On entend généralement par infection une atteinte bactérienne de la peau glabre ou des poils. Cependant la peau peut aussi être contaminée par des virus, des parasites…
Infection bactérienne de la peau
Une bactérie est un organisme vivant unicellulaire qui existait sur terre bien avant l’apparition de l’Homme.
Stérile à la naissance, la peau se recouvre ensuite de bactéries » normales » dites saprophytes (jusqu’à un million de germes par cm², beaucoup moins cependant que la bouche, le tube digestif ou le vagin).
Comme la Terre, la peau est recouverte de niches écologiques très diverses (type et nombre de bactéries très divers), avec des régions comparables à des forêts tropicales (orifices, aisselles) et d’autres à des déserts (avant-bras, dos).
Cette flore appelée microbiote cutané se modifie tout au long de l’existence, sous l’influence du lieu de vie (Tropiques, montagne, mer… ), de la prise de médicaments (immunosuppresseurs, antibiotiques… ) ou de l’utilisation de cremes cortisonées, antibiotiques… , de changements
hormonaux (puberté, grossesse… ) ou de maladies (diabète, insuffisance
rénale, SIDA… ).
Certaines de ces bactéries peuvent se reproduire en trop grand nombre et donner une infection.
D’autres ne sont pas » normalement » présentes sur la peau sauf en certains endroits (autour du nez ou périnée) et peuvent la coloniser pour diverses raisons (présence dune plaie par exemple ) et provoquer une infection.
C’est le cas par exemple dustaphylocoque doré ou de certains streptocoques qui sont la cause de la majorité des infections cutanées bactériennes.
Peau glabre
L’infection de la peau glabre est le plus souvent responsable d’impetigo, de panaris, d’érysipèle…
Un virus est un organisme infectieux de très petite taille. Il est tellement petit qu’il peut pénétrer dans les cellules de la peau. Sa caractéristique est qu’il se reproduit en utilisant le matériel d’un hôte (la cellule) : il l’infecte et lui fait » fabriquer » d’autres virus. Quels sont les interactions virus et peau ?
Lors d’une contamination virale de la peau, le virus loge donc généralement dans les cellules de la peau ou dans les nerfs qui en dépendent pour les virus du groupe Herpes.
De nombreux virus peuvent infecter la peau humaine. Parmi ceux-ci on peut citer :
Molluscum contagiosum du pli axillaire chez un bébé
Le molluscum contagiosum est une petite tumeur virale bénigne due au Molluscum Contagiosum Virus (MCV), un virus appartenant à la famille des poxviridae, très fréquente chez les enfants, pouvant toucher tout le corps, y compris les muqueuses ano-génitale.
Il se transmet par contacts cutanés répétés entre enfants ou chez le même enfant par manuportage (grattage des lésions).
Les mollusca contagiosa sont fréquents sur les convexités du tronc, les fesses et les zones génitales, la racine des membres, les plis des coudes et des genoux, voire le visage
Molluscum isolé de la joue
Les mollusca contagiosa prennent la forme de petites tuméfactions dures de 1 à quelques millimètres de diamètre, couleur chair, rosé ou blanc-nacré, ombiliquées en corbeille (elles ont un petit « trou » sur le dessus).
Les molluscums peuvent parfois etre très nombreux (auto-inoculation par grattage).
L’évolution naturelle est la guérision spontanée, le plus souvent après une phase inflammatoire. Ainsi chez le même enfant on observe souvent des petites zones rouges séquellaires de molluscum guéri et de nouvelles lésions, parfois plusieurs dizaines …
De même, il arrive que les lésions de mollusca s’infectent et rougissent, deviennent douloureuses…
Mollusca contagiosa : les molluscum contagiosum se présentent comme de petites tuméfactions ombiliquées
Causes : pourquoi mon enfant a des molluscums?
Le molluscum contagiosum est une infection virale de la peau due au Molluscum Contagiosum Virus (MCV). La contamination du virus du molluscum contagiosum se fait généralement auprès d’autres enfants. Il se transmet généralement d’un enfant à l’autre par le jeu, les bains en commun, les échanges de serviettes de bain ou de vêtements. Le Molluscum Contagiosum Virus (MCV) comporte quatre génotypes classés de MCV-1 à MCV-4. Le MCV-1 est le plus souvent inmpliqué chez les enfants, tandis que le MCV-2 est plus fréquent chez les adultes.
Le temps d’incubation du Molluscum Contagiosum Virus est de l’ordre de 10 à 50 jours.
L’âge le plus propice à la contamination par le molluscum contagiosum est entre 2 et 4 ans
Une fois contaminé, l’enfant a tendance à s’auto inoculer en se grattant les molluscum puis la peau saine.
La contamination par molluscum contagiosum est plus fréquente sous les climats chauds et humides, dans les pays développés et dans les populations vivant dans de mauvaises conditions d’hygiène. La raison principale de cette répartition principale dans ces populations serait la tendance à vivre moins couverts. La fréquentation des piscines serait un facteur de risque à prouver?
Les enfants atteints d’eczema atopique ont en effet souvent une peau sèche qui est plus fragile vis a vis des virus
Molluscums contagiosums sur une plaque d’eczema atopique du coude
Molluscum contagiosum de l’adulte
Chez les adultes, ils peuvent survenir aussi et leur localisation ano-génitale est considérée comme une Maladie sexuellement Transmissible (MST). La présence de molluscum contagiosum chez l’adulte est fréquente chez les patients VIH+ parfois meme avant l’apparition d’un SIDA. Le molluscum contagiosum est donc souvent considéré par le médecin comme le risque d’un signe annonciateur d’une infection à VIH et il peut arriver que le médecin demande une sérologie VIH chez un adulte présentant ces lésions. Il convient donc d’effectuer un bilan complet de MST (examen complet, sérologies VIH, Syphilis, Chlamydia… ) devant un molluscum contagiosum de l’adulte.
De même, le molluscum contagiosum a été décrit chez des adultes ayant d’autres immunodépressions que le SIDA (chimiothérapie, cortisone, maladies du sang…) mais il est alors souvent profus.
Chez l’adulte immunocompétent, le molluscum contagiosum peut aussi être transmis par le rasage (prêt de rasoir entre adultes), par la cire lors de l’épilation chez l’esthéticienne… On peut ausi se contaminer lors d’un tatouage…
Comment soigner les molluscums contagiosum
1/ Eviter le molluscum contagiosum
Tout d’abord il faut éviter le grattage des lésions, source d’auto-inoculation
Il faut aussi éviter que les frères et soeurs ou les amis touchent les lésions pour éviter de se contaminer . De même on recommande d’éviter les bains ensemble, d’utiliser les mêmes serviettes de toilette…
2/ Ne rien faire?
Une abstention est possible en cas de molluscum contagiosum en petit nombre, peu évolutifs… car ils ont parfois tendance à régresser spontanément. Les patients ne sont cependant pas souvent enclins à attendre et veulent des traitements
3/ Traitement du molluscum contagiosum
Le traitement du molluscum est souvent décevant car il a tendance à récidiver facilement, en particulier chez l’enfant ou l’adulte qui présente une diminution de l’immunité.
Le traitement requiert généralement des techniques de destruction plus ou moins douloureuses :
3.1/ Cryothérapie
Le dermatologue congèle le molluscum contagiosum à l’azote liquide comme pour les verrues, ce qui provoque la formation de cristaux de glace dans les cellules et le tissu intercellulaire, engendrant une « brulure » et une cloque douloureuse. Cette technique peut engendrer des cicatrices et des taches blanches ou des taches brunes. La creme anesthésiante parfois proposée pour réduire la douleur ne fonctionne que partiellement vis-à-vis du froid.
3.2/ Vider du contenu du molluscum contagiosum
Le dermatologue incise le molluscum contagiosum après y avoir fait appliquer une crème anesthésiante et en vide le noyau blanc-nacré, manuellement ou au moyen d’une pince
3.3/ Curetage
Le dermatologue enleve au moyen d’une curette le molluscum contagiosum sous anesthésie locale par crème (ou sous anesthésie générale s’il existe de nombreuses lésions de molluscum contagiosum chez l’enfant). Cette technique est indolore si l’anesthésie locale est bien faite mais il y a du sang sur chaque molluscum enlevé ce qui est toujours un peu impressionnant pour l’enfant et ses parents.
3.4/ Hydroxyde de potassium
L’hydroxyde de potassium est une substance kératolytique. Il peut être appliqué à domicile sur chaque molluscum jusqu’à obtention d’une rougeur. Il est commercialisé sous les noms commerciaux Poxkare*, Molutrex*, Molusderm*..., disponible sur ordonnance
Il s’agit d’un laser habituellement utilisé dans la couperose traitée au laser, car il coagule les vaisseaux du molluscum contagiosum, engendrant une ecchymose et des croutes un peu douloureuses. Il s’agit d’un traitement fonctionnant bien mais il peut être cher
En savoir plus
Faire une recherche au sujet de cette pathologie sur Pubmed
L’herpès est une maladie virale due a herpes simplex virus
On note deux virus de l’herpes, HSV1 et HSV2. Ces virus ne sont sont contaminants que chez l’homme et non chez l’animal.
L’herpès génital, généralement dû à Herpes Simplex virus 2 ou HSV2 est considéré comme une maladie sexuellement transmissible, fréquente au début de la vie sexuelle : la transmission du virus HSV 2 se fait au cours d’un rapport sexuel avec un partenaire porteur de lésions actives ou pas (c’est même la majorité des cas)
Les infections par l’herpès simplex sont très fréquentes : en France, la majeure partie de la population croise au cours de sa vie au moins l’un des deux virus HSV1 et HSV2 ; on estime que, à l’âge de 50 ans, environ 60% de la population française est séropositive pour HSV1 et 15% pour HSV2.
Les virus herpes simplex se transmettent par contact direct de la peau et/ou des muqueuses.
La transmission de l’herpès est facile.
Le virus de l’herpes peut siéger en de nombreux endroits dont le pourtour de la bouche ( » bouton de fièvre « ) et la sphère ano-génitale : l’herpes génital, qui est considéré comme une Maladie sexuellement Transmissible (MST). Il convient donc d’effectuer un bilan de MST (examen complet, sérologies ) en cas de contamination par l’herpes génitale.On distingue plusieurs types d’infections à herpes :
primo-infection : il s’agit du premier contact infectant avec HSV1 ou HSV2, qu’il y ait des symptomes (gingivostomatite… ) ou rien (on peut ne pas se rendre compte qu’on a été infecté)
infection initiale : il s’agit du premier contact infectant avec HSV1 ou HSV2, chez une personne deja infectée par l’autre type viral. Lorsqu’il y a des symptômes, ceux-ci sont souvent moins sévères que lors d’une primo-infection
réactivation : période de réplication du virus (le virus se réveille et se multiplie), ceci prenant la forme d’une récurrence clinique ou d’une excrétion virale contaminante mais sans symptomes (la personne excrete le virus sur sa muqueuse, est contaminante, mais rien ne le laisse supposer puisqu’elle ne présente pas de symptomes)
Ainsi chacune des phases de l’herpes peut n’avoir aucun signe!
Les virus de l’herpes HSV1 et HSV2 peuvent etre transmis par un sujet présentant des symptomes de primoinfection, de récurence, mais aussi ne présentant aucun symptome! (primoinfection asymptomatique ou excretion virale asymptomatique)
En effet, l’excrétion virale dans la salive peut persister en dehors des poussées d’herpes. On peut donc etre contamine par une personne ayant eu de l’herpes il y a longtemps.
La primo infection est liée à la pénétration du virus dans la muqueuse ou la peau. L’incubation dure entre 2 et 12 jours.
Les particules de virus arrivent alors à « remonter » le long des nerfs sensitifs qui innervent la zone infectée, et à s’y réfugier dans les ganglions sensitifs (en général le ganglion sacré pour l’herpes génital), hors d’atteinte du système immunitaire et des médicaments anti -herpes
La réactivation des virus, marquée par leur réplication, provoque une récurrence herpétique, marquée par la « descente » des particules virales le long des nerfs infectés et par la réplication des virus herpes simplex sur la peau ou la muqueuse
L’herpès génital se transmet au moment de rapports sexuels vaginaux ou anaux non protégés (ou parfois protégés car le préservatif n’exempt pas la transmission de l’herpes génital à 100% : des particules virales présentes sur le pubis, les muqueuses du vagin ou la peau environnante peuvent être transmis de peau à peau ou de muqueuse à peau si le partenaire a de petites lésions cutanées permettant la pénétration du virus) avec une personne infectée par le HSV. Le virus peut même se propager sans pénétration…
Herpès génital de la femme
20 à 40% environ des herpes genitaux sont dus a HSV1 par le biais de transmission oro génitale (pratiques sexuelles bucco génitales). Le virus de l’herpès génital est un virus fragile, qui ne survit que très peu de temps s’il n’est pas sur une muqueuse ou dans un corps humain. On ne risque donc que peu voire pas de se contaminer par le biais de la cuvette des toilettes ou de l’utilisation d’un linge souillé.
La survenue d’un herpès génital au sein d’un couple est souvent la source de conflits et de doute de rapport extraconjugal.Cependant, l’herpes génital n’est pas le signe d’une contamination récente car le virus peut rester en sommeil longtemps, sauf en cas de primo-infection symptomatique
L’herpès génital touche environ 20% de la population sexuellement active, et en particulier les 25-35 ans.
Symptomes de l’herpes genital
La primo infection peut aussi etre suivie de l’apparition de lésions environ 5 à 10 jours après le contact sexuel contaminant : il s’agit de vésicules souvent sensibles ou douloureuses sur un fond rouge et gonflé. Puis les vésicules se rompent et donnent des exulcérations parfois très douloureuses qui guérissent en une semaine. Il peut exister des ganglions de l’aine. Chez la femme, on peut observer un gonflement vulvaire important et des brulures lors de la miction.
Ensuite l’HSV longe les nerfs et va s »endormir » dans un ganglion sensitif près de la moelle épinière. Il peut rester « endormi » plusieurs semaines ou années… avant de se « réveiller »,provoquant alors des récurences : le virus de l’herpes se réplique et migre le long du nerf en sens inverse, jusqu’au niveau de la peau ou des muqueuses génitales. Il provoque alors des récidives dans le même endroit que la primo infection; ces récidives peuvent etre précédés de sensations de picotements ou de brûlures appelés prodromes. Puis apparaissent des vésicules regroupées en « bouquet », puis des exulcérations, mais ces lésions sont souvent moins parlantes et douloureuses que lors de la primo-infection.
Herpes génital
Les facteurs favorisant les récurences herpétiques sont :
les stress, qu’ils soient psychologiques ou physiques (intervention chirurgicale… )
la fatigue,
une infection (grippe),
les règles…
Les récurences herpétiques peuvent être très rares comme particulièrement récidivantes et gênantes. De plus l’herpes génital représente un risque chez la femme de transmission à son enfant lors l’accouchement : i le virus est présent sur les muqueuses du vagin au moment de laccouchement, il peut etre transmis de la mere au bébé.
Ce risque est assez faible si la mere a été contaminée avant la grossesse, car elle transmet ses anticorps au foetus, ce qui tend à le protéger. En revanche, en cas de contamination durant la grossesse, il n’y a quasiment aucune protection, notamment en cas de contamination en fin de grossesse : les anticorps mettent plusieurs semaines à etre produits et a passer la barrière placentaire, et d’autre part, la contamination étant récente, il y a un risque important que le virus soit actif et présent au niveau des muqueuses vaginales lors de l’accouchement : le nouveau-né risque alors de développer une encéphalopathie herpétique, source potentielle de cécité, de retard psychomoteur, voire de décès du nouveau né. Il faut donc toujours mentionner à son obstétricien lorsqu’on a eu un ou plusieurs épisodes d’herpes génital. Ce dernier peut décider de placer la maman sous traitement antiviral en fin de grossesse pour réduire le risque de poussée lors de l’accouchement (notamment en cas d’antécédent d’herpes genital avant la grossesse), voire de pratiquer une césarienne… en cas de primo infection à lherpès génital en fin de sa grossesse ou en cas de récurrence au moment de laccouchement. Lherpès génital est donc caractérisé par le taux important de patients asymptomatiques, susceptibles d’être transmetteurs du virus même en l’absence de symptômes : on parle d’excrétion asymptomatique du virus ; le virus est sur la muqueuse génitale et peut être transmis au partenaire sexuel, mais il n’y a pas de lésions génitales. 20 % des patients infectés nont jamais eu de symptômes, elles ignorent quelles sont porteuses du HSV et cependant elles sont potentiellement contagieuses. A contrario 20% des personnes infectées ont eu des symptômes diagnostiqués et savent qu’elles souffrent d’herpes genital. Les 60 % restants ont eu des symptômes, parfois très frustes, mais ceux-ci n’ont pas été diagnostiqués « herpes génital » et elles ne savent donc pas non plus qu’elles sont contagieuses! Au total donc, 80% des personnes touchées par l’herpes génital ne savent pas qu’elles sont contagieuses! Le risque de transmission le plus important de l’herpes génital est au début de la poussée, lorsqu’on observe des vésicules puis les lésions restent contagieuses tant quelles ne se sont pas complètement sèches (tant qu’il y a du suintement ou du liquide).
Mais en réalité, la majorité des transmissions se font par excrétion asymptomatique du virus, sans aucune lésion… Diagnostic de l’herpes génital
En cas de doute diagnostique du médecin devant des ulcérations génitales, il est possible de prélever un peu de cellules au niveau des lésions et de les mettre en culture. Le résultat est obtenu en deux jours environs Il est aussi possible de demander sur le prélevement de rechercher l’ADN du virus de l’herpes, mais cette technique est plus couteuse. Le médecin peut aussi demander une sérologie de l’herpes dans le sang, mais ceci ne peut confirmer que les lésions sont de l’herpes génital car le taux de positivité de la sérologie herpétique est trop importante dans la population.
En revanche, en cas d’herpes génital, le médecin recherchera d’autres maladies sexuellement transmissibles au moyen notamment d’une prise de sang, voire d’autres prélèvements génitaux à la recherche de Chlamydiae Trachomatis
Traitement de l’herpes genital
Le traitement de l’herpes génital par voie orale (par comprimes d’aciclovir et de valaciclovir) est le plus souvent reserve aux poussees importantes et genantes d’herpes genital, ou en cas de risque de contagion
Il faut nettoyer la zone génitale une fois par jour avec un produit se toilette doux, sans frotter et bien sécher
Le médecin prescrit le plus souvent des crèmes à base d’aciclovir à appliquer plusieurs fois par jour
Soigner l’herpes génital AVEC UNE CREME sans ordonnance
Les délais de rendez-vous chez les dermatologues s’allongent d’année en année.
Cependant, ne vous improvisez surtout pas médecin! Consultez votre médecin traitant avant toute chose.
En attendant votre rendez-vous chez le médecin et/ou le dermatologue et le diagnostic précis de votre herpès, vous pouvez tenter de soulager les récurrences de votre herpes de différentes manières et avec des produits disponibles sans ordonnance chez votre pharmacien ou dans une pharmacie sur Internet. Il faut être très prudent avant d’utiliser des crèmes et bien demander conseil à son pharmacien (risque d’allergie de peau, d’aggravation de sa maladie de peau, risque en cas de grossesse ou d’allaitement… )
Antécédents d’hypersensibilité à l’aciclovir ou au propylèneglycol.
Application oculaire, intrabuccale ou intravaginale
EFFETS SECONDAIRES
Peu fréquent : des sensations de picotements ou de brûlures transitoires pouvant suivre l’application de la crème, sécheresse cutanée, prurit.
Rare : érythème, eczéma de contact.
Très rare : cas d’urticaire et d’œdème de Quincke
Traitement preventif de l’herpes : se débarrasser de l’herpès?
Il n’est pas possible de se débarrasser de l’herpes. Cependant, en cas de poussees frequentes d’herpes (plus de 6 poussees d’herpes par an), l’aciclovir ou le valaciclovir peuvent etre proposes par le medecin a titre preventif. Le traitement est reevalue en terme d’efficacite au bout de 6 mois.
Précautions à prendre en cas d’herpès génital
Il faut toujours prévenir ses partenaires qu’on a eu de l’herpes car il est contagieux même en l’absence de symptomes
En cas d’herpes génital après un rapport non protégé, il faut faire un bilan de MST aupres de son médecin
L’herpes est une atteinte virale par virus de l’herpes de la peau et des muqueuses, le plus souvent labiale (« bouton de fièvre) et génitale. Il se contracte le plus souvent lors d’un baiser ou d’un rapport sexuel puis il « dort » dans les ganglions sensitifs des nerfs contaminés et se « réveille » au décours d’une fatigue, d’une maladie intercurente, d’une exposition solaire… provoquant alors ses manifestations. Il existe des traitements préventifs de la récidive des poussées , et des traitements de la crise.
La maladie communément appelée herpès est liée à l’infection par des virus de type Herpès simplex (HSV pour Herpes Simpex Virus).
On note deux virus, HSV1 et HSV2. Ces virus ne sont sont contaminants que chez l’homme et non chez l’animal.
Les infections par HSV sont très fréquentes : en France, la majeure partie de la population croise au cours de sa vie au moins l’un des deux virus HSV1 et HSV2 ; on estime que, à l’âge de 50 ans, environ 60% de la population française est séropositive pour HSV1 et 15% pour HSV2.
L’herpès cutanéomuqueux est une des maladies infectieuses virales humaines les plus fréquentes au Monde. En France, la contamination par HSV1 concerne environ 70% de la population! Quant à HSV2, il concerne environ 20% de la population.
Herpes labial
Contamination
Les virus HSV se transmettent par contact direct de la peau et/ou des muqueuses.
La transmission est facile.
Le virus peut siéger en de nombreux endroits dont le pourtour de la bouche ( » bouton de fièvre « ) et la sphère ano-génitale : l’herpes génital, qui est considéré comme une Maladie sexuellement Transmissible (MST). Il convient donc d’effectuer un bilan de MST (examen complet, sérologies ) en cas de contamination par l’herpes génitale.
Premiere contamination
La première contamination (appelée primo infection) par les virus HSV peut passer inaperçue ou être au contraire douloureuse et provoquer un tableau d’inflammation profuse de la bouche ou de la zone génitale.
Primo infection à l’herpesLésions des gencives et lèvres lors de la primo infection à l’herpes
Récurences de l’herpès
Ensuite, les virus HSV ont pour propriété de rester latents dans les ganglions sensitifs des nerf innervant la zone de contamination. Ils peuvent ensuite se réactiver (généralement au décours d’une fatigue, d’une fièvre, de maladies infectieuses, d’une chirurgie, d’un acte dermo esthétique (dermabrasion, injections dans les rides, laser de la peau, resurfaçage du visage… ), de prise de cortisone, d’une immunodépression, de chocs émotionnels, d’angoisse, de dépression, de stress, de contrariétés, d’un rapport sexuel, des regles, d’une exposition au soleil ) et provoquer les récurences herpétiques.
Herpes de la lèvre chez l’enfant
Types d’infections à l’herpès
Ainsi donc on distingue plusieurs types d’infections à herpes :
primo-infection : il s’agit du premier contact infectant avec HSV1 ou HSV2, qu’il y ait des symptomes (gingivostomatite… ) ou rien (on peut ne pas se rendre compte qu’on a été infecté)
infection initiale : il s’agit du premier contact infectant avec HSV1 ou HSV2, chez une personne deja infectée par l’autre type viral. Lorsqu’il y a des symptômes, ceux-ci sont souvent moins sévères que lors d’une primo-infection
réactivation : période de réplication du virus (le virus se réveille et se multiplie), ceci prenant la forme d’une récurrence clinique ou d’une excrétion virale contaminante mais sans symptomes (la personne excrete le virus sur sa muqueuse, est contaminante, mais rien ne le laisse supposer puisqu’elle ne présente pas de symptomes)
Ainsi chacune des phases de l’herpes peut n’avoir aucun signe!
Les virus de l’herpes HSV1 et HSV2 peuvent etre transmis par un sujet présentant des symptomes de primoinfection, de récurence, mais aussi ne présentant aucun symptome! (primoinfection asymptomatique ou excretion virale asymptomatique)
En effet, l’excrétion virale dans la salive peut persister en dehors des poussées d’herpes. On peut donc etre contamine par une personne ayant eu de l’herpes il y a longtemps.
La primo infection est liée à la pénétration du virus dans la muqueuse ou la peau. L’incubation dure entre 2 et 12 jours.
Les particules de virus arrivent alors à « remonter » le long des nerfs sensitifs qui innervent la zone infectée, et à s’y réfugier dans les ganglions sensitifs (en général le ganglion trigéminé pour le « bouton de fièvre » et le ganglion sacré pour l’herpes génital), hors d’atteinte du système immunitaire et des médicaments anti -herpes
La réactivation des virus, marquée par leur réplication, provoque une récurrence herpétique, marquée par la « descente » des particules virales le long des nerfs infectés et par la réplication des virus herpes simplex sur la peau ou la muqueuse
Cette réplication provoque une éruption le plus souvent vésiculeuse, siégeant au fil des réactivations toujours au même endroit (bouton de fievre, herpes génital… )
Crise d’herpes
En dehors de la très symptomatique primoinfection, l’herpes peut prendre des formes très variées lors de ses récurences ou crises d’herpes
Herpes sur la peau
Il peut surgir sur des zones initialement contaminées (fesse, dos) et prend alors la forme de vésicules en bouquet
Vésicules en bouquet évocatrices d’herpes de la fesse
Herpes du doigt ou panaris herpétique
Il peut s’agir d’une primo contamination ou plus rarement d’une récurence
Un herpes peut devenir profus et atteindre l’oeil, c’est l’herpes oculaire (donnant un oeil rouge et douloureux)
L’herpes de l’oeil
Outre le valaciclovir et l’aciclovir par voies orales, on peut utiliser lle ganciclovir sous forme de gel ophtalmique à 0,15 p. 100 (Virgan® gel ophtalmique) dans les kératites herpétiques aiguës superficielles, ou l’idoxuridine (Iduviran® collyre) ou encore la trifluridine à 1 p. 100 (Triherpine® collyre, Virophta® collyre)
Eczema atopique et herpes
Attention à l’herpes chez les enfants atteints d’eczema atopique car ils risquent une poussée profuse appelée syndrome de Kaposi Juliusberg
Kaposi Juliusberg chez un enfant atopique
Le retentissement sur le moral et la qualité de vie
Le retentissement sur la qualité de vie peut etre considérable, notamment en raison de l’aspect affichant de l’herpes labial et pour l’herpes genital, en raison des perturbations dans les relations sexuelles.
Points clés :
L’herpes est une maladie fréquente liée à Herpes Simplex Virus (HSV) qui nécessite une consultation médicale
Vous souffrez d’herpes labial, maladie fréquente, liée au virus de l’herpès. On estime que ce dernier infecte environ 70% des adultes. Le virus, lorsqu’il a infecté une zone (la bouche dans votre cas), se loge dans les ganglions sensitifs des nerfs qui innervent la zone et y reste de façon latente. Parfois le virus se « réveille » et prolifère lors de diverses situations favorisantes (exposition au soleil, fatigue, stress, période de règles ), provoquant une poussée d’herpès dans la zone initialement contaminée. Il n’est donc pas possible de se débarrasser du virus. Il est néanmoins possible de limiter l’impact voire la fréquence des crises : je vous recommande donc de consulter votre médecin qui vous prescrira un traitement local que vous pourrez appliquer dès les premiers symptomes des crises (picotements, rougeur discrète ) afin de limiter la crise d’herpes. De plus, en cas de poussées fréquentes (plus de 6 poussées par an), le médecin pourra vous proposer un traitement par voie orale, à prendre durant plusieurs mois et permettant dans la majorité des cas de diminuer le nombre et l’importance des poussées d’herpès.
Le virus Zika est présent en Amérique (Sud, Centrale et un peu au Nord), aux Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint Martin, Saint Barth… ) et en Polynésie (Tahiti).
Le virus Zyka est un arbovirus, qui fait partie du même groupe de virus que la dengue et le chikungunya. Il tire son nom de la forêt Zika en Ouganda.
Il est transmis par le moustique tigre (le « moustique de l’apéro » qui pique surtout en fin de journée)
Les signes cutanés sont souvent présents (90% des cas).
Symptomes
Symptomes du Zika
Fièvre avec maux de tête, douleurs articulaires et musculaires
Eruption de plaques et boutons rouges qui démangent le plus souvent, survenant au début au visage puis sur le reste du corps. Elles sont souvent groupées en paquets de plaques et boutons
Eruption au début sur le visage et le haut du troncEruption de Zika
Symptomatique à base de paracétamol (éviter l’aspirine par risque hémorragique et les anti inflammatoires)
Le virus est présent dans toutes les sécrétions, notamment sexuelles, ce qui conduit à recommander l’usage du préservatif pour les personnes infectées (cas de transmission par le sperme) durant 3 mois.
Un cas décrit de transmission du Zyka chez une personne ayant rendu visite à un malade, donc y penser aussi chez des personnes n’ayant pas fait de voyage dans les zones d’endémie
En cas de Zika pendant la grossesse, le risque de microcéphalie du bébé est de 1%
Microcéphalie du nouveau-né en cas de Zika durant la grossesse
La rubéole est une maladie infectieuse virale liée à un togavirus, souvent bénigne et durant 4 à 10 jours
Symptomes
La rubéole survient surtout au printemps.
De nombreux virus (coxsackie, echovirus, adénovirus, Epstein Barr Virus… ) peuvent avoir des éruptions ressemblant à la rubéole, de meme la rubéole peut comporter peu d’éruption, son diagnostic est donc souvent difficile
Incubation, contamination
L’incubation est totalement silencieuse et dure environ deux semaines
La contamination se fait par les écoulements du nez et l’éternuement. L’enfant est contagieux 2 jours avant l’éruption et jusqu’à 1 semaine après.
Eruption
Dans un contexte de fièvre légère et de douleurs musculaires apparaissent des taches rosées sur le visage (pommettes et menton++), puis sur l’ensemble du corps en une journée, le plus souvent séparées par des espaces de
peau saine, parfois confluentes. Elles prédominent sur le thorax, le ventre, les fesses et la racine des membres
Les taches disparaissent en 3-4 jours, en desquamant finement.
Signes extra cutanés
Bouche
taches rosées du palais (taches de Forschheimer).
Ganglions
en particulier dans la partie postérieure du cou, dans la nuque et derriere les oreilles
Examens paracliniques
En cas de prise de sang, on trouve souvent trop de lymphocytes et de plasmocytes quelques jours après l’éruption.
La sérologie permet d’affirmer le diagnostic de rubéole : une élévation significative des anticorps (multiplié par 4) IgM.
Chez l’adolescent et l’adulte, la fièvre atteint souvent 39 °C avec arthrite, l’éruption est souvent plus rouge et étendue, il y a souvent des taches dans la bouche, les ganglions sont profus et la rate gonfle (splénomégalie avec même possible rupture spontanée de la rate).
Rubéole et grossesse
La rubéole durant la grossesse expose au risque de graves conséquences
pour le bébé (retard de croissance, microcéphalie avec retard mental, malformations oculaires, auditives et cardiaques… ), lorsque l’infection survient dans les deux premiers trimestres et en particulier avant la 11e semaine. Ainsi, il ne faut jamais mettre en contact un enfant ayant la rubéole avec une femme séronégative pour la rubéole.
La sérologie est conseillée au moment de l’examen marital et elle est obligatoire lors de la déclaration de grossesse, même s’il y a eu une
vaccination dans l’enfance car environ 10% des adultes vaccinés dans l’enfance n’ont plus d’anticorps.
Vaccination
La vaccination est réalisée chez les enfants de plus d’un an (12 mois) n’ayant pas deja fait la rubeole
Cette vaccination est associée en France aux vaccinations anti rougeole et oreillons (R O R)
Un rappel autour de 6 mois après la première injection (vers 18 mois) est recommandé.
Elle est aussi proposée chez les femmes en âge de procréer séronégatives et elle est suivie d’une contraception sûre d’au moins 3 mois
Elle est contre-indiquée en cas de déficit immunitaire car elle est à base de virus vivant atténué
Effets indésirables de la vaccination
fièvre avec rash fugace dans 10 % des cas, survenant 5 à 12 jours après le vaccin
convulsions hyperthermiques,
méningite aseptique
purpura thrombopénique
En cas de vaccination chez l’adulte, risque d’arthrite chronique réactionnelle une 10aine de jours après la vaccination et persistant au moins un an.
Soigner la rubéole
Les antibiotiques sont inefficaces car c’est une infection virale.
Pour diminuer la fièvre on utilise le plus souvent du paracetamol
Un enfant atteint de rubéole doit absolument éviter tout contact avec une femme enceinte ou à risque de grossesse
La rubéole n’est pas une cause d’éviction scolaire mais il faut prévenir l’école afin de vérifier la vaccination des élèves.
Toute rougeole nécessite une consultation du médecin
Il faut reconsulter son médecin après la consultation de diagnostic :
en cas de difficultés respiratoires (difficulté à respirer, toux qui s’intensifie ou devient plus grasse)ou de tout autre signe inquiétant
la fièvre dure plus de 3j ou en cas de remontée de la fièvre après l’éruption
La rougeole est une maladie infectieuse virale due à un paramyxovirus qui guérit d’elle-même en une dizaine de jours, dans la majorité des cas
En France, elle est habituellement bénigne mais des complications graves à type d’encéphalite (inflammation du cerveau) sont possibles. L’aversion récente pour la vaccination rend la rougeole de plus en plus fréquente et plusieurs centaines de cas d’encéphalite liée à la rougeole sont rapportés chaque année…
Symptomes
La rougeole survient généralement vers 5-6 ans.
Incubation, contamination
L’éruption apparaît 2 semaines après la contamination
La rougeole se transmet par les écoulements du nez, les éternuements, les postillons…
Le patient est contagieux dès le 6e jour après la contamination (soit un à deux jours avant la phase d’invasion), durant sa période d’incubation, puis jusqu’à 4 jours après l’éruption.
Phase d’invasion :
malaise général avec fièvre à 39-40°C
troubles digestifs,
catarrhe oculonasal (nez et yeux qui coulent et qui craignent la lumière)
Catarrhe oculo nasal dans la rougeole
Signe de KOPLICK : semis de points blancs à la face interne des joues en regard des prémolaires.
Signe de Koplick de la rougeole
Eruption
L’éruption apparaît 3 ou 4 jours après le début de la fièvre, alors que la fièvre culmine et que les symptomes ORL s’atténuent.
Ce sont des taches rouges confluentes mais laissant quelques espaces de peau saine, qui commencent généralement sur le visage, à la lisière du cuir chevelu, derrière les oreilles, puis descendent sur le cou, le thorax, les membres supérieurs puis inférieurs
Puis l’éruption disparaît et desquame
Complications
Liées soit au virus
encéphalite
Elle peut survenir en fin d’éruption, pouvant évoluer vers une panencéphalite subaiguë sclérosante mortelle apparaissant quelques années après
hémorragies…
Liées à une surinfection bactérienne,
otite, laryngite, bronchopneumopathie…
Vaccination
La vaccination est réalisée chez les enfants de plus d’un an (12 mois) n’ayant pas deja fait la rougeole
Cette vaccination est associée en France aux vaccinations anti rubéole et oreillons (R O R)
Un rappel autour de 4 mois après la première injection (vers 16 mois) est recommandé.
Elle est contre-indiquée en cas de déficit immunitaire car elle est à base de virus vivant atténué
Effets indésirables de la vaccination
fièvre avec rash fugace dans 10 % des cas, survenant 5 à 12 jours après le vaccin
convulsions hyperthermiques,
méningite aseptique
purpura thrombopénique
Soigner la rougeole
Les antibiotiques sont inefficaces car il s’agit d’une infection virale.
Traitement symptomatique
Pour diminuer la fièvre :
On utilise généralement du paracétamol
Pour soigner le catarrhe :
On rince les yeux avec un coton humide et on rince le nez avec un soluté nasal pour enfants.
On garde généralement l’enfant dans la pénombre car la lumière est gênante.
Pour soigner les boutons :
Les boutons ne démangent pas. Ils ne nécessitent pas de traitement particulier.
Eviction scolaire
L’eviction scolaire commence 5 jours à partir du début de la maladie
Il faut avertir l’école et l’entourage
Si une personne a été proche de l’enfant rougeoleux sans avoir eu la rougeole ou le vaccin auparavant, elle doit consulter pour évaluer si une vaccination rapide est envisageable car une vaccination administrée peu de temps après le contact avec la rougeole peut protéger
Consulter le médecin dans tous les cas, voire le reconsulter
Toute rougeole nécessite une consultation du médecin
Il faut reconsulter son médecin après la consultation de diagnostic :
en cas de difficultés respiratoires (difficulté à respirer, toux qui s’intensifie ou devient plus grasse) ou cognitives (enfant groggi, difficile à reveiller… )
Le valaciclovir (Zélitrex®) est un dérivé de l’aciclovir. Il s’agit d’une prodrogue utilisable uniquement par voie orale.
Après ingestion, il est rapidement converti dans le tube digestif et dans le foie en aciclovir.
Ainsi, sa biodisponibilité est trois à cinq fois celle de l’aciclovir.
En cas de prise orale ou intraveineuse, la diffusion dans les organes et tissus est bonne, notamment dans la salive, les sécrétions vaginales et le liquide céphalorachidien qui baigne le cerveau. L’aciclovir passe également dans le lait maternel. Il s’élimine par voie urinaire et une adaptation des doses doit être réalisée chez l’insuffisant rénal. De même, il est recommandé de bien boire de l’eau lorsqu’on prend du zelitre pour aider son élimination
Effets secondaires
Globalement, la tolérance du valaciclovir est bonne.
Ont signale des
troubles gastro-intestinaux,
des maux de tete
et des éruptions cutanées rares
Indications
Zélitrex® 500 mg comprimé (valaciclovir):
Traitement du premier épisode d’herpès génital chez le sujet immunocompétent : 1 cp 2 fois par jour durant 10 jours
Traitement des récurrences d’herpès génital chez le sujet immunocompétent : 2 cp à 500 mg en 1 ou 2 prises durant 5 jours
Prévention des herpès génitaux récidivants chez les sujets immunocompétents ayant plus de 6 récurrences par an : 500 mg en 1 ou 2 prises
L’aciclovir date de 1974 et a pour noms commerciaux Zovirax®, Activir®, A. GNR®, A. RPG®… Il peut être utilisé par voie orale, intraveineuse et en crème.
Antécédents d’hypersensibilité à l’aciclovir ou au propylèneglycol.
Application oculaire, intrabuccale ou intravaginale
Effets secondaires de la creme
Peu fréquent : des sensations de picotements ou de brûlures transitoires pouvant suivre l’application de la crème, sécheresse cutanée, demangeaisons.
Rare : érythème, eczéma de contact.
Très rare : cas d’urticaire et d’œdème de Quincke
Aciclovir comprimés et intraveineux
En cas de prise orale ou intraveineuse, la diffusion dans les organes et tissus est bonne, notamment dans la salive, les sécrétions vaginales et le liquide céphalorachidien qui baigne le cerveau.
L’aciclovir passe également dans le lait maternel.
Il s’élimine par voie urinaire et une adaptation des doses doit être réalisée chez l’insuffisant rénal.
Effets secondaires
Globalement, la tolérance de l’aciclovir est bonne.
Ont signale pour
les comprimés
des troubles gastro-intestinaux,
des maux de tete
et des éruptions cutanées rares
la voie intraveineuse
veinites aux sites d’injections,
des néphropathies réversibles lors de l’utilisation par voie intraveineuse à fortes doses,voire des encéphalopathies chez l’insuffisant rénal
Le mot urticaire provient du latin « urtica » qui signifie ortie.
Elle a generalement l’aspect de boutons monomorphes ressemblant à des piqûres d’ortie qui très souvent démangent (démangeaisons), fugaces et évolutifs.
Les causes de l’urticaire sont nombreuses et parmi celles ci l’urticaire virale est assez peu fréquente, sauf chez l’enfant
Urticaire viral de l’enfant
De nombreuses infections virales peuvent provoquer une urticaire aigue, notamment chez l’enfant. On les suspecte notamment en cas de fièvre, de rhinopharyngite…
Urticaire viral de l’adulte
Chez l’adulte, les virus les plus fréquemment en cause sont ceux de l’hépatite (exemple : triade de Caroli (urticaire, arthralgies, maux de tete) prémonitoire d’une hépatite B), mais l’hépatite donne plutot des aspects d’urticaires de type systémique ou d’une urticaire au froid par cryoglobulinemie. (voir ces types d’urticaire)
Traitement de l’urticaire viral
Recherche de la cause
Le médecin va chercher la cause de l’urticaire et notamment la cause virale, surtout si l’urticaire dure plus de 6 semaines, par des sérologies sanguines
Eviter les facteurs favorisant l’urticaire
Les facteurs aggravant l’urticaire doivent être évités :
aliments riches en histamine ou histaminolibérateurs :
Poissons et crustacés : thon, sardine, saumon, anchois, maquereau, oeufs de poissons, conserves de poissons, poissons séchés, fumés ou surgelés
Le zona typique guérissant spontanément en quelques semaines, le traitement du zona a pour objectif principal d’éviter les complications
Il comporte des soins locaux et parfois des traitements par voie orale qui doivent être donnés dans les 3 1ers jours de l’éruption
On distingue dans le traitement du zona les soins locaux et généraux :
Les soins locaux du zona
ils sont surtout pour but d’éviter la surinfection bactérienne des lésions.
On recommande généralement
une douche quotidienne avec savon dermatologique,
l’application d’antiseptiques locaux doux,
voire l’application d’une crème antibiotique telle que Fucidine ® 3 fois par jour pendant une semaine lorsqu’il existe un doute de surinfection cutanée bactérienne des lésions de zona de moins de 2% de la surface corporelle (en cas de surinfection > à 2% de la surf corporelle, ou d’extension rapide de l’infection bactérienne, on utilise alors des antibiotiques par voie orale)
Les soins généraux du zona
Soins contre la douleur lors de la poussée : antalgiques par voie orale
Traitements antiviraux :
on prescrit le plus souvent des molécules antivirales par voie orale (la voie intraveineuse est le plus souvent réservée au patient immunodéprimé et aux formes graves de zona), telles que l’aciclovir ou le valaciclovir. Le traitement par voie orale doit idéalement être débuté dans les 72 premières heures après l’éruption du zona, et il est pris en géréral pendant une semaine à 10 j.
Le traitement zona par voie orale est indiqué notamment dans ces situations :
zona ophtalmologique, quel que soit l’âge du patient, voir zona opthalmique
En prévention des douleurs post zona, notamment de façon systématique apres 50 ans. Voir les douleurs post zona
Le zona évolue généralement en deux phases : la douleur puis l’éruption secondaire à l’apparition de la douleur. Ce signe est très important pour diagnostiquer le zona. Son diagnostic et son traitement nécessitent un avis médical
Autre signe très important, ces douleurs et éruptions sont cantonnées à un territoire bien précis de la peau, correspondant à l’innervation du nerf concerné (voir l’article sur le zona)
Deux phases caractéristiques du zona
On observe donc deux phases :
La phase douloureuse du zona
Il s’agit de douleurs voire de brûlures localisées dans une région du corps. Elle correspond à la zone innervée par le nerfs dans lequel les virus de zona migrent vers la peau. Cette phase des prodromes est associée en général à une hypoesthésie (baisse de la sensibilité) ou une anesthésie dans la zone atteinte.
La phase éruptive du zona
Apparaissent après quelques jours dans la zone douloureuse des rougeurs voire des plaques surélevées rouges qui se couvrent au bout de 24h de vésicules (comme des gouttelettes d’eau dans la peau), groupées en
bouquet, confluant parfois en bulles.
Vésicules en bouquetZona
Ces vésicules vont se troubler vers le 5e jour puis former des croûtes brunâtres vers le 7e jour. Ces croûtes tomberont vers le 10e jour et laisseront place à des cicatrices dépigmentées le plus souvent indélébiles.
Cicatrices pigmentées après zona
L’élément caractéristique de cette éruption est sa topographie unilatérale et sa localisation à une zone d’innervation nerveuse, pouvant déborder sur les nerfs contigus. Cet élément topographique permet de poser le diagnostic vers le zona dès le début de la maladie meme avec une éruption discrète ou absente
Simplement quelques rougeurs mais une douleur caractéristique au début du zona
Le zona typique est donc une maladie de peau éruptive marquée par des éruptions localisées le plus souvent à une zone du corps et à un coté du corps ;
On voit bien ici la distribution des lesions le long du nerf sciatique
L’éruption est douloureuse avec des poussées accompagnées de troubles de la sensibilité.
Il n’y a généralement pas de fièvre et d’altération de l’état général. Il arrive qu’il y ait un ganglion dans la zone de drainage.
Un second épisode de zona est rare, il concerne environ 1% des cas. En effet, on acquiert une immunité à médiation cellulaire persistant plusieurs années.
Formes typiques de zona
Les formes typiques de zona sont :
– le zona intercostal
en hémi-ceinture thoracique. Voir l’article sur le zona intercostal
– le zona ophtalmique
touchant la première branche (ou branche ophtalmique) du nerf Trijumeau, qui innerve la face. Le zona ophtalmique expose au risque de lésions ophtalmologiques, notamment lorsqu’il existe une éruption de l’aile du nez et de la narine.
Il existe beaucoup de formes de zona et de complications ; les plus fréquentes sont :
Le zona trigéminé
il s’agit d’un zona touchant le nerf VII bis. L’éruption du zona touche l’ oreille et peut être associée à une atteinte de la langue du même côté, voire d’une paralysie faciale (généralement régressive)
Zona trigeminé de l’oreille
Formes graves de zona
On peut observer des formes graves de zona, notamment chez les personnes immunodéprimées :
zona généralisé
c’est à dire touchant de nombreux nerfs. Il s’agit alors le plus souvent d’une éruption de zona très profuse, hémorragique et nécrotique. Le zona généralisé encore appelé zona-varicelle est donc caractérisé par :
la présence de plus de 20 vésicules à distance de l’éruption linéaire de zona
une atteinte des organes profonds (poumons, foie, cerveau) avec de possibles complications
un terrain fragile : le zona varicelle survient le plus souvent sur un terrain immunodéprimé, un cancer sous jacent…
zona viscéral
dans lequel il existe une atteinte d’organes profonds tels que les poumons, le foie, le cerveau…
Les douleurs post zostériennes (douleurs persistantes après zona)
Il s’agit de douleurs persistant un mois apres le zona
Il s’agit d’un zona touchant la première branche (ou branche ophtalmique) du nerf Trijumeau, qui innerve la face.
Zona ophtalmique crouteux
Le zona ophtalmique expose au risque de lésions ophtalmologiques, notamment lorsqu’il existe une éruption de l’aile du nez et de la narine.
Tout zona ophtalmique nécessite donc uneconsultation médicale urgente et la mise en place d’un traitement par voie orale sans tarder.
Avis ophtalmologique
Le médecin pourra demander une consultation ophtalmologique en urgence s’il existe des signes ou des doutes d’atteinte ophtalmologique :
si le zona intéresse l’aile du nez,
Zona ophtalmique
en cas d’oedème des paupières gênant l’ouverture de l’oeil,
en cas de baisse de l’acuité visuelle,
en cas d’oeil rouge
et systématiquement chez l’immunodéprimé (en Intra veineuse)
Les complications ophtalmologiques du zona ophtalmique:
Le zona ophtalmique expose à des risques d’atteinte de l’oeil (sclérite, kératite, rétinite… ) ou de la paupière pouvant donner des séquelles telles que des des rétractions ou une paralysie de la paupière supérieure (appelée « ptosis »). Tout zona ophtalmique, notamment s’il est accompagné d’atteinte de l’aile du nez et de la narine nécessite un avis ophtalmologique urgent.
Traitement du zona ophtalmique
Les soins locaux du zona
ils sont surtout pour but d’éviter la surinfection bactérienne des lésions.
On recommande généralement
une toilette quotidienne avec savon dermatologique,
l’application d’antiseptiques locaux doux, en évitant d’en mettre dans les yeux
voire l’application d’une crème antibiotique telle que Fucidine ® 3 fois par jour pendant une semaine lorsqu’il existe un doute de surinfection cutanée bactérienne des lésions de zona de moins de 2% de la surface corporelle (en cas de surinfection > à 2% de la surf corporelle, ou d’extension rapide de l’infection bactérienne, on utilise alors des antibiotiques par voie orale)
Les soins généraux du zona ophtalmique
Soins contre la douleur lors de la poussée : antalgiques par voie orale
Traitements antiviraux :
on prescrit le plus souvent des molécules antivirales par voie orale (la voie intraveineuse est le plus souvent réservée au patient immunodéprimé et aux formes graves de zona), telles que l’aciclovir ou le valaciclovir. Le traitement par voie orale doit idéalement être débuté dans les 72 premières heures après l’éruption du zona, et il est pris en géréral pendant une semaine à 10 j.
Le traitement zona par voie orale est indiqué dans lezona ophtalmologique, quel que soit l’âge :
– soit aciclovir, 800 mg cinq fois par jour per os pendant 7 jours
– soit valaciclovir, 1 g trois fois par jour per os pendant 7 jours
Le zona est la manifestation clinique de la récurrence du virus de la Varicelle (Virus Varicelle Zona ou VZV).
Le zona évolue généralement en deux phases : la douleur puis l’éruption secondaire à l’apparition de la douleur. Ce signe est très important pour diagnostiquer le zona
Autre signe très important, ces douleurs et éruptions sont cantonnées à un territoire bien précis de la peau, correspondant à l’innervation du nerf concerné (voir l’article sur le zona)
Phase douloureuse
Le zona intercostal débute pendant 3 ou 4 jours par une douleur thoracique unilatérale, à type de brûlure avec parfois des ganglions dans l’aisselle
Phase d’éruption du zona intercostal
Il s’agit d’une éruption unilatérale, en bande, s’arrêtant à la ligne médiane. Elle s’étend sur une ligne en hémiceinture qui part des vertebres vers l’abdomen ou le thorax antérieur
Zona sur le ventre
Elle commence par des rougeurs puis des cloques d’eau en bouquet, confluant parfois en bulles.
Quelques lésions peuvent survenir du côté opposé.
Après 2 à 3 jours, les cloques se troublent, se flétrissent puis se
dessèchent en croûtes qui tombent une dizaine de jours plus
tard.
Zona du dos
Evolution du zona intercostal
La guérison survient en 2 à 4 semaines en donnant des cicatrices parfois hyposensibles parfois hypersenvibles (voir les douleurs post zona)
Traitement du zona intercostal
Le zona typique guérissant spontanément en quelques semaines, le traitement du zona a pour objectif principal d’éviter les complications
Il comporte des soins locaux et parfois des traitements par voie orale qui doivent être donnés dans les 3 1ers jours de l’éruption
Les soins locaux du zona intercostal
ils sont surtout pour but d’éviter la surinfection bactérienne des lésions.
On recommande généralement
une douche quotidienne avec savon dermatologique,
l’application d’antiseptiques locaux doux,
voire l’application d’une crème antibiotique telle que Fucidine ® 3 fois par jour pendant une semaine lorsqu’il existe un doute de surinfection cutanée bactérienne des lésions de zona de moins de 2% de la surface corporelle (en cas de surinfection > à 2% de la surf corporelle, ou d’extension rapide de l’infection bactérienne, on utilise alors des antibiotiques par voie orale)
Les soins généraux du zona intercostal
Soins contre la douleur lors de la poussée : antalgiques par voie orale
Traitements antiviraux :
on prescrit le plus souvent des molécules antivirales par voie orale (la voie intraveineuse est le plus souvent réservée au patient immunodéprimé et aux formes graves de zona), telles que l’aciclovir ou le valaciclovir. Le traitement par voie orale doit idéalement être débuté dans les 72 premières heures après l’éruption du zona, et il est pris en géréral pendant une semaine à 10 j.
Le traitement zona par voie orale est indiqué notamment dans ces situations :
Patient de plus de 50 ans en prévention des algies post-zostériennes :
– soit valaciclovir, 1 g trois fois par jour per os pendant 7 jours
– soit famciclovir, 500 mg trois fois par jour pendant 7 jours
– soit aciclovir, 800 mg cinq fois par jour per os pendant 7 jours
Patient de moins de 50 ans s’il existe des facteurs prédictifs d’algies post-zostériennes :
– soit valaciclovir, 1 g trois fois par jour per os pendant 7 jours
– soit famciclovir, 500 mg trois fois par jour pendant 7 jours
Il s’agit de douleurs persistantplus d’un mois après l’épisode de zona.
Il s’agit de douleurs continues et/ou survenant par poussées, souvent
intolérables, ayant un retentissement important sur la qualité de vie.
Les douleurs postzostériennes favorisent l’apparition de dépression. Les douleurs post zona sont plus fréquentes chez les sujets âgés. En effet, 50 % des cas surviennent à 50 ans et 70 % des cas au-delà de 70 ans
Les douleurs seraient liées à des séquelles sur les nerfs (démyélinisation et fibrose cicatricielle au niveau des axones).
Facteurs de risque de douleurs post zona
Un âge du patient supérieur à 50 ans
Des douleurs intenses avant et lors de l’éruption de zona
Des lésions graves de zona lors de l’éruption (lésions nécrotiques, étendues… )
Le zona ophtalmique
La mise en place tardive du traitement du zona (après 72 h d’éruption)
Prevention des douleurs post zona
On prescrit le plus souvent des molécules antivirales par voie orale (la voie intraveineuse est le plus souvent réservée au patient immunodéprimé et aux formes graves de zona), telles que l’aciclovir ou le valaciclovir. Le traitement par voie orale doit idéalement être débuté dans les 72 premières heures après l’éruption du zona, et il est pris en géréral pendant une semaine à 10 j.
Le traitement zona par voie orale est indiqué notamment dans ces situations pour éviter les douleurs post zona :
Patient de plus de 50 ans en prévention des algies post-zostériennes :
– soit valaciclovir, 1 g trois fois par jour per os pendant 7 jours
– soit famciclovir, 500 mg trois fois par jour pendant 7 jours
– soit aciclovir, 800 mg cinq fois par jour per os pendant 7 jours
Patient de moins de 50 ans s’il existe des facteurs prédictifs d’algies post-zostériennes :
– soit valaciclovir, 1 g trois fois par jour per os pendant 7 jours
– soit famciclovir, 500 mg trois fois par jour pendant 7 jours
Traitement des douleurs post zona
Lorsque les douleurs post zona sont diagnostiquées, elles sont le plus souvent traitées par des molécules telles que l’amitriptyline ou la gabapentine. Le médecin peut aussi prescrire en première intention des préparations locales à base de capsaicine ou des emplatres de lidocaine (Versatis®).
Le zona n’est pas à proprement parler une maladie contagieuse. C’est la manifestation clinique de la récurrence du virus de la Varicelle (Virus Varicelle Zona ou VZV).
Environ 90 % des adultes dans le monde a fait la varicelle et environ 20 % de cette population fera un zona au cours de sa vie.
Zona après contact d’une personne ayant la varicelle ou le zona
On n’attrape donc pas le zona par contagion d’une personne ayant un zona; cependant, il est possible de faire un zona suite à une nouvelle exposition exogène au virus zona varicelle, en étant en contact avec une personne faisant la varicelle ou le zona
Le zona est contagieux
Il est possible qu’un patient présentant une crise de zona infecte une autre personne pour la varicelle si cette derniere ne l’a pas faite (on estime qu’environ 10 % des adultes ne sont pas protégés contre la varicelle).
La période de contagiosité, plus courte que pour la
varicelle, est d’environ 2 jours.
Il convient donc si vous n’avez pas eu la varicelle de bien vous laver les mains apres contact avec une personne ayant du zona. De même si vous etes enceinte et avez dans votre entourage une personne présentant un zona, éviter les contacts avec cette personne.
Le zona est du à la réactivation du virus de la varicelle (Virus Varicelle Zona ou VZV) que 90% des adultes dans le monde ont eu : 20% des personnes ayant eu la varicelle font un zona.
Cependant le zona n’est pas seulement du à la primo-infection unique de varicelle (dont le zona est une réactivation) car il existe au moins 4 génotypes de VZV.
En effet, l’analyse génétique des virus présents chez les individus atteints de varicelle ou de zona montrent que les cas de réinfection par un autre VZV ne sont pas rares (1 patient sur 8 aux USA), notamment chez les personnes qui ont eu la primo-infection varicelle avant l’âge d’un an et notamment lorsque cette primo-infection a été peu symptomatique (petite varicelle)
Le zona peut donc etre du aussi à une infection par un autre génotype de VZV
Par ailleurs il existe peut-être aussi des facteurs génétiques prédisposants au zona.
Il semblerait par contre que la réinfection par le VZV, même asymptomatique, aiderait à prévenir la survenue d’un zona.
Les causes du zona sont donc nombreuses et encore mal connues.
Plusieurs facteurs favorisent le zona :
L’âge
Le zona est plus fréquent après 50 ans et sa fréquence de survenue augmente avec l’âge : son incidence (nombre de nouveaux cas) est maximale après 75 ans : elle est de 2 pour 1 000
et par an entre 20 et 50 ans, de 5 pour 1 000 et par an entre 51 et
79 ans et de 10 pour 1 000 et par an au-delà de 80 ans
Une immunodépression
Une immunodépression favorise la survenue de zona, mais on observe souvent le zona chez un sujet immunocompétent.
Le zona en cas d’immunodépression (SIDA, cancer évolué… ) est souvent de forme grave (avec une nécrose de la peau, une atteinte diffuse sur plusieurs zones nerveuses, des ulcérations de la peau… ) et compliquées d’atteintes viscérales (entre 3 et 15 % des zonas de l’immunodéprimé ont des atteintes viscérales).
L’immunodépression favorise la réactivation et la dissémination du virus: le risque de dissémination cutanée (zona étendu) est supérieur à 40 % et 10 % de ces formes étendues ont un risque de complications viscérales
(pulmonaire, hépatique, neurologique).
Les personnes dont l’immunodépression expose à un zona grave sont principalement ceux atteints de leucémie aiguë, de lymphome ou cancer en traitement par chimiothérapie, de lupus érythémateux traité à la cortisone, les greffes d’organes, et les patients VIH positifs.
La survenue d’un zona chez un adulte âgé de moins de 45 ans peut ainsi être révélateur d’une séropositivité pour le virus VIH.
De même, un zona ne guérissant pas au bout de quelques semaines, récidivant en alternant des phases d’extension et de régression sans guérison complète.
Ainsi, en cas de zona chez l’adulte jeune, une sérologie VIH (SIDA) est proposée.
Zona du jeune enfant
Avant 4 ans, le zona est rare et il ne présente pas de caractère de gravité. Il est en général indolore et de courte durée.
Seuls 3 % des zonas de l’enfant sont associés à une immunodépression
La contamination foetale dans le ventre de la maman ou une varicelle dans les premiers mois de vie peuvent tout simplement être responsables d’un zona dans les premières années de vie.
La période de latence entre le zona et la varicelle est d’autant plus courte que la varicelle a été contractée précocement au cours de la vie.
Letraitement des verrues du visage peut etre effectué au moyen de divers traitements (azote liquide, laser, tretinoine pour les verrues planes du visage… ) pour soigner les verrues, que le médecin prescrit en fonction du type de verrue et de la localisation des verrues (risque de séquelles cicatricielles… )
Verrues autour de l’ongleVerrue sous l’ongle, difficile à traiterVerrues du doigt
Verrues planes
Ce sont des verrues superficielles, le plus souvent de couleur chair
Verrues planes de la main
Verrue de la main ou du doigt, à type de myrmécie
Grosse verrue de la paume de la main
Quelle est l’évolution des verrues des mains?
La majorité des verrues régressent spontanément apres deux à 4 ans
On recommande cependant de traiter les verrues pour éviter leur propagation sur soi et chez les membres de la famille
Comment éviter d’avoir des verrues des mains?
Pour éviter les verrues, on recommande généralement :
éviter de manger ses ongles et tirer les peaux autour des ongles…
laver les petites plaies de la main qui constituent des portes d’entrée du virus
porter des gants dans les activités à risque (boucher, mécanicien… )
Se débarrasser des verrues des mains
Letraitement des verrues des mains peut etre effectué au moyen de divers traitements (azote liquide, laser, préparations salycilées… ) pour soigner les verrues, que le médecin prescrit en fonction du type de verrue et de la localisation des verrues (zone d’appui ou non, proximite des ongles… )
Avoir une verrue est souvent vécu comme une contamination, on se sent sale et on veut en guérir vite. Il y a donc plusieurs traitements de verrues. Mais les verrues guérissent-elles parfois toutes seules?
Soigner une verrue du doigt avec un verrucide
Faut-il soigner les verrues pour en guérir?
Les verrues sont des tumeurs bénignes d’origine virale, dues à des virus appelés papillomavirus.
Le traitement desverrues n’est pas systématique car les verrues sont des tumeurs bénignes régressant le plus souvent spontanément en quelques années.
Il n’est donc pas étonnant de voir disparaître spontanément une verrue.
De nombreux traitements naturels consistent à pratiquer de l’auto suggestion :
penser à la verrue et lui intimer l’ordre de partir
faire dessiner la verrue à un enfant et détruire le dessin,
et toutes sortes de procédés « magiques » plus ou moins originaux (frotter la verrue avec un bout de lard qu’on enterre à la pleine Lune, tenir un marron dans la main gauche en serrant plusieurs minutes…)
La décision de traitement des verrues est prise entre le patient et le médecin en fonction de différents facteurs :
localisation de la verrue
une verrue du visage est plus genante et affichante qu’une verrue plantaire, mais pas question d’y appliquer le moindre traitement même naturel, au risque de vous faire une cicatrice.
Papillome verruqueux de la paupière : le genre de verrues qu’on doit soigner
le nombre de verrues,
Nombreuses verrues plantaires, il faut les soigner
Devant d’aussi nombreuses verrues, de grandes tailles, il est peu probable qu’un traitement naturel soit efficace
l’évolution des verrues
deviennent-elles douloureuses au niveau des zones d’appui du pied (verrues plantaires)? grossissent-elles ou se multiplient-elles… ? il y a alors une indication claire à les soigner. Dans ce cas, mieux vaut éviter de risquer de perdre du temps avec un traitement naturel et se faire traiter par le médecin
Comment le médecin soigne-t-il les verrues?
La diversité des traitements qui ont été essayés pour enlever les verrues est à elle seule un constat d’échec.
Dans les etudes scientifiques concernant le traitement des verrues, deux traitements semblent plus efficaces : la cryothérapie par application d’azote liquide voire de neige carbonique et l’application de préparations à base d’acide salicylique voire d’acide lactique.
EBM, pas de cgt : l’assoc. acide salycilique et cryotherapie est tjs le tt de reference des verrues : http://t.co/03qXPsH
Ces deux traitements des verrues sont souvent associés. Leur principe est le même : décaper et détruire la verrue jusqu’à la base, pour essayer d’enlever toutes les cellules infectées par le papillomavirus.
Le médecin peut aussi utiliser du laser, un décapage sous anesthésie locale, des crèmes…
Les délais de rendez-vous chez les dermatologues s’allongent d’année en année.
Cependant, ne vous improvisez surtout pas médecin! Consultez votre médecin traitant avant toute chose. Il faut en effet vous assurer que la lésion que vous constatez est bien une verrue. Cela peut etre un durillon, voire un terrible melanome achromique. Enfin, ne traitez pas seul des verrues mal localisées, sur une peau fragile (paupière, dos de la main, cou, verrues génitales…)
Il faut être très prudent avant d’utiliser des produits même naturels et bien demander conseil à son pharmacien seulement apres avoir consulté un médecin pour s’assurer du diagnostic de verrue.
Consulter un médecin avant tout
La consultation du médecin pour diagnostiquer le type de verrue et le traitement approprié
Souvent les traitements médicaux consistent en l’application de produits kératolytiques sous un pansement, notamment pour augmenter le taux de pénétration transcutanée du produit. Il semble que le fait de recouvrir constamment la verrue joue aussi un rôle, provoquant une macération de la verrue (elle devient blanche et plus molle), ce qui peut permettre de freiner sa croissance, voire de la faire tomber.
On ne peut pas dire que le sparadrap ou le scotch soient des substances naturelles, mais ils font partie des remedes des verrues de petite taille, notamment sur les doigts.
L’opération consiste à recouvrir la verrue d’un bout de sparadrap ou mieux si possible de l’enrouler (par exemple pour une petite verrue du doigt) autour de la verrue et de laisser le sparadrap 24h/24 pendant au moins une semaine.
Dans la même logique d’application de substance occlusive, on peut appliquer sur la verrue du doigt de la colle, de l’aloe vera, du beurre de karité…
Les sèves de plantes contre les verrues
Certaines plantes comportent probablement une sève caustique, capable de bloquer la croissance, voire de décaper progressivement les petites verrues, il s’agit de
La chélidoine
Chelidoine dont la sève peut être utilisée pour traiter les verrues
La chélidoine ou grande Eclaire est une « mauvaise herbe » qui pousse à l’état sauvage, souvent le long des murs. On la reconnaît à sa fleur jaune et ses feuilles dentelées. Lorsqu’on casse sa tige en deux, un suc jaune-orangé apparaît et peut être appliqué directement sur la petite verrue du doigt par exemple, et uniquement sur elle sans déborder, puis on la recouvre d’un sparadrap, tous les jours sauf si une irritation apparait. Il faut alors suspendre les applications jusqu’au retour d’une peau normale, non irritée.
Ce suc contiendrait un alcaloïde, la coptisine, ayant des propriétés antimitotiques (il bloque la réplication du virus papillomavirus responsable des verrues)
Le pissenlit
Pissenlit, dont on utilise la sève blanche pour les verrues
Là encore on utilise le lait blanc qui s’écoule lorsqu’on casse la tige du pissenlit (voir chelidoine)
Le lait de figue
Figuier, dont on utilise la sève blanche
On utilise la sève blanche qui s’écoule des petites tiges de l’arbuste, comme pour la chélidoine et le pissenlit.
Teinture mère de thuya
Thuya contre les verrues
On applique sur la verrue à l’aide d’un coton tige une goutte de teinture mère de Thuya une fois par jour.
Aliments contre les verrues
De nombreux aliments, notamment en raison probablement de leur effet rubéfiant et irritant, peuvent être utilisés dans le traitement des verrues
Ecorce de citron macérée dans du vinaigre blanc
Ecorce de citron contre les verrues
On applique la décoction ail-vinaigre sur la verrue avec un coton tige et on peut recouvrir d’un sparadrap
Certains utilisent uniquement du jus de citron appliqué au coton tige sur la verrue.
peau de banane
Peau de banane contre les verrues
on découpe une petite pastille de la taille de la verrue dans la partie blanche interne de la peau de banane et on l’applique sous un sparadrap sur la verrue
ail ou oignon cru
avec lesquels on frotte doucement les verrues
Ail contre les verrues
Certains les utilisent aussi en purée appliquée sous un pansement mais ceci est très agressif pour la peau alentour qu’il faut protéger avec un pansement percé tel que ceux qu’on utilise pour les cors aux pieds ou du vernis. Mieux vaut éviter cette technique au risque de se bruler la peau
On peut aussi citer la chair d’aubergine appliquée sous un pansement ou la pomme de terre dont on frotte la chair sur la verrue…
Faut-il gratter les verrues ?
Mieux vaut ne pas gratter les verrues. En effet, les irritations tendent parfois à stimuler la réplication du virus et à provoquer la croissance de la verrue. De plus on risque de faire saigner la verrue et il y a alors un risque d’infection bactérienne de la verrue et d’autocontamination par le sang qui transporte des papillomavirus sur la peau.
Et si ça ne fonctionne pas?
En cas de verrue résistante au traitement bien conduit plus de 15 jours, il faut consulter son médecin.
Le zona est une maladie de peau très fréquente, touchant 20% de la population. liée notamment à la résurgence du virus du Zona-Varicelle sur la peau (voir pourquoi a-t-on du zona , causes du zona et contagion du zona ). Les symptomes du zona sont marqués par des éruptions cutanées de lésions vésiculeuses douloureuses, suivant le trajet d’un nerf. L’apparition des vésicules est souvent précédée de douleurs dans la zone (exemple pour le zona intercostal: douleurs en hémiceinture des vertebres vers le haut du ventre). Une forma particulière de zon est le zona ophtalmique pouvant avoir des conséquences sur la vision. L’éruption dure en moyenne deux semaines, mais elle peut etre suivie de douleurs persistant plusieurs mois voire années. Le traitement du zona doit être institué rapidement, idéalement dans les premières 48-72h, car il expose à des complications (voir complications du zona ). Besoin de l’avis d’un spécialiste ? d’un traitement ? Délais de rdv trop longs ? Vous pouvez effectuer une téléconsultation avec le dermatologue
Voir aussi les Points clés / Questions fréquentes / Et pour aller plus loin….
Zona
Causes
Le zona est la manifestation clinique de la récurrence du virus de la Varicelle (Virus Varicelle Zona ou VZV).
Environ 90 % des adultes dans le monde a fait la varicelle, 90% de la population est donc porteuse du Virus Varicelle Zona. Environ 20 % de cette population fera un zona au cours de sa vie et 1% fera plusieurs épisodes de zona.
Le virus du zona reste latent dans les ganglions sensitifs des nerfs après la varicelle, et il peut se « réveiller » plusieurs années plus tard pour donner l’eruption de zona. On parle de réactivation virale.
Le virus du zona migre alors le long des nerfs et provoque une éruption dans le territoire innervé par le nerf, d’ou son aspect le plus souvent limité à une zone de la peau, et à un coté du corps.
Cependant le zona n’est pas seulement du à la primo-infection unique de varicelle (dont le zona est une réactivation) car il existe au moins 4 génotypes de VZV.
Les deux causes principales d’une poussée de zona sont
l’âge avancé : il peut survenir à tout âge de la vie, mais il est plus fréquent après 50 ans. Le nombre de nouveaux cas de zona par an est de 2 pour 1 000 entre 20 et 50 ans, de 5 pour 1 000 entre 51 et 79 ans et de 10 pour 1 000 au-delà de 80 ans
Le zona évolue généralement en deux phases : la douleur puis l’éruption secondaire à l’apparition de la douleur. Ce signe est très important pour diagnostiquer le zona
Autre signe très important, ces douleurs et éruptions sont cantonnées à un territoire bien précis de la peau, correspondant à l’innervation du nerf concerné
L’évolution de la crise de zona dure en moyenne 2 semaines à un mois, marquée par des poussées éruptives dans la zone atteinte ou dans les zones situées à proximité, des douleurs… Il est rare de refaire un nouvel épisode de zona durant plusieurs années après une première éruption de zona, sauf en cas d’immunodépression
Complications neurologiques :
Les complications neurologiques sont les plus fréquentes à type de neuropathies périphériques, méningoencéphalite, myélite, syndrome
de Guillain-Barré… :
– dans les zonas rachidiens, paralysie radiculaire régressive. Dans
les zonas sacrés, troubles rétentionnels, urinaires et rectaux. Dans
les zonas céphaliques, ophtalmoplégie partielle ou complète
régressive, paralysies faciales ou vélopalatines. L’atteinte de
plusieurs nerfs crâniens réalise un tableau de polioencéphalite
subaiguë ;
– la méningite lymphocytaire est fréquente, les polyradiculonévrites,
les myélites et les encéphalites exceptionnelles.
les formes graves de zona (zona étendu, hémorragique, dans un contexte d’immunodépression ou de cancer sous-jacent… ) exposent au risque de complications viscérales (pulmonaire, hépatiques..)
Zona hémorragique
Eviter le zona : vaccin contre le zona
Il est difficile d’éviter le zona dès lors qu’on a déja fait la varicelle; il est probable qu’un bon état de santé générale soit un facteur préventif
Il existe un vaccin contre la varicelle mais on manque de recul pour évaluer son efficacité sur la prévention d’un zona ultérieur. Ainsi, l’efficacité du vaccin contre la varicelle, même si théoriquement le fait d’immuniser contre le virus avec le vaccin contre la varicelle devrait être efficace, cet élément est encore mal documenté
Il existe depuis quelques années un vaccin contre le zona appelé Zostavax®, remboursé en France à 30% dans l’indication « Prévention du zona et des douleurs post-zostériennes des personnes âgées de +de 65 ans révolus selon un schéma à une dose » . Ce vaccin est différent de celui destiné à protéger contre la varicelle. Il ne diminue que de moitié le risque estimé de faire un zona et des deux tiers le risque de douleurs post zostériennes. Cependant, il diminue la gravité des symptômes du zona
Ce vaccin peut être injecté par voie sous-cutanée (en cas de trouble de la coagulation) ou par voie intramusculaire (IM) dans le deltoide Contre-indications
Antécédents d’hypersensibilité à la substance active, à l’un des excipients ou aux résidus présents à l’état de traces, comme la néomycine
Immunodéficience primaire ou acquise due à des maladies comme : les leucémies aiguës et chroniques, les lymphomes, les autres affections de la moelle osseuse ou du système lymphatique, l’immunodéficience due au VIH/SIDA
Traitement immunosuppresseur (y compris les fortes doses de corticostéroïdes)
Tuberculose active non traitée.
Grossesse. De plus, la grossesse doit être évitée dans le mois suivant la vaccination
Depuis mars 2018, un nouveau vaccin recombinant, Shingrix*, a été autorisé en Europe dans la prévention du zona et des névralgies post-zostériennes chez les personnes de plus de 50 ans.
Ce vaccin n’est pas encore commercialisé en France.
Administré en deux injections espacées de 2 à 6 mois, il réduit le risque de zona de 97 % pendant au moins 3 ans, même chez les personnes âgées de plus de 70 ans. Il peut être administré en même temps que le vaccin antigrippal.
Cependant il produit davantage d’effets indésirables, surtout après la seconde injection.
Nouveau #vaccin contre le #zona, semblant plus efficace (90% d’efficacité contre 50% pour Zostavax*), prochainement disponible
Le zona typique guérissant spontanément en quelques semaines, le traitement du zona a pour objectif principal d’éviter les complications et de limiter les douleurs.
Il comporte des soins locaux et parfois des traitements par voie orale qui doivent être donnés dans les 3 1ers jours de l’éruption
De nombreuses personnes recourent aux « magnétiseurs » et autres « coupeurs de feu » ou « barreurs de feu », sensés soulager rapidement les douleurs du zona et des brulures
On utilise parfois en physiothérapie, la magnétothérapie, consistant à placer des aimants au sein desquels on fait passer un courant électrique, notamment en rééducation fonctionnelle pour soulager les douleurs de l’appareil locomoteur. Ce traitement est basé sur l’hypothèse que les ions des tissus et le fer contenu dans le sang réagissent au champ magnétique, mais l’effet sur la douleur n’est pas clairement expliqué à notre connaissance. Nous avons trouvé une étude de petite ampleur (40 patients), sans étude contre placébo, d’origine cubaine, trouvant une efficacité de la magnétothérapie basse fréquence dans les douleurs liées au zona
Par ailleurs, nous n’avons trouvé aucune étude scientifique étayant l’efficacité de traitements par « magnétisme humain ». Tout au plus une thèse en Médecine de 2007 relate leur recourt dans le cadre des brulures en milieu hospitalier sans étudier véritablement leur efficacité en les testant contre placébo ou contre traitement médical.
Il semble donc ne pas y avoir de fondement scientifique à ce jour pour la pratique du magnétisme des coupeurs de feu dans la prise en charge du zona.
Le zona est lié à une résurgence de la varicelle, le plus souvent au décours d’une immunodépression (fatigue ou stress importants, maladie intercurrente..)
Les signes du zona sont souvent précédés de douleurs dans la zone ou va se produire l’eruption. Ensuite apparaissent des rougeurs, des vesicules et des croutes, le plus souvent regroupées le long d’une ligne (exemple du zona intercostal qui s’étend sur une ligne en hémiceinture qui part des vertebres vers l’abdomen ou le thorax antérieur)
Le zona dure en moyenne deux semaines, mais il peut etre suivi de douleurs persistant après la guérison
Le traitement du zona fait appel a des soins locaux et des antiviraux, idéalement prescrits dans les 3 1ers jours de l’éruption
Questions fréquentes :
Un ami a souffert de douleurs post zona, comment les éviter?
Le meilleur moyen d’éviter les douleurs post zostériennes est de prendre le traitement par voie orale le plus tôt possible, dans les 72 premières heures
Quand consulter le médecin?
Devant tout zona et notamment en urgence en cas de zona ophtalmique
Que révèle le zona?
Le zona est résurgence de la varicelle : le virus zona-varicelle (VZV) se réactive lors de circonstances favorisantes (fatigue…)
L’éruption est généralement douloureuse et systématisée (elle suit un trajet d’innervation sensitive). Elle est le plus souvent vésiculeuse puis nécrotique.
Le zona c’est dangereux?
Il faut se méfier tout particulièrement du zona de la face (risque de zona ophtalmique)
comment soulager le zona?
On recommande généralement des soins d’hygiène et d’antisepsie locaux
Le médecin peut utiliser des antalgiques et des antiviraux, notamment chez un patient de plus de 50 ans, de zona ophtalmique et de risque de douleurs post zostériennes (douleurs pouvant persister plusieurs mois après la guérison de l’éruption). Voir traitement du zona
Il est fréquent d’observer l’apparition d’une verrue sur la plante du pied
Verrues plantaires
A quoi sont dues les verrues plantaires?
Les verrues sont due a une infection par une famille de virus appelée papilloma virus humains (PVH) ou HPV pour Human Papillomavirus.
Les verrues plantaires sont le plus souvent dues aux papillomavirus de type 1 et 2.
Comment reconnaitre une verrue plantaire?
Il existe de nombreux types de verrues ; les plus frequentes sur les pieds sont :
Myrmécie
Les papillomavirus de type 1 ont plutot tendance à provoquer des verrues profondes et douloureuses se développant verticalement en profondeur appelées myrmécies.
Verrues des orteils et du piedGrosse myrmécie plantaireVerrue plantaire : les points noirs sont des vaisseaux, et ils permettent de la distinguer d’un durillonMyrmécie de l’avant piedVerrue plantaire
Verrues en mosaique
Les verrues en mosaique sont le plus souvent dues aux papillomavirus de type 2. Les verrues en mosaique se développent horizontalement en superficie de la peau et formant à terme une mosaique de verrues.
Verrues en mosaique
Diagnostic des verrues plantaires
Le diagnostic est le plus souvent clinique mais le dermatologue peut s’aider de la dermatoscopie pour distinguer par exemple une verrue plantaire d’un cor, d’un durillon, d’un mélanome achromique… :
Lésions épithéliales donc les vaisseaux sont entourés de blanc
Vaisseaux monomorphes en points de distribution régulière, sur un fond sans structure couleur chair
Vaisseaux en épingles à cheveux dilatés, hypertrophiques, exubérants
Verrue au dermatoscope
Quelle est l’évolution des verrues plantaires?
La majorité des verrues régressent spontanément apres deux à 4 ans
On recommande cependant de traiter les verrues pour éviter leur propagation sur soi et chez les membres de la famille
Comment éviter d’avoir des verrues plantaires?
Pour éviter les verrues, on recommande généralement :
éviter de marcher pieds nus notamment dans les piscines, vestiaires…
éviter d’utiliser les chaussettes, chaussures, serviettes et les affaires de toilette (lime, pierre ponce… ) d’une autre personne
Se débarrasser des verrues plantaires
Letraitement des verrues plantaires peut etre effectué au moyen de divers traitements (azote liquide, laser, préparations salycilées… ) pour soigner les verrues, que le médecin prescrit en fonction du type de verrue et de la localisation des verrues (zone d’appui ou non, proximite des orteils… )
Une verrue est une tumeur bénigne virale c’est-à-dire un épaississement et un développement de la peau (tumeur bénigne) due à la pénétration dans celle-ci d’un virus appelé papillomavirus. Il existe de nombreux types de verrues allant de la verrue plantaire ou la verrue de la main au papillome verruqueux. Le traitement des verrues requiert des soins différents en fonction du type de verrue, allant de l’application de produits kératolytiques ou de crèmes, à leur décapage ou leur exérèse par le médecin, en passant par l’application d’azote liquide (cryothérapie).
On appelle communément verrue une tumeur bénigne fréquente puisqu’elle concerne entre 5 et 10 % de la population. Les verrues sont dues a une infection par une famille de virus appelée papilloma virus humains (PVH) ou HPV pour Human Papillomavirus.
Il existe de environ 150 sous-types de PVH donnant des verrues qui peuvent se localiser partout sur la peau, mais surtout aux mains, aux pieds et au visage.
Les papillomavirus sont des virus très repandus et fréquents dans la nature, tant chez l’homme que chez le boeuf ou le chien…
Les papillomavirus humains sont aussi mis en cause dans le développement des condylomes (verrues genitales), qui est la plus fréquente des maladies sexuellement transmissibles.
Risque d’attraper des verrues
Les verrues concernent les personnes de tout âge, mais elles restent plus fréquentes chez les enfants et les jeunes adultes.
Verrues du genou chez un enfant
Elles sont plus fréquentes chez les patients immunodéprimés (elles concernent 40% des patients greffés du rein) et en cas de dermatite atopique
Certaines professions sont plus exposées, notamment les bouchers, les poissonniers et les mécaniciens.
Verrues des doigts chez un boucher
Transmission des verrues
La transmission des verrues est avant tout entre êtres humains, et peut se faire par contact direct (de la peau à la peau), mais le cas le plus fréquent est la contamination indirecte, par l’échange de chaussettes ou de chaussures, la fréquentation des piscines et salles de sports (douches). Certains papillomavirus peuvent survivre une semaine à l’air libre. La pénétration est favorisée par les microtraumatismes de la peau.
Les bouchers, poissonniers… sont plus exposées aux verrues des mains causées par un type spécifique (HPV7), transmise par les animaux.
Le virus ayant pénétré dans la peau, il peut être bloqué par le système immunitaire, ou s’exprimer, se répliquer et faire produire par la peau des kératinocytes en excès, responsables de l’apparition de la masse cornée de la verrue.
L’incubation du virus est de un a plusieurs mois avant l’apparition des verrues. On peut aussi se contaminer soi meme par manuportage, il faut donc éviter de gratter ses verrues, voire de les faire saigner.
Enfin, lorsqu’on a des verrues plantaires, mieux vaut prendre des précautions pour éviter de contaminer son entourage (port de claquettes, sortie de bain pour soi… )
Evolution des verrues
La majorité (80%) des verrues guérissent spontanément en deux à 4 ans.
À deux ans, environ 65% des verrues de l’adulte ont disparu
Environ 10% des verrues sont dites rebelles, c’est-à-dire qu’elle persistent après deux à 4 ans.
Récidive d’une verrue du doigt en couronne, après traitement
L’évolution naturelle vers la guérison spontanée et la bénignité des verrues sont toujours à prendre enruespte dans la décision de traiter ou non les verrues, d’autant qu’aucune des méthodes disponibles ne permet l’éradication complète du virus, ce qui explique la fréquence des récidives ou les résultats incomplets. Cependant, leur traitement est préférable compte-tenu de leur contagiosité pour soi et son entourage, ou du risque de complications :
douleurs
risque de déformation d’un ongle en cas de verrue péri unguéale
-inflammation du tissu autour de la verrue…
Le mieux est donc de consulter un médecin pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une verrue et d’en envisager le traitement
Symptomes des verrues
Il existe de nombreux types de verrues : verrues vulgaires, verrues planes, verrues plantaires, papillomes verruqueux, verrues génitales (ou condylomes)…
Verrues planes
Les verrues planes sont des verrues moins frequentes que les verrues vulgaires. Les verrues planes sont le plus souvent dues aux papillomavirus de type 3, 10 et 28. Les verrues planes ont le plus souvent la forme de petites elevures de couleur chair-rose pale voire brunatres, à surface lisse.
Les verrues planes sont frequentes sur les mains, le visage ou les jambes chez la femmes (dissemination par le biais du rasage ou de l’épilation des jambes).
Verrues planes de la jambe
Elles peuvent même suivre une ligne de grattage
Verrues planes le long d’une strie de grattage, par manuportage
La majorité des verrues planes régressent spontanément apres deux à 4 ans, apres une phase d’inflammation le plus souvent (démangeaison, rougeur… de la verrue plane)
Verrues plantaires
Les verrues plantaires sont tres frequentes. Les verrues plantaires sont le plus souvent dues aux papillomavirus de type 1 et 2. Les papillomavirus de type 1 ont plutot tendance à provoquer des verrues plantaires profondes et douloureuses se développant verticalement en profondeur appelées myrmécies. Quant aux papillomavirus de type 2, ils sont plutot responsables des verrues en mosaiques, verrues plantaires se développant horizontalement en superficie de la peau et formant à terme une mosaiques de verrues.
La majorité des verrues plantaires régressent spontanément apres deux à 4 ans
Verrues plantaires
Papillomes verruqueux
Les papillomes verruqueux sont des verrues d’aspect filiforme (elles se développent verticalement en formant une sorte de corne cutanée) tres frequentes sur le visage et le cou.
Papillome verruqueux
Les papillomes verruqueux ont souvent tendance à se disséminer par le biais du rasage
Papillome verruqueux de la paupiere
Les verrues génitales
Elles sont aussi appelées condylomes : les condylomes peuvent être visibles à l’oeil nu (petites verrues sur le sexe) ou etre invisibles. Voir la page sur les condylomes.
Diagnostic des verrues
Le diagnostic est le plus souvent clinique mais le dermatologue peut s’aider de la dermatoscopie pour distinguer par exemple une verrue plantaire d’un cor, d’un durillon, d’un mélanome achromique… :
Lésions épithéliales donc les vaisseaux sont entourés de blanc
Vaisseaux monomorphes en points de distribution régulière, sur un fond sans structure couleur chair
Vaisseaux en épingles à cheveux dilatés, hypertrophiques, exubérants
Verrue au dermatoscope
Points clés :
Les verrues sont des lésions bénignes d’origine virale : le papillomavirus pénètre dans la peau et lui fait produire des kératinocytes en excès, provoquant la verrue
La majorité des verrues guérissent spontanément en à à 4 ans
Il faut consulter devant toute lésion cutanée qui apparaît ou se modifie, car tout n’est pas une verrue
Questions fréquentes
– J’ai quelque chose qui ressemble à une verrue sur l’orteil, que faire
Il faut consulter pour s’assurer que c’est bien une verrue, et mieux vaut éviter de tenter de la soigner soi meme
– J’ai des verrues diagnostiquées par mon dermatologue qui ont tendance à revenir aux mêmes endroits sur les mains, que me conseillez-vous ?
Pour cela je vous recommande de reconsulter votre dermatologue afin d’étudier avec lui la meilleure conduite thérapeutique : séances de cryothérapie à l’azote liquide, application de produits acides (kératolytiques), voire autres traitements physiques (laser… ) en fonction du type et du nombre de verrues, l’ensemble de ces traitements pouvant être cumulés entre eux en cas de difficulté à obtenir des résultats durables comme dans votre cas. Quoi qu’il en soit, sachez qu’il n’est pas rare que le traitement des verrues soit une lutte de longue haleine.
Les Herpes viridae ont pour particularité de loger dans les nerfs qui innervent le site d’innoculation, d’y » dormir » et de se » réveiller » lors de certaines situations.
On distingue de nombreux types dHerpes viridae.
Nous nous intéressons aux types » Virus Herpes Simplex » et » Virus Varicelle Zona »
Les virus Zona-Varicelle se transmettent par voie respiratoire ou par contact avec les lésions d’une personne qui exprime le virus.
La première contamination, le plus souvent pendant l’enfance donne la varicelle.
Le virus » dort » ensuite dans les nerfs. Il peut récidiver en donnant un Zona, souvent très douloureux et grave au niveau des yeux.
La varicelle s’observe le plus souvent par petites épidémies en hiver-printemps, chez les enfants en crèche ou scolarisés (90% des varicelles s’observent avant 10 ans)
La personne ayant une varicelle est souvent contagieuse un à deux jours avant l’apparition des lésions, puis jusqu’à assèchement des lésions (soit environ une semaine à 10j).
La varicelle est une maladie infantile fréquente et le plus souvent bénigne.
Elle peut cependant se compliquer :
d’une surinfection des lésions par des bactéries, il s’agit de l’impétiginisation des lésions, ressemblant à de l’impetigo
La pneumonie varicelleuse, notamment chez les jeunes enfants et les femmes enceintes (une varicelle durant la grossesse doit etre prise au sérieux et amener à consulter un service spécialisé, notamment lorsqu’elle survient dans les 4 premiers mois de la grossesse, car elle peut alors etre source rare, mais réelle de malformations du foetus).
L’encéphalite varicelleuse
La varicelle de l’adulte est particulièrement à risque de complications
Varicelle de l’adulte
Bouton de la varicelle
L’incubation est de 15 jours apres la contamination.
Vésicule de varicelle, comme une goutte de rosée sur une zone de peau rouge
Puis apparait une fièvre durant quelques jours, suivie de l’apparition de boutons rouges et gonflés comme des piqures, qui démangent Puis les boutons se couvrent de petites vésicules qui permettent le diagnostic, posées comme une goutte de rosée.
Varicelle
Enfin, les cloques perçent et sèchent, formant une croute. Les lésions seches ne sont plus contagieuses.
Boutons de varicelle, croutes et cloquesCroutes de varicelle : attention aux cicatrices
Soigner et calmer les démangeaisons de varicelle
Tout dépend du patient :
Enfants de moins de plus d’un an et moins de 12 ans
Chez les enfants de moins de 12 ans, il faut
surveiller l’enfant,
le déscolariser,
lutter contre la fièvre
paracétamol mais surtout pas d’aspirine, pouvant provoquer un syndrome de Reye, ni d’ibuprophène
le grattage est source de cicatrices et de surinfection.
le médecin prescrit généralement des antihistaminiques pour soulager les démangeaisons et éviter le grattage
on peut aussi :
donner des bains avec un produit tel que l’amidon ou une huile de bain (par exemple Avene TRIXERA Bain, MUSTELA STELATOPIA Huile de Bain, OILATUM Huile de bain, EUCERIN Huile de bain et douche ATOPICONTROL La roche Posay LIPIKAR Huile lavante…)
appliquer sur la peau du talc officinal
Désinfecter doucement les boutons
Ceci a pour but de lutter contre le risque de surinfection des lésions de varicelle, notamment par le staphylocoque doré. On observe alors un aspect d’impetigo : croutes jaunes et cristallisées comme du miel
On recommande généralement de laver les boutons de varicelle à l’eau et au savon doux une fois par jour, idéalement avec des produits doux comme une huile de bain (par exemple Avene TRIXERA Bain, MUSTELA STELATOPIA Huile de Bain, OILATUM Huile de bain, EUCERIN Huile de bain et douche ATOPICONTROL La roche Posay LIPIKAR Huile lavante…)
Si l’impetigo apparait, il faut consulter un médecin sans tarder.
En attendant la consultation, ou en prévention de l’infection, on peut sur conseil médical et de son pharmacien utiliser des produits antiseptiques doux : on trouve sur Internet ou dans sa pharmacie des produits autorisés en accès direct par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament pour soulager les démangeaisons. Il faut être très prudent avant d’utiliser des crèmes ou des lotions et bien demander conseil à son pharmacien (risque d’allergie de peau, d’aggravation de sa maladie de peau…)
Cremes pour soigner la varicelle :
Demandez bien conseil à votre pharmacien et/ou médecin avant d’appliquer ces cremes disponibles en pharmacie sans ordonnance sur les lésions de varicelle : CETAVLEX AQUEUX 0,5 %, solution pour application cutanée (Digluconate de chlorhexidine)/ CETAVLON, crème (Cétrimide)
Lotions pour soigner la varicelle :
Sur conseil du pharmacien ou du médecin :
N’utilisez ces lotions disponibles en pharmacie que sur conseil de votre pharmacien et/ou médecin : DIASEPTYL 0,5 %, solution pour application cutanée (Digluconate de chlorhexidine) / SEPTIVONSPRAY 0,05%, solution pour application cutanée en flacon pressurisé (Chlorhexidine)
Lotions à éviter pour soigner la varicelle :
On évitera par contre les solutions à base de benzalkonium, plus irritantes et susceptibles d’engendrer des allergies de peau, telles que MERCRYL, solution pour application cutanée ou MERCRYLSPRAY, solution pour application cutanée en flacon pressurisé (Chlorhexidine / Benzalkonium)
Idem pour l’hexamidine, qu’il vaut mieux éviter pour soigner la varicelle car elle est irritante elle aussi : HEXASEPTINE 0,1 %, solution pour application locale en flacon (Hexamidine)
Nouveau-nés, nourrissons, adultes et enfants de plus de 12 ans
Le médecin discutera la mise sous traitement antiviral, l’aciclovir (Zovirax® ), selon un protocole précis :
Nouveau-né
si varicelle chez la mère dans les 5 jours qui précèdent l’accouchement ou les 2 jours qui le suivent, même en l’absence d’éruption chez l’enfant :
aciclovir (ZOVIRAX® IV) – 20 mg/kg/8h durée 8 à 10 jours
(Veiller à des apports hydriques suffisants)
Adulte ou enfant si varicelle compliquée notamment pneumopathie varicelleuse / Femme enceinte / Adulte ou Enfant immunodéprimés
aciclovir (ZOVIRAX® IV) – 15 mg/kg/8h durée totale 8 à 10 jours
relais oral en fonction de l’évolution par valaciclovir
(Veiller à des apports hydriques suffisants)
Eviter la varicelle
Il peut être judicieux d’éviter d’attraper la varicelle (femme enceinte, patient immunodéprimé…) :
Patient mmunocompétent
< 12 ans sans ATCD de varicelle
pas de prévention et surveillance
> 12 ans sans ATCD de varicelle
Vaccination : VARILRIX® ou VARIVAX® dans les 3 jours suivant l’exposition 2 doses à 8 semaines d’intervalle
Pour les femmes en âge de procréer contraception efficace jusqu’à 1 mois post-injection
Immunodéprimé et femme enceinte sans antécédent de varicelle connu : sérologie en urgence
Si IgG positif
pas de traitement
Si IgG négatif
VARITECT® 1 mL/kg à administrer dans les 96h suivant le contage
Référence
Prévention et Traitement antiviral de la VARICELLE
Traitement de verrue : comment enlever ou soigner une verrue?
Avoir une verrue est souvent vécu comme une contamination, on se sent sale et on veut en guérir vite. Il y a donc plusieurs traitements de verrues. Mais les verrues guérissent-elles parfois toutes seules? Besoin de l’avis d’un spécialiste ? d’un traitement ? Délais de rdv trop longs ? Vous pouvez effectuer une téléconsultation avec le dermatologue
Faut-il soigner les verrues pour en guérir?
Letraitement desverrues n’est pas systématique car les verrues sont des tumeurs bénignes régressant le plus souvent spontanément en quelques années.
La décision de traitement des verrues est prise entre le patient et le médecin en fonction de différents facteurs :
localisation de la verrue
une verrue du visage est plus genante et affichante qu’une verrue plantaire,
Papillome verruqueux de la paupière : le genre de verrues qu’on doit soigner
le nombre de verrues,
Nombreuses verrues plantaires, il faut les soigner
l’évolution des verrues
deviennent-elles douloureuses au niveau des zones d’appui du pied (verrues plantaires)? grossissent-elles ou se multiplient-elles… ? il y a alors une indication claire à les soigner
Comment soigner les verrues pour les guérir?
La diversité des traitements qui ont été essayés pour enlever les verrues est à elle seule un constat d’échec.
Dans les etudes scientifiques concernant le traitement des verrues, deux traitements semblent plus efficaces : la cryothérapie par application d’azote liquide voire de neige carbonique et l’application de préparations à base d’acide salicylique voire d’acide lactique.
EBM, pas de cgt : l’assoc. acide salycilique et cryotherapie est tjs le tt de reference des verrues : http://t.co/03qXPsH
Ces deux traitements des verrues sont souvent associés. Leur principe est le même : décaper et détruire la verrue jusqu’à la base, pour essayer d’enlever toutes les cellules infectées par le papillomavirus.
Comment le dermatologue soigne les verrues
Le traitement des verrues a le plus souvent lieu au cabinet du dermatologue en associant cryothérapie et préparations
Cryothérapie
La cryothérapie des verrues ou traitement des verrues à l’azote liquide et à la neige carbonique
La cryothérapie par application d’azote liquide (- 196 °C) ou de neige carbonique (-79°C) sur les verrues consiste à congeler la verrue, en moyenne tous les 15j à 3 semaines afin de détruire progressivement la verrue.
Pour les verrues de grosse taille ou tres en relief (verrues plantaires notamment), il est fréquent de décaper la verrue au moyen d’une lame de bistouri par exemple, pour en diminuer le relief
L’azote liquide s’applique avec un coton-tige ou au cryojet. Le coton-tige ne doit pas être mis directement dans le container d’azote car il pourrait alors se contaminer (l’azote liquide, à -196° ne tue pas certains virus dont le VIH… ),ainsi, l’azote doit être versé dans un gobelet à usage unique et le coton-tige est trempé dans ce gobelet.
Le but de la cryothérapie est de réaliser une brûlure du second degré avec formation d’une bulle qui emporte la partie superficielle de la verrue et la nécrose.
Le temps d’application est variable en fonction de la taille de la lésion et de sa localisation (5 à 30 secondes, plus court avec le cryojet), et le medecin attend d’obtenir une congelation de la verrue avec un halo de givrage de 1 à 2 mm autour.
L’application d’azote doit être très prudentes au niveau des zones de peau fine, comme pour les verrues du visage (risque de cicatrices), ou en cas de verrues des doigts autour des ongles car des dystrophies unguéales définitives ont été décrites après des traitements notamment près de la matrice de l’ongle.
La cryothérapie est douloureuse et elle est donc souvent difficile à effectuer chez le petit enfant, d’autant que les cremes anesthésiantes telles que la crème Emla® ont peu d’efficacité sur le froid.
Produits kératolytiques contre les verrues
Il s’agit de préparations concentrées (de 10 à 100%) à base d’acide salicylique associé ou non à de l’acide lactique, appliquées quotidiennement sur les verrues après avoir gratté la verrue au moyen d’un ustensile jetable (lime à ongles en carton par exemple) et ne servant qu’à cet usage (du fait du risque de transmission des verrues!).
La peau ou l’ongle autour de la verrue sont souvent protégés avec un vernis à ongle ou autre (Verlim3®, vernis incolore Cochon®).
Le traitement doit être poursuivi jusqu’à la disparition complète de la verrue (réapparition des empreintes digitales sur les verrues des mains et les verrues des pieds, soit en moyenne quatre à huit semaines, ce qui est parfois un peu décourageant.
Ce traitement est beaucoup moins douloureux que l’azote (en cas de brulure de la peau autour de la verrue, on recommande générlalement d’arreter le traitement deux ou trois jours)
D’autres produits sont utilisés pour leur aspect kératolytique comme le crayon de nitrate d’argent, la trétinoïne topique, l’acide trichloracétique, l’acide glycolique…
Autres traitements contre les verrues réalisés par le dermatologue
Il existe de nombreux autres traitements des verrues dont le choix est pris par le médecin, en fonction du nombre, du type et de la localisation des verrues :
Excision de la verrue au bistouri, ou au bistouri électrique, à la curette, sous anesthésie locale
Malgré l’anesthésie par piqure locale, ces gestes sont souvent douloureux pendant et après le geste.
De plus, le délai de cicatrisation est de plusieurs semaines et le taux de récidives est important.
Laser contre les verrues :
Laser CO2 :
Vaporisation des verrues au moyen d’un laser CO2 continu ou ultrapulsé
Ce type de technique est relativement efficace, mais il faut enlever la verrue avec une marge de peau saine de 5 mm… sous anesthésie locale, ce qui engendre les memes problemes que l’excision décrite précédemment : durée de cicatrisation, empêchant parfois l’appui pendant 6 semaines et 30% des verrues de récidives…
Création de puits au laser CO2
Ceci consiste à créer des puits dans la verrue pour que les produits kératolytiques pénètrent mieux. Cette technique est non douloureuse
Laser vasculaire
Les verrues ont une composante vasculaire (on voit d’ailleurs ces vaisseaux le plus souvent sous la forme de points noirs dans la verrue
Le laser vasculaire coagule les vaisseaux et asphyxie les verrues et notamment le laser à colorant pulsé qui peut être intéressant dans le traitement des verrues résistant au traitement habituel. Les verrues disparaissent complètement ou quasiment complètement dans 85 % des cas, en six séances espacées de 3 à 4 semaines et en utilisant des fluences élevées (12 à 15J/cm² et des tirs répétés jusqu’à 5 fois). Des récidives ont par contre été observées dans 8 % des cas.
Laser Nd:Yag 1064nm
Le laser Nd: YAG 1 064 nm (à grenat d’yttrium-aluminium dopé au néodyme), permet une destruction sélective du tissu cutané et serait efficace dans le traitement des verrues d’après une revue de la littérature. En effet, sa profondeur de pénétration est élevée et de plus, le Nd:Yag présente moins de risque de séquelle pigmentaire chez les patients à peau foncée car il est utilisé notamment dans l’épilation laser des peaux noire.
Micro ondes
Les micro ondes chauffent lorsqu’elles sont appliquées localement sur un tissu humain : lorsqu’on applique les micro-ondes, les molécules d’eau des tissus sont excitées et elles cherchent en permanence à se réaligner sur le champ électromagnétique qui varie très rapidement, ce qui induit un échauffement par friction .
Elles sont utilisées depuis de nombreuses années en médecine pour traiter des tumeurs notamment.
Depuis quelques années, elles sont utilisées pour détruire les poils et glandes sudoripares des aisselles (voir l’article micro ondes sur les aisselles)
Elles ont depuis peu été utilisées dans le traitement des verrues. Dans une étude, 54 verrues récalcitrantes, évoluant depuis longtemps, ont été traités par microondes et 41 avaient disparu complètement. Les micro-ondes induiraient la présentation d’antigène HPV (Human Papilloma Virus) aux lymphocytes T CD8+ et donc une immunité anti-HPV
Traitements par crèmes ou lotions des verrues
Ils consistent à appliquer sur les verrues des substances toxiques pour les verrues : podophyllotoxine, 5FU… ce sont des chimiothérapies locales
Piqures dans les verrues
Il s’agit d’injection de bléomycine, une autre chimiothérapie, réalisée avec précaution par un médecin du fait du risque de nécrose de la peau. Elle est plus fréquemment utilisée sur les verrues plantaires
Récemment une étude a pointé l’utilité de dispenser la bléomycine par microaiguilles
Soigner les verrues sans ordonnance
Les délais de rendez-vous chez les dermatologues s’allongent d’année en année.
Cependant, ne vous improvisez surtout pas médecin! Consultez votre médecin traitant avant toute chose. Il faut en effet vous assurer que la lésion que vous constatez est bien une verrue. Cela peut etre un durillon, voire un terrible melanome achromique.
On trouve sur Internet ou dans sa pharmacie des produits autorisés en accès direct pour soigner les verrues. Il faut être très prudent avant d’utiliser ces produits et bien demander conseil à son pharmacien seulement apres avoir consulté un médecin pour s’assurer du diagnostic de verrue
Spray contre les verrues
Il existe des sprays de diméthyléther propane disponibles sans ordonnance en pharmacie (-57°C). La température obtenue des verrues ne semble cependant pas assez basse pour garantir leur efficacité.
Verrucides
Il s’agit de produits à base de :
acide salicylique
CORICIDE LE DIABLE sol p appl loc
FEUILLE DE SAULE CORICIDE VERRUCIDE LIQUIDE sol p appl loc
POMMADE M.O. COCHON pom kératolytique
SANITOS 11 g/100 g sol p appl loc
TRANSVERCID 14,54 mg/12 mm disp p appl cut
TRANSVERCID 3,62 mg/6 mm disp p appl cut
acide salicylique + acide lactique
DUOFILM sol p appl loc
KERAFILM sol p appl loc
VERRUFILM sol p appl loc
acide salicylique + acide lactique + thuya
VERRUPAN sol p appl loc
Ces produits sont souvent moins concentrés que les préparations prescrites par un dermatologue. Elles sont donc plutôt réservées aux verrues superficielles et de petite taille et uniqement après avoir consulté un médecin pour s’assurer du diagnostic de verrue. Elles peuvent cependant être très irritantes. Un blanchiment de la zone traitée est normal mais il ne faut pas hésiter à arrêter le traitement quelques jours en cas d’irritation importante
Soigner une verrue du doigt avec un verrucide
Traitements naturels des verrues
On peut recourir au sparadrap, à des plantes telles que la chélidoine, le lait de figue, le pissenlit…
Malgré l’importance de l’information sur l’herpès, sa contagiosité fait que l’herpes augmente encore dans la population. Le traitement de l’herpès fait partie des stratégies pour l’éliminer et essayer de s’en débarrasser. En effet, la mise au point d’un vaccin anti herpes reste hautement peu probable avant plusieurs années.
L’herpes est une maladie liée à l’infection par Herpes Simplex Virus 1 et 2 (HSV)
L’herpes buccal ou bouton de fievre est dû généralement à HSV1 et il fait généralement suite a une transmission du virus dans l’enfance
En cas d’herpes buccal, il faut éviter d’embrasser son ou ses partenaires et ses enfants (notamment en cas de dermatite atopique)
Soigner l’herpes labial ou bouton de fièvre
L’herpès génital, est du généralement dû à HSV2 et il est considéré comme une maladie sexuellement transmissible. En cas d’herpes genital, il faut informer son ou ses partenaires, consulter un médecin et eviter davoir des relations sexuelles génitales ou orales et attendre la guérison complète avant d’en envisager
Herpes génital
Comment soigner l’herpes
Soins d’hygiène de l’herpes
Sur le plan de l’hygiène locale, il faut garder les lésions propres et seches et eviter de les toucher avec les doigts car l’herpes peut se transmettre ailleurs sur le corps par manuportage Sur le plan des traitements, on distingue le traitement de la primo infection de l’herpes, le traitement des récurrences de l’herpès et le traitement préventif de l’herpes
Traitement de la primo infection de l’herpes
Primo infection à l’herpesLésions des gencives et lèvres lors de la primo infection à l’herpes
Le traitement de la primo-infection de l’herpes, qu’il s’agisse d’un herpes buccal ou génital, est generalement effectué au moyen de medicaments antiviraux :Aciclovir et Valaciclovir
Lorsque la voie orale est impossible ou que la poussee de primoinfection d’herpes est trop importante, on peut recourir à des perfusions d’aciclovir.
L’evolution de la primoinfection d’herpes est generalement améliorée rapidement apres le debut du traitement de l’herpes par comprimes ou perfusions
Traitement de la recurrence d’herpes
Traitements prescrits par le médecin
Pour le traitement des recurrences d’herpes, on distingue l’herpes buccal de l’herpes genital
– herpes labial
Si les episodes d’herpes labial sont peu importants et peu genants, on recourt generalement a des cremes contenant des antiviraux (aciclovir creme (Zovirax®), ibacitabine (Cuterpès®), vidarabine phosphate (Vira-MP® gel) … ) à raison de plusieurs applications par jour
Les traitements oraux par comprimes d’aciclovir et de valaciclovir sont le plus souvent reserves aux poussees importantes ou frequentes
Herpes labial au stade crouteux
Ensuite au stade de croute, on applique des pommades antibiotiques (Fucidine, Mupiderm… ) pour faire tomber les croutes et éviter leur surinfection par le staphylocoque
– herpes genital
Le traitement de l’herpes génital par voie orale (par comprimes d’aciclovir et de valaciclovir) est le plus souvent reserve aux poussees importantes et genantes d’herpes genital, ou en cas de risque de contagion
Les délais de rendez-vous chez les dermatologues s’allongent d’année en année.
Cependant, ne vous improvisez surtout pas médecin! Consultez votre médecin traitant avant toute chose.
En attendant votre rendez-vous chez le médecin et/ou le dermatologue et le diagnostic précis de votre herpès, vous pouvez tenter de soulager les récurrences de votre herpes de différentes manières et avec des produits disponibles sans ordonnance chez votre pharmacien ou dans une pharmacie sur Internet. Il faut être très prudent avant d’utiliser des crèmes et bien demander conseil à son pharmacien (risque d’allergie de peau, d’aggravation de sa maladie de peau, risque en cas de grossesse ou d’allaitement… )
Antécédents d’hypersensibilité à l’aciclovir ou au propylèneglycol.
Application oculaire, intrabuccale ou intravaginale
EFFETS SECONDAIRES
Peu fréquent : des sensations de picotements ou de brûlures transitoires pouvant suivre l’application de la crème, sécheresse cutanée, prurit.
Rare : érythème, eczéma de contact.
Très rare : cas d’urticaire et d’œdème de Quincke
Traitement preventif de l’herpes : se débarrasser de l’herpès?
Il n’est pas possible de se débarrasser de l’herpes. Cependant, en cas de poussees frequentes d’herpes (plus de 6 poussees d’herpes par an), l’aciclovir ou le valaciclovir peuvent etre proposes par le medecin a titre preventif. Le traitement est reevalue en terme d’efficacite au bout de 6 mois.
Précautions à prendre en cas d’herpès
Herpes labial
Toujours prévenir son médecin qu’on a de l’herpès, notamment le dermatologue en cas de soins de peau (dermabrasion, injections dans les rides, laser de la peau, resurfaçage du visage… )
Eviter de contaminer les enfants en les embrassant si on a de l’herpes labial
On risque en cas de contamination d’enfants atteints d’eczema atopique car ils risquent une poussée profuse appelée syndrome de Kaposi Juliusberg
Kaposi Juliusberg chez un enfant atopique
Herpes génital
Il faut toujours prévenir ses partenaires qu’on a eu de l’herpes car il est contagieux même en l’absence de symptomes
En cas d’herpes génital après un rapport non protégé, il faut faire un bilan de MST aupres de son médecin
La roséole désigne deux entités distinctes selon que l’on s’intéresse à l’adulte ou à l’enfant :
– chez l’adulte, il s’agit le plus souvent de la syphilis secondaire précoce (ou première floraison)
– chez l’enfant il s’agit de la roséole infantile ou 6eme maladie ou exanthème subit, dus à l’infection par un virus de la famille des herpes virus, HHV6
C’est la roséole infantile que nous allons développer :
Signes de la roseole de l’enfant
La roséole infantile survient généralement avant 4 ans, et le plus souvent avant deux ans Incubation de la roséole : entre 5 et 15j.
La roséole survient en deux phases d’environ 4 jours chacunes :
– Fièvre soudaine et élevée (souvent supérieure à 39°C) +/- douleurs de gorge, paupières gonflées, irritabilité, adenopathies cervicales
– vers le 4eme jour, éruption de la roséole macules rosées sans prurit, débutant sur le visage et le tronc, puis s’étendant au reste du corps. La roséole est le plus souvent bénigne et guérit en quelques jours.
La consultation est indispensable si le bébé a moins de trois mois et en cas de fièvre elevée (40°C) ou mal tolérée
Complications possibles :
– Liées à la fièvre (syndrome hyperpyrétique et convulsions ).
– rares cas d’hépatites, de méningo-encéphalite et de thrombopénie (baisse des plaquettes)
Joues rouges et fièvre chez l’enfant : mégalérythème épidémique?
Le megalerytheme epidemique ou « 5eme maladie », est une eruption virale due a Parvovirus B19
L’incubation est de 7 à 10 jours puis survient un érythème « souffleté » des joues (impression que l’enfant a les joues rouges à cause d’une « claque »). Puis dans un second temps apparait une eruption en résille prédominant aux faces d’extension des membres, avec des contours circinés en « guirlande »
Eruption réticulée en guirlandes du megalerytheme
Biologie : possibilite de baisse des cellules sanguines notamment les globules blancs (leucopenie, neutropenie, lymphopenie) et/ou des plaquettes (thrombopenie)…
Chercher un contact avec femme enceinte au premier trimestre car risque d’avortement spontané ou anasarque
Les Herpes viridae ont pour particularité de loger dans les nerfs qui innervent le site d’innoculation, dy » dormir » et de se » réveiller » lors de certaines situations.
On distingue de nombreux types d’Herpes viridae. Nous nous intéressons aux types » Virus Herpes Simplex » et » Virus Varicelle Zona »
Les Virus Herpes Simplex
se transmettent par contact direct. Ils donnent l’herpes à proprement parler. Celui-ci peut siéger :
Il est considéré comme une Maladie sexuellement Transmissible (MST). Il convient donc deffectuer un bilan de MST (examen complet, sérologies ).
Après la première contamination, pouvant passer inaperçue ou être au contraire douloureuse et donner un tableau dinfection profuse de la bouche ou de la zone génitale, ils peuvent récidiver (généralement lors d’une fatigue, dune exposition au soleil ) et sont souvent précédés de picotements.
Les Virus Zona Varicelle
Les virus Zona-Varicelle se transmettent par voie respiratoire. La première contamination, le plus souvent pendant lenfance donne la varicelle. Le virus » dort » ensuite dans les nerfs. Il peut récidiver en donnant un Zona, souvent très douloureux et grave au niveau des yeux. Voir la fiche sur le zona
La maladie communément appelée bouton de fièvre est liée à l’infection par des virus de type Herpès simplex (HSV pour Herpes Simpex Virus). La première contamination (appelée primo infection) par les virus HSV peut passer inaperçue ou être au contraire douloureuse et provoquer un tableau d’inflammation profuse de la bouche ou de la zone génitale.
Le bouton de fièvre, dû à HSV1 fait généralement suite a une transmission du virus dans l’enfance.
Herpes labial ou bouton de fievre
Cet article en vidéo :
Le bouton de fièvre est le plus souvent du au virus herpes HSV1. En France, on estime qu’environ 70 % des adultes sont ont été en contact avec HSV1 et sont donc porteurs du virus, même s’il n’est symptomatique (déclencheur de poussées) que dans 30% des cas.
Transmission du bouton de fièvre
La transmission peut se faire sans symptômes d’herpes d’une personne à une autre car le virus HSV est très contagieux et un portage asymptomatique du virus au niveau de la bouche est possible.
Le risque de transmission le plus important se situe quand même lors des poussées d’herpes, notamment tant qu’il y a du liquide et que les lésions sont humides et suintantes.
La transmission peut alors se faire par baiser, échange de couverts, de serviettes de table…
Cependant, le virus peut aussi etre transmis par la salive en labsence de lésions, par portage asymptomatique (baiser, pratique sexuelle oro genitale : on estime qu’HSV1 est responsable d’environ 20% des cas d’herpes génital.
Il est même possible de s’auto contaminer de la bouche à la peau ou aux muqueuses, par manu portage (on se lèche les doigts ou on gratte ses lésions de bouton de fièvre et on se contamine) provoquant des poussées d’herpes cutané (pourtour du nez… ), une conjonctivite herpétique…
Contamination par l’herpès
La primo infection de l’herpes est asymptomatique dans environ 90 % des cas et survient habituellement dans lenfance. Lorsque la primo infection d’herpes de la bouche est symptomatique, elle peut etre marquee par une inflammation de l’ensemble de la bouche (gingivostomatite), marquée par des rougeurs, des érosions, voire des hémorragies. Cette manifestation de la primoinfection par le virus de l’herpes de la bouche est fréquemment rencontrée chez l’enfant.
Primo infection à l’herpesLésions des gencives et lèvres lors de la primo infection à l’herpes
L’incubation de l’herpes dure entre 2 et 12 jours. Il est fréquent que la gingivostomatite s’accompagne de fièvre à 39°C et de ganglions du cou. L’évolution générale est la guérison en 10 à 15 j, mais la crise peut être émaillée de vomissements, de refus d’alimentation amenant à une déshydratation nécessitant parfois une hospitalisation Les récurrences de l’herpes de la bouche réalisent ce qui est communément appelé « bouton de fievre ».
Bouton de fièvre
La recurrence d’herpes appelée le bouton de fièvre survient le plus souvent après un facteur déclenchant (généralement au décours dune fatigue, d’une fièvre, de maladies infectieuses, d’une chirurgie, d’un acte dermo esthétique (dermabrasion, injections dans les rides, laser, resurfaçage du visage… ), de prise de cortisone, d’une immunodépression, de chocs émotionnels, d’angoisse, de dépression de stress, de contrariétés, d’un rapport sexuel, des regles, dune exposition au soleil ). Le bouton de fièvre siege généralement sur le bord de la lèvre, dans la bouche, voire sur une autre partie basse du visage (menton, pourtour du nez, narine, joue… )
Le bouton de fièvre est souvent précédé par une douleur, un picotement, une cuisson, une démangeaison, qui persiste durant l’éruption de bouton de fièvre
Herpes labial
Le bouton de fièvre est marqué au début par une rougeur plus ou moins gonflée, sur laquelle apparaissent ensuite de petites vesicules groupées en bouquet. Ces vesicules évoluent en donnant une érosion et des croutes jaunatres.
Herpes labial au stade crouteux
Le bouton de fièvre guerit le plus souvent en 8-10j
Il est recommandé de consulter un médecin :
si le bouton de fievre ne guérit pas spontanément en 1 à 2 semaines.
en cas de fièvre ou de symptômes très intenses
en cas de récurences fréquentes de boutons de fievre
en cas de déficit immunitaire ou de prise de médicament immunosuppresseurs
en urgence en cas de doute de conjonctivite herpétique (yeux rouges et sensibles à la lumière
Le traitement du bouton de fievre :
Traitement de la crise de bouton de fièvre
Si les episodes de bouton de fievre sont peu importants et peu genants, on recourt generalement a des cremes contenant des antiviraux (aciclovir, ibacitabine, idoxuridine… ) à raison de 4 à 6 applications par jour
Les traitements oraux par comprimes d’aciclovir et de valaciclovir sont le plus souvent reserves aux poussees importantes ou frequentes
SOIGNER Le bouton de fievre SANS ORDONNANCE
Les délais de rendez-vous chez les dermatologues s’allongent d’année en année.
Cependant, ne vous improvisez surtout pas médecin! Consultez votre médecin traitant avant toute chose.
En attendant votre rendez-vous chez le médecin et/ou le dermatologue et le diagnostic précis de votre herpès, vous pouvez tenter de soulager les récurrences de votre herpes de différentes manières et avec des produits disponibles sans ordonnance chez votre pharmacien ou dans une pharmacie sur Internet.
Il faut être très prudent avant d’utiliser des crèmes et bien demander conseil à son pharmacien (risque d’allergie de peau, d’aggravation de sa maladie de peau, risque en cas de grossesse ou d’allaitement… )
Antécédents d’hypersensibilité à l’aciclovir ou au propylèneglycol.
Application oculaire, intrabuccale ou intravaginale
EFFETS SECONDAIRES
Peu fréquent : des sensations de picotements ou de brûlures transitoires pouvant suivre l’application de la crème, sécheresse cutanée, prurit.
Rare : érythème, eczéma de contact.
Très rare : cas d’urticaire et d’œdème de Quincke
Traitement preventif
En cas de poussees frequentes de bouton de fievre (plus de 6 poussees d’herpes par an), l’aciclovir ou le valaciclovir peuvent etre proposes par le medecin a titre preventif (hors AMM). Le traitement est reevalue en terme d’efficacite au bout de 6 mois.
L’acro keratose verruciforme est caractérisée par des lésions comme des verrues sur la face dorsale des mains et des doigts.
L’acrokératose verruciforme de Hopf a été décrite en 1931 comme une maladie de transmission autosomique dominante, cependant, des lésions verruqueuses pratiquement identiques peuvent se voir chez 70% des patients atteints de maladie de Darier et pour certains, elle constituerait constitue une forme de la maladie de Darier.
Signes de la maladie
Petites plaques planes, à surface verruqueuse, de couleur chair ou discrètement marron, parfois difficiles à voir, mieux perceptibles au toucher, comme des verrues planes sur la face dorsale des mains, des doigts et des pieds, plus rarement les avant-bras, les jambes, les coudes et les genoux.
Traitement
Abstention
Pas de traitement de référence : cryothérapie à l’azote liquide, excision superficielle, electrocoagulation, laser CO2