevention passe par
une diminution de l’exposition des mains aux facteurs aggravants (produits menagers, savons… ) l’application d’une creme hydratante plusieurs fois par jours sur
les mains, notamment lorsqu’elles ont ete mouillées (lavage des mains, vaisselle… ) car c’est a ce moment la qu’elles sont le plus fragilisées
Les mains abimees sont constamment en contact avec de nombreux produits irritants et en hiver, au froid et a l’air sec
De plus, certaines personnes ont constitutionnellement une peau seche et ont donc plus facilement tendance a avoir les mains abimees
les lavages fréquents des mains, comme par exemple en cas d’épidémie telle que celle du coronavirus
les contacts avec des produits irritants : liquide vaisselle, produits indutriels, produits ménagers… Les mains abimees sont en effet souvent appelées « dermite des ménagères«
Soins
La prevention est importante car une fois que les mains sont abimees, il est souvent necessaire de consulter un medecin pour eviter les complications (xérose, eczematides, eczema des mains… ). Ce dernier pourra alors prescrire des cremes a la cortisone
La prevention passe par
une diminution de l’exposition des mains aux facteurs irritants (produits menagers, savons… )
l’application d’une creme hydratante plusieurs fois par jours sur
les mains
La cellulite (ou capitons) est liée à la conformation et à la taille des cellules graisseuses dans certaines zones du corps de la femme (notamment, les cuisses et les fesses), lui conférant un aspect en peau d’orange
Il est donc utile de lutter contre l’accumulation de graisse située au niveau des hanches, des cuisses et des fesses (encore appelée culotte de cheval). Le régime anti cellulite fait donc partie des armes permettant de lutter contre la cellulite
Quels sont les régimes permettant de lutter contre la cellulite ?
En fait, les regimes permettant de lutter contre la cellulite sont proches des regimes amaigrissants « classiques ». En effet, la perte de graisses par le biais d’un régime permet de reduire aussi la zone de stockage de graisses situées dans la zones présentant de la peau d’orange (cuisses, fesses, hanches… ) Les régimes étiquetés « anti-cellulite » sont donc ni plus ni moins des régimes amincissants classiques :
réduction des classes alimentaires « superflues » : graisses animales, sucres, alcools hydratation correcte (au minimum 1.5l/j) privilégier la consommation de légumes et de fruits…
Il est important de ne faire de régime que sous le contrôle de son médecin afin d’éviter de faire des erreurs diététiques, sources de carences. De plus, un régime mal conduit est souvent suivi d’une reprise de poids rapide (effet « yoyo »).
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
Pourquoi solliciter les muscles lorsqu’on lutte contre la cellulite ?
La cellulite est liée à la présence de graisse au niveau des fesses, des cuisses et des hanches chez la femme
Les muscles, lorsqu’ils sont sollicités, puisent leur énergie principalement dans les lobules graisseux.
La sollicitation des muscles des fesses, des hanches et des cuisses aura donc tendance à puiser préférentiellement de l’énergie depuis les lobules graisseux des fesses, des hanches et des cuisses. Mais il est aussi utile de solliciter l’ensemble des muscles du corps car toute activité sportive va puiser dans l’ensemble des réserves de graisses et notamment dans les zones graisseuses où l’on trouve de la cellulite.
Les bonnes habitudes au quotidien contre la cellulite
Il est utile de solliciter les muscles des fesses, des hanches et des cuisses au quotidien pour lutter contre la cellulite, par exemple
Contracter les fesses même lorsqu’on est immobile
Monter les escaliers en contractant les fessiers plutôt que d’utiliser l’ascenseur
Faire des exercices et du sport contre la cellulite
La sollicitation des muscles du corps au quotidien suffit cependant rarement à lutter efficacement contre la cellulite. On peut citer parmi les exercices destinés à lutter spécifiquement contre la cellulite :
Les exercices pour les fessiers : Se mettre à quatre pattes, en appui sur les avant-bras. Tendre la jambe en la montant le plus haut possible jusqu’à sentir le muscle fessier se contracter.
Exercices pour les muscles situés sur le coté extérieur des cuisses :
Se positionner sur le coté et lever la jambe supérieure en gardant l’ensemble du membre inférieur tendu (faire les ciseaux avec les membres inférieurs)
Exercices pour les fessiers et les muscles situés à l’extérieur des cuisses : Se mettre à quatre pattes. Tendre une jambe bien droit et effectuer des petits ronds avec le pied.
N’hésitez pas aussi à marcher rapidement sans talonner au moins 30 minutes trois fois par semaine
En revanche, la musculation et les activités durant lesquelles il faut porter des poids entraînent une aggravation de l’insuffisance de retour veineux et lymphatique.
Vidéo de aufeminin:
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Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
La preuve scientifique de l’efficacité des cremes contre la cellulite est très discutable. En fait les cremes contre la cellulite sont surtout interessantes en complément des autres soins de la cellulite
Les cremes destinees a lutter contre la cellulite contiennent plusieurs types de composants :
Les « destructeurs de graisse »…
Il s’agit des composants anti-cellulite agissant sur la cellule graisseuse (l’adipocyte) : il s’agit principalement de la caféine (qui présente d’ailleurs un excellent taux de pénétration transcutanée, proche de 40% du produit appliqué) et d’autres xanthines telles que la théobromine et laminophylline, des catécholamines, des hormones thyroïdiennes et des inhibiteurs alpha2-adrénergiques tels que la yohimbine et la dihydroergotamine.
Les silices organiques
La silice, qui est un constituant naturel de lélastine, du collagène et des structures profondes de soutien de la peau.
Les extraits végétaux
Il s’agit le plus souvent d’actifs ayant une faible activité sur la circulation : ginkgo biloba, marron d’Inde… : le drainage va favoriser la décongestion des tissus par drainage de l’oedeme)
Les rétinoïdes
Il s’agit de la trétinoïne et du rétinol. La trétinoine est connue pour renforcer les couches profondes de la peau
Une creme contre la cellulite, ça suffit ?
Il est rare que l’application isolée d’une creme contre la cellulite puisse permettre une améliorarion significative de la cellulite : il est généralement utile d’associer à la creme contre la cellulite d’autres moyens de lutter contre la cellulite
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
Cloques des doigts et pieds : disidrose ou dysidrose
Le phénomène des cloques d’eau survenant sur les doigts, les mains ou les pieds et de boutons blancs ou rouges ou marrons qui démangent sur les mains et les pieds est fréquent en période chaude (on incrimine d’ailleurs souvent le rôle de la sudation?) et donc en été.
Cloques d’eau (vésicules) et boutons qui démangent et peuvent toucher les doigts, les orteils, les pieds…
Les démangeaisons sur les cloques sont souvent intenses et elles peuvent précéder ou accompagner l’apparition des cloques.
Certaines peuvent se percer et donner une sérosité claire. D’autres peuvent sécher et donner des croutes marron-bordeaux
Cloques des pieds
Les boutons des pieds siègent le plus souvent sur les orteils et entre les orteils, dans le creux du pied et sur les faces latérales des pieds et les talons
Cloques des mains
Les boutons des mains sont fréquentes sur les faces latérales des doigts et sur la paume, jusqu’à la limite du poignet
On distingue deux formes classiques de dyshidrose :
dysidrose simple
il n’y a que des cloques et boutons des mains et pieds sans rougeurs
eczema dishidrosique
Les cloques et boutons des mains et pieds sont associées à une rougeur voire des desquamations.
Infection des cloques
Parfois, les cloques de disidrose s’infectent et leur contenu devient plus blanc (pus). On peut alors observer une lymphangite, un ganglion dans l’aisselle ou l’aine…
Causes de la disidrose
On connait mal la cause de la disidrose mais on sait qu’elle est associée à plusieurs facteurs favorisants :
Allergie à la pelure de citron, au formol, au baume du Pérou, à la Para Phenylène Diamine (une sorte de caoutchouc dont l’acronyme est PPD) et à certains métaux (Nickel, Chrome, Cobalt… ),
« Allergie » indirecte à une mycose
Il s’agit d’une atteinte à dermatophytes des pieds (mycoses entre les orteils) ou des mains, par manuportage, compliquée de dishidrose
Tabac
Le tabac serait un facteur aggravant de la disidrose. Mieux vaut donc arrêter de fumer lorsqu’on a des cloques d’eau des mains et des pieds (et pour plein d’autres bonnes raisons bien plus graves : cancer du poumon et des voies aerodigestives, athérosclérose…)
Hyperhidrose palmoplantaire
Il s’agit de l’augmentation de la transpiration ou sudation des mains (mains moites) et des pieds. De même il est classique de voir apparaître de la dishidrose en été par augmentation de la transpiration des mains à cause de la chaleur
Eczema atopique
Il existe parfois des antécédents familiaux ou personnels de dermatite ou eczema atopique chez les personnes ayant des cloques d’eau des mains et pieds
Rôle possible d’une allergie alimentaire ?
On incrimine parfois le Nickel absorbé dans la nourriture… ?
Irritation des mains, chaleur et humidité
L’utilisation de produits irritants (produits ménagers…) et le contact répété des mains avec l’eau favoriseraient l’apparition de cloques d’eau sur les mains. De même, le port prolongé de gants pour se protéger de l’eau serait un facteur favorisant par création d’un milieu chaud et humide.
Ainsi les professions les plus à risque de cloques d’eau sur les mains sont les métiers de bouche et de restauration, mais aussi les professions de santé et plus largement toutes les professions ayant les mains et les pieds dans l’eau ou dans une atmosphère chaude et humide.
Il faut donc demander à ces professions de se protéger avec des gants mais de cantonner le port de gant aux activités à risque et les enlever régulièrement pour sécher les mains. En cas d’humidité des pieds, porter des chaussettes absorbantes et les changer dès qu’elles sont mouillées.
Ne pas confondre avec les engelures
Les engelures, taches violacées et douloureuses des doigts, peuvent comporter des cloques sur les mains et les pieds. Mais elles sont bien à distinguer de la dishidrose.
Les engelures, avec ou sans cloques sur les mains et les pieds, peuvent être un signe de COVID19
Les pieds sont soumis à rude épreuve, qu’ils soient enfermés dans les chaussures ou nus. Il est donc fréquent de voir apparaitre des crevasses des talons, des fissures ou des zones de corne sous les pieds (callosités, cor au pied, durillon…). En effet, les pressions chroniques et les frottements répétés stimulent la prolifération de l’épiderme, provoquant un épaississement de la couche superficielle de la peau (couche cornée) appelé hyperkératose. Pour les soigner il faut donc souvent limiter les frottements et pressions sur la peau.
Symptomes
Pas toujours facile de donner un nom à une petite corne du pied qui fait mal. Avant toute chose, il faut consulter un médecin qui fera le point avec vous sur les problèmes que vous présentez (date de début, durée de l’éruption, douleur provoquée par les callosités, les cors, les durillons)
Il tentera aussi de distinguer le cor au pied des callosités et durillons de la verrue plantaire et du redoutable mélanome achromique.
Comment va-t-il les reconnaitre et les distinguer?
Callosité
Les callosités sont des épaississements de la peau (larges plaques de cornes sous les pieds) au niveau des zones d »appui des plantes et les zones de frottement : partie médiane de l’avant pied (par effondrement
de la voûte transverse antérieure), base du gros orteil par applatissement ou sur son rebord interne par hallux valgus…
Leur consistance est dure et de couleur blanc jaunâtre, différent de la couleur normale du reste du pied.
Elles sont généralement indolores, juste gênantes, sauf lorsqu’elles
provoquent des fissures (crevasses des talons) ou des plicatures à la facce interne de l’avant pied
se compliquent de durillons au sein de la plaque
Durillon
Les durillons surviennent souvent sur les callosités. Ce sont des zones de corne très dure, ponctuelles, comme enchassées dans la peau formant de véritables clous de kératine très douloureux. Les patients ont d’ailleurs souvent l’impression d’avoir un clou dans la peau.
Cor au pied
Les cors aux pieds sont des épaississements de la peau au niveau des zones de frottements des orteils ou des zones d’appui des plantes. Ils sont douloureux et se présentent comme une petite callosité avec une zone centrale cornée, parfois cratériforme. Ils comprennent donc 2 parties :
– Un pourtour arrondi, dense et blanc-translucide
– Une zone centrale en forme de cône inversé, parfois cratériforme, qui pénètre dans les couches cutanées profondes et provoque la douleur.
Trois types de cors son rencontrés :
Cor au pied dur
Ce sont les cors les plus répandus, ils peuvent entrainer des douleurs gênantes pendant la marche et apparaissent :
sur le dessus des orteils (principalement sur les 4 derniers orteils) au niveau des articulations et entre les phalanges, par frottement sur les chaussures.
sur la face latérale du dernier orteil qui est la zone la plus souvent soumise aux frictions dans les chaussures.
sur la pulpe du 3ème orteil
Cor au pied mou ou oeil-de-perdrix
L’oeil de perdrix est presque exclusivement localisé au niveau du quatrième espace interorteil entre les 4ème et 5ème orteils et ils sont souvent par paire, c’est-à-dire deux yeux de perdrix situés sur les deux orteils se faisant face. Ils ont une couleur blanchâtre et une consistance molle et spongieuse due à la transpiration et la macération entre les orteils.Parfois ils ont une bordure rouge, enflammée et leur centre comporte un point noir d’ou le nom d’œil de perdrix.
Cors milium
Il s’agit d’un groupement de petits cors disposés sur la plante, parfois dans une plaque de callosité, parfois sans callosité.
Les distinguer d’une verrue plantaire
ceci ne peut être fait que par un médecin, qui s’attachera aussi à éliminer un mélanome achromique
Il pourra regarder avec un dermatoscope et verra que
le durillon, le cor au pied, la callosité… se présente sous une forme arrondie, translucide et qu’il conserve à sa surface notamment en périphérie l’architecture habituelle des lignes cutanées, (plis et empreintes digitales ou dermatoglyphes)
la verrue plantaire se caractérise par l’absence de ces lignes cutanées et elle comporte souvent des points noirs (vaisseaux).
Causes
Les pressions chroniques et les frottements répétés stimulent la prolifération de l’épiderme, provoquant un épaississement de la couche superficielle de la peau (couche cornée) appelé hyperkératose. Les cors sont des bosses dures qui se développent donc en réponse à la pression et au frottement. La peau se durcit pour se protéger des frottements liés aux chaussures mal ajustées, à la marche pieds nus…
Des frottements et traumatismes des pieds
Les callosités, cors et durillon sont une sorte de défense de la peau qui s’épaissit pour protéger les tissus sous jacents et les aider à supporter les micro-traumatismes répétés et les frottements.
Ces frottements et traumatismes répétés sont souvent le résultat d »une anomalie posturale lors de la marche (appui trop important sur l »avant-pied ou sur la partie extérieure de la plante par exemple ) et/ou du port de chaussures mal adaptées à une marche intensive (haut-talons et chaussures à bout pointu notamment).
Les personnes à risques
Les cors, callosités et durillons ne se rencontrent que très rarement chez les enfants et les adolescents mais plutot chez les adultes et leur fréquence croit avec l’age
Chez les adultes, certaines personnes sont plus à risque :
Les femmes qui ont des talons hauts et les homme set femmes qui ont des chaussures étroites et effilée
Les sportifs (randonnée, jogging, tennis…)
Les personnes ayant des orteils de grande taille
Les personnes ayant des déformations des pieds (hallux valgus, désaxation du gros orteil, pieds plats ou creux…)
Une mention particulière aux personnes diabétiques (voir pied diabetique) dont les complications peuvent etre graves
Complications
La douleur que les cors et durillons provoquent tend à entrainer une claudication ou un report de charge qui peuvent engendrer d’autres callosités… mais aussi des troubles ostéomusculaires (douleurs au genou, à la hanche, au dos…)
Toutes es situations nécessitent une consultation médicale rapide
Traitement
Le traitement des durillons, cors, callosités… nécessite
d’adapter ses chaussures à ses pieds (chaussures souples, amples, sans talons hauts…) et à ses habitudes (éviter de marcher en escarpins, talons aiguilles…)
des soins de podologie : bilan statique et à la marche et réalisation d’orthèses et/ou de semelles orthopédiques. Le pédicure-podologue peut conseiller aussi :
L’utilisation d’un coussin de rembourrage en silicone (coussinet plantaire) qui se place sous l’avant du pied.
L’utilisation d’un pansement circulaire (manchon, parfois troué autour du cor) placé autour des orteils
L’ablation des cors et callosités au cabinet du pédicure podologue avec des instruments stériles type scalpel, meuleuse, fraise… Ce traitement permet de réduire le volume du cor ou de la callosité et contribue à diminuer les douleurs de la marche en réduisant la pression sur les tissus du pied mais il est toujours associé aux soins précédents, sinon le cor, la callosité ou le durillon se reforment.
Soigner un cor au pied par soi meme
En cas de cor bénin, de callosité, que peut-on faire pour améliorer les choses en attendant le rendez-vous du médecin ou du podologue?
1/ Supprimer la source de friction
1.1/ Changer de chaussures
Éliminer la source de friction est le moyen le plus important (et le plus simple) de se débarrasser d’un cor au pied. Si, par exemple, le frottement d’une paire de chaussures cause des cors, il peut être suffisant de passer à des chaussures qui ne causent pas ce frottement, et de ne plus les porter. Il faut alors porter des chaussures souples et amples
1.2/ Ne pas marcher pieds nus
La marche pieds nus favorise les callosités sur les zones d’appui des plantes, ainsi que les plaies des pieds, les verrues plantaires, les mycoses des pieds…
1.3/ Mettre des pansements
Il suffit bien souvent de mettre un pansement sur le cor au pied pour le voir s’éliminer doucement
2/ Décaper doucement
Les cors sont des couches de peau morte. Par conséquent, limer doucement les couches de peau morte peut aider à éliminer la callosité.
Les soins consistant à se limer ou raper doucement avec une pierre ponce, une lime ou une râpe apres bain de pied dans de l’eau chaude pendant 20 minutes au préalable pour ramollir ne servent pas à grand chose tant qu’on n’a pas éliminé la cause qui est le frottement pathologique. Ils peuvent même constituer un facteur d’inflammation voire d’infection. Mieux vaut donc éviter d’essayer de prendre en charge soit meme ce type de pathologie, et cela est totalement prohibé si l’on est diabétique!
2.1/ Ramollir le cor
D’abord, on peut faire tremper le pied dans de l’eau tiède pendant environ 10 à 15 minutes. Cela aide à ramollir la peau.
2.2/ Décaper doucement le cor
Deuxièmement, on peut gratter les couches de peau morte du cor avec une pierre ponce, une brosse à pieds, des plaques d’émeri, qui sont le matériau rugueux des limes à ongles…
Mais attention de ne pas trop décaper : enlever trop de peau peut mettre à nu les couches sensibles de la peau en dessous, ce qui pourrait causer plus d’irritation, de saignement et d’infection par la suite.
Eviter les cors, durillons, callosités
La prévention des cors, callosités et durillons requiert le plus souvent de :
Porter des chaussures larges mais pas trop grandes, confortables et souples (en toile ou en cuir souple… ) et d’éviter les haut talons (3-4 cms maximum) et les chaussures à bout pointu. Eviter si possible les chaussures ne tenant pas le talon (sandales, tongs…) car elles accentuent les défauts à la marche.
Laver ses pieds quotidiennement au savon et à l’eau et surtout bien les sécher particulièrement entre les orteils pour éviter la macération.
En effet l’humidité résiduelle est un facteur de surinfection et de mycose des pieds
Décaper légèrement et avec prudence au moyen d’une pierre ponce humide les callosités naissantes et les cors débutants lors du bain mais de consulter dès que ceux ci réapparaissent
Hydrater la peau des pieds avec une crème hydratante après la toilette
Porter des pansements médicaux protecteurs et cicatrisants
et s »il existe un défaut d »appui lors de la marche ou une anomalie posturale, le port de semelles orthopédiques ou d’orthèses (sortes de petits embouts de mousse permettant de rééquilibrer les positions des orteils notamment) réalisés par un pédicure podologue
Questions fréquentes
J’ai de la corne sous les pieds mais j’ai peur de la gratter et d’en avoir de plus en plus
Vous avez raison : si vous avez des callosités sous les pieds, celles-ci sont réactionnelles à des frottements répétés (vous appuyez plus sur ces zones), dépendant de la façon dont vous marchez, de la forme de vos pieds, du type de chaussures que vous portez (haut talons notamment)… Si vous les décapez, vous n’arrangerez pas grand-chose car les frottements continueront à produire de nouvelles callosités. Je vous conseille donc de consulter un médecin, qui évaluera le traitement adéquat à apporter à vos callosités, et notamment la nécessité ou non de vous faire réaliser un bilan podologique chez un podologue, qui pourra alors vous fabriquer des semelles orthopédiques à glisser dans les chaussures, afin de rééquilibrer les pressions sur les plantes de vos pieds. Sachez que les semelles orthopédiques sont souvent très fines et aisées à glisser dans les chaussures de tous les jours.
Le tatouage est une pratique ancestrale (tatouage polynésien, asiatique, tatouage au henné… ) destinée a décorer la peau. Le tatouage est très en vogue depuis plusieurs années et il peut être difficile de passer le cap du tatouage permanent ou semi permanent, en essayant le tatouage temporaire ou éphémère. Qu’est-ce qu’un tatoutage temporaire ou éphémère? Quels sont les risques et les précautions à prendre?
Qu’est-ce qu’un tatouage temporaire?
Le tatouage est une pratique s’accompagnant d’une effraction de la barrière cutanée ou muqueuse et de l’introduction d’un corps étranger dans la peau ou la muqueuse.
Il existe donc un risque de transmission de maladies virales (hépatites B et C, SIDA) et bactériennes (staphylocoques, streptocoques… ) par le biais du tatouage, soit par le biais du professionnel qui pratique le tatouage, soit par le biais des instruments de ce derniers, soit par auto-contamination si la peau est mal désinfectée avant le tatouage. Voir l’article risques du tatouage
Il faut donc que la personne qui pratique le tatouage respecte quelques règles primordiales.
Le tatouage temporaire ne comporte pas d’effraction de la peau par une aiguille : il n’y a donc pas de risque infectieux
Quels sont les types de tatouages temporaires ou éphémères et leurs risques?
En fait tout dépend du temps que le tatouage va rester sur la peau :
Tatouage temporaire de 2 jours
Il s’agit le plus souvent du tatouage à la pierre à tatouer sur laquelle on applique une encre et qu’on pose en appuyant sur la peau pour y faire un tatouage de 48 heures environ
A part une allergie au produit appliqué, ce tatouage ne présente pas beaucoup de risques
Tatouage temporaire d’une semaine
Il s’agit de la technique des décalcomanies connue des enfants : on trouve de faux bijoux, des décorations colorées, argentées, dorées… qui durent environ une semaine
Il faut bien nettoyer la zone à tatouer avant d’appliquer la décalcomanie.
Là encore, il peut exister un risque d’allergie au produit, mais elle est rare
Tatouage temporaire de deux semaines
Il s’agit du tatouage au henné consistant à appliquer sur la peau une préparation à base de henné, un colorant d’origine végétale obtenu à partir des feuilles séchées d’une plante, Lawsonia inermis, utilisé depuis des milliers d’années pour la coloration des cheveux et la peinture corporelle.
On le trouve sous forme de poudre à préparer en pâte en le mélangeant à de l’huile notamment.
La pâte est appliquée sur la peau à l’aide d’un pinceau ou d’un cône en plastique (comme en pâtisserie).
Une fois la pâte séchée, le motif apparaît en orange-marron qui persistera environ deux à trois semaines.
Le risque d’allergie au henné traditionnel est minime.
Attention aux hennés non traditionnels!
Le henné traditionnel résulte du mélange de la poudre de henné à une huile notamment. Le tatouage sèche en minimum une heure, est de couleur marron et il dure au plus 3 semaines.
Henné noir : risque d’allergie
De nombreux cas d’allergie de contact ont été signalés suite à des tatouages au henné noir. L’allergie de peau se traduit généralement par l’apparition dans les 48 à 72 heures, mais aussi parfois plus tard, dans les 7 à 15 jours après la pose du tatouage, d’un eczema, caractérisé par l’éruption de vésicules qui démangent au niveau du tatouage.
Ces poussées d’eczema allergique peuvent laisser des cicatrices permanentes ou des troubles de la pigmentation.
Ces allergies sont essentiellement dues à la paraphénylènediamine (PPD), une substance interdite en France, ajoutée au hénné naturel pour obtenir un tatouage noir (le henné naturel donne une couleur brune)
Une fois l’allergie déclenchée, elle peut se reproduire lors d’un nouveau contact avec un autre produit contenant le PPD, comme des teintures de cheveux ou des colorants textiles et des cas de réactions violentes (angio oedeme, choc anaphylactique…) ont été rapportés par l’AFFSAPS (Agence française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé). La DGCCRF a quant à elle émit une alerte.
Tatouage au henné séchant rapidement : prudence!
Le tatouage au henné ne sèche pas en moins d’une heure. Si la personne qui vous propose le tatouage vous prétend le contraire, elle a probablement incorporé des substances dans sa pâte, pouvant elles aussi provoquer des allergies notamment.
Tatouage au henné durant plus de 3 semaines : pas traditionnel…
Un tatouage au henné naturel reste rarement plus de deux semaines. Si la personne qui vous propose le tatouage vous prétend le contraire, elle a probablement incorporé des substances dans sa pâte, pouvant elles aussi provoquer des allergies notamment.
Conclusion : exiger le henné naturel
Il faut donc demander expressément un mélange de henné (poudre verte plus huile) préparé sans autres ingrédients (il est même parfois possible de le voir préparer devant vous).
L’application de henné noir est interdite en France…
Les pieds sont soumis à rude épreuve, notamment l’été. On marche plus souvent pieds nus ou en sandales et autres tongs. Il est donc fréquent de voir apparaitre des crevasses, des fissures ou des cornes sur les pieds. Comment prendre de soin de ses pieds pour éviter les fissures et crevasses ? que faire lorsqu’elles sont apparues pour les soulager et les faire cicatriser?
Causes
Il est fréquent d’avoir les talons fissurés ou crevassés en été notamment pour deux raisons :
on marche plus souvent pieds nus ou avec des chaussures sans maintien du talon (tongs, sandales…), ce qui sollicite plus le talon
les pieds sont plus secs car plus souvent à l’air et non protégés par les chaussures, aux prises avec les agressions extérieures (eau de mer, poussière…)
La peau du talon devient donc sèche et elle s’épaissit car elle est plus sollicité. Il en résulte une peau qui finit par se fendiller puis se fissurer voire former des crevasses.
On peut aussi observer ces crevasses sur des callosités de l’avant pied, mais cela est plus rare
Symptomes
La peau du talon est plus sèche, plus blanche et plus épaisse que le reste de la peau du pied.
Au sein de cette hyperkératose apparaissent des fendillements et fissures qui petit à petit deviennent de véritables crevasses pouvant mesurer presque un centimètre de profondeur parfois!
Elles sont très douloureuses
Ces fissures et crevasses finissent par s’infecter et la douleur augmente
Parfois les crevasses du talon s’inscrivent dans le cadre d’un psoriasis des pieds
Eviter les crevasses et fissures
Pour limiter le risque de crevasses et de fissures il faut limiter les deux causes :
La marche pieds nus ou avec des chaussures sans maintien du talon (tongs, sandales…), ce qui sollicite plus le talon
Lutter contre les pieds secs en les protégeant et en les hydratant
Rappelons qu’il faut toujours respecter ses pieds, en évitant de les traumatiser. On recommande donc comme soins de pieds :
Porter des chaussures larges mais pas trop grandes, confortables et souples (en toile ou en cuir souple… ) et d’éviter les haut talons (3-4 cms maximum) et les chaussures à bout pointu. Eviter si possible les chaussures ne tenant pas le talon (sandales, tongs…) et trop plates car elles accentuent les défauts à la marche.
Eviter les sports traumatisants (tennis, jogging, randonnées…)
Laver ses pieds quotidiennement au savon et à l’eau et surtout bien les sécher particulièrement entre les orteils pour éviter la macération.
En effet l’humidité résiduelle est un facteur de surinfection et de mycose des pieds
Utiliser des chaussettes fines en coton (type fil d’écosse) et bien adaptées, éviter les chaussettes synthétiques
Décaper légèrement et avec prudence au moyen d’une pierre ponce humide les callosités naissantes et les cors débutants lors du bain mais de consulter dès que ceux ci réapparaissent
Hydrater la peau des pieds avec une crème hydratante après la toilette
Porter des pansements médicaux protecteurs et cicatrisants
et s’il existe un défaut d’appui lors de la marche ou une anomalie posturale, le port de semelles orthopédiques ou d’orthèses (sortes de petits embouts de mousse permettant de rééquilibrer les positions des orteils notamment) réalisés par un pédicure podologue
Soigner les crevasses des pieds
Si vous marchiez pieds nus ou en chaussures plates ne tenant pas les talons (tongs, sandales…) il faut remettre des chaussures maintenant le talon
Râper avec prudence des crevasses peu profondes
Si les crevasses ne sont pas trop profondes, et en l’absence de diabète,on peut utiliser une râpe ou une pierre ponce pour décaper doucement l’hyperkératose après un bain de 20 minutes dans l’eau chaude. Il faut toujours que ce geste soit doux, réservé à des fissures peu profondes et sans douleur ni irritation de la peau.
En cas de crevasses profondes
Si les crevasses sont douloureuses ou profondes alors il faut consulter un médecin pour avoir des soins appropriés
Soigner les plaies
Toute crevasse ou fissure doit être considérée comme une plaie susceptible de s’infecter. Voir comment soigner une plaie
Favoriser la cicatrisation
Il existe de nombreuses crèmes pour les talons crevassés ou fissurés, la plupart à l’urée (5%), de karité, d’huile d’olive, de glycérine végétale…
Le médecin pourra prescrire des pansements spécifiques des talons, ayant souvent un effet remarquable sur la cicatrisation des fissures et talons
Soigner les infections
Les pieds sont en contact avec le sol et donc susceptibles de s’infecter. Toute plaie doit être soignée pour éviter sa surinfection
L’infection la plus fréquente n’est cependant pas bactérienne mais par champignon : il faut donc connaitre et traiter la mycose des pieds ainsi que la mycose des ongles qui constitue souvent une source de contamination des pieds. La mycose des pieds tend en effet à assécher les pieds en leur donnant un aspect sec et farineux
Lutter contre les pieds secs
La sécheresse de la peau constitue un facteur favorisant de crevasses car elle est propice à l’apparition de fissures. Même avec des crevasses avérées, il faut continuer à s’hydrater les pieds pour éviter de nouvelles fissures. Voir comment lutter contre les pieds secs
Cas particulier du psoriasis des pieds
Si le médecin diagnostique un psoriasis des pieds à type de kératodermie fissuraire des talons, il prescrira des cremes pour le traitement du psoriasis et des pansements spécifiques du talon
Tout le monde sait que les micro ondes chauffent. Lorsqu’elles sont appliquées localement sur un tissu humain, elles le chauffent aussi et y provoquent une thermolyse (destruction par la chaleur).
Elles sont utilisées depuis de nombreuses années en médecine pour traiter des tumeurs notamment.
Depuis quelques années, elles sont utilisées pour détruire des structures cutanées qui gênent les patients :
les glandes sudoripares dans la transpiration excessive
Le système fonctionne en dirigeant l’énergie des micro ondes localement sur la zone sous cutanee contenant les glandes sudoripares et les poils.
Lorsqu’on applique les micro-ondes, les molécules d’eau des tissus sont excitées et elles cherchent en permanence à se réaligner sur le champ électromagnétique qui varie très rapidement, ce qui induit un échauffement par friction. Les micro-ondes induisent ainsi des températures elevées dans les tissus, ce qui les détruit.
C’est dangereux?
On sait après plusieurs décennies d’épilation laser que la destruction des poils au long cours est possible
Seulement 2% des glandes sudoripares dans le corps sont situées dans la zone des aisselles, donc les détruire dans cette zone n’affecte pas la capacité du corps à refroidir.
Les micro ondes sont utilisées depuis de nombreuses années en médecine pour traiter des tumeurs notamment, sans que des effets systémiques aient été notés à part liés à la destruction de la tumeur elle même.
Comment ça se passe?
Le patient ressent seulement un peu de chaleur lors de la procédure et sa peau est anesthésiée au moyen d’une creme anesthésiante.
L’avantage sur le laser épilation est que le laser ne fonctionne que sur les poils noirs alors que les micro ondes détruisent les poils qu’ils soient foncés ou clairs!
La cellulite de cuisse est un problème extrêmement fréquent chez la femme, même mince. Il est difficile de se faire une idée des risques et de l’efficacité des traitements variés qui existent sur le marché, allant du palper-rouler à la cryolipolyse, en passant par la chirurgie… L’ensemble de ces techniques sont plus ou moins efficaces en fonction du type de cellulite et de son stade. Quoi qu’il en soit, elles n’ont qu’une efficacité temporaire sans les deux clés de voute de la prise en charge de la cellulite
faire du sport adapté
faire attention à ses apports alimentaires
Qu’est-ce que la cellulite des cuisses ?
En terme médical, la cellulite de cuisse est une inflammation des tissus situés sous la peau, rien à voir donc avec le terme « cellulite de cuisse » couramment employé qui se réfère à l’aspect en peau d’orange que prend la peau des cuisses chez de nombreuses femmes. Le terme de cellulite de cuisse devrait donc etre remplacé par celui de capitons ou de peau d’orange des cuisses. Par commodité, nous emploierons quand meme le terme de cellulite, meme s’il est impropre.
La cellulite de cuisse a pour terme scientifique la « lipodystrophie gynoide« , encore définie comme une lipodystrophie segmentaire ou localisée du tissu conjonctif sous-cutané, par rapport à la stase veino-lymphatique régionale.
Cette dermo-hypodermite préfigure une histangiopathie associée à une réponse fibroblastique qui précède les altérations du segment capillaire et veineux, maintenu par ces dernières…
La cellulite de cuisse est extrêmement fréquente chez les femmes (on estime qu’elle touche 95 % des femmes âgées de 15 à 45 ans) et elle n’est pas toujours associée à de l’obésité : des femmes minces peuvent avoir une cellulite de cuisse.
Cellulite de cuisse en d’autres termes :
capitons des cuisses :
peau à aspect « capitonné » et flasque, avec de multiples crevasses et une surface irrégulière, où salternent protubérances et petites dépressions
« peau d’orange » des cuisses:
tuméfaction des plans superficiels de la peau et à la dilatation des pores de la peau, saccentuant sous leffet dune compression
Pourquoi a-t-on de la cellulite de cuisse ?
La cellulite des cuisses peut être associée à une :
fragilité vasculaire et formation d’hématomes au moindre choc, microvarices, varicosités, oedeme des jambes
une sensation de jambes lourdes,
des tensions et des douleurs à la palpation des zones atteintes.
La cellulite (ou capitons) est liée à la conformation et à la taille des cellules graisseuses, de l’eau et des fibres collagène des cuisses, lui conférant un aspect en peau d’orange :
On trouve un tissu adipeux sous la peau, dont les cellules sont espacées par des travées fibreuses perpendiculaires à la peau, qui les sépare en loges graisseuses. Ces lobes adipeux servent de passage aux vaisseaux. Son épaisseur augmente et diminue selon le gain de poids. A la puberté, la graisse est stockée plus particulièrement dans les hanches, les cuisses…
Il y a souvent un défaut de résorption du liquide interstitiel sourdant par les jonction artério veineuses dans les tissus sous cutanés (insuffisance de drainage par le système lymphatique), d’ou un amas de liquide interstitiel ou ‘oedeme interstitiel’ (on parle souvent de facon impropre de « rétention d’eau »). Cet dème interstitiel comprime à son tour les capillaires, entravant le retour veineux (le sang veineux retourne des pieds au coeur) et accentuant la stase. Les capillaires sous pression laissent alors passer plus de liquide à travers leur paroi, d’où un cercle vicieux qui se met donc en place, on dit couramment que « la cellulite a la propriété de produire une plus grande quantité de cellulite ». La rétention entrave aussi l’apport de sang artériel, d’où une baisse de perfusion des tissus sous cutanés (hypoxie : baisse des apports en oxygène dans les tissus)
Les hormones féminines (oestrogènes notamment), la prolactine et un régime riche en hydrates de carbones tendent à rendre les cellules graisseuses plus grosses ce qui réduit encore le flux sanguin et le drainage lymphatique.
On voit donc que la cellulite a une composante vasculaire importante++
La cellulite est plus importante s’il existe beaucoup de graisse sous la peau mais il est possible d’observer un aspect de peau d’orange même lorsqu’il y a très peu de graisse, chez une femme mince par exemple. La graisse située au niveau des cuisses est en effet difficile à faire disparaître car il s’agit d’une zone naturelle de stockage des graisses chez la femme, destinée à faire face aux besoins éventuels (famine, grossesse, allaitement… ). Qui plus est, l’effet des traitements contre la cellulite est temporaire et ceux-ci doivent être répétés pour espérer une réduction significative de la cellulite à long terme.
Quels sont les types de cellulite des cuisses?
On classe le plus souvent la cellulite des cuisses sous plusieurs formes souvent associées entre elles :
cellulite ferme
Les muscles sont recouverts dune couche dure et compacte de graisse qui semble y adhérer (impossibilité de faire glisser les plans superficiels de la peau sur les plans plus profonds, ce qui provoque des douleurs). A la pression, l’aspect de « peau dorange » prédomine
cellulite flasque ou molle
Il sagit de la forme la plus courante, ayant un aspect mou, flasque et tremblant. En revanche les plans superficiels glissent sur les plans profonds.
En position debout, la cellulite lorsqu’elle est évoluée présente des « bourrelets ». En position assise ou allongée, la graisse ‘pendouille’ de chaque coté. En mouvement, la masse graisseuse se balance en suivant le rythme de la marche.
Lorsqu’on presse la peau, la texture sous cutanée est molle et contient des petits nodules plus fermes.
Ce type de cellulite est souvent accompagnée de signes vasculaires (lourdeurs et douleurs de jambes, fluctuant au cours du cycle menstruel)
cellulite oedémateuse
Il sagit de la forme la plus grave mais la moins fréquente. L’ oedème des jambes est constant, virant au lymphoedème
Quelle est le stade de ma cellulite de cuisse?
On peut diviser l’évolution naturelle de la cellulite en 4 phases :
cellulite latente ou de degré I
La surface de la peau reste plane : la cellulite nest visible que lors de la contraction des muscles ou du pincement de la peau. À ce stade, il est souvent possible de limiter l’évolution vers des formes plus graves par des soins adaptés.
cellulite naissante ou de degré II
Laspect en « peau d’orange » ou de capitons devient visible lorsqu’on est debout. En général, cette forme répond bien aux soins.
cellulite critique ou de degré III
On voit la cellulite debout et se dessinent des nodules visibles à l’oeil nu. Elle est au moins en partie, encore réversible vers les stades I et II avec des traitements adéquats, mais cela est rarement durable, car il sagit dune tendance personnelle et qu’on commence à voir des troubles oedemateux et fibrineux profonds : « plaques lipodystrophiques », nodules douloureux lorsquils sont comprimés entre les doigts et une adhérence au plan profond par formation de brides fibreuses entre les lobules graisseux. Il existe des signes circulatoires (oedeme modéré, télangiectasies et varicosités, ecchymoses…
cellulite fibro-lipodystrophique ou de degré IV
Cest le stade le plus grave. L’insufficance veineuse est majeure, avec lymphoedeme et bien sur la cellulite est tres affichante. Il s’agit du stade ou les traitements chirurgicaux sont les seuls à avoir une efficacité
Quels sont les facteurs aggravant la cellulite des cuisses ?
Plusieurs facteurs sont susceptibles d’accentuer la peau d’orange, notamment :
– la quantité de graisse présente sous la peau :
plus on a de graisse, plus la peau d’orange est profonde et apparente
– les facteurs hormonaux :
on peut citer par exemple la contraception, certaines pilules contraceptives ont en effet tendance à aggraver la cellulite et on peut donc demander à son médecin de réadapter la contraception en cas d’aggravation de la cellulite apres un changement de pilule par exemple.
– les facteurs circulatoires :
une insuffisance veineuse avec varices et varicosités, un lymphoedème (rétention de lymphe dans les jambes), un oedeme (rétention d’eau dans les jambes et les cuisses)… sont des facteurs aggravant la cellulite et il convient de les prendre en charge sur le plan médical et paramédical. Le port de vêtements serrés, de talons hauts, la sédentarité… doivent être évités
Que peut on faire contre la cellulite de cuisse?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
La cryolipolyse est une technique de destruction par mort cellualire (apoptose) des cellules graisseuses, par application de froid, apparue en 2009. Ses meilleures indications sont les petites zones graisseuses telles les poignées d’amour, les petits bourrelets du ventre et le double menton. Les zones traitées doivent toujours être bien limitées. Ainsi, le ventre rond est souvent une mauvaise indication contrairement au traitement d’un bourrelet bien limité par exemple.
Qu’est-ce que la cryolipolyse?
La cryolipolyse est une technique basée sur le fait que les cellules graisseuses sont sensibles au froid : le froid provoque une apoptose qui est la mort naturelle des adipocytes.
La panniculite au froid est une réaction de la graisse des cuisses au froid hivernal, tendant à faire fondre la graisse au fil du temps.
Cryolipolyse veut dire destruction de la graisse par le froid.
Il s’agit ainsi d’une technique sans aiguilles, sans chirurgie, qui réduit les amas de graisse et donc la cellulite.
Ainsi, durant les trois mois après application du froid, un maximum d’1/4 des cellules adipeuses mortes sont éliminées par le système lymphatique, alors que les autres se condensent, ce qui réduit l’épaisseur de l’amas graisseux.
La technique « classique » utilise des ventouses qui aspirent les amas graisseux et y extraient la chaleur par des électrodes. Les adipocytes gèlent alors car ils passent en dessous de 0°c durant environ 60 minutes pour entraîner leur apoptose, en limitant le risque de brûlure de la peau par le froid par l’application d’une couche de gel sur la peau.
Il existe d’autres techniques plus « douces » privilégiées par les médecins, ne gelant pas les adipocytes mais descendant leur température jusqu’à environ 3 à 4 °C pendant 1/4h à 1/2h. Ces techniques sont à privilégier car elles exposent moins au risque de nécrose cutanée.
On voit qu’il faut une combinaison très précise entre la température appliquée, la durée de la procédure et la distance entre les plaques de refroidissement, changeant en fonction de la zone à traiter et de l’épaisseur de l’amas graisseux, ce qui implique que ette technique ne doit être pratiquée que par un médecin (dermatologue, médecin esthétique, chirurgien plasticien…).
Comment cela a-t-il été découvert?
Les panniculites liées au froid provoquent une lipoatrophie en rapport avec une apoptose (mort cellulaire) des adipocytes lors d’une intense exposition au froid, associée à une forte pression, indispensable au déclenchement de la panniculite. Elles ont été observées essentiellement dans deux circonstances :
– à la fin du XIXe siècle, chez des femmes qui montaient à cheval pendant un hiver très rude, non plus en amazone mais à califourchon, comme les hommes. Certaines ont alors présenté une panniculite au froid située à l’intérieur des cuisses, ce qui illustre bien la nécessaire compression
dans les années 1960, aux États-Unis, des enfants ont présenté des lipoatrophies de la boule graisseuse de Bichat (au niveau des joues) liées au fait que ces enfants bloquaient à l’intérieur de la bouche, donc contre la muqueuse gingivale, des sucettes glacées dures “popsicles” (comprimant ainsi de l’intérieur, la boule graisseuse de Bichat) et fondant lentement. Ceci a donné son nom à cette panniculite, la “popsicle disease”
D’où l’idée de faire “fondre” un bourrelet graisseux en provoquant l’apoptose d’un nombre important des cellules qui le composent en s’inspirant de cette pathologie, la panniculite au froid, qui repose avant tout sur l’induction d’une apoptose des seuls adipocytes, en rapport avec une compression induisant probablement une nécessaire vasoconstriction, et une exposition prolongée au froid.
Ainsi l’objectif de la cryolipolyse est d’atteindre un refroidissement au niveau des adipocytes de l’ordre de + 4 °C, afin de provoquer la cristallisation des lipides. Si ce refroidissement n’est pas obtenu, le traitement sera sans doute inefficace, car c’est à la température de + 4 ou +5 °C que les lipides intracellulaires cristallisent. Le derme cutané étant très riche en eau, (qui, elle, cristallise à 0 °C) ne sera pas altéré, si sa température est supérieure à 0 °C.
Ainsi, la cryolipolyse doit refroidir les adipocytes à une température de l’ordre de + 4 °C mais elle ne doit pas provoquer un sur-refroidissement du derme, ce qui risquerait de “le geler”, et d’entrainer alors une nécrose cutanée.
Si l’on veut illustrer cette différence entre l’eau et les lipides lorsqu’ils sont exposés à un refroidissement, il suffit d’observer un bouillon ou une vinaigrette dans le réfrigérateur à 4°C : en surface, on retrouve une gelée graisseuse, correspondant aux lipides qui ont cristallisé à la température du réfrigérateur, de l’ordre de + 4 °C, alors que tout ce qui est aqueux est très froid, certes, mais n’a pas gelé, donc n’a pas cristallisé.
Quelles sont les indications de la cryolipolyse?
La cryolipolyse est indiquée pour le traitement des bourrelets graisseux localisés, bien limités et de taille modérée, chez des patients ne présentant pas de surpoids excessif.
On trouve ces petits amas graisseux localisés sur
Les petits bourrelets ovalaires du ventre et les « poignées d’amour ».
Les fesses et cuisses chez les femmes minces : petite « culotte de cheval », plis sous-fessiers, intérieur des cuisses. Au niveau de la culotte de cheval il faut s’assurer que l’on ne risque pas d’entraîner des démarcations, qui seraient alors inesthétiques et mal vécues. Ainsi, dans certains cas où l’empâtement est diffus, il est préférable de renoncer au traitement. L’intérieur des cuisses peut être traité mais les réponses au traitement ne sont pas toujours aussi bonnes qu’au niveau du ventre et du dos.
Les bras : relâchement des bras, qui “ballottent”. Cependant, la cryolipolise ne fonctionne que sur le gras, pas sur le relâchement. Ainsi elle fonctionne sur une femme jeune avec un empâtement lipomateux des bras sans relâchement marqué, pas sur une femme plus agée ayant un relachement des faces postérieures des bras sans excès graisseux (« ailes de chauve souris »)
Les genoux avec des résultats modérés le plus souvent
Le dos : « ailes d’anges ». Résultats souvent efficaces, mais comme les bras plutots chez la femme jeune, avec excès graisseux plus que relachement
Le double menton, probablement la meilleure indication, à condition là encore qu’il s’agisse bien d’un excès graisseux et non pas d’un relâchement lié à l’âge
La gynécomastie idiopathique masculine où l’hypertrophie mammaire est d’ordre adipeux, et la cryolipolyse évite ainsi un traitement chirurgical
La criolipolise ne fonctionne que sur la cellulite graisseuse, non douloureuse, qui se voit bien en pinçant la peau, qui prend une allure de peau d’orange.
La cryolipolyse n’a pas d’effet patent sur la cellulite aqueuse liée à la rétention d’eau et à une mauvaise circulation sanguine, ainsi que sur la cellulite fibreuse très ancienne, dure et douloureuse
Voir l’article sur les types de cellulite
Ainsi la criolipolise est indiquée en cas d’excès de gras très localisé, tel un bourrelet sur le ventre, des ailes d’ange de chaque côté du dos, des poignées d’amour, un peu trop de graisse à l’intérieur des cuisses, un double menton.
Si ces conditions sont bien respectées, la cryolipolyse ne provoque pas de laxité secondaire, ni d’effet “de vagues” comme le ferait, par exemple, une liposuccion.
Bien sur, une cryolipolyse ne saurait remplacer un régime hypocalorique lorsque celui-ci est nécessaire et réalisable.
en cas d’obésité ou de troubles alimentaires: la cryolipolise n’est indiquée pour les petits amas graisseux seulement. Les mauvaises indications sont donc un bourrelet trop important, une peau trop ferme, ou un patient présentant des variations de poids rapides et importantes.
excès important de laxité, ou relachement
de pathologies au froid (phénomène de Raynaud, cryoglobulinémie, urticaire au froid, hémoglobinurie paroxystique liée au froid….). Le phénomène de Raynaud n’est pas une contre-indication puisqu’on ne traite jamais de zones où la vascularisation est terminale.
de hernie abdominocrurale car le ventouse risque de l’aggraver
Comment se passe une séance de cryolipolyse ?
Une consultation préalable avec le médecin est nécessaire, il va étudier la silhouette et le poids, la qualité de peau et ses éventuelles pathologies contre-indiquant la technique, l’épaisseur des plis cutanés et fournit un devis.
Pendant la séance, il place la ventouse adaptée à la zone à traiter, pour aspirer la peau. La séance dure environ une heure par zone et le patient est régulièrement surveillé. Il a une sonnette d’alarme à portée de main.
Durant la séance on ressent d’abord un pincement désagréable et une gêne liée à la traction de la peau, parfois un peu douloureuse au début, mais le froid est plutot anesthésiant donc rapidement on sent beaucoup moins.
Une fois la ventouse retirée, la peau et la graisse sont solidifiés par le froid, et un peu rouges, voire ecchymotiques par endroits ; on procede alors le plus souvent à un massage pour la réchauffer et détendre les tissus.
Après la séance, des rougeurs, des petits gonflements et une sensation de gêne ou de courbature peuvent persister, rendant parfois douloureux de dormir sur la zone traitée. En revanche, rien n’empêche de reprendre ses activités normales en sortant du cabinet, tels que le travail ou de pratiquer du sport dans les heures ou jours qui suivent la séance. Ces désagréments se résorbent en général en deux semaines
En combien de temps voit-on des résultats?
Nous avons vu que les cellultes graisseuses mortes étaient éliminées par le système lymphatique progressivement. Ainsi, il faut compter entre un à trois mois pour voir les résultats : environ 1/4 à 1/3 de la masse graisseuse s’atténue.
Combien de séances?
Comme environ 1/4 de la graisse est détruite, il faut compter environ 3 séances espacée d’un à 3 mois.
Quels sont les risques?
Cette élimination des débris cellulaires morts et l’inflammation créée par l’apoptose et le froid peuvent provoquer une fibrose des tissus au fil des séances. De même, l’aspiration de la peau peut provoquer un relâchement des tissus et des lésions des petits vaisseaux
« En conséquence, sur la base des différentes données recueillies et analysées au cours de cette évaluation, en particulier les complications graves ou sévères (brûlure, hernie, hyperplasie paradoxale notamment), il peut être conclu que la pratique des actes de cryolipolyse présente une suspicion de danger grave pour la santé humaine en l’absence actuelle de mise en œuvre de mesures de protection de la santé des personnes, consistant au minimum, d’une part, à assurer un niveau homogène de sécurité et de qualité des appareils de cryolipolyse utilisés et, d’autre part, à prévoir une qualification et une formation du professionnel qui réalise cette technique.
Par ailleurs, dès à présent, une information préalable des personnes, écrite et détaillée, sur les effets indésirables possibles de cette technique d’esthétique est à mettre en place. De plus, il est indispensable que les événements indésirables liés à la cryolipolyse soient signalés notamment par les professionnels aux autorités sanitaires via le portail des vigilances, quelle que soit la situation dans laquelle elle a été réalisée (appareil, opérateur…).
Au total, la réalisation de la cryolipolyse à visée esthétique ne peut avoir lieu qu’en respectant strictement des conditions d’encadrement ayant pour but de protéger les personnes.«
Les risques majeurs sont donc :
Réactions locales
La séance est suivie d’une rougeur voire d’ecchymoses, d’une durée de quelques heures, des sensations d’engourdissement sur la zone traitée, voire une hyperesthésie et d’œdème localisé. Exceptionnellement, des cas d’hyperpigmentations postinflammatoires ont été observés.
Nécrose cutanée
Elle est due à une cristallisation du derme en cas de refroidissement atteignant 0°C. Aucune nécrose n’a été observée avec l’appareil de référence des études, utilisé par les dermatologues. Elles sont observées avec des appareils s’en inspirant, le plus souvent proposés aux non-médecins.
Hyperplasies paradoxales
Un petit nombre de patients a présenté non pas une réduction du bourrelet, mais une augmentation, paradoxale, de l’ordre d’environ 20 % du volume, comparé à l’état initial, s’associant généralement d’un autre signe : à la palpation, le stéatome semble un peu induré, fibreux. L’incidence des hyperplasies paradoxales pouvait s’établir à une moyenne de 1 sur 3 000 cryolipolyses. En 2017, le profil thermique de l’appareil de cryolipolyse de référence utilisé par les médecins a été modifié avec une réduction de la durée totale de la séance, qui passait de 1 h à 35 min. Depuis cette date, il semblerait que l’incidence de ces hyperplasies paradoxales a très fortement diminué pour se rapprocher de zéro. Ainsi, en 2023, on constate qu’il n’a pas été observé le moindre cas de nouvelle hyperplasie paradoxale depuis quelques années avec cet appareil de référence
L’effet est durable?
Les cellules graisseuses sont mortes, mais il peut y avoir un renouvellement naturel des cellules, d’environ 10 % par an, et le corps tend à remplacer les cellules graisseuses mortes par de nouvelles cellules graisseuses au bout de quelques mois ou années, surtout si la personne ne fait pas attention à son régime et grossit. On peut donc tabler sur une stabilité de l’effet de 3 mois, voire plus si la personne fait attention de ne pas reprendre de graisse.
Si donc la personne a un poids stable, on peut dire aujourd’hui qu’avec un recul conséquent (puisque la technique existe depuis 2009), que les cellules sont définitivement mortes.
Quels sont les critères à prendre en compte dans la machine de cryolipolyse?
Tous les appareils de cryolipolyse ne se valent pas. Quels sont les critères à prendre en compte pour un bon appareil?
1/ La réfrigération doit être homogène et suffisante.
Le refroidissement du pannicule adipeux aspiré s’effectue dans la coupelle d’aspiration par des thermocouples disposés de façon opposée sur ses parois internes : la peau est au contact de la face froide tandis que de l’autre côté, le thermocouple évacue la chaleur. Il faut à la fois que le praticien contrôle la température et que cette dernière soit assez basse, mais pas trop… une réfrigération limitée ou une cinétique de réfrigération trop lente sont à l’origine d’hématomes par extravasation sanguine. Une réfrigération trop intense provoque une brulure par le froid.
2/ L’aspiration et la cupule
L’aspiration permet la répartition harmonieuse du volume de peau et de graisse aspiré dans la cupule et une distribution homogène de la température sur tout le volume.
La cupule doit être souple pour pouvoir permettre l’aspiration sans risque de perte d’étanchéité ou de blessure de la peau.
Enfin la cupule doit comporter un cryoprotecteur qui protège la peau de la brulure par le froid
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
Il est très fréquent de se manger les ongles, qu’on soit enfant, adolescent ou adulte; cette habitude est appelée onychophagie ou onychotillomanie. Elle est proche de la dermatillomanie (habitude de se manipuler la peau) et de la trichotillomanie (habitude de s’arracher les cheveux), faisant partie des troubles obsessionnels compulsifs et plus fréquente en cas d’anxiété et chez les personnalités anxieuses. Se ronger les ongles serait un acte compulsif permettant de se libérer de son anxiété. Il existe de nombreux trucs pour arrêter de se ronger les ongles
Pourquoi on se ronge les ongles?
Tout d’abord il faut dédramatiser, cette habitude est très fréquente puisqu’elle concernerait un tiers des Français, le plus souvent sous une forme légère, ne concernant que quelques doigts et de temps en temps. Les forme sévères, touchant tous les doigts et quasi constantes dans la journée, concerneraient moins de 1% de la population, en particuliers des enfants et des adolescents.
L’environnement
Il faut savoir que ce geste est très souvent lié à la reproduction d’un geste vu chez ses proches : parents, aîné, etc.
Il survient souvent dans un contexte de stress, d’anxiété. Se ronger les ongles serait un acte compulsif (voir troubles obsessionnels compulsifs) permettant de se libérer de son anxiété.
On a pris l’habitude de se ronger les ongles et les autres sont souvent un facteur déclencheur par le stress qu’ils nous font ressentir… en nous le faisant remarquer : le fait de se ronger les ongles se voit, et les autres ne manquent souvent pas l’occasion d’en faire la remontrance, ceci n’a alors pour effet que d’accentuer les symptomes par honte, culpabilité et augmentation de l’anxiété. Et plus on les ronge, plus cela se voit et augmente notre culpabilité et notre anxiété, la boucle est bouclée…
Le travail, le stress, la famille…
Le travail est souvent la première raison invoquée de se ronger les ongles (1/4 des cas), avec le stress créé par la conjoncture économique et le pouvoir d’achat, les problèmes familiaux (enfants, amours, parents…). Tous ces facteurs stressants sont des déclencheurs de l’anxiété.
Qui se ronge les ongles?
Les enfants sont les plus touchés (25% des enfants et des ados seraient concernés). Au sein des adultes, c’est la tranche 35-50 ans qui est la plus concernée par le problème.
Quelles sont les conséquences de l’onychophagie?
L’onychophagie et l’onychotillomanie provoquent de petites lésions cutanées des ongles et de leur pourtour, avec petites plaies, ablation des petites peaux autour des ongles (appelées « envies »)…
Tout ceci constitue souvent une porte d’entrée pour des infections, qu’elles soient bactériennes (panaris notamment) ou virales (verrues des doigts). Dans ce dernier cas il n’est pas rare que le fait de se ronger les ongles favorise la dissémination des verrues autour des autres ongles, voire des lèvres ou de la bouche…
On peut aussi uniquement se manipuler les ongles comme dans la la dermatillomanie (habitude de se manipuler la peau) ou la trichotillomanie (habitude de s’arracher les cheveux). Les signes alors sont un peu différents : tablette de l’ongle déformée, décollement de l’ongle… Il s’agit de l’onychotillomanie.
La dermtascopie révèle souvent dans ces cas : une absence de tablette unguéale, de multiples hémorragies obliques, une pigmentation grise au niveau du lit de l’ongle ou la présence de stries, semble-t-il caractéristiques de l’onychotillomanie selon cette étude.
Arrêter de se ronger les ongles
Il n’est pas toujours facile de se débarrasser de cette habitude mais il faut respecter plusieurs règles et essayer plusieurs trucs :
ne jamais prendre l’habitude de se ronger les ongles pour les couper.
ne pas stigmatiser son problème : ce n’est pas un drame, moins on y pense, moins on a de risque de recommencer et moins cela se verra. Il ne faut donc pas se culpabiliser de l’état de ses doigts et passer à autre chose. Plus on stresse à l’idée de montrer des doigts abimés, plus l’angoisse monte et plus on tend à se calmer en les mangeant… De même les parents doivent s’abstenir de sermonner leur enfant car cela augmente leur angoisse
se poser la question de la cause à éliminer : tendance anxieuse, stress que l’on peut réduire? apprendre à respirer et se détendre
les trucs locaux : mettre de la crème hydratante (elle protège et a souvent un mauvais gout), des vernis au gout amer, des pansements, macher du chewing gum au lieu de manger ses ongles…
1/ Il ne faut pas commencer! et arrêter ensemble…
Il faut savoir que ce geste est très souvent lié à la reproduction d’un geste vu chez ses proches : parents, aîné, etc. Si un parent est concerné, il faut lui suggérer d’arrêter lui aussi de se ronger les ongles.
De même il ne faut pas prendre l’habitude à aucun moment de se ronger les ongles pour les couper
2/ Ne pas stigmatiser
On a pris l’habitude de se ronger les ongles et les autres sont souvent un facteur déclencheur par le stress qu’ils nous font ressentir…
2.1/ Le regard des autres
On craint le regard des autres sur l’état de ses doigts et plus on stresse à l’idée de montrer des doigts abimés, plus l’angoisse monte et plus on tend à se calmer en les mangeant… et plus ils sont vilains. Il faut donc dédramatiser la situation, se dire que l’état de ses doigts n’est pas un drame et que cela passera plus vite si on n’y touche plus
2.2/ Les remarques des autres
Les autres ne manquent souvent pas l’occasion d’en faire la remontrance, ceci n’a alors pour effet que d’accentuer les symptomes par honte, culpabilité et augmentation de l’anxiété. Et plus on les ronge, plus cela se voit et augmente notre culpabilité et notre anxiété, une fois de plus la boucle est bouclée…
Ainsi, les parents doivent s’abstenir de sermonner leur enfant car cela augmente leur angoisse. Quand il n’y a pas de spectateur, il n’y a pas de spectacle et cette vilaine habitude tend souvent à se résorber d’elle même en quels mois ou années
3/ Essayer de traiter la cause et se relaxer
Ce symptome peut être l’occasion de se poser des questions sur son stress, son anxiété, sa capacité à appréhender les soucis du quotidien et à se relaxer. Le sport peut aussi permettre dese défouler de ses angoisses.
4/ Les trucs et astuces pour arrêter de se ronger les ongles
4.1/ Crème hydratante
L’application d’une crème hydratante a à la fois un effet apaisant et protecteur mais surtout elle a un gout de cosmétique qui coupe souvent l’envie de se ronger les ongles
4.2/ Vernis
On peut appliquer sur les ongles un vernis au gout amer qui dégoute de se ronger les ongles
4.3/ Pansements
Le renouvellement quotidien de pansement médical de type Micropore®, laissé en place pendant 6 mois, peut être efficace : l’occlusion sous un pansement permet à l’onychophage de prendre conscience de son tic afin de pouvoir l’interrompre.
4.4/ Chewing gum
Le fait de macher un chewing gum permet de dériver un geste buccal.
Tout d’abord il faut bien distinguer les gelures des engelures (simples taches violacées non douloureuses des pieds)
Les gelures sont de véritables brulures au froid des extrémités (pieds, mains, oreilles, nez…)
La confusion est d’autant plus prégnante que le premier stade de la gelure peut être appelé engelure…
Symptomes
Les gelures surviennent après exposition à un froid inférieur à 0°C. Elles résultent d’une hypovascularisation des tissus, engendrant le plus souvent des nécroses.
Selon la durée d’exposition au froid et son intensité, les lésions sont plus ou moins profondes allant de la peau aux tissus sous cutanés voire l’os.
On observe plusieurs stades :
1/ Les vaisseaux se resserrent
Dans ce premier temps (vasoconstriction), la peau devient plus claire est engourdie, avec des des picotements, mais pas de vraie douleur.
Ces symptômes doivent être considérés comme un avertissement et à arrêter l’exposition au froid si cela est possible, au risque de passer au stade suivant :
2/ Brulure par le froid
Si l’exposition au froid se poursuit, les lésions atteignent les couches profondes de la peau:
la peau devient rouge, enflée, c’est le stade d’engelure mais contrairement aux engelures vraies, les gelures sont douloureuses alors que les engelures démangent;
Puis des bulles peuvent apparaitre, devenant hémorragiques
Puis apparaissent des plaies et des nécroses
Traitement des gelures
Eviter les gelures
Il faut autant que possible éviter l’exposition des extrémités au froid intense, ne jamais partir en montagne sans équipement adéquat contre le froid…
En cas de froid intense et de picotement des extrémités, il faut tenter de ramener le sang aux extrémités : faire des mouvements circulaires avec les bras en frappant les omoplates controlatérales, frapper des mains ou piétiner sur place.
Traitement des gelures
Toute suspicion d’engelures même sans plaie nécessite une prise en charge hospitalière aux urgences. En attendant d’y arriver, on peut effectuer des soins simples en attendant les traitements apportés par l’équipe médicale
Soins
Ne surtout pas masser, frotter, frictionner la zone de gelures car cela crée des lésions supplémentaires / Ne pas tenter de réchauffer avec des instruments (poser la main sur un radiateur, utiliser un sèche-cheveux…) / Ne pas boire d’alcool qui dilate plus les autres artères que celles atteintes par les gelures
Réchauffer progressivement la peau touchée, par exemple en mettant la main sous l’aisselle, en l’enveloppant dans une couverture ou si possible un bain tiède (37°C) dont on augmente très progressivement la température jusqu’à un maximum de 42 °C (l’appoint d’un thermomètre est indispensable pour ne pas dépasser cette température) et attendre au maximum 1/2 h que la peau atteinte par les gelures devienne rose-rouge.
Traitement médical
En hospitalisation : aspirine, caisson hyperbare, soins des plaies, vasodilatateur (iloprost), héparine, amputation…
Le syndrome de Raynaud est un arrêt brutal mais transitoire de la circulation artérielle dans les certains doigts.
Le phénomène de Raynaud peut être primaire, il s’agit alors d’un trouble vasomoteur sans cause connue, c’est le phénomène de Raynaud primaire ou maladie de Raynaud, ou secondaire, signe d’une maladie générale ou d’une anomalie vasculaire loco-régionale.
Symptomes
Le syndrome de Raynaud provoque une décoloration des doigts provoquée par le froid, puis bleus-violacés et parfois suivie d’un épisode de réchauffement rouge :
Un ou plusieurs doigts deviennent entièrement ou partiellement (limite à deux phalanges par exemple) blancs comme du marbre, froids et presque insensibles.
Après quelques minutes, cette phase est suivie par une phase de cyanose bleu violacée et les doigts deviennent douloureux.
Une troisième phase est possible, rouge et douloureuse, dite « érythémalgique ».
Le médecin pratique la manoeuvre d’Allen, consistant à comprimer les artères cubitales et radiales à hauteur du poignet et à demander au patient de « pomper » plusieurs fois de suite en ouvrant et en fermant les mains jusqu’à blanchiment complet de la main. Elle montre un retard à la revascularisation de la paume de la main et une hétérogénéité après avoir lâché les artères radiales et cubitales, témoignant d’un trouble au remplissage de l’arcade palmaire profonde.
Le médecin cherche des causes secondaires avant de diagnostiquer la forme primaire, notamment en cas de Raynaud bilatérals’aggravant ou accompagné d’autre signes (sclérodermie++)
oustrictementunilatéral notamment : recherche de cause locale (abolition d’un pouls radial, amyotrophie de l’éminence thénar, côte cervicale, tuméfaction battante, manœuvres dynamiques cherchant à reproduire la compression vasculaire dans différentes positions du bras)
Un syndrome de Raynaud d’apparition tardive dans la vie est en faveur d’une cause.
Syndrome de Raynaud secondaire
La cause que le médecin redoute le plus est la sclérodermie et son syndrome de CREST
Causes des syndromes de Raynaud secondaires.
Sang et artères
Vascularite (due au virus de l’hépatite B, Maladie de Buerger, Maladie de Takayasu, Maladie de Horton…)
Artériosclérose et athérosclérose, embols distaux, tabac++
Syndrome du défilé costo-claviculaire
Néoplasies (cancers)
Dégénératif (souvent occupationnel ou professionnel)
Maladie des engins vibrants, anévrysme cubital (maladie du « marteau »), microtraumatismes localisés chroniques, maladie des décroûteurs d’autoclave (chlorure de polyvinyle), karaté, volley-ball, motocross…
Dermatologique : tumeur glomique du doigt
La tumeur glomique de la dernière phalange du doigt provoque très vives douleurs au moindre effleurement, souvent associées à un syndrome de Raynaud localisé à un seul doigt.
Iatrogène (médicaments et toxiques)
Bêta-bloquants, ergot de seigle et ses dérivés, bléomycine, bromocriptine, ciclosporine, Interféron α, arsenic
Auto immun ET connectivites
Sclérodermie+++, connectivite mixte (syndrome de Sharp), Lupus érythémateux aigu disséminé, dermatomyosite, polyarthrite rhumatoïde, syndrome de Gougerot-Sjögren, cryoglobulinémies et maladie des agglutinines froides
Endocrinien
Hypo (myxoedeme) ou hyperthyroidie (thyroïdite de Hashimoto), acromégalie
Bilan d’un syndrome de Raynaud
Capillaroscopie
Il s’agit d’un examen avec une loupe puissante des vaisseaux de la cuticule et du repli cutané unguéal
La présence de mégacapillaires est très évocateur d’une connectivite.
Une capillaroscopie normale exclut pratiquement une sclérodermie et apporte un argument important en faveur d’une maladie de Raynaud
En cas de Raynaud annonciateur d’une sclérodermie, la capillaroscopie trouve :
radiographie des mains : calcinose sous-cutanée , résorption des houpes phalangiennes, ou acro-ostéolyse.
radiographie thoracique
Raynaud strictement unilatéral : recherche de cause locale
RX de poumons à la receherche d’une côte cervicale.
Echographie artérielle Doppler : lésion athéro-scléreuse axillo-sous-clavière voire artériographie du membre supérieur.
Syndrome de Raynaud primaire ou maladie de Raynaud
Le bilan de syndrome de Raynaud est négatif et le syndrome passe souvent d’une main à l’autre par alternance.
La présence de syndromes de Raynaud dans la famille est en faveur d’une maladie de Raynaud.
De même, un Raynaud stable depuis plus de 10 ans, sans troubles associés, oriente vers une maladie de Raynaud.
Critères d’Allen et Brown pour le diagnostic de maladie de Raynaud : épisodes déclenchés par le froid ou l’émotion ;
bilatéralité du phénomène ;
pouls radial et pouls cubital normaux ;
absence de gangrène digitale ;
bilan étiologique négatif ;
recul évolutif suffisant (plus de deux ans).
Traitement
1/ Traitement de la cause
Suppression du médicament responsable, traitement spécifique connectivites ou de l’artériopathie dégénérative, reclassement professionnel en cas d’utilisation d’engins vibrants….
2/ Règles de base
Arret du tabac
Protection contre le froid de l’ensemble du corps
Protection contre les traumatismes locaux
Eviter les dérivés de l’ergot de seigle et les bêta-bloquants.
3/ Traitement du syndrome de Raynaud en cas de gêne importante
Inhibiteurs calciques
Nifédipine (Adalate®, Adalate® 20 mg LP), diltiazem (Tildiem®, Tildiem Retard® 300 mg), nicardipine (Loxen 20®, Loxen 50 LP®), amlodipine… en période froide après avoir éliminé un bloc auriculo-ventriculaire et sous couvert d’une contraception
Effets secondaires : maux de tetes, rougeurs du visage, œdème des chevilles…
Dérivés nitrés
Trinitrine percutanée, sous forme de pommade sur les doigts ou en patchs transdermiques
Autres vasodilatateurs
En cas d’inefficacité des inhibiteurs calciques et des dérivées nitrés, il faut penser à un Raynaud secondaire (sclerodermie++), le médecin peut alors proposer de la prazosine, des inhibiteurs de l’enzyme de conversion, des sartans, de l’ iloprost…
On peut voir apparaitre une bande noire ou foncée sur un ou plusieurs ongles
Consulter un dermatologue
Ceci nécessite toujours une consultation chez un dermatologue car si la bande peut être liée par exemple à une pigmentation ethnique (notamment si plusieurs ongles sont touchés), une mycose de l’ongle ou à un traumatisme de l’ongle, on redoute surtout le grain de beauté de l’ongle et sa transformation en mélanome (cancer de la peau)
Devant une bande noire de l’ongle, il faut d’abord se demander si elle est bien due à du pigment (naevus) car il peut s’agir d’un hématome ou d’une pigmentation de l’ongle par frottement par exemple
Ensuite, on regarde si un seul ongle est touché ou plusieurs autres ongles (formes congénitales ou familiales d’hyperpigmentations unguéales)
Le dermatologue analysera la bande noire et portera le diagnostic dans certains cas de naevus de l’ongle
En cas de grain de beauté de l’ongle
Le naevus de l’ongle est un grain de beaute de la matrice de l’ongle provoquant une bande longitudinale marron. Toute bande noire de l’ongle doit amener a consulter un dermatologue.
L’analyse de la bande noire de l’ongle de l’adulte répond comme pour les naevi acquis à un abécédaire :
A pour Age pic entre 50 et 70 ans- + origine Asiatique, Afro-américain, Américain
B pour Bande : foncée (Brown-Black), Breadth (large de 2 à 3 mn), Bordure irrégulière (blurred) : les 3B
C pour Changement rapide (La largeur de la bande est plus important près de la matrice qu’au bout de l’ongle)
D pour Doigt atteint (d’abord le pouce, puis le gros orteil, puis l’index et surtout la main Dominante). Attention si un seul Doigt atteint! 3D
E pour Extension (signe de Hutchinson : pigmentation qui gagne sur la peau de la lunule)
F pour histoire Familiale : ATCDs personnels ou Familiaux de Mélanome
En résumé, il faut que les lignes constituant la mélanonychie (bande noire de l’ongle) soient de meme taille et de meme couleur et évoluent peu. On se méfie d’une mélanonychie apparaissant après 50 ans (Age), d’ aspect en code Barre (plusieurs largeurs de lignes) notamment en dermatoscopie avec Bande large (Breadth), noire marron (Black Brown), à contours irréguliers (Blurred), Changeante, touchant un seul Doigt (notamment pouce ou index) sur la main Dominante, s’ Etendant à la peau, dans un contexte Familial ou personnel de mélanome
Les fissures des doigts, donnant parfois de véritables crevasses, sont fréquentes en hiver, une période durant laquelle la peau des mains est confrontée à l’agression du climat. En effet les fissures et crevasses des doigts sont aggravées par l’environnement : le froid, l’humidité+++ et la manipulation de produits caustiques tels que
les produits ménagers caustiques,
la manipulation de végétaux (tulipe, jacinthe, narcisse…)
l’épluchage ou la manipulation d’aliments caustiques (tomate, ail, crustacés…)
le lavage fréquent des mains, comme par exemple en cas d’épidémie telle que celle du coronavirus
Ainsi les fissures et crevasses s’inscrivent souvent dans un contexte de mains sèches et de mains abimées
Une consultation chez le dermatologue est importante pour obtenir un diagnostic de la cause et un traitement adapté
Le dermatologue va chercher des signes en faveur d’un diagnostic :
La main est colonisée par des champignons de type dermatophyte (en particulier Trichophyton rubrum), donnant souvent un aspect farineux et sec aux mains. Il peut coexister une mycose des pieds
L’eczéma des mains donnant des fissures est souvent un eczema allergique de contact (le médecin pratique alors des patch tests pour déterminer la cause de l’allergie, par exemple eczema au ciment) ou du à une irritation chronique.
si la pulpite touche la main controlaterale chez un droitier, elle doit faire evoquer un eczema a l’ail.
si la pulpite touche la main directrice chez un droitier, elle correspond souvent a un eczema par manipulation (travail, bricolage… )
Dermite caustique ou orthoergique par irritation du fait du port de gants (macération), du contact avec l’eau et avec les produits ménagers
Traitement des fissures des doigts
Le dermatologue va vous conseiller de
limiter les activités agressant la peau des mains :
contacts avec l’eau et le froid
lavage des mains et utilisation de solution hydro alcoolique,
utiliser des gants pour les activités agressives pour la peau (ménage, vaisselle, jardinage, épluchage des légumes… )
En cas d’allergie de contact
éviter les contacts avec l’allergène et s’il est d’origine professionnelle: port de gants au travail, voire arrêt de travail ou même un reclassement professionnel parfois nécessaires.
Ils sont parfois associés à des dérivés de la vitamine D en pommade en cas de psoriasis (Daivobet) voire acitretine (Soriatane) par voie orale et/ou PUVAthérapie
Les antifongiques locaux sont appliqués pendant 3 semaines, en l’absence d’amélioration, terbinafine par voie orale pendant 4 à 8 semaines.
Fissures entre les doigts
En cas de fissure entre les doigts, le médecin évoquera alors plutot une mycose de la peau, surtout en cas d’atteinte du 3éme et 4éme espace interdigital, de type candidose
Traitement de la candidose entre les doigts
1/ Lutter contre les facteurs favorisants et le terrain
Lutte contre l’humidité, la macération, les traumatismes chimiques ou mécaniques, traitement d’un diabete et soins d’une candidose muqueuse, digestive ou génitale susceptible de s’étendre à la peau.
2/ Traitement local
Savons appropriés
Les savons surgras ou alcalins (savon Hydralin®), la désacidification de l’eau (par le bicarbonate de sodium, sachets d’Hydralin®) utilisés pour la toilette de la peau ont un effet apaisant.
En cas de surinfection bactérienne ou de suintement
Si les lésions sont suintantes ou surinfectées, des antiseptiques locaux doux peuvent être utilisés : dérivés iodés (Bétadine® solution dermique), chlorexidine aqueuse…
Antifongiques
On utilise des antifongiques locaux dont les formes (lait, poudre, creme…) sont adaptés à la localisation de la candidose. Ils sont appliqués généralement deux fois par jour pendant 3 semaines
3/ Traitement par voie orale
Le kétoconazole (Nizoral®) peut être prescrit dans les candidoses buccales et digestives, vaginales, cutanées et unguéales ; il existe sous forme de gélules et de suspension orale.
La surveillance du traitement par Nizoral® comporte une surveillance régulière du bilan hépatique, en pratique avant traitement, au 15e jour, puis toutes les 4 semaines jusqu’à la fin du traitement.
Le piercing est une pratique s’accompagnant d’une effraction de la barrière cutanée ou muqueuse et de l’introduction d’un corps étranger dans la peau ou la muqueuse. Il faut donc respecter des règles d’hygiène pendant le piercing (voir comment doit se passer un piercing) et après (voir soins du piercing)…
Problemes durant la phase de cicatrisation
La zone piercée est inflammatoire (rouge, sensible, gonflée… ) pendant quelques jours.
La cicatrisation du piercing prend du temps :
plusieurs semaines
en moyenne : 2 semaines pour la narine / 3 semaines pour le piercing des petites lèvres et du clitoris chez la femme ou du prépuce chez l’homme / 5 semaines pour le piercing de la langue et du capuchon du clitoris chez la femme / 7 semaines pour le piercing du lobe de l’oreille et de l’arcade sourcilière)
voire plusieurs mois
en moyenne 2 mois pour le piercing de la lèvre / 3 mois pour le piercing de la joue ou du scrotum (bourses) chez l’homme / 5 mois pour le piercing des mamelons / 7 mois pour le piercing du cartilage de l’oreille, du gland chez l’homme et du nombril…
Il est recommandé de ne pas enlever le bijou pendant environ 2 mois apres le piercing pour éviter l’acollement de la plaie et ensuite le moins possible jusqu’à cicatrisation complète pour les piercings cicatrisant en plus de deux mois
Même après cicatrisation, on recommande généralement le port du bijou le plus souvent possible car le piercing peut se rétracter.
Infection du piercing
Soit lors du piercing, soit après le piercing, par manque d’hygiène et de suivi des regles de toilette du piercing qui doivent etre remises par le pierceur au piercé.
Les infections bacteriennes les plus frequentes lors d’un piercing sont a Staphylocoque. Mais il est aussi possible de voir des infections avec d’autres germes par manque d’hygiene de la zone piercée notamment, pouvant aboutir à une gangrène, une thrombophlébite cérébrale pour les piercings du visage, endocardite, septicémie…
Il convient donc de se faire effectuer un piercing par un tatoueur soucieux du respect des regles d’hygiene edictées par l’arrete du 11 mars 2009 (voir comment doit se passer un piercing), d’éviter les piercings sur les lieux de vacances à l’étranger par exemple et de bien suivre les recommandations de soin du piercing
En cas de
rougeur ou de douleur persistante sur le piercing,
de piercing qui coule pendant plus de 5j après le geste,
d’apparition de croûtes jaunâtres sur le piercing (impetigo) par infection à staphylocoque le plus souvent…
il convient de consulter son médecin traitant sans tarder
Enfin, toute modification d’un piercing, toute apparition d’inflammation (gonflement, rougeur, douleur… ), de suppuration… doit vous amener à consulter un médecin sans tarder
Boules et rougeurs sur piercing
Au dela de la période de réaction inflammatoire classique de quelques jours ou semaines apres un piercing, il est possible de voir apparaitre des réactions inflammatoires chroniques (le bijou étant considéré par l’organisme comme un corp étranger on peut observer des réactions granulomateuses chroniques… ). Il convient de consulter un dermatologue devant ces granulomes pour les prendre en charge
Allergie au bijou
Plus fréquemment que les granulomes, on constate parfois une allergie au piercing qui est une allergie le plus souvent au métal (allergie au nickel), notamment lorsque celui ci n’est pas de haute qualité et contient du nickel pour un piercing métallisé (bijou en or inférieur à 18 karats ou plaqué or notamment). Ceci engendre le plus souvent un eczema de contact.
L’allergie au nickel est fréquente. Elle se caractérise le plus souvent par un eczema de contact qui démange et suinte.
Ces reactions allergiques peuvent necessiter d’enlever le piercing et il faut toujours consulter un médecin qui fera le diagnostic et prescrira de cremes a la cortisone.
On peut aussi observer des allergies voire des dermites caustiques aux produits de soins (antiseptiques notamment)
Problèmes de piercing après sa cicatrisation
Le piercing est un corps étranger qui peut provoquer des lésions sur les structures adjacentes
Réaction au bijou
La peau ou la muqueuse tolèrent plus ou moins bien l’introduction du bijou, considéré comme un corps étranger et susceptible de provoquer des réactions locales
Au dela de la période de réaction inflammatoire classique apres un piercing, il est possible de voir apparaitre des réactions inflammatoires chroniques au niveau du piercing comme au niveau des zones en contact avec le bijou (botriomycome, bourgeon charnu, réactions granulomateuses chroniques, rétractations voire nécrose des muqueuses irritées par le bijou au niveau de la bouche notamment : nécrose des gencives, de la langue, usure des dents par frottement du bijou… )
Cicatrice sur piercing
Le piercing étant une effraction cutanée, il provoque une cicatrisation.
Cette cicatrisation peut etre pathologique, engendrant des cicatrices hypertrophiques ou chéloides. Il est donc formellement déconseillé d’envisager un piercing si l’on a un antécédent de cicatrice hypertrophique ou cheloide.
On peut voir aussi des cicatrices atrophiques après retrait du piercing
Ces cicatrices atrophiques peuvent être prises en charge par le dermatologue, un peu comme les cicatrices d’acné mais cela est délicat
Traumatisme sur piercing
Le bijou du piercing peut être traumatisé, lors de la pratique de sport par exemple. On peut alors observer un arrachement de la peau ou des muqueuses par traction sur le piercing. Toute lésion sur piercing doit être montrée à un médecin car sa réparation doit être faite le plus rapidement possible, comme pour toute plaie traumatique.
se laver soigneusement les mains avec du savon et de l’eau avant toute manipulation du bijou
pour les piercings cutanés ou sexuels, laver le bijou à l’eau et au savon sous la douche, en le faisant coulisser dans le tunnel cutané et bien rincer
désinfecter le piercing sur la peau avec un antiseptique doux une à deux fois par jour, par exemple la chlorhexidine (DIASEPTYL 0,5 %, solution pour application cutanée (Digluconate de chlorhexidine) / EOSINE COOPER 2 POUR CENT, solution pour application cutanée en récipient unidose (Eosine disodique) / SEPTIVONSPRAY 0,05%, solution pour application cutanée en flacon pressurisé (Chlorhexidine))
pour les piercings dans la bouche, utiliser un bain de bouche dilué deux fois par jour
éviter les activités sexuelles en cas de piercing du sexe ou dans la bouche
éviter le port de vetements serrés pour éviter les frottements
on recommande généralement d’éviter les bains et d’éviter d’enlever le bijou pendant deux mois
Toute modification d’aspect du piercing et de son pourtour doivent amener à consulter un médecin
Après la cicatrisation du piercing
Il convient d’éviter d’enlever le bijou pendant une longue période
Eviter les traumatismes (pratique de sport par exemple)
Nettoyer le piercing à l’eau et au savon une fois par jour
Toute modification d’aspect du piercing et de son pourtour doivent amener à consulter un médecin
Video de l’Academie Americaine de Dermatologie sur les soins de piercing des oreilles
Le piercing constitue une effraction de la barrière cutanée ou muqueuse pour y introduire un corps étranger. Il comporte donc des risques immédiats et à distance
notamment dans le piercing de la langue, de l’arcade sourcilière (un nerf passe près de la queue du sourcil et innerve la paupière supérieure : en cas de lésion de ce nerf, la paupière reste abaissée)…
Infection
Des germes soient introduits dans la peau et generer des maladies infectieuses.
Le piercing peut constituer une porte d’entree pour une infection par le biais du bijou, soit par le biais du professionnel qui pratique le piercing, soit par le biais des instruments de ce derniers, soit par auto-contamination si la peau est mal désinfectée avant le piercing.
virus
des verrues (d’origine virale) peuvent proliférer sur le piercing.
le piercing provoquant un saignement, il expose au risque potentiel de contamination par les virus des hépatites B et C ou du VIH (virus du SIDA).
bactéries
Soit lors du piercing, soit après le piercing, par manque d’hygiène et de suivi des regles de toilette du piercing qui doivent etre remises par le pierceur au piercé.
Les infections bacteriennes les plus frequentes lors d’un piercing sont a Staphylocoque. Mais il est aussi possible de voir des infections avec d’autres germes par manque d’hygiene de la zone piercée notamment, pouvant aboutir à une gangrène, une thrombophlébite cérébrale pour les piercings du visage, endocardite, septicémie…
Il convient donc de se faire effectuer un piercing par un tatoueur soucieux du respect des regles d’hygiene edictées par l’arrete du 11 mars 2009 (voir comment doit se passer un piercing), d’éviter les piercings sur les lieux de vacances à l’étranger par exemple et de bien suivre les recommandations de soin du piercing
Enfin, toute modification d’un piercing, toute apparition d’inflammation (gonflement, rougeur, douleur… ), de suppuration… doit vous amener à consulter un médecin sans tarder
Après la séance
La zone piercée est inflammatoire (rouge, sensible, gonflée… ) pendant quelques jours.
La cicatrisation du piercing prend
plusieurs semaines
en moyenne : 2 semaines pour la narine / 3 semaines pour le piercing des petites lèvres et du clitoris chez la femme ou du prépuce chez l’homme / 5 semaines pour le piercing de la langue et du capuchon du clitoris chez la femme / 7 semaines pour le piercing du lobe de l’oreille et de l’arcade sourcilière)
voire plusieurs mois
en moyenne 2 mois pour le piercing de la lèvre / 3 mois pour le piercing de la joue ou du scrotum (bourses) chez l’homme / 5 mois pour le piercing des mamelons / 7 mois pour le piercing du cartilage de l’oreille, du gland chez l’homme et du nombril…
Il est recommandé de ne pas enlever le bijou pendant environ 2 mois apres le piercing pour éviter l’acollement de la plaie et ensuite le moins possible jusqu’à cicatrisation complète pour les piercings cicatrisant en plus de deux mois
Même après cicatrisation, on recommande généralement le port du bijou le plus souvent possible car le piercing peut se rétracter.
En cas de
rougeur ou de douleur persistante sur le piercing,
de piercing qui coule pendant plus de 5j après le geste,
d’apparition de croûtes jaunâtres sur le piercing (impetigo)…
il convient de consulter son médecin traitant sans tarder
Boules et rougeurs sur piercing
Au dela de la période de réaction inflammatoire classique de quelques jours ou semaines apres un piercing, il est possible de voir apparaitre des réactions inflammatoires chroniques (le bijou étant considéré par l’organisme comme un corp étranger on peut observer des réactions granulomateuses chroniques… ). Il convient de consulter un dermatologue devant ces granulomes pour les prendre en charge
Allergie au bijou
Plus fréquemment que les granulomes, on constate parfois une allergie au piercing qui est une allergie le plus souvent au métal (allergie au nickel), notamment lorsque celui ci n’est pas de haute qualité et contient du nickel pour un piercing métallisé (bijou en or inférieur à 18 karats ou plaqué or notamment). Ceci engendre le plus souvent un eczema de contact.
L’allergie au nickel est fréquente. Elle se caractérise le plus souvent par un eczema de contact qui démange et suinte.
Ces reactions allergiques peuvent necessiter d’enlever le piercing et il faut toujours consulter un médecin qui fera le diagnostic et prescrira de cremes a la cortisone.
On peut aussi observer des allergies voire des dermites caustiques aux produits de soins (antiseptiques notamment)
Réaction au bijou
La peau ou la muqueuse tolèrent plus ou moins bien l’introduction du bijou, considéré comme un corps étranger et susceptible de provoquer des réactions locales
Au dela de la période de réaction inflammatoire classique apres un piercing, il est possible de voir apparaitre des réactions inflammatoires chroniques au niveau du piercing comme au niveau des zones en contact avec le bijou (botryomycome, bourgeon charnu, réactions granulomateuses chroniques, rétractations voire nécrose des muqueuses irritées par le bijou au niveau de la bouche notamment : nécrose des gencives, de la langue, usure des dents par frottement du bijou… )
Cicatrice sur piercing
Le piercing étant une effraction cutanée, il provoque une cicatrisation.
Cette cicatrisation peut etre pathologique, engendrant des cicatrices hypertrophiques ou chéloides. Il est donc formellement déconseillé d’envisager un piercing si l’on a un antécédent de cicatrice hypertrophique ou cheloide.
On peut voir aussi des cicatrices atrophiques après retrait du piercing
Ces cicatrices atrophiques peuvent être prises en charge par le dermatologue, un peu comme les cicatrices d’acné mais cela est délicat
Traumatisme sur piercing
Le bijou du piercing peut être traumatisé, lors de la pratique de sport par exemple. On peut alors observer un arrachement de la peau ou des muqueuses par traction sur le piercing. Toute lésion sur piercing doit être montrée à un médecin car sa réparation doit être faite le plus rapidement possible, comme pour toute plaie traumatique.