Le furoncle est une infection profonde et nécrosante du follicule pilo-sébacé due à Staphylococcus aureus (Staphylocoque doré). Il se caractérise par une lésion papulo-nodulaire très inflammatoire évoluant en 5 à 10 jours vers la nécrose folliculaire avec l’élimination du follicule pileux (bourbillon).
En cas de
Furoncle isolé : on ne fait pas de prélèvement bactériologique ni de traitement antibiotique local ou général, juste des soins locaux.
Furoncle compliqué : prélèvement bactériologique du pus avant antibiothérapie.
Le furoncle est une folliculite profonde s’accompagnant d’une destruction du poil.
Il commence soit par une folliculite soit par une boule rouge, chaude et douloureuse de 1 à 2 cm de diamètre
Il évolue généralement en donnant une lesion » à tête blanche » en quelques jours, qui résulte de la destruction du poil, c’est le bourbillon, qu’il faut éliminer ou qui peut se résorber spontanément sans émission de pus.
Consultez un médecin
La consultation du médecin est indispensable pour limiter le risque d’évolution grave du furoncle (anthrax, abcès, septicémie… )
Ce dernier va vous prescrire des antibiotiques par voie orale et/ou en crème le plus souvent au vu de l’antibiogramme réalisé au laboratoire afin de l’adapter aux résistances éventuelles du germe (souvent un Staphylocoque doré)
Le médecin réalise un prélèvement bactériologique en cas de furoncle compliqué ou nombreux à la recherche notamment de staphylocoque doré résistant à la méticilline (SARM, qui sécrètent pour la plupart une toxine appelée leucocidine de Panton et Valentine et sont principalement responsables d’infections cutanées à type de furoncles nécrosants : ils débutent par une boule rouge, chaude et douloureuse, aboutissant en quelques jours à une suppuration éliminant le follicule nécrotique sous forme d’un gros bourbillon jaune et laissant place à une cicatrice déprimée définitive.
doivent faire l’objet d’une attention toute particulière et ne pas être » tripotés » car leur manipulation peut entraîner une staphylococcie maligne de la face.
L’anthrax
c’est un agglomérat de furoncles, réalisant une boule rouge profonde, volumineuse, inflammatoire d’aspect cratériforme, parfois fébrile et pouvant s’accompagner de fusées purulentes qui les rejoignent sous la peau.
La furonculose
C’est la répétition des furoncles, qui doit faire chercher
une immunodépression
diabète, maladies, déficit immunitaire, carence en fer..
Ces furoncles répétées peuvent laisser des cicatrices importantes et avoir un retentissement psychologique important, d’autant qu’ils touchent principalement des adolescents. Dans la majorité des cas, les récurrences cessent après 2 ans
Soigner un furoncle
Furoncle non compliqué, isolé : soins locaux.
● pas de manipulation du furoncle (limite le risque de complications) ;
● soins de toilette quotidiens (lavage à l’eau et au savon) ;
● incision de l’extrémité pour évacuer le bourbillon (furoncle volumineux) ;
● protection de la lésion avec un pansement ;
● pas d’antibiothérapie (locale ou générale).
Furoncle compliqué ou furonculose : antibiotiques oraux pendant 5 jours
Outre le traitement prescrit par le médecin (antibiotiques par voie orale pendant 5 jours : Clindamycine : 1,8 g/jour en 3 prises et jusqu’à 2,4 g/jour si poids > 100 kg ou Pristinamycine : 1 g x 3 /jour ), celui-ci peut procéder à :
L’application de compresses humides et tièdes ou de pansements gras pour faire mûrir le furoncle
Une fois que le furoncle est mûr, l’incision sur quelques milimètres et le drainage ou l’ablation du bourbillon à la pince sauf au niveau médio-facial en raison des risques de dissémination (staphylococcie maligne de la face, thrombophlébite cérébrale… )
Il ne faut jamais appuyer ou cureter le furoncle après l’ouverture par risque de dissémination de l’infection
Furonculose
Il s’agit de la répétition de furoncles pendant plusieurs mois, voire des années.
Le staphylocoque doré colonise la peau le plus souvent par l’intermédiaire des doigts et des vêtements, à partir d’un gîte souvent périorificiel (narines+++, anus, oreilles… ). Un portage chronique staphylococcique au niveau de ces gîtes est souvent en cause dans les formes récidivantes de pathologies cutanées à staphylocoque. En réduisant le portage chronique narinaire de staphylocoque doré, on dimine le portage chronique sur la peau et donc le nombre d’infections à staphylocoque doré.
La prévention des récurrences nécessite donc un traitement efficace des gîtes.
1/ Prélèvement bactériologique d’un furoncle avant traitement.
2/ Traitement des gites de portage du staphylocoque doré
Le traitement local narines (premier centimètre) réduit le portage nasal du staphylocoque doré le plus souvent par application intranasale de mupirocine (Mupiderm*) 4 fois par j pendant 5 jours (ceci supprime le portage nasal chez 70% des gens pour une durée de 3 mois environ). Ainsi le médecin tend à prescrire la mupirocine 5 jours par mois pendant 1 an, mais pas plus par crainte de l’apparition de résistances.
Le protocole de désinfection est le suivant :
Application nasale de pommade de mupirocine deux fois par jour pendant 7 jours.
Utilisation une fois par jour pendant 7 jours d’une solution moussante de chlorhexidine comme savon et comme shampoing tels Cyteal®, Septivon®, Plurexid®… en insistant sur les gîtes de portage (aisselles, périnée, pubis, cicatrices de furoncles) et en rinçant abondamment après la toilette car ces produits peuvent etre irritants. Le protocole est généralement des douches antiseptiques avec une solution moussante de chlorhexidine comme savon et comme shampoing (une fois par jour pendant 7 jours).
Mesures d’hygiène corporelle, porter des vêtements propres, changer fréquemment le linge de toilette.
Mesures d’hygiène de l’environnement (linge, vaisselle, entretien des locaux).
Bains de bouche biquotidiens à la chlorhexidine (adulte et enfant à partir de 6 ans).
3/ Antibiotiques par voie orale pendant 7 jours
Le médecin prescrit souvent les mêmes antibiotiques que dans le furoncle mais pendant 7 jours au lieu de 5 :
Clindamycine : 1,8 g/jour en 3 prises et jusqu’à 2,4 g/jour si poids > 100 kg ou Pristinamycine : 1 g x 3 /jour .
4/ Éviction des facteurs favorisants
Règles d’hygiène :
lavage fréquent des mains
afin de prévenir la diffusion et la récidive des lésions, les zones atteintes et les mains seront lavées avec une solution antiseptique moussante (Septivon®, Plurexid®, Cyteal®) et rincées abondamment.
Eviter le port de vêtements trop serrés et synthétiques, en particulier sur les zones d’appui (fesses, dos)
Eviter la macération (défaut d’hygiène, obésité, plis) et l’hypersudation
la coupe des ongles ras
lavage fréquent à haute température des vêtements, sous-vêtements (en coton de préférence) et linges de toilette
Essayer de limiter les facteurs favorisants généraux (obésité, diabète, déficit immunitaire (corticothérapie générale, traitement immunosuppresseur, infection par le VIH)…
Ne pas manipuler les furoncles
Les recouvrir d’un pansement
5/ Après guérison de la poussée
Il faut alors procéder à décolonisation des gîtes bactériens du patient et de son entourage (personnes vivant sous le même toit, et personnes en contact proche).
Les conseils du dermatologue :
Les infections de la peau et les infections des poils peuvent s’aggraver en l’absence de traitement adéquat (lymphangite, » ganglions « , voire septicémie ). Lors de la survenue dune lésion inflammatoire, il faut donc consulter et ne pas toucher ses lésions : la majorité de ces complications surviennent en effet à cause dune consultation trop tardive ou de la manipulation des lésions.
Ne pas utiliser les anti-inflammatoires (cortisone ou non stéroidiens) pour les infections cutanées car ceux-ci laissent les infections s’aggraver sans que lon puisse sen rendre compte.
Il ne faut pas oublier dêtre à jour pour le vaccin antitétanique car une plaie cutanée peut être la porte d’entrée du tetanos
Une bactérie est un organisme vivant unicellulaire qui existait sur terre bien avant l’apparition de l’Homme.
Stérile à la naissance, la peau se recouvre ensuite de bactéries » normales » dites saprophytes (jusqu’à un million de germes par cm², beaucoup moins cependant que la bouche, le tube digestif ou le vagin).
Comme la Terre, la peau est recouverte de niches écologiques très diverses (type et nombre de bactéries très divers), avec des régions comparables à des forêts tropicales (orifices, aisselles) et d’autres à des déserts (avant-bras, dos).
Cette flore appelée microbiote cutané se modifie tout au long de l’existence, sous l’influence du lieu de vie (Tropiques, montagne, mer… ), de la prise de médicaments (immunosuppresseurs, antibiotiques… ) ou de l’utilisation de cremes cortisonées, antibiotiques… , de changements
hormonaux (puberté, grossesse… ) ou de maladies (diabète, insuffisance
rénale, SIDA… ).
Certaines de ces bactéries peuvent se reproduire en trop grand nombre et donner une infection.
D’autres ne sont pas » normalement » présentes sur la peau sauf en certains endroits (autour du nez ou périnée) et peuvent la coloniser pour diverses raison, provoquant des infections :
présence d’une plaie rompant la barrière cutanée
ce qui permet à la bactérie de rentrer dans la peau.
la bactérie peut provenir de la propre flore du patient ou plus rarement de l’environnement hospitalier. Elle est amenée par le bistouri dans des organes auquels elle n’a normalement pas accès et elle va y développer son pouvoir pathogène (ostéomyélite pour les os, endocardite dans le coeur, pneumopathie dans les poumons, pyélonéphrite dans les reins…
Baisse des défenses immunitaires
diabète, intervention traumatisante, VIH, traitements immunosuppresseurs, radiothérapie, chimiothérapie, nouveau né…
C’est le cas par exemple dustaphylocoque doré ou de certains streptocoques qui sont la cause de la majorité des infections cutanées bactériennes.
Une forme de staphylocoque
Les staphylocoques sont un des premiers agents responsables d’infections, qu’elles soient nosocomiales (infections contractées à l’hopital où ils peuvent être résistants des antibiotiques dans 20 à 50% des cas) ou communautaires (en dehors de l’hopital).
Les Staphylocoques sont classés en fonction de leur capacité à provoquer la coagulation du sang (coagulase-positif ou négatif). Les coagulases positifs dont fait partie le staphylocoque doré sont fréquemment impliqués dans les infections. Les coagulase-négatifs (staphylocoque Epidermidis notamment) sont des pathogènes dits opportunistes qui devront bénéficier à la fois d’un point d’entrée dans l’organisme, généralement au cours d’une intervention profonde (prothèses osseuses ou cardiaques, sondes, cathéters profonds… ) et d’une diminution des défenses immunitaires pour provoquer une infection.
Nous avons vu que les staphylocoques étaient présents à l’état normal sur la peau au sein de la flore saprophyte (30 à 50% de la population est porteur sain du Staphylocoque) et que le staphylocoque doré pouvait être retrouvé à l’état normal autour des orifices de la peau (nez, bouche, oreilles, organes génitaux… ). Les staphylocoques sont aussi présents dans l’environnement (eaux non-traitées, sols, objets sales).
Le staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) est la souche de staphylocoque la plus fréquemment en cause dans les infections de la peau. Accessoirement il est aussi le plus fréquemment responsable d’intoxications alimentaires, le plus souvent par contamination de l’alimentation par des doigts souillés (panaris du doigt par exemple).
Le kyste du scrotum : une boule blanche sur les bourses (testicules)
En cas de boules blanches sur les bourses : consultez un médecin
La consultation du médecin est indispensable afin d’obtenir un diagnostic précis.
Le médecin envisagera les différents diagnostics en cas de boules blanches sur les testicules (condylomes, tumeur maligne… )
Le médecin va porter un diagnostic de kyste devant certains signes
Qu’est-ce qu’un kyste des bourses ou testicules ?
Le kyste est constitué d’une poche ou enveloppe, souvent très bien délimitée, tapissée sur sa face interne d’un épithélium, et contenant du sébum, blanc et pâteux.
Reconnaitre un kyste des bourses
Le kyste se présente sous la forme d’une boule bien arrondie, de taille variant de quelques millimètres à plusieurs centimètres, de consistance le plus souvent souple ou un peu ferme, mais pas dure, mobile par rapport aux plans profonds.
La peau au dessus du kyste des bourses ou testicules est blanche (on voit la coque en transparence sous la peau)
Comment se débarrasser de kystes des bourses
Tout dépend de la taille des kystes des testicules
Kyste de petite taille : Vidage puis ablation de la poche
Le médecin incise sous anesthésie locale la peau sur une petite longueur et la poche du kyste qu’il vide. Il procède ensuite à l’extraction de la poche kystique par traction avec des pinces
Kyste de grande taille : exérèse-fuseau
Cette technique permet de compenser l’espace mort du à l’ablation du kyste, donnant une dépression de la zone cicatricielle. La réalisation d’un fuseau permet de suturer des berges et de réduire le trou post ablation.
Le médecin enlève donc un morceau de peau ayant la forme d’un fuseau (ou d’une amande à bouts effilés) sous anesthésie locale et il va disséquer le kyste comme pour l’énucléation. Il recoud ensuite le plan profond puis la peau
En cas de boule rouge qui fait mal sous la peau : consultez un médecin
La consultation du médecin est indispensable afin d’obtenir un diagnostic précis.
Le médecin envisagera les différents diagnostics en cas de boules sous la peau
Le médecin va s’orienter en fonction d’éléments anamnestiques (est-ce qu’il y avait une boule avant, de la fièvre..), topographique (boule dans le dos, la nuque, le visage, la main… ) et cliniques (rougeur, douleur… )
On peut citer parmi ceux-ci : abcès, kyste inflammatoire, cancer, ganglion, angiome…
Elements topographiques :
Les éléments topographiques orientent le médecin mais il y a toujours beaucoup d’autres diagnostics possibles
En cas de boules sous la peau : consultez un médecin
La consultation du médecin est indispensable afin d’obtenir un diagnostic précis.
Le médecin envisagera les différents diagnostics en cas de boules sous la peau
Le médecin va s’orienter en fonction d’éléments anamnestiques (est-ce que ce sont des boules qui grattent, qui brulent… ), topographique (boule dans le dos, la nuque, le visage, la main… ) et cliniques (rougeur, douleur… )
Un kyste sébacé est une « boule sous la peau » constituée de sébum et résultant souvent d’un bouton ou d’un point noir qui a continué à excréter du sébum dans la glande sébacées située sous la peau. Il en résulte une grosse poche dure de sébum, entouré d’une coque qu’il faut enlever car elle produit le sébum. Ainsi son traitement est le plus souvent une ablation complète avec la poche sous anesthésie locale afin de limiter le risque de récidive. Il peut s’enflammer et donner un kyste inflammatoire, rouge, chaud et douloureux, proche d’un abces.
Le kyste est une tumeur bénigne très fréquente de la peau.
Qu’est-ce c’est ?
Le kyste est constitué d’une poche ou enveloppe, souvent très bien délimitée, tapissée sur sa face interne d’un épithélium, et contenant une substance variable suivant son origine :
contenu fluide
dans les formations d’origine sudorale par exemple
contenu pâteux
accumulation de produits cellulaires et de sébum, dans les kystes épidermoïdes (sébacé) et trichilemmaux par exemple.
Le reconnaitre
Il se présente sous la forme d’une boule bien arrondie, de taille variant de quelques millimètres à plusieurs centimètres, de consistance le plus souvent souple ou un peu ferme, mais pas dure, mobile par rapport aux plans profonds.
La peau au dessus de la boule est souvent de couleur normale, mais elle peut être claire quand le kyste est superficiel (on voit la coque en transparence sous la peau) ou rouge si le kyste est inflammatoire
Parfois, on peut voir le petit pore de l’orifice folliculaire, se présentant souvent sous la forme d’un point noir sur le dessus du kyste, signant souvent le diagnostic.
Le diagnostic peut être difficile avec un cancer, un ganglion, un lipome (souvent plus mou)… voir l’article consacré aux boules sous la peau. Il faut donc consulter un médecin pour avoir le diagnostic
En cas de doute, le médecin demande souvent une échographie voire une radio ou une IRM
Evolution
Lorsqu’il est de petite taille, il peut parfois régresser spontanément. Cependant, lorsque le kyste atteint environ un centimètre de diamètre, la régression spontanée devient rare. Il est donc souvent décidé de l’enlever, d’autant qu’il peut devenir gênant sur les zones d’appui, ou douloureux lors d’épisodes inflammatoires (par fissuration de la poche, ou surinfection). Ces épisodes inflammatoires peuvent donner un abcès.
S’en débarrasser
Tout dépend de l’état du kyste :
Soit il est indolore et il n’est pas rouge
on peut l’enlever au cabinet du dermatologue le plus souvent
Le kyste épidermoide ou sébacé est une tumeur bénigne très fréquente de la peau, constitué d’une poche ou enveloppe, souvent très bien délimitée, tapissée sur sa face interne d’un épithélium, et contenant du sébum (substance blanche et ayant une odeur caractéristique)
Evolution du kyste
Le kyste cutané de petite taille peut parfois régresser spontanément. Cependant, lorsque le kyste atteint environ un centimètre de diamètre, la régression spontanée devient rare. Il est donc souvent décidé de l’enlever, d’autant que le kyste peut devenir gênant sur les zones d’appui, ou douloureux lors d’épisodes inflammatoires (par fissuration de la poche, ou surinfection). Ces épisodes inflammatoires peuvent donner un abcès.
Se débarrasser d’un kyste
Tout dépend de l’état du kyste :
S’il est inflammatoire (rouge et douloureux),
Le kyste est inflammatoire, souvent surinfecté et abcédé
Le médecin peut alors enlever le kyste par chirurgie sous anesthésie locale, en ambulatoire, si le kyste n’est pas trop gros, situé dans une zone facile à recoudre et s’il n’existe pas d’antécédents de problèmes allergiques majeurs, de traitement limitant la coagulation, de troubles cardio-vasculaires, ou de pacemaker ou de défibrillateur implanté.
Sinon, il est possible que l’ablation du kyste soit réalisée au bloc opératoire.
Cette ablation du kyste peut être réalisée de deux façons :
Kyste de petite taille
Enucléation
Le médecin anesthésie le kyste et réalise une incision dans le sens des lignes de tension de la peau et il va disséquer pour énucléer la poche en essayant de ne pas la rompre et il l’envoie en analyse au laboratoire d’anatomopathologie. L’incision cicatrise avec des strips posés en travers
Vidage puis ablation de la poche
Le médecin incise sous anesthésie locale la peau sur une petite longueur et la poche du kyste qu’il vide. Il procède ensuite à l’extraction de la poche kystique par traction avec des pinces
Kyste de grande taille : exérèse-fuseau
Cette technique permet de compenser l’espace mort du à l’ablation du kyste, donnant une dépression de la zone cicatricielle. La réalisation d’un fuseau permet de suturer des berges et de réduire le trou post ablation.
Le médecin enlève donc un morceau de peau ayant la forme d’un fuseau (ou d’une amande à bouts effilés) sous anesthésie locale et il va disséquer le kyste comme pour l’énucléation. Il recoud ensuite le plan profond puis la peau
Le kyste épidermoide ou kyste sébacé est une tumeur bénigne très fréquente de la peau, constitué d’une poche ou enveloppe, souvent très bien délimitée, tapissée sur sa face interne d’un épithélium, et contenant du sébum (substance blanche et ayant une odeur caractéristique)
Evolution du kyste
Le kyste cutané de petite taille peut parfois régresser spontanément. Cependant, lorsque le kyste atteint environ un centimètre de diamètre, la régression spontanée devient rare. Il est donc souvent décidé de l’enlever, d’autant que le kyste peut devenir gênant sur les zones d’appui, ou douloureux lors d’épisodes inflammatoires (par fissuration de la poche, ou surinfection). Ces épisodes inflammatoires peuvent donner un abcès.
Se débarrasser d’un kyste inflammatoire
Cette prise en charge doit être réalisée par un médecin car il y a des risques de diffusion de l’infection
Le médecin s’assure qu’il y avait un kyste ‘froid’ avant l’infection et cherche un pore se présentant souvent sous la forme d’un point noir pour signer le diagnostic de kyste épidermoide (kyste sébacé)
Il va le plus souvent proposer deux types de traitements en fonction de l’état du kyste inflammatoire
Soit le kyste n’est pas mûr : antibiotiques
Il y a une boule rouge et douloureuse mais l’abces n’est pas collecté : il n’y a pas de tête blanche. Le médecin va alors le plus souvent tenter de calmer l’infection ou de faire murir le kyste avec des antibiotiques par voie orale et en pommades sous des pansements
Le kyste inflammatoire est devenu plus mou et comporte à son sommet une tete blanche de pus situé juste sous la peau. Il est alors accessible à un traitement chirurgical
Ce traitement chirurgical consiste en une incision du kyste, le plus souvent sans anesthésie ou juste une anesthésie du pourtour, suivie d’un lavage au sérum physiologique et de méchage à la mèche iodoformée en l’absence d’antécédents d’allergie à l’iode. La mèche doit être changée toutes les 24 à 48 heures par une infirmière jusqu’à détersion complète. Un pansement avec un antiseptique ou un antibiotique en crème ou pommade est ensuite souvent utile pour favoriser le comblement de la cavité par le bourgeonnement des tissus sous cutanés.
Ensuite, soit le kyste s’est éliminé totalement, soit il persiste une poche kystique et dans ce cas, une exérèse « à froid » sera effectuée plus tard, le plus souvent en hiver : voir enlever un kyste.
Le kyste épidermoide ou sébacé est une tumeur bénigne très fréquente de la peau, constitué d’une poche ou enveloppe, souvent très bien délimitée, tapissée sur sa face interne d’un épithélium, et contenant du sébum (substance blanche et ayant une odeur caractéristique)
Evolution du kyste
Le kyste cutané de petite taille peut parfois régresser spontanément. Cependant, lorsque le kyste atteint environ un centimètre de diamètre, la régression spontanée devient rare. Il est donc souvent décidé de l’enlever, d’autant que le kyste peut devenir gênant sur les zones d’appui, ou douloureux lors d’épisodes inflammatoires (par fissuration de la poche, ou surinfection). Ces épisodes inflammatoires peuvent donner un abcès.
Se débarrasser d’un kyste
Tout dépend de l’état du kyste :
S’il est inflammatoire (rouge et douloureux),
Le kyste est inflammatoire, souvent surinfecté et abcédé
Voir soigner un kyste inflammatoire
Soit il est indolore et il n’est pas rouge
Kyste de grande taille
Voir l’article enlever un kyste
Kyste de petite taille, de diagnostic certain
On peut alors envisager le laser CO2
Le laser CO2 permet une vaporisation des tissus. Cette technique peut être envisagée lorsqu’il existe des kystes superficiels, de diagnostic certain (il n’y aura pas d’analyse au laboratoire) sous anesthésie locale
Le médecin incise la peau au laser CO2 en mode focalisé, puis le contenu du kyste est vidé.
Ensuite le médecin vaporise la paroi du kyste en mode défocalisé.
La cicatrice obtenue est souvent de petite taille mais souvent en creux.
Le lobe des oreilles est mou et le trou des boucles d’oreilles peut s’élargir, voire se déchirer, que faire?
Il faut consulter un dermatologue
En effet, il est souvent possible de réaliser de la chirurgie à visée esthétique sur les lobes d’oreilles.
Le dermatologue évaluera la possibilité de refermer en partie les trous que vous avez dans les lobes.
Une intervention sous anesthésie locale
Cette intervention, réalisée sous anesthésie locale, consiste le plus souvent à re-découper les trous et à recoudre une partie de ceux-ci.
Tous les trous ne sont cependant pas faciles à refermer et seule une consultation vous permettra donc de savoir si vous pouvez répondre favorablement à ce type d’intervention. Si tel est le cas, le praticien ne manquera probablement pas de vous suggérer de porter des boucles d’oreilles moins lourdes ensuite
De même en cas de déchirure du lobe des oreilles
Le dermatologue va découper la peau le long de la déchirure et la recoudre, en laissant intact le trou initial
La vascularite, encore appelée vasculite ou angéite, est une inflammation des parois des vaisseaux aboutissant à des dégats de la paroi vasculaire.
Elle peut concerner les gros vaisseaux (aorte et ses branches), jusqu’aux capillaires, veinules et artérioles (vascularite des petits vaisseaux). Entre deux se situe la vascularite des moyens vaisseaux. On la découpe donc en trois groupes en fonction du diamètre des vaisseaux concernés.
Cryoglobulinémies de type II (mixtes monoclonales) et III (mixtes polyclonales), associées à une maladie auto-immune, à une infection (surtout hépatite C) ou à une hémopathie
Hypocomplémentémie (vascularite urticarienne de Mac Duffie)
Hyperglobulinémie (purpura hyperglobulinémique de Waldenström)
Connectivites : lupus, syndrome de Gougerot-Sjögren, polyarthrite rhumatoïde…
Déficit en α1-antitrypsine
Vascularites associées aux ANCA (anticorps anti cytoplasme des polynucléaires neutrophiles) :
A/ Vascularite des gros vaisseaux (aorte et ses branches)
A.1/ Maladie de Horton
A.1.1/ Symptomes
La maladie de Horton est une vascularite d’origine mal connue atteignant les personnes de plus de 60 ans. La vascularite concerne le réseau carotidien externe : les signes sont donc ischémiques au visage et sur le cuir chevelu (augmentation de volume et douleur des artères temporales, claudication mandibulaire, nécroses de la langue et des lèvres ou du cuir chevelu, maux de tête, douleurs et une hypersensibilité du cuir chevelu) .
L’atteinte ophtalmologique (baisse d’acuité visuelle, paralysie oculo-motrice, ptosis, anomalie pupillaire) peut être grave et mener à la cécité par névrite optique ischémique généralement irréversible.
L’ensemble survient souvent dans un contexte d’altération de l’état général, de fièvre, d’anomalies vasculaires (claudication d’un membre, anévrysmes artériels inflammatoires aortiques, accidents vasculaires cérébraux, ischémie myocardique ou digestive, syndrome de Raynaud), rhumatologiques (pseudo-polyarthrite rhizomélique) ou respiratoires (toux sèche inexpliquée).
A.1.2/ examens
Syndrome inflammatoire majeur (vitesse de sédimentation supérieure à 80 mm à la 1ère heure).
Echographie couleur-Doppler artériel : anomalies de flux artériel associées à un halo inflammatoire péri-artériel.
Biopsie pour examen anatomopathologique au microscope d’un fragment artériel, le plus souvent l’artère temporale superficielle d’une taille d’au moins 3 cm.
A.1.3/ Traitement
Corticothérapie par voie orale au long cours, d’où des risques chez les personnes agées
A.2/ Maladie de Takayasu
La maladie de Takayasu ou « maladie des femmes sans pouls » est une vascularite d’origine mal connue, touchant tout l’arc aortique et ses branches (artères coronaires, carotides, sous-clavières, vertébrales, rénales, iliaques) ainsi que des artères pulmonaires d’où son nom de « syndrome de l’arc aortique« .
Cette maladie rare touche surtout la femme jeune entre 20 et 35 ans. On la rencontre plus fréquemment en Asie.
A.2.1/ Symptomes
On distingue la période aiguë, dite pré-occlusive et la période occlusive.
A.2.1.1/ Période pré-occlusive
Cette période est caractérisée par l’apparition de signes généraux peu spécifiques (fièvre, douleurs articulaires, altération de l’état général, amaigrissement… ).
Parfois on constate des douleurs de l’œil, des troubles de la vision, un érythème noueux
Puis apparaissent des douleurs cervicales le long du trajet de l’artère carotide (carotinodynies) plus évocatrices de la maladie, des douleurs des membres supérieurs, une faiblesse ou une fatigabilité plus prononcée d’un côté à l’autre.
A.2.1.2/ Période occlusive
A ce stade les artères deviennent rétrécies (sténoses) ou bien occluses. On peut s’en rendre compte fortuitement lors de la prise de la pression artérielle différente entre les 2 bras ou une absence de pouls par endroits.
A.2.2/ Examens complémentaires
L’échographie-couleur Doppler artérielle, l’angio-scanner, ou encore l’angio-IRM, le TEP-scanner (tomographie par émission de positons) et l’artériographie montrent des sténoses en « flamme de bougie » ou en « queue de radis« , des occlusions artérielles ou des anévrysmes, des inflammations de la paroi de l’aorte (aortite).
2.3/ Traitement médical
Il repose sur la corticothérapie durant un à deux ans parfois associé à un traitement immunosuppresseur (méthotrexate, azathioprine, mycophénolate mofétil).
En cas de résistance au traitement, des biothérapies peuvent être tentées : anti-TNF (Tumor Necrosis Factor) (infliximab) ou anti-récepteurs de l’interleukine 6 (tocilizumab)
B/ Vascularite des moyens vaisseaux
B.1/ Péri Artérite noueuse ou PAN
La périartérite noueuse (PAN) est une vascularite nécrosante très rare pouvant concerner de nombreux organes, dont la cause est mal connue (certaines formes seraient liées au virus de l’hépatite B).
B.1.1/ Symptomes
B.1.1.1/ Signes généraux
Les patients ont souvent une altération de l’état général avec amaigrissement, fièvre…
B.1.1.2/ Douleurs musculaires
Les douleurs musculaires sont présentes dans la moitié des cas. Elles sont intenses, diffuses, spontanées ou déclenchées par la pression, pouvant clouer le patient au lit du fait l’intensité des douleurs et de la fonte musculaire…
B.1.1.3/ Douleurs articulaires
Les douleurs prédominent sur les grosses articulations périphériques : genoux, chevilles, coudes et poignets.
B.1.1.4/ Manifestations neurologiques
On constate souvent une multinévrite (inflammation à la fois de plusieurs nerfs) tels que le sciatique, le poplité externe ou interne, les nerf radial, cubital ou médian et elles sont souvent associées à un œdème segmentaire distal puis une atrophie des muscles innervés par le nerf concerné.
La vascularite peut aussi concerner le cerveau plus rarement, pouvant donner une épilepsie, une hémiplégie, des accidents vasculaires cérébraux, ischémiques ou hémorragiques.
B.1.1.5/ Manifestations cutanées
Le signe évocateur de vascularite est le purpura (taches violacées qui ne s’effaçent pas lorsqu’on appuie dessus) infiltré, surtout aux membres inférieurs ou un livedo, formant des sortes de mailles (livedo reticularis) ou marbrures (livedo racemosa) violacées sur les jambes. On peut aussi constater un phénomène de Raynaud (quelques doigts blanchissent au froid), voire des gangrènes de doigt ou d’orteil.
B.1.1.6/ Manifestations uro génitales
L’orchite (inflammation d’un testicule) est une des manifestations les plus typiques de la PAN, due à une vascularite de l’artère testiculaire pouvant aboutir à une nécrose testiculaire.
B.1.1.7/ Manifestations cardiovasculaires
La PAN provoque une insuffisance cardiaque et une hypertension artérielle pouvant être graves.
B.1.1.8/ Manifestations digestives
1/3 des patients atteints de PAN ont des douleurs abdominales dues à une vascularite du tube digestif pouvant évoluer en hémorragie digestive voire en une perforation de l’intestin grêle.
Critères de diagnostic de la périartérite noueuse selon l’American College of Rheumatology
Amaigrissement > 4kg
Livedo reticularis
Douleur ou sensibilité testiculaire
Myalgies diffuses, faiblesse musculaire ou sensibilité des membres inférieurs
Présence de l’antigène HBs ou de l’anticorps anti-HBs dans le sérum
Anomalie artériographique (anévrysme et/ou occlusion des artères viscérales)
Biopsie d’une artère de petit ou moyen calibre montrant la présence de polynucléaires dans la paroi artérielle
Chez un sujet atteint de vascularite, la présence de 3 des 10 critères diagnostique une périartérite noueuse dans 85% des cas.
B.1.2/ Examens complémentaires
Un syndrome inflammatoire est présent chez la majorité des patients atteints de PAN (augmentation de la vitesse de sédimentation à plus de 60 mm à la première heure, de la C Réactive Protéine… ), ainsi qu’une hyper éosinophilie majeure (augmentation des globules blancs polynucléaires éosinophiles).
L’infection par l’hépatite B se traduit par la présence de l’antigène HBs chez environ ¼ à 1/3 des patients
L’angiographie révèle des microanévrysmes et des sténoses (diminution de calibre ou aspect effilé) de vaisseaux de moyen calibre.
B.1.3/ Traitement
Le traitement de la PAN commence par la corticothérapie, parfois associée à des immunosuppresseurs (cyclophosphamide notamment)
Les biothérapies commencent à prendre place dans la prise en charge de la PAN, notamment le rituximab (anti-CD20).
B.2/ Maladie de Buerger
La maladie de Buerger ou thromboangéite oblitérante est une vascularite touchant des parties d’ artères de petit et moyen calibre et de veines des membre inférieurs et supérieurs, provoquant une thrombose et une recanalisation des vaisseaux atteints.
Cette maladie est plus fréquente en Asie et chez les juifs ashkénazes.
Elle survient chez un patient d’age inférieur à 45 ans, généralement fumeur (le tabac est un facteur déclencheur et aggravant de la maladie), présentant des manifestations d’artérite tôt dans la vie (ischémie des doigts ou orteils, claudication intermittente, ulcères artériels ischémiques ou gangrènes des jambes… )
L’artériographie révèle des atteintes des artères distales.
Le traitement passe par l’arrêt total du tabac, des vasodilatateurs et des antiagrégants plaquettaires tels que l’aspirine voire de la chirurgie de revascularisation.
B.3/ Maladie de Kawasaki
La maladie de Kawasaki ou « syndrome adéno-cutanéo-muqueux » est une vascularite touchant électivement les artères coronaires provoquant des anévrysmes coronariens qui peuvent être source de mortalité ou de lourdes séquelles cardiaques
Cette vascularite se rencontre chez l’enfant entre 6 mois et 5 ans avec un pic à l’âge de 18 mois.
B.3.1/ Symptomes
La vascularite se déroule en trois phases sur plusieurs semaines
1. Phase aiguë (durant 7 à 14 jours)
fièvre avec une éruption cutanée et aspect de « lèvres gonflées cerise« , « langue fraise« , « yeux injectés » par une conjonctivite bilatérale, « enfant inconsolable« , œdème et rougeur des mains et pieds.
Idéalement le traitement doit être mis en place à ce stade pour limiter le risque de séquelles cardiaques 2. Phase subaiguë (14 à 28 jours)
aboutissant à une desquamation de la pulpe des doigts et des orteils débutant autour des ongles.
Les anévrysmes coronariens se forment à cette période surtout 3. Phase de convalescence
en principe sans symptomes, mais durant laquelle des complications cardiaques subites peuvent survenir en raison de la formation d’anévrysmes coronariens dans la phase précédente.
Le diagnostic repose sur six critères principaux répertoriés par le Japan Kawasaki Disease Research Commitee :
fièvre de plus de 5 jours ;
conjonctivite bilatérale ;
modification des extrémités : rougeurs des paumes et des plantes, œdème induré des mains et des pieds et desquamation péri-unguéale ;
modifications oro-pharyngées : rougeur, fissures et gonflement des lèvres et « langue fraise » ;
eruption (« rash ») polymorphe ;
ganglion du cou
Les autres signes sont
l’érythème fessier, rouge vif avec une collerette desquamative,
signes cardio-vasculaires (souffle au coeur, galop cardiaque, anomalies à l’Electro CardioGramme, péricardite, myocardite… ),
urinaires (pus stérile dans les urines, urétrite),
polyarthrite…
B.3.2/ Examens complémentaires
Inflammation importante avec une Vitesse de Sédimentation supérieure à 100mm à la première heure et une protéine C-réactive très élevée, une augmentation franche des globules blancs polynucléaires supérieure à 20 000 éléments/mm3, et une augmentation des plaquettes.
B.3.3/ Traitement
Le traitement repose sur les immunoglobulines injectées en Intra-Veineuse (Ig IV) le plus tôt possible pour limiter le risque d’anévrysme coronarien. En l’absence d’efficacité des IgIV, on peut utiliser de la cortisone en injection intraveineuse ou de l’aspirine.
C/ Vascularites des petits vaisseaux (capillaires, artérioles, veinules)
C.1/ Symptomes
C.1.1/ Signes cutanés
L’aspect caractéristique des vascularites est le purpura infiltré, palpable, prédominant aux jambes, aggravé par la position debout, pouvant prendre plusieurs formes (pétéchial et ecchymotique, nécrotique, pustuleux… )
Le purpura peut être associé à d’autres lésions sur la peau (papules, nodules, lésions nécrotiques, bulles hémorragiques, urticaire fixe qui ne démange pas ou livedo).
C.1.2/ Manifestations systémiques, signes de gravité
La présence de manifestations en dehors de la peau constitue un facteur de gravité, montrant la présence d’une atteinte vasculaire au niveau des organes :
douleurs articulaires,
douleurs abdominales, selles noires, trouble du transit,
neuropathie périphérique
œdèmes des membres inférieurs,
Hyper Tension Artérielle,
difficultés à respirer, asthme, crachats de sang…
C.2/ Examens complémentaires
Les examens ont pour but de rechercher une cause et des signes de gravité
Le médecin prescrit systématiquement un bilan de purpura infiltré avec doute de vascularite :
– NFS, VS, TP, TCA, fibrinémie
– bilan hépatique : transaminases, γ-GT, bilirubine, phosphatases alcalines
– fonction rénale : urée et créatinine, protéinurie des 24 heures et hématurie (ECBU)
– bilan immunologique : complément, facteurs antinucléaires, latex, Waaler-Rose, électrophorèse des protéines, immuno-électrophorèse, cryoglobuline, ANCA, anticorps antiphospholipides
– sérologies : ASLO, hépatites B et C ± VIH
– recherche de sang dans les selles
En cas de point d’appel clinique ou selon le contexte, il peut prescrire aussi :
– bilan radiologique : radiographie pulmonaire en cas de dyspnée…
– bilan infectieux : hémocultures (même sans fièvre en cas de valvulopathie), prélèvement de gorge, prélèvement urétral…
– biopsie rénale : en cas de protéinurie supérieure à 1 g/24 h à plusieurs reprises ou en cas d’altération de la fonction rénale
– test de Schirmer et test au sucre en cas de syndrome sec
C.3/ Classement des causes de vascularites des petits vaisseaux
C.3.1/ Maladie du Sang et le la moelle
Leucémie, lymphome, myélome..
C.3.2/ Infection
bactérienne : streptocoque, cocci à Gram négatif (gonocoque et méningocoque)
Cryoglobulinémies de type II (mixtes monoclonales) et III (mixtes polyclonales), associées à une maladie auto-immune, à une infection (surtout hépatite C) ou à une hémopathie
Hypocomplémentémie (vascularite urticarienne de Mac Duffie)
Hyperglobulinémie (purpura hyperglobulinémique de Waldenström)
Connectivites : lupus, syndrome de Gougerot-Sjögren, polyarthrite rhumatoïde…
Déficit en α1-antitrypsine
Vascularites associées aux ANCA (anticorps anti cytoplasme des polynucléaires neutrophiles) :
Micro Poly Angéite ou MPA
La micropolyangéite (MPA) est une vascularite nécrosante systémique dont les signes cliniques sont très proches de celles de la PAN.
La MPA est associée aux ANCA de type anti-méloperoxydase (anti-MPO) et elle provoque classiquement une glomérulonéphrite rapidement progressive et une atteinte pulmonaire qui est absente dans la PAN.
Le traitement de la MPA comme pour la PAN commence par la corticothérapie, parfois associée à des immunosuppresseurs (cyclophosphamide notamment)
Maladie de Wegener
La granulomatose de Wegener est une vascularite dont le début est généralement marqué par des symptômes ORL ou respiratoires résistant aux traitements antibiotiques
Classiquement, une atteinte ORL grave (pansinusite destructrice), pulmonaire (nodules parenchymateux) et rénale (glomérulonéphrite nécrosante pauci-immune à croissants) est la triade de la granulomatose de Wegener.
L’atteinte cutanée et muqueuse concerne environ la moitié des patients : purpura infiltré, papules, nodules sous-cutanés, ulcérations cutanées, pustules, vésicules, gingivite hyperplasique.
Critères de classification de l’American College of Rheumatology pour la granulomatose de Wegener.
Inflammation orale ou nasale
Radiographie thoracique anormale (nodules pleins ou excavés, infiltrats fixes)
Hématurie microscopique
Granulome vasculaire, périvasculaire ou extravasculaire
La présence d’au moins deux critères est requise + les c-ANCA et/ou p-ANCA.
Le traitement de la granulomatose de Wegener, souvent considérée comme une urgence médicale, doit s’effectuer en milieu hospitalier par cortisone (prednisone à la dose initiale de 1 mg/kg/j) et d’un agent cytotoxique tel le cyclophosphamide par voie orale ou de méthotrexate administré de manière hebdomadaire (15 à 25 mg/semaine).
Maladie de Churg et Strauss
Cette vascularite granulomateuse est caractérisée par un asthme grave corticodépendant avec hyperéosinophilie dans plus de 90% des cas, précédant en moyenne de 8 ans les premiers signes de la vascularite et persistant après sa guérison. Critères de classification de l’American College of Rheumatology (1990).
asthme
éosinophilie sanguine supérieure à 10 %
mono- ou polyneuropathie
infiltrats pulmonaires labiles
douleur ou opacité sinusienne
présence d’éosinophiles extravasculaires sur la biopsie
La présence de 4 des 6 critères permet un diagnostic de maladie de Churg et Strauss approximativement à 90%
Le traitement du syndrome de Churg et Strauss est identique à celui de la PAN en dehors du fait que la corticothérapie est poursuivie à faible dose (5 à 10 mg/j) en raison de la persistance habituelle de l’asthme après la guérison de la vascularite.
La peau des fesses est soumise à une occlusion récurrente, notamment lorsqu’on exerce une activité sédentaire qui oblige à rester assis longtemps.
L’occlusion de la peau et des poils favorise le développement d’infections des poils appelés folliculites.
La folliculite des fesses est donc fréquente chez les étudiantes et les professions dont l’exercice oblige à être souvent assis (secrétaires… ).
Ainsi les boutons des fesses sont accentués par quatre facteurs favorisants:
la position assise prolongée
l’obésité
les pantalons serrés
le port de sous vetements en synthétique
mieux vaut du 100% coton mais il vaut mieux du 95% coton que du synthétique uniquement
Que sont les boutons des fesses?
Le plus souvent ce sont des folliculites, ou infection des poils.
Il existe plusieurs types de folliculites, notamment en fonction de la nature des agents pathogènes qui colonisent et infectent le follicule pileux (il peut s’agir de bactéries, dont le bien connu staphylocoque doré, voire de champignons).
Se débarrasser des boutons sur les fesses
Le meilleur interlocuteur pour diagnostiquer et traiter efficacement votre folliculite est donc votre médecin car celui-ci tentera de diagnostiquer le type de folliculite dont vous souffrez, parfois au moyen d’un prélèvement cutané (notamment par prélèvement indolore de la substance contenue dans les boutons pour mise en culture au laboratoire).
Avoir une verrue est souvent vécu comme une contamination, on se sent sale et on veut en guérir vite. Il y a donc plusieurs traitements de verrues. Mais les verrues guérissent-elles parfois toutes seules?
Faut-il soigner les verrues pour en guérir?
Les verrues sont des tumeurs bénignes d’origine virale, dues à des virus appelés papillomavirus.
Le traitement desverrues n’est pas systématique car les verrues sont des tumeurs bénignes régressant le plus souvent spontanément en quelques années.
Il n’est donc pas étonnant de voir disparaître spontanément une verrue.
De nombreux traitements naturels consistent à pratiquer de l’auto suggestion :
penser à la verrue et lui intimer l’ordre de partir
faire dessiner la verrue à un enfant et détruire le dessin,
et toutes sortes de procédés « magiques » plus ou moins originaux (frotter la verrue avec un bout de lard qu’on enterre à la pleine Lune, tenir un marron dans la main gauche en serrant plusieurs minutes…)
La décision de traitement des verrues est prise entre le patient et le médecin en fonction de différents facteurs :
localisation de la verrue
une verrue du visage est plus genante et affichante qu’une verrue plantaire, mais pas question d’y appliquer le moindre traitement même naturel, au risque de vous faire une cicatrice.
le nombre de verrues,
Devant d’aussi nombreuses verrues, de grandes tailles, il est peu probable qu’un traitement naturel soit efficace
l’évolution des verrues
deviennent-elles douloureuses au niveau des zones d’appui du pied (verrues plantaires)? grossissent-elles ou se multiplient-elles… ? il y a alors une indication claire à les soigner. Dans ce cas, mieux vaut éviter de risquer de perdre du temps avec un traitement naturel et se faire traiter par le médecin
Comment le médecin soigne-t-il les verrues?
La diversité des traitements qui ont été essayés pour enlever les verrues est à elle seule un constat d’échec.
Dans les etudes scientifiques concernant le traitement des verrues, deux traitements semblent plus efficaces : la cryothérapie par application d’azote liquide voire de neige carbonique et l’application de préparations à base d’acide salicylique voire d’acide lactique.
EBM, pas de cgt : l’assoc. acide salycilique et cryotherapie est tjs le tt de reference des verrues : http://t.co/03qXPsH
Ces deux traitements des verrues sont souvent associés. Leur principe est le même : décaper et détruire la verrue jusqu’à la base, pour essayer d’enlever toutes les cellules infectées par le papillomavirus.
Le médecin peut aussi utiliser du laser, un décapage sous anesthésie locale, des crèmes…
Les délais de rendez-vous chez les dermatologues s’allongent d’année en année.
Cependant, ne vous improvisez surtout pas médecin! Consultez votre médecin traitant avant toute chose. Il faut en effet vous assurer que la lésion que vous constatez est bien une verrue. Cela peut etre un durillon, voire un terrible melanome achromique. Enfin, ne traitez pas seul des verrues mal localisées, sur une peau fragile (paupière, dos de la main, cou, verrues génitales…)
Il faut être très prudent avant d’utiliser des produits même naturels et bien demander conseil à son pharmacien seulement apres avoir consulté un médecin pour s’assurer du diagnostic de verrue.
Consulter un médecin avant tout
La consultation du médecin pour diagnostiquer le type de verrue et le traitement approprié
Souvent les traitements médicaux consistent en l’application de produits kératolytiques sous un pansement, notamment pour augmenter le taux de pénétration transcutanée du produit. Il semble que le fait de recouvrir constamment la verrue joue aussi un rôle, provoquant une macération de la verrue (elle devient blanche et plus molle), ce qui peut permettre de freiner sa croissance, voire de la faire tomber.
On ne peut pas dire que le sparadrap ou le scotch soient des substances naturelles, mais ils font partie des remedes des verrues de petite taille, notamment sur les doigts.
L’opération consiste à recouvrir la verrue d’un bout de sparadrap ou mieux si possible de l’enrouler (par exemple pour une petite verrue du doigt) autour de la verrue et de laisser le sparadrap 24h/24 pendant au moins une semaine.
Dans la même logique d’application de substance occlusive, on peut appliquer sur la verrue du doigt de la colle, de l’aloe vera, du beurre de karité…
Les sèves de plantes contre les verrues
Certaines plantes comportent probablement une sève caustique, capable de bloquer la croissance, voire de décaper progressivement les petites verrues, il s’agit de
La chélidoine
La chélidoine ou grande Eclaire est une « mauvaise herbe » qui pousse à l’état sauvage, souvent le long des murs. On la reconnaît à sa fleur jaune et ses feuilles dentelées. Lorsqu’on casse sa tige en deux, un suc jaune-orangé apparaît et peut être appliqué directement sur la petite verrue du doigt par exemple, et uniquement sur elle sans déborder, puis on la recouvre d’un sparadrap, tous les jours sauf si une irritation apparait. Il faut alors suspendre les applications jusqu’au retour d’une peau normale, non irritée.
Ce suc contiendrait un alcaloïde, la coptisine, ayant des propriétés antimitotiques (il bloque la réplication du virus papillomavirus responsable des verrues)
Le pissenlit
Là encore on utilise le lait blanc qui s’écoule lorsqu’on casse la tige du pissenlit (voir chelidoine)
Le lait de figue
On utilise la sève blanche qui s’écoule des petites tiges de l’arbuste, comme pour la chélidoine et le pissenlit.
Teinture mère de thuya
On applique sur la verrue à l’aide d’un coton tige une goutte de teinture mère de Thuya une fois par jour.
Aliments contre les verrues
De nombreux aliments, notamment en raison probablement de leur effet rubéfiant et irritant, peuvent être utilisés dans le traitement des verrues
Ecorce de citron macérée dans du vinaigre blanc
On applique la décoction ail-vinaigre sur la verrue avec un coton tige et on peut recouvrir d’un sparadrap
Certains utilisent uniquement du jus de citron appliqué au coton tige sur la verrue.
peau de banane
on découpe une petite pastille de la taille de la verrue dans la partie blanche interne de la peau de banane et on l’applique sous un sparadrap sur la verrue
ail ou oignon cru
avec lesquels on frotte doucement les verrues
Certains les utilisent aussi en purée appliquée sous un pansement mais ceci est très agressif pour la peau alentour qu’il faut protéger avec un pansement percé tel que ceux qu’on utilise pour les cors aux pieds ou du vernis. Mieux vaut éviter cette technique au risque de se bruler la peau
On peut aussi citer la chair d’aubergine appliquée sous un pansement ou la pomme de terre dont on frotte la chair sur la verrue…
Faut-il gratter les verrues ?
Mieux vaut ne pas gratter les verrues. En effet, les irritations tendent parfois à stimuler la réplication du virus et à provoquer la croissance de la verrue. De plus on risque de faire saigner la verrue et il y a alors un risque d’infection bactérienne de la verrue et d’autocontamination par le sang qui transporte des papillomavirus sur la peau.
Et si ça ne fonctionne pas?
En cas de verrue résistante au traitement bien conduit plus de 15 jours, il faut consulter son médecin.
La folliculite est une infection des poils du dos, donnant des boutons centrés par les poils, à tetes blanches. L’infection est souvent bactérienne mais elle peut aussi être mycosique
Elle est souvent due à la transpiration et au port de vetements synthétiques
Le mieux est donc de consulter un médecin pour obtenir un diagnostic précis Besoin de l’avis d’un spécialiste ? d’un traitement ? Délais de rdv trop longs ? Vous pouvez effectuer une téléconsultation avec le dermatologue
Traitement ordonnés par le médecin
Outre le traitement de la cause et l’éviction des facteurs aggravants, le médecin peut utiliser pour calmer les démangeaisons :
Limiter les facteurs aggravant les démangeaisons :
Certains facteurs peuvent aggraver les démangeaisons et il convient de les éviter :
Agents irritants :
savon, eau chaude, toilette trop fréquente, port de vetements en laine…
Chauffage trop important, air sec.
Médicaments disponibles pour soigner la peau qui gratte sans ordonnance
Prudence, demandez avis au pharmacien! il pourra vous délivrer certains médicaments pour calmer les démangeaisons sans ordonnance en attendant la consultation du médecin
Il est toujours angoissant de se découvrir des rougeurs de la vulve ou le pubis chez la femme.
Vous avez des démangeaisons et des rougeurs sur la vulve, ceci nécessite une consultation médicale
Le médecin va tout d’abord demander vos antécédents ( les maladies ou interventions chirurgicales que vous avez subies, les traitements que vous prenez).
Ensuite il fera le point avec vous sur les problèmes que vous présentez (date de début, durée, signes d’accompagnement… )
Et il vous examinera, parfois au besoin d’une lampe grossissante.
Il fera le point avec vous d’une possible contagiosité de ces boutons et le cas échéant, vous proposera d’examiner voire de traiter votre ou vos partenaires
Le médecin envisagera les différents diagnostics en cas de rougeurs sur la vulve
On peut citer parmi ceux-ci :
Quelques causes de rougeurs sur la vulve :
Infections de la muqueuse du sexe
Infections mycosiques
La mycose vaginale, notamment dans sa forme candidosique (candidose), peut donner un aspect de rougeurs diffuses de la vulve
Infections bacteriennes
Rougeurs à Streptocoques
Le prélèvement myco-bactériologique comporte souvent des streptocoques qui sont en fait des saprophytes de la muqueuse génitale, notamment chez l’homme non circoncis. Il faut pour retenir le diagnostic de rougeur à streptocoques qu’il y ait de nombreuses colonies à la culture bactériologique.
Un traitement antibiotique local est souvent suffisant
Rougeurs à germes anaérobies
Les germes anaérobies sont des bactéries n’ayant pas besoin d’air pour vivre. Le chef de file de ces bactéries responsables de rougeurs du sexe est Gardnerella Vaginalis, souvent responsable de rougeurs profuses et suintantes, à l’odeur caractéristique, nauséabonde.
Leur traitement requiert l’emploi d’un antibiotique par voie orale, le metronidazole (Flagyl*) à la dose de 500mg/j pendant 7j
L’herpes du sexe peut donner un aspect de rougeurs du sexe, par l’aspect de petites érosions (petites plaies) en nappes inflammatoires
Infections parasitaires :
Rougeurs à Trichomonas Vaginalis
Trichomonas Vaginalis est un parasite responsable de rougeurs souvent profuses et érosives, recouvertes de pertes blanches et d’enduit purulent d’odeur nauséabonde. Il existe parfois des ulcérations voire des chancres.
Il n’est pas rare qu’existe aussi une uretrite (inflammation du méat uretral responsable de brulures lorsqu’on urine : brulures à la miction)
Le traitement requiert une prise unique de 2g de metronidazole (Flagyl*)
Cancers intra épithéliaux ou IN SITU (cantonnés à la superficie de la muqueuse) : une tache rouge sur lA VULVE qui ne guérit pas sous traitement
Ils se présentent le plus souvent sous la forme d’une (parfois plusieurs) tache rouge sur la vulve, de couleur rouge vif (voire marron pour la papulose bowenoide), lisse et luisante, le plus souvent bien limitée, résistante aux traitements locaux (antifongiques, corticoides… ), indolore et lentement évolutive.
La Maladie de Paget est un adénocarcinome in situ (cantoné à l’épiderme) pouvant évoluer en carcinome invasif et donner des métastase. Associé dans 1/4 des cas environ à un cancer sous jacent (urinaire… )
Les carcinomes epidermoides de la vulve représentent 3 à 5% des cancers gynécologiques. Toute plaque blanche et epaisse, ou rouge, voire ulcérée persistante doit être biopsiée. Le traitement est chirurgical +/- radiothérapie
Sur lichen scléreux
80% des carcinomes épidermoïdes vulvaires se développent à partir d’un lichen scléreux évoluant depuis plusieurs années, souvent non ou mal traités.
Le carcinome prend la forme d’une plaque rouge, souvent saignotante et infiltrée, sur lichen scléreux sous-jacent sous forme de zones blanches brillantes postérieures. Au début, il s’agit de plaques leucoplasiques des parties internes de la vulve ou d’ulcération persistante
Du au papillomavirus
20% de ces cancers se développent sur VIN (Néoplasies Intra Vulvaires) classique HPV-induites (appelées aussi HSIL = High grade Squamous Intraepithelial Lesion), dues au papilloma virus.
Apparait alors sur une rougeur de la vulve une zone épaisse et infiltrée
Des eczemas allergiques de contact peuvent se voir sur la vulve en réaction à un contact
direct : les premières causes d’allergie de contact vulvaires sont les topiques médicamenteux (creme antibiotique, antifongique…). On voit aussi dans les causes la matière des sous-vetements (Lycra), des produits de lavage, l’application de désinfectants, d’antifongiques, le latex des préservatifs, un protege slip contenant des substances allergisantes
indirect par portage manuel (produits chimiques, vernis à ongle… ) ou par les rapports sexuels : par exemple eczema à des lubrifiants intimes…En cas de recrudescence pendant ou après les rapports sexuels, il faut penser à l’allergie au lubrifiant, au préservatif, au sperme ou à un allergène transmis par le partenaire.
L’eczema de la vulve forme des placards rouges, secs, principalement des versants externes de la vulve (pubis, racine des cuisses et fesses) avec un respect des plis.
La peau est très sèche, fripée et parfois parsemée de petites vésicules excoriées, formant des plaques à bords sont émiettés, mal limités.
Il n’y a pas d’atteinte vaginale (pas de pertes vaginales) ou de plaque à distance. On n’observe pas débord sur la marge anale, de bordure active avec collerette desquamative ou de pustulettes périphériques comme dans les candidoses récidivantes.
L’eczema de la vulve est souvent prouvé par le biais de tests allergologiques appelés patch tests afin de déterminer l’allergène en cause
Le traitement repose sur les cremes a la cortisone et l’éviction de l’allergène. Dans tous les cas, il est important limiter l’utilisation d’eau et de savon qui, provoquant macération et irritation cutanée, aggravent la situation.
Le lichen prend souvent au niveau du sexe un caractère annulaire caractéristique (groupes de papules agencées en anneau, ou un seul anneau avec bordure active et centre atrophique).
Le lichen plan érosif est caractérisé par des érosions douloureuses entourées par des papules blanches et kératosiques.
Rechercher dans les deux cas une atteinte de la bouche++++
Il est fréquent de voir apparaitre des boutons qui démangent sur le ventre
A cet endroit la peau est souvent sèche, ce qui tend à accentuer les démangeaisons
En cas de boutons qui démangent sur le ventre : consultez un médecin!
La consultation du médecin est indispensable afin d’obtenir un diagnostic précis.
Le médecin va tout d’abord demander vos antécédents ( les maladies ou interventions chirurgicales que vous avez subies, les traitements que vous prenez).
La dermatite atopique touche surtout les enfants ou les jeunes adultes, sous la forme de plaques du visage, des plis des coudes, derrière les genoux… et la dermatite atopique peut donner des plaques seches et rugueuses du ventre, souvent un peu plus claires que la peau saine
La dermatite atopique touche surtout les enfants ou les jeunes adultes, sous la forme de plaques du visage, des plis des coudes, derrière les genoux… et la dermatite atopique peut donner des plaques seches et rugueuses des jambes
L’eczema peut donner des plaques qui grattent sur les coudes
Les causes d’eczema des jambes sont nombreuses (eczema variqueux, allergique, nummulaire…). Voir l’article sur l’eczema des jambes
Mycose de la peau
La mycose de la peau augmente souvent progressivement de taille avec une collerette de peau qui desquame
Lichen plan
Le lichen plan prend la forme de papules violacées le plus souvent sur les poignets ou les jambes
Folliculite
La folliculite est une infection des poils de la jambe, donnant des boutons qui peuvent démanger. L’infection est souvent bactérienne mais elle peut aussi être mycosique
La folliculite est une infection des poils du bras, donnant des boutons qui peuvent démanger. L’infection est souvent bactérienne mais elle peut aussi être mycosique
Ce dernier envisagera les différents diagnostics possibles. On peut citer parmi ceux-ci :
Demangeaisons du dos sans boutons
Les causes sont nombreuses, parmi celles ci on peut citer
Eczema débutant
L’ eczéma au stade de début peut ne comporter que de petits boutons imperceptibles et difficiles à voir, qui démangent.
Peau sèche
Une peau sèche est une peau qui comporte souvent des sensations de démangeaisons. La peau sèche est favorisée par le temps froid et le faible taux d’humidité, le lavage excessif de la peau ou l’utilisation de produits caustiques.
Zona
Le zona peut provoquer des démangeaisonsavant les douleurs
Il peut aussi démanger après l’éruption, c’est le prurit séquellaire d’un zona
La folliculite est une infection des poils du dos, donnant des boutons qui peuvent démanger. L’infection est souvent bactérienne mais elle peut aussi être mycosique
Le bronzage est une réaction de défense de la peau
Nous avons dans la peau des cellules pigmentaires appelées mélanocytes, chargées de déposer de la mélanine dans la peau pour la protéger, explications :
Lorsque vous regardez un objet noir, il vous apparait noir car il absorbe la lumière alors que l’objet blanc la reflète dans votre oeil
Le noir absorbe donc la lumière et c’est pour cela qu’il chauffe au soleil plus que le blanc car il absorbe les infrarouges
La peau mate ou noire comporte à sa superficie une fine couche de pigment plus ou moins foncée qui absorbe les UV et protège les couches profondes de la peau
Au début de l’évolution de l’espèce humaine, tous les hominidés étaient noirs et venaient d’Afrique. Lors des migrations dans l’hémisphère Nord, les hominidés à peau plus claire se sont retrouvés favorisés car ils avaient notamment besoin de moins de soleil pour synthétiser la vitamine D (voir l’article Soleil et peau). Les premiers hommes à peau noire ont donc progressivement disparu de l’hémisphère Nord au fil de l’évolution, plus sujets notamment au rachitisme (carence en vitamine D).
Les peaux mates ou noires ayant la couche de pigment qui empêche la pénétration des UV, ils ont très rarement des coups de soleil (brulures de la peau) contrairement aux peaux claires qui brulent car elles laissent passer les UV dans la peau.
Ainsi, la peau tend à se pigmenter lorsqu’elle est confrontée aux rayons du soleil pour tenter d’absorber le plus de rayons en superficie et les empêcher de faire des dégâts dans les couches profondes
Est-ce que tout le monde peut bronzer?
Plus la peau est riche en mélanocytes, plus elle va pouvoir se pigmenter au soleil
Ainsi, les peaux mates, riches en mélanocytes, bronzent vite et beaucoup, alors qu’à l’autre extrême les peaux claires (roux ou blonds aux yeux clairs), ayant moins de mélanocytes, ne sont pas équipés pour affronter le soleil et bronzer. Ils obtiendront péniblement un petit hâle au prix de rougeurs voire de coups de soleil
Si vous avez la peau claire donc, fuyez le soleil et ne tentez pas de bronzer, vous bruleriez
Comment préparer sa peau au bronzage ?
Il est donc important pour permettre à la peau d’être plus à même de se protéger du soleil par un bronzage doux, sans coups de soleil :
avoir une peau bien hydratée
avant le début des expositions solaires, car la barrière cutanée protège un peu du soleil et une peau sèche ou lésée y est plus sensible
mettre des crèmes solaires efficaces (minimum indice 30 contre les UVB, et protégeant aussi contre les UVA)
20 minutes avant le début de l’exposition puis toutes les deux heures et après les bains, sur tout le corps.
les UV en cabine ne sont pas recommandés
pour préparer la peau car ils ne font qu’ajouter des UV artificiels aux UV naturels que l’ont prendra après.
Un cancer sur trois dans le monde est un cancer de la peau et le nombre de cancers de la peau est en augmentation depuis 30 ans, à tel point que l’Organisation Mondiale de la Santé a recommandé récemment d’éviter les UV artificiels, arguant que « l’utilisation croissante des lits de bronzage associée au désir d’être bronzé parce que c’est à la mode seraient les principales raisons de cette augmentation rapide du nombre de cancers cutanés ». De plus, deux études récentes ont mis en évidence une augmentation de 25 à 30% du risque de mélanome chez les personnes ayant reçu des UV en cabine !
les photoprotecteurs internes (carotène… )
sont quant à eux assez peu protecteurs et ils tendent généralement à s’exposer plus car on se croit protégé. Les dermatologues ne les recommandent donc généralement pas à cause de ce mésusage.
il faut surtout éviter le coup de soleil et s’exposer très progressivement. Il convient aussi d’éviter le soleil entre 11 et 16h, de favoriser une protection vestimentaire et de chercher l’ombre (en savoir plus sur la protection solaire)
Il faut donc savoir modérer ses expositions solaires et savoir que la vie courante (travailler, faire des courses ) dans un pays ensoleillé est déjà considérée comme une forte exposition.
Il ne faut en effet jamais oublier que la lumière voyage à 300 000 kms/seconde : le fait de bouger, faire du vélo, des courses… ne nous protège donc pas du tout même si la sensation de chaleur n’est pas présente
Peut-on bronzer avec une crème solaire?
Tout dépend de votre type de peau: les peaux mates, riches en mélanocytes, bronzent vite et beaucoup, alors qu’à l’autre extrême les peaux claires (roux ou blonds aux yeux clairs), ayant moins de mélanocytes, ne sont pas équipés pour affronter le soleil et bronzer. Ils obtiendront péniblement un petit hâle au prix de rougeurs voire de coups de soleil
Mais ceci dépend peu de la présence ou non de crème solaire : les peaux mates bronzeront vite même avec une creme solaire et les peaux claires bronzeront de toute façon lentement ou très peu mais la crème évitera surtout les coups de soleil
Il faut donc mettre des crèmes solaires efficaces (minimum indice 30 contre les UVB, et protégeant aussi contre les UVA)
20 minutes avant le début de l’exposition puis toutes les deux heures et après les bains, sur tout le corps.
Peut-on bronzer sous un parasol?
Absolument ! Le parasol filtre une partie seulement des rayons ultra-violets (UV) émis par le soleil. De plus, vous recevez sous le parasol une quantité non négligeable d’UV réfléchis par l’eau ou le sable. On estime en effet que l’eau réfléchit 5 % des UV et le sable 20 % !
Vous bronzerez donc sous le parasol, et vous obtiendrez même un bronzage progressif sans subir de coup de soleil, que l’on redoute tant pour la peau.
Faire tenir le bronzage : comment garder son bronzage?
Quelques mesures permettent de tenir un meilleur bronzage
Ne pas vouloir bronzer trop vite
Il faut avoir à tout prix éviter les coups de soleil et avoir suivi les conseils de protection solaire :
Un bronzage acquis trop brutalement ou rapidement est souvent de mauvaise qualité car associé à des dégats cutanés responsables de desquamation qui le font partir
Les dermatologues ne le répèteront jamais assez : il faut se protéger du soleil en évitant les expositions entre 11 et 17 h, les expositions longues du type « bain de soleil » et les UV en cabine. N’hésitez pas à prendre l’habitude de porter une protection vestimentaire : T-Shirt à ou chemise légère à manches longues, chapeau avec bords larges, pantalon léger… et appliquez des crèmes solaires efficaces (minimum indice 30 contre les UVB, et protégeant aussi contre les UVA), toutes les deux heures et après les bains.
Un bronzage progressif et lent respectera plus votre peau et tiendra plus longtemps.
Prendre soin de sa peau pour tenir son bronzage
La peau se renouvelle et les couches superficielles de la peau sont progressivement éliminées par le phénomène de desquamation.
Plusieurs facteurs peuvent donc ralentir la disparition du bronzage.
Après l’été, évitez les activités qui vont accélérer l’élimination des cellules superficielles
utilisation d’un gant de crin, de produits de gommage…
Hydratez régulièrement votre peau
au moyen d’un crème hydratante, car ceci renforcera l’adhésion des cellules superficielles.
Une conclusion sur le désir d’être bronzé
Quoi de plus agréable que de rentrer de vacances en ayant bonne mine? N’oubliez cependant jamais que le bronzage n’est qu’une réaction de défense de votre peau et que le soleil est un pourvoyeur de cancers et un accélérateur du vieillissement cutané… Il suffit de comparer la peau de lait d’une sœur qui sort rarement de son couvent et la peau flétrie et ridée d’une personne du même âge qui s’expose pour s’en convaincre… : la protection solaire est la meilleure prévention du vieillissement cutané.
Questions fréquentes
Je pars quinze jours en vacances et je voudrais savoir combien de temps mon bronzage perdurera ensuite ?
Le bronzage est un mécanisme de défense de la peau, qui se charge de pigment (la mélanine) en particulier dans les couches superficielles afin d’absorber les rayons du soleil qui lui sont nocifs, et de les empêcher autant que faire ce peut, de pénétrer au sein des cellules des couches profondes. Lorsque vous bronzez, il s’agit donc de la partie la plus superficielle de votre peau qui se colore. Or, la peau se renouvelle et les couches superficielles de la peau sont progressivement éliminées par le phénomène de desquamation. Plusieurs facteurs peuvent donc ralentir la disparition du bronzage. Tout d’abord, il ne faut pas chercher à bronzer trop rapidement car ceci engendrerait de dégâts importants dans les couches de la peau (irritation des cellules cutanées, voir coup de soleil qui correspond à une véritable brûlure de la peau) et un renouvellement plus important (on se met à « peler »), donc un « débronzage » plus rapide. Il est donc très important, et pas seulement pour protéger sa peau, de respecter les mesures de photo-protection : éviter les expositions entre 11h et 16h, porter des vêtements couvrants et appliquer une crème solaire de protection forte. Un bronzage progressif et lent respectera plus votre peau et tiendra plus longtemps. Après l’été, évitez les activités qui vont accélérer l’élimination des cellules superficielles : utilisation d’un gant de crin, de produits de gommage… Enfin, hydratez régulièrement votre peau au moyen d’un crème hydratante, car ceci renforcera l’adhésion des cellules superficielles. Mais n’oubliez jamais que le bronzage n’est qu’une réaction de défense de votre peau et que le soleil est un pourvoyeur de cancers et un accélérateur du vieillissement cutané… Il suffit de comparer la peau de lait d’une sœur qui sort rarement de son couvent et la peau flétrie et ridée d’une personne du même âge qui s’expose pour s’en convaincre… : la protection solaire est la meilleure prévention du vieillissement cutané.
Il s’agit d’une réaction entre le parfum et le soleil, provoquant après exposition, l’apparition de vastes nappes brunes sur toute la surface d’application du parfum sur la peau.
Ces nappes brunes peuvent être difficiles à faire disparaître et rester longtemps sur la peau.
Il est donc préférable d’éviter d’appliquer votre parfum sur les zones exposées au soleil (cou, décolleté…) au risque de voir apparaître de vastes plages brunes.
Cette dermite pigmentogène n’est pas l’apanage du parfum ou de l’eau de toilette, mais elle peut aussi se voir avec les cosmétiques parfumés (crèmes solaires notamment).
Il est donc recommandé d’éviter d’appliquer des cosmétiques parfumés sur les zones exposées au soleil et d’éviter les crèmes solaires parfumées, même si elles sont agréables.
Questions fréquentes
J’aime être parfumée même sous le soleil. Qu’est-ce que je risque?
Le parfum peut provoquer une dermite pigmentogène lors de son exposition au soleil. Il s’agit d’une réaction entre le parfum et le soleil, provoquant après exposition, l’apparition de vastes nappes brunes sur toute la surface d’application du parfum sur la peau. Ces nappes brunes peuvent être difficiles à faire disparaître et rester longtemps sur la peau. Il est donc préférable d’éviter d’appliquer votre parfum sur les zones exposées au soleil (cou, décolleté…) au risque de voir apparaître de vastes plages brunes. Cette dermite pigmentogène n’est pas l’apanage du parfum ou de l’eau de toilette, mais elle peut aussi se voir avec les cosmétiques parfumés (crèmes solaires notamment). Il est donc recommandé d’éviter d’appliquer des cosmétiques parfumés sur les zones exposées au soleil et d’éviter les crèmes solaires parfumées, même si elles sont agréables.
Attention à l’apparition de vastes tâches brunes sur votre peau exposée au soleil à l’endroit où vous avez appliqué votre parfum.
Les points noirs sont encore appelés comédons ouverts, ou communément ‘vers de peau‘ car lorsqu’on presse un point noir, le sébum sort sous la forme d’un ver blanc. Il est déconseillé de manipuler ses boutons pour faire sortir le ver de peau car ceci expose à des complications (infection, kyste, cicatrice… ). Le point noir qu’on observe sur le dessus est lié à l’oxydation du sébum et des cellules de peau accumulées au sommet. Le contenu du point noir forme une boursouflure de quelques millimètres.
Pourquoi j’ai des points noirs?
Les points noirs sont une forme d’acné, dite rétentionnelle
Ils sont souvent corrélés à la peau grasse : la cause primordiale des points noirs est la production en excès de sébum par les glandes sébacées.
Les zones les plus grasses du visage sont situées sur le nez et le front, il est donc fréquent d’observer des points noirs à ces endroits du visage
Comment lutter contre les points noirs?
Produits en vente libre
on trouve le plus souvent de crèmes et de gels nettoyants contenant des substances exfoliantes (acides de fruits, acide lactique, acide salicylique…) qui favorisent l’élimination du comédon, et séborégulatrices (du zinc par exemple)… qui comme leur nom l’indique tentent de réguler la sécrétion de sébum.
Enfin, n’utilisez pour vos autres soins du visage que des produits dits « non comédogènes » c’est-à-dire qui n’augmentent pas singulièrement le risque de créer des boutons du type point noir ou microkyste.
Traitements du dermatologue
Les crèmes les plus efficaces sont à base de vitamine A acide, encore appelés rétinoides et seul un médecin peut les prescrire.
Ces soins peuvent être accompagnés de nettoyages de peau, mais sachez qu’un nettoyage de peau pratiqué en institut est souvent beaucoup plus superficiel qu’un nettoyage de peau pratiqué par un dermatologue.
Questions fréquentes
J’ai des vilains points noirs sur le nez. Comment puis-je m’en débarrasser avant qu’ils ne se transforment en boutons ?
Les points noirs ou comédons sont liés à l’accumulation de sébum dans les glandes sébacées. Leur extrémité est noire car le sébum a tendance à s’oxyder au contact de l’air et à devenir foncé. La cause primordiale des points noirs est la production en excès de sébum par les glandes sébacées. Malheureusement, peu de crèmes disponibles en vente libre sur le marché permettent de réduire efficacement l’excrétion de sébum : on trouve le plus souvent de crèmes et de gels nettoyants contenant des substances exfoliantes (acides de fruits, acide lactique, acide salicylique…) qui favorisent l’élimination du comédon, et séborégulatrices (du zinc par exemple)… qui comme leur nom l’indique tentent de réguler la sécrétion de sébum. Les crèmes les plus efficaces sont à base de vitamine A acide, encore appelés rétinoides et seul un médecin peut les prescrire. Je vous encourage donc à consulter un médecin si les produits disponibles sans ordonnance sont inefficaces.
Ces soins peuvent être accompagnés de nettoyages de peau, mais sachez qu’un nettoyage de peau pratiqué en institut est souvent beaucoup plus superficiel qu’un nettoyage de peau pratiqué par un dermatologue. Enfin, n’utilisez pour vos autres soins du visage que des produits dits « non comédogènes » c’est-à-dire qui n’augmentent pas singulièrement le risque de créer des boutons du type point noir ou microkyste.
Si les soins vendus dans le commerce sont inefficaces, un médecin pourra vous prescrire s’il ne décèle pas de contre-indications, des crèmes à base de rétinoides.
Les compléments alimentaires destinés à protéger la peau du soleil contiennent le plus souvent des pigments d’origine végétale et des anti-oxydants.
Des pigments
Les pigments sont des molécules capables d’absorber une partie des rayons ultra-violets émis par le soleil. Il s’agit le plus souvent de caroténoides et en particulier du béta carotène qui comme son nom l’indique est contenu en grande quantité dans les carottes et leur confère leur couleur orange.
Mais les caroténoides sont aussi présents dans de nombreux fruits (abricot, mangue, melon…) et légumes (persil, épinards, laitue, cresson, brocoli…).
Des anti oxydants
Les anti oxydants sont des molécules qui s’opposent au phénomène d’oxydation des cellules, un mécanisme biologique qui joue un rôle dans le vieillissement et le risque de cancérisation des cellules. Les anti oxydants généralement utilisés dans les compléments alimentaires sont des vitamines (vitamine C qu’on trouve en grande quantité dans les agrumes ou les kiwis, vitamine E contenue dans l’huile de tournesol ou d’olive…) et des flavonoides contenus dans le soja, le thé vert, le raisin, le glutathion, les dérivés de la cystéine, le sélénium, ou le zinc…
Effet protecteur vis-à-vis des dégats liés au soleil?
Les antioxydants (vitamines E et C, le glutathion, les dérivés
de la cystéine, le sélénium, ou le zinc) peuvent prévenir le coup de soleil et les cancers de la peau induits par les UV dans les études précliniques chez l’animal
Cependant, cet effet préventif sur les cancers n’a jamais été démontré chez l’homme et les antioxydants pourraient protéger un peu des coups de soleil, mais de manière bien moins efficace qu’une crème solaire
Dans l’étude nutritionnelle de grande ampleur Su.Vi.Max, l’apport d’antioxydants a diminué la fréquence de l’ensemble des cancers chez l’homme, mais cet apport a légèrement augmenté la fréquence des cancers de la peau chez les femmes, avec un retour à la normal à l’arrêt de
la supplémentation
De même, un excès d’antioxydants pourrait favoriser la prolifération cellulaire chez les personnes ayant des lésions précancéreuses (ce qui a été
démontré par exemple avec l’apport de vitamine C chez les fumeurs).
Régime méditerranéen versus compléments alimentaires
Une alimentation riche en fruits et légumes (plus d’un demi kilogramme par jour) apporte beaucoup de ces molécules mais aussi, et contrairement aux gélules, les fruits et légumes apportent d’autres substances bénéfiques pour l’organisme telles que fibres ou oligo éléments.
L’utilisation de compléments alimentaires a donc beaucoup moins d’utilité si le régime est déjà riche en fruits et légumes.
La peau est constituée de deux couches posées l’une sur l’autre, l’épiderme en superficie et le derme en profondeur.
Tout acte qui atteint le derme risque de provoquer une cicatrice.
Qu’est-ce qu’un grain de beauté?
Un grain de beauté est un amas de cellules pigmentaires, les mélanocytes et il a généralement une composante dermique, ce qui signifie que l’ablation du grain de beauté, si elle est complète et emporte sa partie profonde dermique, qu’elle soit réalisée au bistouri ou au laser, risque de créer des lésions dans le derme et donc de provoquer une cicatrice.
Cicatrice après avoir enlevé un grain de beauté
La décision de faire enlever un grain de beauté doit toujours être prise en sachant que ce risque cicatriciel existe. Si le risque est acceptable lorsque l’ablation du grain de beauté est réalisée pour raison médicale (lésion douteuse dont on souhaite l’analyse), il l’est moins lorsqu’il s’agit d’un acte esthétique.
La qualité de la cicatrice dépendra quant à elle de nombreux facteurs tels que la profondeur et la largeur de l’ablation (plus elle est profonde et large, plus le risque cicatriciel est important), les soins apportés à la plaie (application de crèmes, de pansements qui favorisent la cicatrisation…) et surtout la propension de votre peau à faire de belles cicatrices. On dit en effet souvent que ce n’est pas le médecin qui fait une belle cicatrice mais le patient.
Différence entre laser et chirurgie
Au sujet des techniques d’ablation, il faut savoir que la différence principale entre le laser et le bistouri réside dans leur mode d’action : le bistouri coupe et le laser détruit en carbonisant. Cependant, l’acte d’ablation d’un grain de beauté au laser est un véritable acte chirurgical, au même titre que l’acte classique au bistouri.
Le traitement au laser présente des avantages et des inconvénients comparativement au bistouri. Le laser permet de déterminer plus facilement la profondeur de l’intervention (donc de la réduire pour diminuer le risque cicatriciel) et il ne fait pas saigner. Il a par contre des inconvénients dus à son mode d’action qui est la carbonisation, c’est-à-dire la destruction de la lésion : le grain de beauté étant détruit, il n’est pas possible de l’envoyer en analyse. Ceci ne permet donc pas d’avoir la preuve que le grain de beauté est bénin et la technique au laser doit par conséquent être réservée aux grains de beauté pour lesquels il existe une certitude de bénignité rien qu’en les observant. L’absence d’analyse a un autre inconvénient : il est impossible de savoir si tout le grain de beauté été enlevé. Or, s’il reste un peu de grain de beauté dans la peau, il peut « repousser ».
La technique au laser ne permet donc pas de certifier qu’il n’y a pas de risque de récidive du grain de beauté et ne devrait pas être utilisée car toute ablation de point de beauté nécessite une analyse pour certifier de sa bénignité
La méduse a des filaments contenant des substances irritantes.
En cas de brulure importante (étendue, plaies…) ou dans des eaux tropicales, il faut consulter un médecin dans tous les cas sans tarder.
En cas de brulure modérée, dans des eaux tempérées, il faut rincer abondamment à l’eau de mer ou au sérum physiologique, retirer les filaments puis désinfecter et tremper si possible les zones atteintes dans de l’eau chaude (pas plus de 45°C pendant 20 minutes)
Symptomes
On reconnait la piqure de méduse à la disposition linéaire des boutons, souvent pourvoyeurs de brulure. Les boutons sont gonflés comme de l’urticaire et surviennent rapidement, dès les premières minutes du contact, par effet toxique du venin.
Les boutons peuvent devenir vésiculeux, parfois hémorragiques, voire nécrotiques. Il faut alors consulter un médecin sans tarder.
La régression spontanée des boutons de méduse se fait en 10 à 15 jours sauf en cas de plaies ou de nécroses qui cicatrisent plus lentement. De plus certaines brulures de méduses peuvent se compliquer de lésions lichénoïdes ou granulomateuses voire de cicatrices (chéloides…).
Choses à éviter
Il convient tout d’abord d’éviter certaines choses :
Ne pas frotter,
ni rincer avec de l’eau douce, de l’alcool ou du vinaigre
L’application d’eau froide ou de vinaigre doit être évitée car elle peut stimuler la décharge des nématocystes chez certaines méduses.
Le rinçage à l’eau de mer ou au sérum physiologique est utile
ne pas faire un pansement, un bandage
Le frottement et la pression qu’ils exercent risquent de favoriser la libération de toxines par les nematocytes
Choses à faire
Rincer à l’eau de mer ou au sérum physiologique
Ce rinçage soit être abondant et durer plusieurs minutes
Il faut retirer les éventuels filaments
qui peuvent rester collés à la surface de la peau avec un gant ou une pince et
désinfecter
avec un antiseptique doux de type chlorhexidine acqueuse.
baigner les zones atteintes dans l’eau chaude
L’immersion dans une eau chaude (à 45° C maximum) pendant au moins 20 minutes permet de soulager la douleur et de détruire les toxines thermolabiles.
éviter l’exposition au soleil et à l’eau de mer
de la plaie jusqu’à cicatrisation complète.
ensuite s’il reste des traces rouges, ne pas les exposer au soleil car elles risquent de laisser des taches brunes
En cas de malaise, d’extension ou d’aggravation de l’éruption, de gonflement qui ne cède pas, il faut consulter un médecin.
D’autres sont invisibles : les Ultra-violets et les Infra-rouges.
Le rayonnement ayant le plus d’effet sur la peau est le rayonnement Ultra-Violet (UV), même par temps nuageux (un voile nuageux d’altitude ne bloque que 10% des UV).
Les UV peuvent avoir des effets positifs sur la peau à faible dose comme par exemple l’action antidépressive chez certaines personnes. Cet effet semble être plus lié à la lumière visible qu’aux UV. Il permet deguérir certaines maladies de la peau (psoriasis… ). Là encore il suffit de très peu d’UV (quelques minutes d’exposition qutotidienne à 17h en été suffisent pour avoir un effet bénéfique sur certaines maladies de peau en quelques jours ou semaines). Enfin, il permet la production de vitamine D (action antirachitique) mais il faut là encore très peu de soleil pour en bénéficier : il suffit de prendre un café en terrasse pendant quelques minutes avant bras nus en période estivale pour avoir synthétisé son stock quotidien de vitamine D !
Il est donc important pour permettre à la peau d’étre plus à même de se protéger du soleil :
d’avoir une peau bien hydratée
avant le début des expositions solaires, car la barrière cutanée protège un peu du soleil et une peau sèche ou lésée y est plus sensible
mettre des crèmes solaires efficaces (minimum indice 30 contre les UVB, et protégeant aussi contre les UVA)
20 minutes avant le début de l’exposition puis toutes les deux heures et après les bains, sur tout le corps.
les UV en cabine ne sont pas recommandés
pour préparer la peau car ils ne font qu’ajouter des UV artificiels aux UV naturels que l’ont prendra après.
les photoprotecteurs internes (carotène… )
sont quant à eux assez peu protecteurs et ils tendent généralement à s’exposer plus car on se croit protégé. Les dermatologues ne les recommandent donc généralement pas à cause de ce mésusage.
il faut surtout éviter le coup de soleil et s’exposer très progressivement. Il convient aussi d’éviter le soleil entre 11 et 16h, de favoriser une protection vestimentaire et de chercher l’ombre (en savoir plus sur la protection solaire)
Il faut donc savoir modérer ses expositions solaires et savoir que la vie courante (travailler, faire des courses ) dans un pays ensoleillé est déjà considérée comme une forte exposition.
Il ne faut en effet jamais oublier que la lumière voyage à 300 000 kms/seconde : le fait de bouger, faire du vélo, des courses… ne nous protège donc pas du tout même si la sensation de chaleur n’est pas présente
L’urticaire solaire provoque une éruption de boutons gonflés rosés qui démangent (urticaire) dès les premières minutes (dans la demi heure) qui suit une exposition au soleil, contrairement à la lucite qui survient généralement dans les 12 à 78 heures après le soleil
L’urticaire est donc une allergie de la peau : l’aspect gonflé des papules d’urticaire (enflures de la peau) est due à une dilatation aiguë des vaisseaux de la peau, secondaire à la libération d’histamine par les mastocytes.
Causes
La cause de l’urticaire au soleil est mal connue.
Elle touche 3 femmes pour un homme avec un pic entre 30 et 50 ans
On note parfois des antécédents d’eczema atopique personnel ou dans la famille, voire de lupus, lucite… certains médicaments dont les cyclines, antibiotiques utilisés dans l’acné, peuvent avoir été pris avant l’éruption
Symptomes
L’éruption débute dans les 30 minutes qui suivent l’exposition au soleil. Elle dure entre 1 heure et une journée.
Boutons d’urticaire
Le mot urticaire provient du latin « urtica » qui signifie ortie.
L’urticaire a generalement l’aspect de boutons monomorphes ressemblant à des piqûres d’ortie qui très souvent démangent (démangeaisons), fugaces et évolutifs.
Monomorphes, l’urticaire a pour lésion élémentaire une papule oedémateuse (gonflée) rouge ou rosée (comme des piqures d’orties), isolée ou confluant en des plaques bien délimitées.
Démangeaisons : l’urticaire démange constamment sauf en cas d’urticaire systémique ou profonde, parfois féroce. L’urticaire donne donc des plaques qui grattent.
Fugaces, les lésions d’urticaire persistent quelques minutes ou quelques heures avant de disparaître sans laisser de traces.
Sur une zone exposée au soleil
L’urticaire solaire apparaît le plus souvent quelques minutes apres une exposition au soleil, notamment sur les zones qui etaient protegees du soleil et ont ete recemment exposees.
Il peut s’étendre ensuite sur les zones couvertes
L’urticaire au soleil est habituellement suivie d’une période réfractaire de 24 à 48 h succédant à une poussée d’urticaire solaire au cours de laquelle une nouvelle exposition ne déclenche pas de lésion
Le diagnostic de l’urticaire au soleil passe le plus souvent par la réalisation de phototests.
Formes atypiques
L’éruption urticariforme typique peut manquer et on peut observer des formes tronquées d’urticaire solaire telles que :
Simple rougeur qui démange dans les 30 minutes après exposition solaire
Eruption localisée sur quelques zones exposées seulement (« fixed solar urticaria »)
Importance des manifestations générales associées : maux de tête, malaise, palpitations (risque de choc anaphylactique)…
Soigner l’urticaire solaire
Le traitement de l’urticaire solaire est souvent difficile et requiert notamment une
Photosensibilisation = produit photosensibilisant + soleil
La photosensibilisation résulte de la conjonction d’une substance photosensibilisante (par application sur la peau = photosensibilisation externe ou par ingestion par voie orale = photosensibilisation interne) et du soleil
Comment reconnaitre la photosensibilisation
L’éruption apparait après les expositions solaires et les boutons tendent à disparaitre en hiver
En cas de photosensibilisation interne, les boutons siégent électivement sur les zones exposées au soleil, et sont souvent délimités par les vêtements.
Ainsi, habituellement, seuls le visage, le décolleté, la nuque, le dos des mains et les avant-bras sont atteints sauf en cas d’exposition à la plage par exemple
En cas de photosensibilisation de contact externe, les boutons sont localisés là où a été appliquée la substance photosensibilisante. Ainsi, une photosensibilisation à une crème de jour va se manifester uniquement par des lésions du visage, une photosensibilisation à une crème anti-inflammatoire va entraîner des boutons au niveau de l’articulation traitée etc.
Attention en cas d’allergie à la creme solaire, la photosensibilisation peut mimer une photosensibilisation interne si la creme a été mise sur toutes les zones photoexposées
Reconnaitre le type de photosensibilité
Les réactions phototoxiques
Ce ne sont pas à proprement parler des allergies, mais des réactions pouvant survenir chez tout le monde, sans hypersensibilité, à la simple condition que la personne ait dans la peau le photosensibilisant et soit exposée de façon assez intense aux UV.
Elle se manifeste par une rougeur intense de la peau, parfois avec décollements bulleux, évoquant un coup de soleil mais anormal pour un temps d’exposition minime.
Elle peut laisser des taches brunes, notamment avec les parfums ou les plantes.
Les réactions photoallergiques ne surviennent que chez des personnes préalablement sensibilisés à l’allergène. Il s’agit donc à proprement parler d’allergies, provoquant le plus souvent un eczema au soleil
Il peut survenir après une exposition même minime au soleil (derrière les vitres d’une voiture, ciel voilé… )
Au début, l’eczema est localisé aux zones exposées au soleil puis il peut s’étendre aux zones protégées.
Quelle est la substance photosensibilisante en cause?
On distingue les agents externes (contact avec la peau) et internes (aliments, médicaments… )
photosensibilisation externe :
En cas de photosensibilisation externe par contact, l’identification de la substance responsable se trouve au sein tous les produits utilisés sur la peau : médicaments par voies locale, cosmétiques, végétaux, parfums…
Si l’interrogatoire ne permet pas d’identifier formellement le produit responsable de la photosensibilisation, il faut avoir recours à des photo patch-tests. Cette technique d’exploration photobiologique va être pertinente en cas de photo-allergie. En revanche, n’importe quelle substance phototoxique irradiée avec des UV peut induire un photopatch-test positif. Dès lors, la simple découverte d’un photopatch-test positif n’est pas suffisante pour affirmer la responsabilité d’un produit, il faut de plus que le test positif soit pertinent par rapport à l’histoire clinique : ce produit a été appliqué 24h environ avant l’allergie au soleil.
Exemple : baume du Pérou, colorants des rouges (éosine, fluorescéine, rose de Bengale), formaldéhyde, furocoumarines et huiles essentielles (bergamote, cèdre, citron vert, lavande, vanille), mousse de chêne, musk ambrette, PPD, filtres solaires ( Eusolex 232 (acide phénylbenzimidazole sulfonique) Eusolex 6300 3 (4-méthylbenzidylène camphre), Parsol MCX (octylméthoxycinnamate), Eusolex 4360 (oxybenzone),
Parsol 1789 (butylméthoxydibenzoylméthane), ketoprofene…
En cas de photosensibilisation systémique, l’identification de la substance responsable est beaucoup plus difficile. Il faut repérer les médicaments potentiellement photosensibilisants
Exemple : anti-inflammatoires non stéroïdiens, cyclines, amiodarone, chlorpromazine, dacarbazine, 5 FU, psoralenes, quinolones, phénothiazines…
On peut avoir recours aux photo patch-tests mais il y a beaucoup de faux négatifs et de faux positifs (molécule phototoxique comme pour les sensibilisation externes).
Peut-on faire une photosensibilisation après avoir ingéré des aliments? Certains aliments contenant une grande proportion de psoralènes (céleri, persil), les boissons contenant de la quinine (Gini®, Schweppes®), des additifs alimentaires (métabisulfite de sodium) et les édulcorants de synthèse à base de cyclamate peuvent engendrer une photosensibilisation systémique. Cependant, la quantité de substance photosensibilisante est probablement insuffisante pour que ces aliments provoquent à eux seuls une réaction de photosensibilisation. En revanche, leur absorption chez un patient prenant déjà un médicament photosensibilisant risque de déclencher une photosensibilisation…
Il s’agit d’une forme d’allergie au soleil caractérisée par la survenue d’un eczema photo allergique
Comment peut-on faire un eczema au soleil?
Il faut l’action conjointe d’un allergène et des rayons solaires pour que l’exema se déclenche
Ainsi, l’eczema photoallergique survient préférentiellement dans les 24h qui suivent l’exposition au soleil, sur les zones photoexposées : dos des mains et des avant-bras, convexités du visage et du cou jusquaux limites du décolleté, jambes. Mais une extension secondaire sur les zones non exposées est possible.
Il peut survenir après une exposition même minime au soleil (derrière les vitres d’une voiture, ciel voilé… )
Qu’est-ce qui déclenche l’eczema au soleil?
Il faut être allergique à une substance qui a été appliquée sur la peau (allergie externe) ou ingérée (allergie externe)
Photoallergie externe :
application de médicaments externes tels que prométhazine, acide para-aminobenzoïque, les salicylanilides halogénés.
Photoallergie interne :
prise de médicaments tels que les anti inflammatoires non steroidiens, les diurétiques thiazidiques et les sulfamides.
Comment fait-on le diagnostic d’eczema au soleil?
On déclenche un eczema environ 24h après l’exposition solaire, sur les zones exposées au soleil
Puis l’eczema peut s’étendre aux zones non exposées
Si l’interrogatoire ne permet pas d’identifier formellement le produit responsable de la photosensibilisation, il faut avoir recours à des photo patch-tests.
Traitement de l’eczema au soleil
Photoallergie = allergène + soleil.
Seule la suppression de l’un de ces deux éléments entraînera une guérison.
Eviction de l’allergène
En cas d’allergie au kétoprofène par exemple, arrêt des applications et prévenir le patient d’allergies croisées avec certains filtres solaires par exemple (octocrylène)
Un produit photosensibilisant rend la peau plus sensible au soleil, provoquant sur la peau exposée au soleil des rougeurs, boutons, démangeaisons… : l’éruption apparaît après les expositions solaires et les boutons tendent à disparaître en hiver.
On distingue les photosensibilisants internes et externes :
– Le photosensibilisant interne est pris par exemple par voie orale. Il rend donc toute la peau sensible au soleil : les boutons siègent électivement sur les zones exposées au soleil, et sont souvent délimités par les vêtements. Ainsi, habituellement, seuls le visage, le décolleté, la nuque, le dos des mains et les avant-bras sont atteints, sauf en cas d’exposition à la plage par exemple. Les plus fréquents sont des médicaments photosensibilisants
– Le photosensibilisant de contact externe provoque une éruption là où il est appliqué et si cette zone est exposée au soleil. Ainsi, une photosensibilisation à une crème de jour va se manifester uniquement par des lésions du visage, une photosensibilisation à une crème anti-inflammatoire va entraîner des boutons au niveau de l’articulation traitée puis exposée au soleil, etc.
Un médicament photosensibilisant rend la peau plus sensible au soleil, provoquant sur la peau exposée au soleil des rougeurs, boutons, démangeaisons… : l’éruption apparaît après les expositions solaires et les boutons tendent à disparaître en hiver. Ainsi, habituellement, seuls le visage, le décolleté, la nuque, le dos des mains et les avant-bras sont atteints, sauf en cas d’exposition à la plage par exemple.
Le photosensibilisant de contact externe provoque une éruption là où il est appliqué et si cette zone est exposée au soleil. Ainsi, une photosensibilisation à une crème de jour va se manifester uniquement par des lésions du visage, une photosensibilisation à une crème anti-inflammatoire va entraîner des boutons au niveau de l’articulation traitée puis exposée au soleil, etc.
Les médicaments topiques les plus fréquemment en cause sont exposés dans l’article produit photosensibilisant
Il faut noter qu’en cas d’allergie à la creme solaire (filtres Eusolex 232 (acide phénylbenzimidazole sulfonique) Eusolex 6300 3 (4-méthylbenzidylène camphre), Parsol MCX (octylméthoxycinnamate), Eusolex 4360 (oxybenzone), Parsol 1789 (butylméthoxydibenzoylméthane)), la photosensibilisation peut mimer une photosensibilisation interne si la creme a été mise sur toutes les zones photoexposées
Le laser est une machine émettant un faisceau de photons de même longueur d’onde
On peut utiliser plusieurs lasers pour atténuer les vergetures
Ils ont fait l’objet de quelques publications. Leur maniement nécessite des précautions et un opérateur entraîné.
On utilise principalement deux types de lasers
Lasers non ablatifs
Il s’agit de lasers qui ne carbonisent pas la peau pour en enlever des couches
Laser vasculaire
On peut utiliser le laser vasculaire (visant les vaisseaux), notamment dans les vergetures encore rouges c’est à dire assez récentes. Les vergetures anciennes, blanches, sont plus difficiles à traiter.
Parmi les lasers vasculaires, le laser à colorant pulsé permet parfois une amélioration de l’aspect, de la texture, et de la rougeur des vergetures
Laser excimer
Le laser excimer aurait quant à lui plus d’effet sur les vergtures blanches
Lasers ablatifs
Ce sont des lasers carbonisant les couches superficielles de la peau afin de les exfolier
Le mode de fonctionnement de ces lasers est d’exfolier les couches superficielles de la peau afin de les lisser et de stimuler la régénérescence des fibres profondes.
Ils présentent un risque de taches brunes réactionnelles particulièrement sur les peaux mates.
Autres types de « lasers »
Lumière Pulsée Intense (IPL)
La lumière intense pulsée n’est pas à proprement parler un laser, mais une lampe flash sur laquelle on applique des filtres
La lumière intense pulsée aiderait à restructurer les fibres collagènes au fil des séances.
Radiofréquence
La radiofréquence, fréquemment utilisée dans le traitement de la cellulite augmenterait la production de collagène par effet thermique.
Lasers fractionnels
Les lasers fractionnels dispensent leur faisceau laser de manière fractionnée
Ils peuvent être ablatifs et non ablatifs.
Les laser non ablatifs et fractionnels semblent diminuer l’importance des vergetures.
Crèmes contre les vergetures : laquelle choisir? qu’en penser?
Les vergetures sont assimilables à des cicatrices et en ce sens, il est difficile voire impossible de les faire disparaître complètement.
Que contiennent les crèmes anti vergetures?
Il existe de nombreuses cremes anti vergetures, contenant diverses substances vitamines A, E, silicium…
Ces substances ont le plus souvent des pouvoirs anti radicalaires ou anti oxydants
Les crèmes anti vergetures sont elles efficaces?
Une revue de la littérature médicale en 2015 par Cochrane a conclu qu’aucune creme anti vergetures n’avait fait la preuve scientifique de son efficacité en terme de prévention des vergetures pendant la grossesse
L’activité des crèmes anti vergetures semble surtout etre due a leur pouvoir emollient ou hydratant.
Il est donc souvent aussi utile de masser la peau avec une crème hydratante qu’avec une creme anti vergetures, ce qui consiste a petrir doucement peau, sans provoquer de douleur, environ 5 à 10 minutes par jour. Cette technique a pour effet de stimuler la production et l’organisation des fibres des profondes de la peau.
Il n’est ainsi pas nécessaire d’utiliser des crèmes anti vergetures, une simple crème hydratante suffit.
Une crème anti vergetures qui marche?
Oui il y a une creme anti vergetures qui provoque un effet, mais cette crème n’a pas d’intéret pour prévenir les vergetures, mais pour atténuer les vergetures déjà présentes
Elle peut être prescrite par le médecin, hors AMM et en dehors de la grossesse
Il s’agit d’une crème à la vitamine A acide ou tretinoine
Elle est normalement réservée au traitement de l’acné et existe aussi en lotion
Les vergetures sont dues à une rupture des fibres collagènes et élastiques à cause d’un étirement trop rapide et trop brutal de la peau
Les périodes à risque de vergetures sont les périodes de distension de la peau (grossesse, adolescence, prise de poids ou amaigrissement rapides… )
Eviter les facteurs de risques
Si l’on souhaite éviter l’apparition de vergetures, il faut tout d’abord éviter les facteurs de risques :
prise de poids rapide
amaigrissement rapide
application sans ordonnance medicale de cremes a la cortisone, voire prise de comprimes de cortisone…
Chez l’homme, musculation trop intense
Eviter les vergetures de la grossesse
La grossesse est une période tres propice à la l’apparition de vergetures en raison des bouleversements hormonaux et de la distension rapide des seins, du ventre…
Les femmes enceinte de moins de 20 ans ont plus de risques de développer des vergetures que leurs ainées
Les femmes ayant de gros bébés et des multiples (jumeaux, triplés… ) ont plus de risque d’avoir des vergetures pendant la grossesse
De même, certaines dermatoses prurigineuses de la grossesse peuvent nécessiter un traitement par dermocorticoides, il faut être vigilant à ne pas appliquer ces crèmes à la cortisone trop longtemps, notamment sur le ventre, fréquemment touché dans les prurits de la grossess
Il est recommandé, afin d’éviter autant que possible les vergetures de la grossesse :
de surveiller son poids et son régime alimentaire
avec son médecin et/ou son gynécologue
d’effectuer des « palper-rouler » sur les zones à risque (hanches, cuisses et surtout ventre… )
ce qui consiste a petrir doucement peau, sans provoquer de douleur, environ 5 à 10 minutes par jour, avec une crème hydratante. Cette technique a pour effet de stimuler la production et l’organisation des fibres des profondes de la peau.
Il n’est pas nécessaire d’utiliser des crèmes anti vergetures, une simple crème hydratante suffit. Une revue de la littérature médicale en 2015 par Cochrane a conclu qu’aucune creme anti vergetures n’avait fait la preuve scientifique de son efficacité en terme de prévention des vergetures pendant la grossesse
Pour mieux lutter contre les poils, il faut bien comprendre d’où ils viennent et comment ils évoluent au fil de la vie
Poils avant la puberté : un rôle génétique prédominant
Il existe à la naissance du bébé un certain nombre de follicules pileux
C’est l’activation génétique de ces follicules qui détermine la pilosité de l’enfant et du bébé (en dehors des poils présents à la naissance et qui tombent en quelques mois)
Ainsi les poils présents avant la puberté ont une origine génétique (sauf en cas de problème hormonal durant la grossesse)
Quelles sont les techniques pour éliminer les poils?
Il existe deux grandes techniques pour de débarrasser des poils:
La dépilation :
destruction des tiges des poils au dessus de la peau
Ces techniques ne détruisant pas le poil, elles sont toujours temporaires, suivies d’une repousse
Le rasage, une technique non dénuée de risques
Le rasage est une technique ancienne consistant à couper les poils à leur abouchement de la peau
Plus de poils après le rasage?
Le rasage a effectivement une légère tendance à transformer tous les duvets et les poils intermédiaires en poils terminaux (poils plus épais). Mieux vaut donc éviter de raser du duvet ou des poils fins
De même, mieux vaut éviter le rasage chez les enfants car ils ont souvent des poils fins
De plus, les poils coupés en biseau semblent plus gros vus du dessus et ont un contact plus piquant au toucher
Poils incarnés
Les poils coupés au rasoir ont tendance à repousser sous la peau et donner des poils incarnés
La crème dépilatoire
Elle consiste appliquer une crème contenant des actifs qui détruisent la tige pilaire
Elle a pour inconvénients d’être source possible d’irritations et d’avoir à être reproduite régulièrement.
Elle est intéressante notamment sous les aisselles de la jeune fille prépubère
On peut aussi décolorer les poils, ceci avec de nombreux produits disponibles sur le marché
Les produits décolorants provoquent cependant une légère stimulation du poil qui devient progressivement plus long et pigmenté, rendant nécessaires des décolorations de plus en plus rapprochées.
C’est pourtant la méthode la plus douce pour les poils fins, et ceci est interessant notamment chez l’enfant et l’adolescent.
Lorsque vous regardez un objet noir, il vous apparait noir car il absorbe la lumière alors que l’objet blanc la reflète dans votre oeil
Le noir absorbe donc la lumière et c’est pour cela qu’il chauffe au soleil plus que le blanc car il absorbe les infrarouges
La peau mate ou noire comporte à sa superficie une fine couche de pigment plus ou moins foncée qui absorbe les UV et protège les couches profondes de la peau
Au début de l’évolution de l’espèce humaine, tous les hominidés étaient noirs et venaient d’Afrique. Lors des migrations dans l’hémisphère Nord, les hominidés à peau plus claire se sont retrouvés favorisés car ils avaient notamment besoin de moins de soleil pour synthétiser la vitamine D (voir l’article Soleil et peau). Les premiers hommes à peau noire ont donc progressivement disparu de l’hémisphère Nord au fil de l’évolution, plus sujets notamment au rachitisme (carence en vitamine D).
Les peaux mates ou noires ayant la couche de pigment qui empêche la pénétration des UV, ils ont très rarement des coups de soleil (brulures de la peau) contrairement aux peaux claires qui brulent car elles laissent passer les UV dans la peau.
De plus les peaux noires ou mates ont une plus grande tendance à faire des taches brunes lorsqu’on traumatise leur peau car elle est très riche en mélanocytes, les cellules fabriquant la mélanine.
Quel rapport avec le laser épilation?
Le Laser est un appareil émettant faisceau de photons se situant dans le proche infrarouge, entre 700 et 1200 nm. Cette longueur d’onde est absorbée plus particulièrement par la couleur noire ce qui produit un échauffement sélectif de la zone colorée en noir
Ainsi au niveau de la peau, les photons sont absorbées par la mélanine (le pigment des poils et de la peau) et la detruisent en la chauffant. On appelle cela la photothermolyse selective.
Il y a donc une compétition chez les peaux noires entre la mélanine du poil et la mélanine de la peau située en superficie
Il faut donc être très prudent lorsqu’on épile les peaux noires ou mates car on risque que la mélanine de la peau absorbe le laser et brule.
Comment fait-on pour épiler les peaux noires ou mates au laser?
Nous avons vu que les laser émettaient des photons dont la longueur d’onde est située en fonction du laser entre environ 700 et 1200 nm
Plus la longueur d’onde est longue, moins le faisceau est puissant mais plus il pénètre dans la peau
Ainsi, les faisceaux lasers plus proches de 1200nm vont chauffer les couches profondes de la peau plus que les superficielles.
Ils auront donc moins de risque d’etre absorbés par la couche superficielle de mélanine qu’ont les peaux noires et mates
Le laser Yag (1064nm) pénetre plus profondément, ce qui protège un peu les peaux mates, mais il ne détruit que des poils fortement pigmentés (heureusement les peaux mates ont souvent des poils noirs).
Les peaux claires sont donc souvent épilées avec un laser puissant (alexandrite à 755nm par exemple) et on utilise un laser moins puissant pour les peaux mates (Nd : Yag à 1064nm en général)
Il faut donc souvent plus de séances sur les peaux mates que claires
CQFD…
Prudence quand même
Le dermatologue sera néanmoins très prudent en utilisant des fluences assez faibles notamment au début, et il pourra faire des touches d’essais de quelques impacts pour voir comment réagit la peau
De plus, il faut respecter les mêmes règles de prudence vis à vis du soleil (pas de soleil sur la zone à épiler quelques mois avant la séance, ni quelques semaines après la séance) car le risque de taches est important
Les tarifs de l’epilation laser sont libres car il s’agit d’un acte non remboursé sauf dans quelques cas bien définis (hirsutisme avec trouble hormonal sanguin… )
Acte médical
Le maniement du laser en France doit etre effectue par un docteur en medecine, formé pour ce type de geste.
Ainsi, en France, l’épilation laser est réalisée par un médecin spécialiste du laser. Ceci est un gage de sécurité
Le médecin a effectué le plus souvent une dizaines d’années d’études après le Baccalauréat et il a donc des honoraires indexés sur sa catégorie socio-professionnelle (meme si en France les honoraires des médecins sont très inférieurs à leurs confrères de la plupart des autres pays européens).
Qu’est-ce qui impacte le prix de l’épilation laser?
Les tarifs de l’épilation laser sont definis en fonction de plusieurs criteres :
la machine utilisée
certains lasers pour l’epilation sont plus onereux que d’autres. Il faut savoir qu’un laser coute souvent plusieurs dizaines de milliers d’euros et que la maintenance du laser est onéreuse.
la surface a epiler
plus la surface est etendue, plus le prix est eleve
la ville dans laquelle on réalise l’épilation laser :
les loyers sont plus élevés à Paris et dans certaines grandes villes, ce qui peut impacter le tarif de l’épilation laser. A l’inverse, plus il y a de médecins pratiquant l’épilation laser dans une ville, plus les tarifs peuvent être concurrentiels.
Le medecin remet generalement un devis esthetique tenant compte de l’ensemble de ces criteres, afin que le patient puisse réfléchir et comparer.
Il faut aussi comparer ce coût à des séances d’épilation à la cire réalisées dans un institut de beauté pendant 5 ou 10 ans, et le ratio est souvent comparable.
Alors combien ça coute?
Les tarifs étant libres ils sont différents d’un cabinet à l’autre et un devis vous sera remis la plupart du temps
On estime qu’environ 80% des poils sont détruits en 4 à 8 séances (voir combien de séances d’épilation laser sont nécessaires en fonction de la zone à épiler)
On peut estimer donc que pour épiler environ 80% des poils d’une zone il faut débourser en tout :
plusieurs centaines d’euros pour des zones de surface intermédiaire (maillot, aisselles… )
voire quelques milliers d’euros pour les grandes surfaces telles que le dos, difficile à épiler et nécessitant de nombreuses séances par exemple.
Faut-il un traitement d’entretien après plusieurs séances d’épilation laser?
Après une épilation laser, peuvent persister quelques duvets voire quelques poils fins.
Ces duvets ne sont pas toujours stables et peuvent redevenir de gros poils noirs surtout s’il y a une stimulation hormonale ou une reprise des épilations à la cire, la pince…
Pour les finitions du traitement, il est donc parfois nécessaire de réaliser :
– soit 2 à 4 séances d’épilation électrique à 3 mois d’intervalle sur les petites zones faciles à anesthésier (menton, levre… );
– soit des séances d’épilation laser « d’entretien », 1 à 2 fois par an
Attention de ne pas confondre épilation laser et épilation à la lumière pulsée
L’épilation à la lumière pulsée est une technique utilisant une lampe flash, souvent moins onéreuse que le laser. Les tarifs peuvent donc être inférieurs
Il faut venir avec une zone de peau à épiler exempte d’infections bactérienne (impetigo, acné, folliculite… ) ou virale (herpes… ) en cours. Si vous avez de l’herpes (herpes génital pour l’épilation du maillot, bouton de fièvre pour l’épilation de la lèvre supérieure), il faut traiter l’éruption au moins deux semaines avant la séance d’épilation laser. Sinon, il convient de reporter la séance.
La zone à épiler ne doit pas avoir été exposée au soleil depuis un à deux mois, et ne pas avoir recu d’auto bronzant ou de stimulateurs du bronzage.
Il faut avoir arreté toute épilation à la cire, la crème, la pince à épiler de la zone à épiler dans les 2 à 3 mois qui précèdent l’épilation laser
Il faut raser la zone à traiter au laser environ 24 à 48h avant la séance.
Il est possible d’appliquer une crème anesthésiante toutes les 10 minutes pendant une heure avant la séance
Pendant la séance
Le médecin donne des lunettes de protection ou des coques opaques en métal) pour protéger les yeux.
Il faut enlever tout bijou sur la zone à traiter (piercing… ) avant la séance ainsi que le fond de teint, le rouge à levre…
Le médecin balaye la zone avec le laser en évitant de passer deux fois sur la même zone afin d’éviter tout risque de brûlure de la peau
Autour de la bouche (épilation de la lèvre ou épilation du menton), il demande à la patiente de fermer la bouche et de mettre la langue entre les dents et la zone où se trouve le laser afin que ce dernier ne touche pas l’émail des dents lorsqu’il passe sur la lèvre
Les impacts laser provoquent un picotement et une rougeur peut apparaitre notamment à l’abouchement des poils en quelques minutes après l’impact
Après la séance d’épilation laser
La zone est souvent un peu rouge, les abouchements de poils peuvent gonfler et rester gonflés quelques jours. On peut appliquer une crème cicatrisante et antiseptique le soir pendant une semaine après la séance
Les poils mettent environ une à 3 semaines à s’éliminer sous forme de poils carbonisés
Il ne faut pas s’exposer au soleil pendant 3 semaines ou plus après la séance et appliquer une creme solaire 50+
Il faut éviter tout soin agressif tant que les rougeurs persistent
Combien de séances d’épilation laser faut-il pour être épilé(e)?
L’épilation laser a eu 20 ans en 2016. C’est une technique qui est bien connue des dermatologues. Il faut noter que l’épilation au laser se démocratise et prend une place de plus en plus importante parmi les soins d’épilation.
En effet, la technique d’épilation au laser est moins douloureuse que l’épilation électrique et contrairement à cette dernière, l’épilation au laser permet de traiter de grandes surfaces (torse, dos, jambes… ).
Nombre de séances à prévoir
On observe une élimination définitive de 80% des gros poils en 4 à 6 séances en moyenne
En moyenne donc, 20% de poils fins persistent et ne répondent pas au laser
Le médecin tente donc souvent d’augmenter la puissance du laser pour chauffer la peau et détruire les poils restants par la diffusion de chaleur
Ceci expose cependant au risque de brulure
Le nombre de séances varie en fonction de plusieurs éléments :
l’age :
il faut souvent plus de séances aux patients plus jeunes
le type de peau :
il faut souvent plus de séances pour les peaux mates car il y a souvent plus de poils et les fluences du laser sont souvent plus faibles par souci de ne pas bruler les patients
Piqures contre l’urticaire chronique spontanée : Xolair *
Qu’est ce que l’urticaire chronique spontanée?
L’urticaire est une réaction cutanée provoquant des plaques qui démangent sur la peau, ressemblant à des piqures d’orties
L’urticaire chronique est une urticaire durant depuis plus de 6 semaines.
Le médecin effectue alors des recherches (examen clinique, bilans sanguins… ) à la recherche d’une cause mais n’en trouve pas dans 70 à 80% des cas.
Il traite son patient par antihistaminiques dont il peut augmenter les doses mais cela peut ne pas aboutir à une rémission
En cas de résistance aux anti histaminiques à forte dose (traitement de seconde ligne) et n’ayant pas trouvé de cause traitable à l’urticaire, le médecin diagnostiquera alors peut être cette urticaire sous l’item « urticaire chronique spontanée » et il peut demander l’avis d’un confrère hospitalier. Ce dernier pourra s’il ne juge utile prescrire des piqures en plus des anti histaminiques
Le traitement par piqures, Xolair *
Il s’agit d’une biothérapie composée d’anticorps se fixant aux IgE (d’autres anticorps, jouant un role dans la libération d’histamine par les mastocytes, elle même en grande partie responsable des symptomes de l’urticaire)
Elle est de prescription hospitalière
Son indication est :
en traitement additionnel des antihistaminiques, dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée chez les adultes et adolescents (à partir de 12 ans) présentant une réponse insuffisante aux traitements antihistaminiques
Posologie :
Deux injections de 150mg en sous cutané (une dans chaque épaule, au dessus du muscle deltoide) toutes les 4 semaines
Contre indications
Allergie au produit ou à ses excipients
Prudence chez les patients
atteints de maladies auto-immunes ou à complexes immuns
présentant une insuffisance rénale ou hépatique
Effets secondaires
On peut citer parmi ceux ci :
Sinusites et infections ORL et respiratoires supérieures
La demande d’épilation au laser du maillot est fréquente chez la femme (et parfois chez l’homme)
Qu’est-ce qu’un laser? comment ça marche?
Le mot LASER est l’acronyme de Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation, qu’on peut traduire par amplification lumineuse par émission stimulée de radiations.
Le laser émet un faisceau de photons de meme longueur d’onde dans le proche infrarouge, entre 700 et 1200 nm. Cette longueur d’onde est absorbée plus particulièrement par la couleur noire ce qui produit un échauffement sélectif de la zone colorée en noir
Ainsi au niveau de la peau, les photons sont absorbées par la mélanine (le pigment des poils et de la peau) et la detruisent en la chauffant. On appelle cela la photothermolyse selective.
Les lasers epilation delivrent des photons ayant une longueur d’onde repondant a ces criteres.
Le fonctionnement du laser epilation repose sur la destruction du pigment des poils (la mélanine).
L’épilation au laser est donc efficace surtout sur les poils foncés et les poils en phase de pousse, car ces derniers produisent beaucoup de mélanine.
L’epilation laser detruisant en priorite les poils qui sont en phase de pousse et ceux-ci ne representant qu’en moyenne 15-20% des poils, on considere que seuls environ 15 a 20% des poils sont detruits apres une seance d’epilation laser
Il faut donc realiser plusieurs seances pour espérer epiler toute la zone
De plus, l’épilation au laser doit être utilisée avec prudence sur les peaux pigmentées car elles contiennent beaucoup de mélanine. Il y a alors un risque de destruction de la mélanine de la peau et de création de taches blanches parfois irréversible par le laser épilation
Donc l’idéal pour l’épilation laser est une peau claire avec des poils noirs
Les poils blonds ou blancs et les duvets répondent mal au laser
car ils ne contiennent pas ou peu de mélanine, qui est la cible du laser
L’epilation laser est-elle définitive?
On considère que l’épilation laser est une technique d’ epilation definitivepuisque le laser détruit définitivement le poil.
Cependant, au terme d’epilation definitive, on prefere celui d’epilation de longue duree : en effet, il est toujours possible que sous l’influence de facteurs divers (hormonaux notamment), des duvets adjacents aux poils détruits, se mettent a devenir plus epais et fonces. On considere donc que l’epilation laser est definitive mais que le resultat sur la zone de poils est plutot de longue duree : il peut toujours exister une resurgence de poils noirs dans la zone epilee.
Pourquoi l’épilation laser doit-elle etre realisee par un medecin ?
Le maniement du laser en France doit etre effectue par un docteur en medecine, formé pour ce type de geste.
Il s’agit en effet d’un acte non dénué de risques qui doit etre realise par un operateur entraine. Il existe effectivement des risques de brulure (voir les effets secondaires de l’epilation laser).
De plus, il est important de ne pas passer a cote d’une pathologie hormonale par exemple, provoquant une pousse des poils et seul un medecin peut realiser ce bilan.
epilation à la cire, pince ou crème dépilatoire dans les 2 semaines qui précèdent (l’épilation laser serait alors moins efficace).
décoloration pour la meme raison
maquillage permanent (risque de faire virer la couleur des pigments lors de l’impact laser : le rouge vire au noir… / risque de bruler un maquillage noir) . Il vaut mieux éviter les impacts laser dans cette zone
trouble hormonal
peaux bronzées naturellement ou artificiellement : il est recommandé d’éviter toute exposition solaire 2 à 3 mois avant la séance pour un traitement par laser alexandrite, 1 mois pour un traitement par laser Yag. Il ne faut pas traiter non plus les personnes ayant appliquées un bronzage artificiel ou ayant pris des activateurs de bronzage
l’epilation au laser est contre-indiquée chez l’enfant
l’épilation par laser est contre-indiquée dans certaines maladies de la peau sensibles aux ultra-violets et à la lumière du soleil, appelées photo-dermatoses (allergie au soleil). L’épilation laser est aussi contre-indiquée en cas de prise de médicaments photosensibilisants.
par principe on ne pratique pas l’épilation laser chez la femme enceinte, notamment en raison de l’afflux hormonal qui pourrait contrecarrer l’effet du laser sur les poils. Il n’y a donc à priori pas d’ effet néfaste du laser sur le foetus pendant la grossesse : aucune malformation ou anomalie du foetus ou du bébé n’a été rapportée dans la littérature médicale. Si vous vous découvrez enceinte en cours d’épilation laser, il n’y a donc pas de danger pour le bébé, mais on arretera les séances par principe. Le fait d’arrêter temporairement ne semble pas faire perdre le bénéfice des traitements antérieurs.
l’épilation au laser utilise parfois une technique de refroidissement de la zone traitée afin notamment de diminuer la douleur des impacts. Les maladies de peau déclenchées par le froid comme l’urticaire au froid par exemple, constituent donc une contre-indication à l’épilation laser.
Combien de séances?
On observe une élimination définitive de 80% des gros poils en 4 à 6 séances en moyenne
En moyenne donc, 20% de poils fins persistent et ne répondent pas au laser
Le médecin tente donc souvent d’augmenter la puissance du laser pour chauffer la peau et détruire les poils restants par la diffusion de chaleur
Ceci expose cependant au risque de brulure
Le nombre de séances varie en fonction de plusieurs éléments :
l’age :
il faut souvent plus de séances aux patients plus jeunes
le type de peau :
il faut souvent plus de séances pour les peaux mates car il y a souvent plus de poils et les fluences du laser sont souvent plus faibles par souci de ne pas bruler les patients
Quel espacement entre les séances de laser?
On essaie de réaliser la séance lors de la repousse des poils (phase anagène) car le poil y est riche en pigment
On essaie de réaliser la séance lors de la repousse des poils (phase anagène) car le poil y est riche en pigment, on respecte donc le plus souvent un espacement de 6 semaines à 3 mois, notamment entre la 2eme et la 3eme séance
Les différents types d’épilations du maillot :
L’épilation du maillot ou du bikini peut être « artistique » ou « intégrale »
L’épilation du maillot « artistique »
L’épilation du maillot ou du bikini « artistique » est une technique consistant à donner une forme « artistique » aux poils pubiens. On peut citer parmi les types d’épilations du maillot ou du bikini « artistiques » :
L’épilation en flammèche, L’épilation en ticket de métro (rectangulaire), L’épilation en triangle…
L’épilation du maillot intégrale ou brésilienne
L’épilation du maillot ou du bikini intégrale est comme son nom l’indique une épilation de l’ensemble des poils de la zone intime, ou épilation totale
Comment se passe une séance d’épilation laser ?
Avant l’épilation laser
Il faut venir avec un maillot exempt d’infections bactérienne (impetigo, acné, folliculite… ) ou virale (herpes… ) en cours. Si vous avez de l’herpes (herpes génital pour l’épilation du maillot), il faut traiter l’éruption au moins deux semaines avant la séance d’épilation laser. Sinon, il convient de reporter la séance.
La zone à épiler ne doit pas avoir été exposée au soleil depuis un à deux mois, et ne pas avoir recu d’auto bronzant ou de stimulateurs du bronzage.
Il faut avoir arreté toute épilation du maillot à la cire, la crème, la pince à épiler dans les 2 à 3 mois qui précèdent l’épilation laser
Il faut raser la zone à traiter au laser environ 24 à 48h avant la séance.
Il est possible d’appliquer une crème anesthésiante toutes les 10 minutes pendant une heure avant la séance ou en couche epaisse sous occlusion plastique
Pendant la séance
Le médecin donne des lunettes de protection ou des coques opaques pour protéger les yeux.
Le médecin balaye le maillot avec le laser en évitant de passer deux fois sur la même zone afin d’éviter tout risque de brûlure de la peau
Les impacts laser provoquent un picotement et une rougeur peut apparaitre notamment à l’abouchement des poils en quelques minutes après l’impact
Après la séance d’épilation laser
La zone du maillot est souvent un peu rouge, les abouchements de poils peuvent gonfler et rester gonflés quelques jours. On peut appliquer une crème cicatrisante et antiseptique le soir pendant une semaine après la séance
Les poils mettent environ une à 3 semaines à s’éliminer sous forme de poils carbonisés
Il ne faut pas s’exposer au soleil pendant 3 semaines ou plus après la séance et appliquer une creme solaire 50+
Il faut éviter tout soin agressif tant que les rougeurs persistent
Faut-il un traitement d’entretien après plusieurs séances d’épilation laser?
Après une épilation laser, peuvent persister quelques duvets voire quelques poils fins.
Ces duvets ne sont pas toujours stables et peuvent redevenir de gros poils noirs surtout s’il y a une stimulation hormonale ou une reprise des épilations à la cire, la pince…
Pour les finitions du traitement, il est donc parfois nécessaire de réaliser des séances d’épilation laser « d’entretien », 1 à 2 fois par an
La demande d’épilation des aisselles est fréquente chez la femme (et parfois chez l’homme)
Qu’est-ce qu’un laser? comment ça marche?
Le mot LASER est l’acronyme de Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation, qu’on peut traduire par amplification lumineuse par émission stimulée de radiations.
Le laser émet un faisceau de photons de meme longueur d’onde dans le proche infrarouge, entre 700 et 1200 nm. Cette longueur d’onde est absorbée plus particulièrement par la couleur noire ce qui produit un échauffement sélectif de la zone colorée en noir
Ainsi au niveau de la peau, les photons sont absorbées par la mélanine (le pigment des poils et de la peau) et la detruisent en la chauffant. On appelle cela la photothermolyse selective.
Les lasers epilation delivrent des photons ayant une longueur d’onde repondant a ces criteres.
Le fonctionnement du laser epilation repose sur la destruction du pigment des poils (la mélanine).
L’épilation au laser est donc efficace surtout sur les poils foncés et les poils en phase de pousse, car ces derniers produisent beaucoup de mélanine.
L’epilation laser detruisant en priorite les poils qui sont en phase de pousse et ceux-ci ne representant qu’en moyenne 15-20% des poils, on considere que seuls environ 15 a 20% des poils sont detruits apres une seance d’epilation laser
Il faut donc realiser plusieurs seances pour espérer epiler toute la zone
De plus, l’épilation au laser doit être utilisée avec prudence sur les peaux pigmentées car elles contiennent beaucoup de mélanine. Il y a alors un risque de destruction de la mélanine de la peau et de création de taches blanches parfois irréversible par le laser épilation
Donc l’idéal pour l’épilation laser est une peau claire avec des poils noirs
Les poils blonds ou blancs et les duvets répondent mal au laser
car ils ne contiennent pas ou peu de mélanine, qui est la cible du laser
L’epilation laser est-elle définitive?
On considère que l’épilation laser est une technique d’ epilation definitivepuisque le laser détruit définitivement le poil.
Cependant, au terme d’epilation definitive, on prefere celui d’epilation de longue duree : en effet, il est toujours possible que sous l’influence de facteurs divers (hormonaux notamment), des duvets adjacents aux poils détruits, se mettent a devenir plus epais et fonces. On considere donc que l’epilation laser est definitive mais que le resultat sur la zone de poils est plutot de longue duree : il peut toujours exister une resurgence de poils noirs dans la zone epilee.
Pourquoi l’épilation laser doit-elle etre realisee par un medecin ?
Le maniement du laser en France doit etre effectue par un docteur en medecine, formé pour ce type de geste.
Il s’agit en effet d’un acte non dénué de risques qui doit etre realise par un operateur entraine. Il existe effectivement des risques de brulure (voir les effets secondaires de l’epilation laser).
De plus, il est important de ne pas passer a cote d’une pathologie hormonale par exemple, provoquant une pousse des poils et seul un medecin peut realiser ce bilan.
epilation à la cire, pince ou crème dépilatoire dans les 2 semaines qui précèdent (l’épilation laser serait alors moins efficace).
décoloration pour la meme raison
maquillage permanent (risque de faire virer la couleur des pigments lors de l’impact laser : le rouge vire au noir… / risque de bruler un maquillage noir) . Il vaut mieux éviter les impacts laser dans cette zone
trouble hormonal
peaux bronzées naturellement ou artificiellement : il est recommandé d’éviter toute exposition solaire 2 à 3 mois avant la séance pour un traitement par laser alexandrite, 1 mois pour un traitement par laser Yag. Il ne faut pas traiter non plus les personnes ayant appliquées un bronzage artificiel ou ayant pris des activateurs de bronzage
l’epilation au laser est contre-indiquée chez l’enfant
l’épilation par laser est contre-indiquée dans certaines maladies de la peau sensibles aux ultra-violets et à la lumière du soleil, appelées photo-dermatoses (allergie au soleil). L’épilation laser est aussi contre-indiquée en cas de prise de médicaments photosensibilisants.
par principe on ne pratique pas l’épilation laser chez la femme enceinte, notamment en raison de l’afflux hormonal qui pourrait contrecarrer l’effet du laser sur les poils. Il n’y a donc à priori pas d’ effet néfaste du laser sur le foetus pendant la grossesse : aucune malformation ou anomalie du foetus ou du bébé n’a été rapportée dans la littérature médicale. Si vous vous découvrez enceinte en cours d’épilation laser, il n’y a donc pas de danger pour le bébé, mais on arretera les séances par principe. Le fait d’arrêter temporairement ne semble pas faire perdre le bénéfice des traitements antérieurs.
l’épilation au laser utilise parfois une technique de refroidissement de la zone traitée afin notamment de diminuer la douleur des impacts. Les maladies de peau déclenchées par le froid comme l'<a » href= »https://www.dermatonet.com/fiche-dermatonet-urticaire.htm » target= »_blank »>urticaire au froid par exemple, constituent donc une contre-indication à l’épilation laser.
Combien de séances?
On observe une élimination définitive de 80% des gros poils en 4 à 6 séances en moyenne
En moyenne donc, 20% de poils fins persistent et ne répondent pas au laser
Le médecin tente donc souvent d’augmenter la puissance du laser pour chauffer la peau et détruire les poils restants par la diffusion de chaleur
Ceci expose cependant au risque de brulure
Le nombre de séances varie en fonction de plusieurs éléments :
l’age :
il faut souvent plus de séances aux patients plus jeunes
le type de peau :
il faut souvent plus de séances pour les peaux mates car il y a souvent plus de poils et les fluences du laser sont souvent plus faibles par souci de ne pas bruler les patients
Quel espacement entre les séances de laser?
On essaie de réaliser la séance lors de la repousse des poils (phase anagène) car le poil y est riche en pigment, on respecte donc le plus souvent un espacement de 6 semaines à 3 mois, notamment entre la 2eme et la 3eme séance
Comment se passe une séance d’épilation laser ?
Avant l’épilation laser
Il faut venir avec une zone de peau à épiler exempte d’infections bactérienne (impetigo, acné, folliculite… ) ou virale (herpes… ) en cours.
La zone à épiler ne doit pas avoir été exposée au soleil depuis un à deux mois, et ne pas avoir recu d’auto bronzant ou de stimulateurs du bronzage.
Il faut avoir arreté toute épilation à la cire, la crème, la pince à épiler de la zone à épiler dans les 2 à 3 mois qui précèdent l’épilation laser
Il faut raser la zone à traiter au laser environ 24 à 48h avant la séance.
Il est possible d’appliquer une crème anesthésiante toutes les 10 minutes pendant une heure avant la séance
Pendant la séance
Le médecin donne des lunettes de protection ou des coques opaques en métal) pour protéger les yeux.
Le médecin balaye la zone avec le laser en évitant de passer deux fois sur la même zone afin d’éviter tout risque de brûlure de la peau
Les impacts laser provoquent un picotement et une rougeur peut apparaitre notamment à l’abouchement des poils en quelques minutes après l’impact
Après la séance d’épilation laser
La zone est souvent un peu rouge, les abouchements de poils peuvent gonfler et rester gonflés quelques jours. On peut appliquer une crème cicatrisante et antiseptique le soir pendant une semaine après la séance
Les poils mettent environ une à 3 semaines à s’éliminer sous forme de poils carbonisés
Il ne faut pas s’exposer au soleil pendant 3 semaines ou plus après la séance et appliquer une creme solaire 50+
Il faut éviter tout soin agressif tant que les rougeurs persistent
Faut-il un traitement d’entretien après plusieurs séances d’épilation laser?
Après une épilation laser, peuvent persister quelques duvets voire quelques poils fins notamment à la face antérieure des genoux.
Ces duvets ne sont pas toujours stables et peuvent redevenir de gros poils noirs surtout s’il y a une stimulation hormonale ou une reprise des épilations à la cire, la pince…
Pour les finitions du traitement, il est donc parfois nécessaire de réaliser :
– soit 2 à 4 séances d’épilation électrique à 3 mois d’intervalle sur les petites zones faciles à anesthésier (menton, levre… );
– soit des séances d’épilation laser « d’entretien », 1 à 2 fois par an
La demande d’épilation des aisselles au laser est fréquente chez la femme (et parfois chez l’homme)
Qu’est-ce qu’un laser? comment ça marche?
Le mot LASER est l’acronyme de Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation, qu’on peut traduire par amplification lumineuse par émission stimulée de radiations.
Le laser émet un faisceau de photons de meme longueur d’onde dans le proche infrarouge, entre 700 et 1200 nm. Cette longueur d’onde est absorbée plus particulièrement par la couleur noire ce qui produit un échauffement sélectif de la zone colorée en noir
Ainsi au niveau de la peau, les photons sont absorbées par la mélanine (le pigment des poils et de la peau) et la detruisent en la chauffant. On appelle cela la photothermolyse selective.
Les lasers epilation delivrent des photons ayant une longueur d’onde repondant a ces criteres.
Le fonctionnement du laser epilation repose sur la destruction du pigment des poils (la mélanine).
L’épilation au laser est donc efficace surtout sur les poils foncés et les poils en phase de pousse, car ces derniers produisent beaucoup de mélanine.
L’epilation laser detruisant en priorite les poils qui sont en phase de pousse et ceux-ci ne representant qu’en moyenne 15-20% des poils, on considere que seuls environ 15 a 20% des poils sont detruits apres une seance d’epilation laser
Il faut donc realiser plusieurs seances pour espérer epiler toute la zone
De plus, l’épilation au laser doit être utilisée avec prudence sur les peaux pigmentées car elles contiennent beaucoup de mélanine. Il y a alors un risque de destruction de la mélanine de la peau et de création de taches blanches parfois irréversible par le laser épilation
Donc l’idéal pour l’épilation laser est une peau claire avec des poils noirs
Les poils blonds ou blancs et les duvets répondent mal au laser
car ils ne contiennent pas ou peu de mélanine, qui est la cible du laser
On considère que l’épilation laser est une technique d’ epilation definitivepuisque le laser détruit définitivement le poil.
Cependant, au terme d’epilation definitive, on prefere celui d’epilation de longue duree : en effet, il est toujours possible que sous l’influence de facteurs divers (hormonaux notamment), des duvets adjacents aux poils détruits, se mettent a devenir plus epais et fonces. On considere donc que l’epilation laser est definitive mais que le resultat sur la zone de poils est plutot de longue duree : il peut toujours exister une resurgence de poils noirs dans la zone epilee.
Pourquoi l’épilation laser doit-elle etre realisee par un medecin ?
Le maniement du laser en France doit etre effectue par un docteur en medecine, formé pour ce type de geste.
Il s’agit en effet d’un acte non dénué de risques qui doit etre realise par un operateur entraine. Il existe effectivement des risques de brulure (voir les effets secondaires de l’epilation laser).
De plus, il est important de ne pas passer a cote d’une pathologie hormonale par exemple, provoquant une pousse des poils et seul un medecin peut realiser ce bilan.
epilation à la cire, pince ou crème dépilatoire dans les 2 semaines qui précèdent (l’épilation laser serait alors moins efficace).
décoloration pour la meme raison
maquillage permanent (risque de faire virer la couleur des pigments lors de l’impact laser : le rouge vire au noir… / risque de bruler un maquillage noir) . Il vaut mieux éviter les impacts laser dans cette zone
trouble hormonal
peaux bronzées naturellement ou artificiellement : il est recommandé d’éviter toute exposition solaire 2 à 3 mois avant la séance pour un traitement par laser alexandrite, 1 mois pour un traitement par laser Yag. Il ne faut pas traiter non plus les personnes ayant appliquées un bronzage artificiel ou ayant pris des activateurs de bronzage
l’epilation au laser est contre-indiquée chez l’enfant
l’épilation par laser est contre-indiquée dans certaines maladies de la peau sensibles aux ultra-violets et à la lumière du soleil, appelées photo-dermatoses (allergie au soleil). L’épilation laser est aussi contre-indiquée en cas de prise de médicaments photosensibilisants.
par principe on ne pratique pas l’épilation laser chez la femme enceinte, notamment en raison de l’afflux hormonal qui pourrait contrecarrer l’effet du laser sur les poils. Il n’y a donc à priori pas d’ effet néfaste du laser sur le foetus pendant la grossesse : aucune malformation ou anomalie du foetus ou du bébé n’a été rapportée dans la littérature médicale. Si vous vous découvrez enceinte en cours d’épilation laser, il n’y a donc pas de danger pour le bébé, mais on arretera les séances par principe. Le fait d’arrêter temporairement ne semble pas faire perdre le bénéfice des traitements antérieurs.
l’épilation au laser utilise parfois une technique de refroidissement de la zone traitée afin notamment de diminuer la douleur des impacts. Les maladies de peau déclenchées par le froid comme l’urticaire au froid par exemple, constituent donc une contre-indication à l’épilation laser.
Combien de séances?
On observe une élimination définitive de 80% des gros poils en 4 à 6 séances en moyenne
En moyenne donc, 20% de poils fins persistent et ne répondent pas au laser
Le médecin tente donc souvent d’augmenter la puissance du laser pour chauffer la peau et détruire les poils restants par la diffusion de chaleur
Ceci expose cependant au risque de brulure
Le nombre de séances varie en fonction de plusieurs éléments :
l’age :
il faut souvent plus de séances aux patients plus jeunes
le type de peau :
il faut souvent plus de séances pour les peaux mates car il y a souvent plus de poils et les fluences du laser sont souvent plus faibles par souci de ne pas bruler les patients
Quel espacement entre les séances de laser?
On essaie de réaliser la séance lors de la repousse des poils (phase anagène) car le poil y est riche en pigment, ainsi, on respecte souvent un espacement de 6 semaines à 3 mois, notamment entre la 2eme et la 3eme séance
Les aisselles ne doivent pas avoir été exposées au soleil depuis un à deux mois, et ne pas avoir recu d’auto bronzant ou de stimulateurs du bronzage.
Il faut avoir arreté toute épilation à la cire, la crème, la pince à épiler de la zone à épiler dans les 2 à 3 mois qui précèdent l’épilation laser
Il faut raser la zone à traiter au laser environ 24 à 48h avant la séance.
Il est possible d’appliquer une crème anesthésiante toutes les 10 minutes pendant une heure avant la séance
Pendant la séance
Le médecin donne des lunettes de protection ou des coques opaques pour protéger les yeux.
Le médecin balaye la zone avec le laser en évitant de passer deux fois sur la même zone afin d’éviter tout risque de brûlure de la peau
Les impacts laser provoquent un picotement et une rougeur peut apparaitre notamment à l’abouchement des poils en quelques minutes après l’impact
Après la séance d’épilation laser
La zone est souvent un peu rouge, les abouchements de poils peuvent gonfler et rester gonflés quelques jours. On peut appliquer une crème cicatrisante et antiseptique le soir pendant une semaine après la séance
Les poils mettent environ une à 3 semaines à s’éliminer sous forme de poils carbonisés
Il ne faut pas s’exposer au soleil pendant 3 semaines ou plus après la séance et appliquer une creme solaire 50+
Il faut éviter tout soin agressif tant que les rougeurs persistent
Faut-il un traitement d’entretien après plusieurs séances d’épilation laser?
Après une épilation laser, peuvent persister quelques duvets voire quelques poils fins.
Ces duvets ne sont pas toujours stables et peuvent redevenir de gros poils noirs surtout s’il y a une stimulation hormonale ou une reprise des épilations à la cire, la pince…
Pour les finitions du traitement, il est donc parfois nécessaire de réaliser des séances d’épilation laser « d’entretien », 1 à 2 fois par an
Le laser est une machine délivrant des photons ayant une même longueur d’onde sur la peau. Ces photons sont captés par la mélanine des poils, ce qui les détruit par la chaleur
Y a-t-il des dangers à utiliser l’épilation laser sur la peau?
Contre indications de l’épilation laser
Les contre indications principales sont détaillées dans l’article sur l’épilation laser. Il est important de bien les respecter pour limiter les risques
Effets secondaires de l’épilation laser
les effets secondaires immédiats de l’épilation laser sont :
la douleur, généralement atténuée par le refroidissement de la zone traitée et parfois par l’application de crème anesthésiante avant la séance sur la zone à traiter par laser épilation
une rougeur et un gonflement de la zone qui entoure le poil. Ces rougeurs durent en général quelques jours et doivent être protégées du soleil. Il est possible d’appliquer une creme cicatrisante le soir et on recommande généralement une creme solaire 50+ la journée.
Les poils carbonisés vont tomber dans les 2 à 4 semaines qui suivent le traitement. Il ne faut pas manipuler les poils qui sortent avec une pince.
les effets secondaires retardés de l’épilation au laser sont principalement des tâches claires ou foncées.
Dans de rares cas, des troubles de la coloration de la peau ou de légères brûlures peuvent apparaitre (laser sur peau bronzée ou puissance du laser un peu élevée).
La zone traitée au laser devient légèrement violacée puis marron foncé quand il n’y a pas une bulle avec exsudat, signe de gravité.
Ces troubles sont la plupart du temps transitoires mais ils nécessitent d’etre vus par le dermatologue qui vous a pratiqué la séance pour les prendre en charge
L’exposition au soleil doit être évitée 3 semaines à 1 mois après la séance laser.
Il est aussi possible de voir apparaitre sur la zone traitée une folliculite, ou un herpes
Situations à risque en cas d’épilation laser
les peaux mates et les peaux noires, ou les zones de peau pigmentée ( c’est le cas de la peau du sexe pour l’épilation du maillot par exemple). Dans ces situations, le laser épilation risque de créer des taches claires. Il existe cependant des lasers tels que le Nd Yag permettant d’épiler les peaux mates et noires.
pour la même raison (risque de survenue de taches claires après l’épilation laser), on évite de pratiquer une épilation laser sur une peau bronzée naturellement ou artificiellement : il est recommandé d’éviter toute exposition solaire 2 à 3 mois avant la séance pour un traitement par laser alexandrite, 1 mois pour un traitement par laser Yag. Il ne faut pas traiter non plus les personnes ayant appliquées un bronzage artificiel ou ayant pris des activateurs de bronzage.
de plus, on recommande d’éviter toute exposition solaire de la zone traitée par épilation laser pendant au moins deux trois semaines afin d’éviter la survenue de taches brunes.
enfin, on évite généralement de pratiquer une épilation au laser sur une zone de peau présentant une anomalie, un maquillage permanent, un piercing, un tatouage ou un grain de beauté par exemple. La décision de pratiquer l’épilation laser sur ce type de lésion est prise par le médecin.
Epilation au laser du menton (barbe chez la femme)
La demande d’épilation du menton chez la femme est fréquente
Eliminer un trouble hormonal
Chez la femme, la présence de poils noirs sur le menton ou la zone de la barbe doit amener à consulter un médecin afin de déterminer s’il n’existe pas un trouble hormonal sous-jacent.
Le cas échéant, mieux vaut traiter le trouble hormonal car l’épilation laser du menton risque alors d’être un échec.
En effet, la présence de poils au menton peut trahir un hirsutisme, une augmentation des poils sur les zones masculines (barbe, voire torse, dos…) chez la femme à partir de l’adolescence ou de façon brutale chez une femme adulte (on craint alors une tumeur sécrétante).
L’hirsutisme est le reflet d’un effet des hormones masculines ou androgènes sur l’organisme de la femme.
Il existe trois grands types d’androgènes pouvant engendrer une pousse des poils dans les zones masculines chez la femme :
les androgènes ovariens (Testostérone et Delta 4 Androstènedione) peuvent être dus à une tumeur ovarienne ou plus fréquemment à des microkystes sur les ovaires (syndrome des ovaire polykystiques).
androgènes surrénaliens (la surrénale est une petite glande située sur chaque rein) : SDHA pour Sulfate de Dé Hydroépi Androstérone ou 17 hydroxyprogestérone (17-OHP).
le cortisol qui lorsqu’il est augmenté dans le sang (syndrome de Cushing) peut provenir de la prise prolongée de corticoides, d’une tumeur corticosurrénalienne ou d’une tumeur sécrétant de l’ACTH (hormone faisant sécréter du cortisol par la corticosurrénale) le plus souvent pulmonaire.
Ainsi, un bilan hormonal est nécessaire, notamment si le médecin suspecte une hyperandrogénie (augmentation de la pilosité (menton, lèvre supérieure… ), calvitie de la femme, règles irrégulieres, acné… hyperséborrhée (peau grasse) ou de virilisation (hypertrophie clitoridienne, voix grave et rauque)
Le bilan hormonal est réalisé le matin à 8 heures, en première partie de cycle (6 premiers jours), après arrêt de la contraception hormonale depuis au moins deux à trois mois :
Testostérone et éventuellement Delta 4 androstènedione, une autre hormone ovarienne
17-OH-progestérone (suivi d’un test au Synacthène* si elle est modérément élevée) et Sulfate de déhydro-épiandrostérone (S-DHA) à la recherche d’un hyperandrogénisme surrénalien
Une échographie ovarienne endovaginale à la recherche d’ovaires polykystiques.
S’il existe une aménorrhée et/ou une galactorrhée sans étiologie médicamenteuse, le médecin demande une prolactinémie.
En cas de suspicion clinique de syndrome de Cushing, le médecin demande un dosage du cortisol plasmatique et surtout du cortisol libre urinaire des 24 heures (FLU).
Les causes tumorales sont souvent d’apparition brutale chez une femme adulte alors que l’hirsutisme présent dès l’adolescence est le plus souvent du à un hyperandrogénisme fonctionnel ovarien ou surrénalien.
En cas de dosages hormonaux normaux et d’échographie ovarienne normale, on parle d’hirsutisme idiopathique.
On distingue l’hirsutisme d’une augmentation de la pilosité normale (bras, jambes…) appelée hypertrichose, où les poils sont plus longs, épais et fournis sur les zones normales mais ne touchent pas la barbe et le menton. Cette hypertrichose existe dès l’enfance et elle est le plus souvent familiale (fréquente dans le pourtour du bassin méditerranéen et chez les bruns).
Pas pour le duvet ou les poils blancs du menton
Le laser fonctionne en détruisant la mélanine (le pigment) du poil. Les poils du menton sont souvent des poils relativement épais et foncés répondant donc bien au laser.
De deux choses l’une : soit il s’agit de duvet, et dans ce cas le laser ne fonctionnera pas car il n’y a que très peu de mélanine dans les poils
Soit il s’agit de poils pigmentés (marrons ou noirs) et dans ce cas, le laser peut être tenté, cependant ces poils étant assez fins, ils nécessiteront en général un bon nombre de séances d’épilation laser (entre 6 et 10 espacées d’un mois) pour obtenir un résultat correct.
Il existe d’autres techniques que l’épilation laser de la barbe de la femme
On peut appliquer une crème à base d’eflornithine (Vaniqa*) pour empêcher la pousse des poils du menton. Bien sûr ce traitement est suspensif et non définitif : les poils repoussent dès qu’on arrête la crème
Bien entendu il est aussi possible d’utiliser la cire froide, la pince à épiler, épilation électrique au cabinet du dermatologue…
En cas d’hirsutisme, qu’il soit du à un hyperandrogénisme fonctionnel ovarien ou surrénalien présent depuis l’adolescence (légère augmentation des androgènes) ou idiopathique ( dosages hormonaux normaux et échographie ovarienne normale), il faut associer l’épilation laser à un traitement anti androgènes afin de limiter le risque de repousse : ce sont des molécules qui inhibent la liaison de la 5-dihydrotestostérone à son récepteur notamment dans les poils, y supprimant son effet stimulant la pousse. L’amélioration de l’hirsutisme ne s’observe qu’après environ 6 mois à un an de traitement.
Il en existe deux principales :
l’acétate de cyprotérone (Androcur®), remboursé en France dans l’indication ‘hirsutisme’, associé à de l’oestrogène naturel en comprimé, en gel ou en patch : 1 comprimé d’Androcur® 50 mg/j 20 jours/28.
la spironolactone (Aldactone®), un diurétique qui peut être proposé par le médecin hors AMM (donc non remboursé) : 2 comprimés par jour de 50 ou 75 mg soit 100 à 150 mg/j + 15j/ mois, un progestatif non androgénique. Les effets secondaires sont principalement des troubles des règles,), des crampes, une hypotension, une perte de poids/anorexie et des sensations vertigineuses.
Contre indications de l’épilation laser de la barbe de la femme
epilation à la cire, pince ou crème dépilatoire dans les 2 semaines qui précèdent (l’épilation laser serait alors moins efficace).
décoloration pour la meme raison
maquillage permanent de l’ourlet de la lèvre inférieure (risque de faire virer la couleur des pigments lors de l’impact laser : le rouge vire au noir… ) . Il vaut mieux éviter les impacts laser dans cette zone
trouble hormonal provoquant la pilosité du menton (mieux vaut traiter le trouble hormonal)
grossesse
Comment se passe l’épilation laser du menton (barbe de la femme) ?
Il est possible d’appliquer une crème anesthésiante toutes les 10 minutes pendant une heure avant la séance
Le médecin donne des lunettes de protection ou des coques opaques en métal) pour protéger les yeux.
Il faut enlever tout bijou (piercing… ) avant la séance ainsi que le fond de teint, le rouge à levre…
Le médecin balaye la zone avec le laser en évitant de passer deux fois sur la même zone afin d’éviter tout risque de brûlure de la peau
Il demande à la patiente de fermer la bouche et de mettre la langue entre les dents et la zone où se trouve le laser afin que ce dernier ne touche pas l’émail des dents lorsqu’il passe sur la lèvre inférieure
Les impacts laser provoquent un picotement
Après la séance d’épilation laser du menton
La zone est souvent un peu rouge, les abouchements de poils peuvent gonfler et rester gonflés quelques jours. On peut appliquer une crème cicatrisante pendant une semaine après la séance
Les poils mettent environ une semaine à s’éliminer sous forme de poils carbonisés
Il ne faut pas s’exposer au soleil pendant 3 semaines ou plus après la séance et appliquer une creme solaire 50+
Il faut éviter tout soin agressif tant que les rougeurs persistent (masque abrasif… )
Le laser fonctionne en détruisant la mélanine (le pigment) du poil. Les poils de la lèvre supérieure sont des poils relativement fins et peu concentrés en mélanine. Ils répondent donc peu au laser.
Pas pour le duvet ou les poils blancs de la lèvre
De deux choses l’une : soit il s’agit de duvet, et dans ce cas le laser ne fonctionnera pas car il n’y a que très peu de mélanine dans les poils
Soit il s’agit de poils pigmentés (marrons ou noirs) et dans ce cas, le laser peut être tenté, cependant ces poils étant assez fins, ils nécessiteront en général un bon nombre de séances d’épilation laser (entre 6 et 10 espacées d’un mois) pour obtenir un résultat correct.
Des résultats plus ou moins rapides en fonction de la localisation sur la lèvre
Toutes les zones de la lèvre supérieure ne réagissent pas de la même façon:
le centre le la lèvre supérieure (sous le nez) répond rapidement au laser
alors que les zones latérales (au coin des lèvres) se dégarnissent plus lentement
Il existe des alternatives à l’épilation laser de la moustache
On peut appliquer une crème à base d’eflornithine (Vaniqa*) pour empêcher la pousse des poils de la lèvre. Bien sûr ce traitement est suspensif et non définitif : les poils repoussent dès qu’on arrête la crème
Bien entendu il est aussi possible d’utiliser la cire froide, la pince à épiler…
Contre indications de l’épilation laser de la moustache
epilation à la cire, pince ou crème dépilatoire dans les 2 semaines qui précèdent (l’épilation laser serait alors moins efficace).
décoloration pour la meme raison
maquillage permanent de l’ourlet des lèvres (risque de faire virer la couleur des pigments lors de l’impact laser : le rouge vire au noir…
trouble hormonal provoquant la pilosité de la lèvre (mieux vaut traiter le trouble hormonal)
grossesse
Faut-il faire une prise de sang avant épilation laser de la lèvre?
Parfois, un bilan hormonal est nécessaire, notamment si le médecin suspect une hyperandrogénie (augmentation de la pilosité (menton, lèvre supérieure… ), règles irrégulieres, acné… ).
Le bilan hormonal est réalisé le matin à 8 heures, en première partie de cycle, après arrêt de la contraception hormonale depuis au moins deux mois :
Testostérone et éventuellement Delta 4 androstènedione, une autre hormone ovarienne
17-OH-progestérone (suivi d’un test au Synacthène* si elle est modérément élevée) et Sulfate de déhydro-épiandrostérone (S-DHA) à la recherche d’un hyperandrogénisme surrénalien
Une échographie ovarienne endovaginale à la recherche d’ovaires polykystiques.
S’il existe une aménorrhée et/ou une galactorrhée sans étiologie médicamenteuse, il faudra demander une prolactinémie.
En cas de suspicion clinique de syndrome de Cushing, il faudra demander un dosage du cortisol plasmatique et surtout du cortisol libre urinaire des 24 heures (FLU).
Comment se passe l’épilation laser de la lèvre (moustache) ?
Il est possible d’appliquer une crème anesthésiante toutes les 10 minutes pendant une heure avant la séance
Le médecin donne des lunettes de protection ou des coques opaques en métal) pour protéger les yeux.
Il faut enlever tout bijou (piercing… ) avant la séance ainsi que le fond de teint, le rouge à lèvre…
Le médecin balaye la zone avec le laser en évitant de passer deux fois sur la même zone afin d’éviter tout risque de brûlure de la peau
Il demande à la patiente de fermer la bouche et de mettre la langue entre les dents et la zone où se trouve le laser afin que ce dernier ne touche pas l’émail des dents
Les impacts laser provoquent un picotement
Après la séance d’épilation laser de la lèvre
La zone est souvent un peu rouge, les abouchements de poils peuvent gonfler et rester gonflés quelques jours. On peut appliquer une crème cicatrisante pendant une semaine après la séance
Les poils mettent environ une semaine à s’éliminer sous forme de poils carbonisés
Il ne faut pas s’exposer au soleil pendant 3 semaines ou plus après la séance et appliquer une creme solaire 50+
Il faut éviter tout soin agressif tant que les rougeurs persistent (masque abrasif… )
L’allergie est une réaction anormale de l’organisme à des substances de l’environnement, appelée allergènes
Presque 5% de la population pédiatrique et 2% de la population générale présente des allergies alimentaires
On note de plus en plus d’allergies alimentaires depuis quelques années, peut-être en raison
de l’internationalisation des aliments qui sont mangés sur toute la planète alors qu’ils étaient réservés à quelques pays il y a quelques décennies (kiwis, sésame…)
de l’alimentation à base d’aliments préparés par l’industrie agro alimentaire : contamination des alliments par des allergènes lors du stockage ou de la préparation des aliments / présence de conservateurs et de nombreux additifs / présence de nombreux ingrédients alors qu’une préparation à la maison utilise moins d’ingrédients
En fait la plupart des allergies alimentaires n’en sont pas! Il s’agit en fait de fausses allergies ou intolérances alimentaires
Symptomes
L’allergie alimentaire peut s’exprimer sur la peau, mais aussi dans le tube digestif, les voies respiratoires…
L’allergie alimentaire prend alors la forme de nausées, de vomissements, de maux de ventre, de diarrhée, voire de constipation
Allergie respiratoire
On note une rhinite, des crises d’asthme…
Causes
Dans le cas de l’allergie alimentaire, l’allergène peut être transmis
le plus fréquemment en l’ingérant+++
en l’inspirant (par exemple, allergie aux crevettes, la fumée de cuisson des crevettes peut déclencher une toux, rhinite, asthme…)
par contact cutané avec l’aliment ou un objet souillé par l’aliment
Allergie alimentaire de l’enfant
Les allergènes les plus fréquents sont
le lait de vache (10% des cas)
oeuf 10% des cas
kiwi 10% des cas
arachide (8%)
poisson (8%)
fruits à coque : noisette++ (8%)
crevettes…
Allergie alimentaire de l’adulte
On regroupe généralement les allergènes en 5 groupes :
groupe « latex » (14% des cas) : avocat, kiwi, banane, châtaigne
groupe « rosacées » (13% des cas) :abricot, pêche, framboise, cerise, pomme, poire, prune..
groupe « noix » (10% des cas) :amande, noisette, noix, noix de pécan et de cajou, pignon, pistache…
groupe « ombellifères » (10% des cas) :aneth, carotte, céleri, coriandre, fenouil, anis, persil…
Blanc d’oeuf et arachide, sésame, lupin, lait de brebis…
Allergies croisées
Entre aliment et autre allergène
Lorsqu’on est allergique à un aliment, on peut être allergique à des substances non alimentaires (pollens…) : on peut être allergique au pollen de bouleau et faire une allergie alimentaire à la pomme, car els deux ont en commun une molécule (la profiline)
Entre aliments
D’une même famille
En cas d’allergie à
Cacahuete, on peut être allergique aux aliments de la même famille : pois, soja, fèves, haricots, lentilles, lupin, pois chiche
Ail, on peut être allergique aux aliments de la même famille :oignon, ciboulette, poireau, asperge…
Tomate, on peut être allergique aux aliments de la même famille : pomme de terre, poivron, piments, paprika, aubergine…
Orange, on peut être allergique aux aliments de la même famille :agrumes
Moutarde, on peut être allergique aux aliments de la même famille : choux, radis, navet, raifort, colza, rutabaga…
Noix, on peut être allergique aux aliments de la même famille : noisettes, noix du brésil, de cajou…
Blé, on peut être allergique aux aliments de la même famille : orge, seigle…
Crevettes, on peut être allergique aux aliments de la même famille : crabe, homard…
De familles différentes
Les allergies croisées entre aliments de familles différentes sont fréquentes. En cas d’allergie :
au lait de vache, on peut être allergique à la viande de boeuf, au lait de chèvre, de brebis…
au pollen (bouleau, ambroisie…), on peut être allergique à des fruits et légumes (pomme, pêche, melon…)
à la pêche, on peut être allergique aux autres rosacées : abricot, framboise, cerise, pomme, poire, prune..
au latex : on peut être allergique à des fruits : kiwi, banane, avocat…
Allergies alimentaires sur la peau
La réaction alimentaire la plus fréquente est :
L’urticaire alimentaire (urticaire à un aliment).
Le diagnostic d’urticaire alimentaire peut etre difficile et necessite donc une consultation medicale.
Il existe en effet de nombreux cas de figure:
Après un aliment dont on n’a pas l’habitude
Elle peut survenir notamment lors de l’ingestion d’aliments dont on n’a pas l’habitude (dîner au restaurant chinois… )
Il suffit alors d’éviter l’aliment en cause et de traiter par antihistaminiques
Urticaire alimentaire à un aliment courant
Plus rarement, l’urticaire peut être liée à une véritable allergie alimentaire, souvent chez des personnes atopiques.
L’urticaire alimentaire est alors parfois précédée par des démangeaisons ou des picotements voire un gonflement des lèvres et de la muqueuse dans la bouche rapidement après la prise alimentaire et elle peut être associée
à des douleurs digestives. Les aliments habituellement responsables d’allergie alimentaire sont les poissons et les crustacés, l’arachide, le soja, les céréales, l’oeuf, le lait de vache, des fruits exotiques…
Le médecin pourra recourrir à des prick tests prudents ou une prise de sang à la recherche d’IgE spécifiques de certains aliments
Le traitement passe par l’éviction de l’aliment ou du groupe d’aliments en cause et les antihistaminiques
Anaphylaxie alimentaire d’effort
L’anaphylaxie alimentaire à l’effort est une rareté mais elle peut être grave. Il s’agit d’une réaction anaphylactique déclenchée par un effort prolongée comme la course à pied et induite par un aliment consommé 2 à 5 heures avant (céréales, fruits, arachide… ).
L’effort sans prise alimentaire, ou la prise alimentaire sans effort
n’entraînent habituellement aucun probleme
Fausses allergies alimentaire
Cependant, la fausse allergie alimentaire par surconsommation d’aliments riches en histamine ou histaminolibérateurs est la cause la plus fréquente d’urticaire alimentaire : poissons, les crustacés, la charcuterie,
les fromages fermentés, les boissons alcoolisées, le chocolat,
des fruits et légumes
L’éviction des aliments riches en amines biogènes est recommandée :
Poissons et crustacés : thon, sardine, saumon, anchois, maquereau, oeufs de poissons, conserves de poissons, poissons séchés, fumés ou surgelés
Fruits :fraise, banane, raisin, agrumes, noix et noisette
Boissons alcoolisées : bière, vin
Chocolat et cacao
Un cas particulier :
Scombrotoxisme
Il s’agit d’une réaction d’anaphylaxie avec hypotension artérielle après ingestion de poisson « à chair bleue » : thon, bonite, maquereau et sardine, anchois, marlin… avec rupture de la chaine du froid (tout poisson ayant un goût métallique, poivré ou piquant est à éviter). d’où
la présence de bactéries (Achromobacter histamineum, Proteus morganii, Proteus vulgaris) dans le tube digestif de l’animal
un taux élevé d’histamine dans la chair du poisson
Il ne s’agit pas à proprement parler d’une urticaire ni d’une allergie alimentaire vraie (le poisson sans rupture de la chaine du froid peut être mangé à nouveau), mais plutot d’une réaction d’anaphylaxie avec maux de tete, hypotension…
Suspicion d’allergie alimentaire, que faire?
Consulter un médecin
Il faut consulter un médecin qui par le biais de l’interrogatoire otamment pourra souvent distinguer une vraie allergie d’une fausse allergie alimentaire
Il pourra demander des tests sanguins, voire réaliser de façon prudente des tests épicutanés appelés prick tests: il s’agit de piqures dans l’avant bras après y avoir disposé des gouttes de différents allergenes afin de les faire pénétrer dans la couche superficielle de la peau et déclencher une papule urticarienne en cas d’allergie
Le plus souvent en milieu hospitalier, il peut aussi faire des tests de provocation labiale ou orale avec l’aliment.
Eviter l’allergène
Le médecin prescrit un régime d’éviction de l’allergène et de sa famille et allergènes croisés. A l’école, on peut mettre en place un Projet d’Accueil Individualisé.
Il faut souvent guêter les emballages à la recherche des allergènes…
Avoir un traitement « au cas où »
Le médecin prescrit des antihistaminiques, voire de l’adrénaline en cas de risque d’anaphylaxie alimentaire :
1/ Prendre immédiatement dès le début de la réaction allergique (notamment démangeaisons, urticaire) 2 comprimés d’antihistaminique type desloratadine (Aerius*)
et
tenir prête la seringue d’adrénaline en autoinjecteur
2/ En cas de symptômes allergiques sévères (ceux ci surviennent en règle générale en l’espace de quelques minutes à 1 heure et se manifestent par une forte gêne respiratoire, des troubles digestifs, une transpiration abondante, des vertiges, une sensation de faiblesse, un serrement dans la poitrine, plus rarement une perte de connaissance), appliquer sur la cuisse la seringue d’adrénaline prête à l’emploi et faire une injection d’adrénaline en face antérolatérale de la cuisse, rester allongé les jambes surélevées jusqu’à l’arrivée du médecin (appeler un médecin dès que possible ou appeler le 15).
3/ Si vous vous trouvez dans un endroit isolé, prendre par précaution un corticoïde (1 mg/kg équivalent Prednisolone : si poids 60kgs, prendre 3 cp de Solupred* 20 orodispersible). Ce médicament n’agit qu’après 2 heures environ, mais il protège d’une récidive durant 24 heures.
NB : conditions de conservation de l’adrénaline en seringue auto injectable :
Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Vérifier périodiquement que l’aspect de la solution est toujours limpide et incolore dans la fenêtre de contrôle du stylo. Jeter ou remplacer l’autoinjecteur si la solution a changé de couleur ou contient un précipité, et au plus tard à la date de péremption.
Les réactions cutanées au médicaments sont encore appelées toxidermies.
Deux types d’allergies aux médicaments
Ces réactions font le plus souvent intervenir les réactions allergiques classiques de la peau :
L’allergie immédiate
(type I de la classification de Gell et Combs, à médiation immunologique par anticorps) est une réaction survenant dans les premières minutes à premières heures qui suivent le contact avec le médicament (pénicilline, anesthésiques… ); la principale allergie immédiate est l’urticaire médicamenteuse (et sa composante profonde, l’angio oedeme ou oedeme de Quincke, voire l’anaphylaxie).
L’allergie retardée
(type IV de la classification de Gell et combs, à médiation immunitaire cellulaire) est une allergie qui survient un ou plusieurs jours après le contact avec le médicament (la premiere eruption prend souvent deux semaines apres le premier contact avec le médicament, alors que les éruptions suivantes, lors des réintroductions, prennent le plus souvent 48h).
C’est la réaction médicamenteuse la plus fréquente, provoquant des éruptions à type de
rougeurs plus ou moins gonflées (90 % des cas)
Rougeurs ou plaques rouges ébutant souvent aux coudes, aux genoux et au tronc, et s’étendant progressivement en quelques jours. On peut observer une fièvre et des démangeaisons.
Ils régressent souvent spontanément en une semaine.
Les médicaments le plus souvent en cause dans ces eruptions d’origine médicamenteuse sont les
antibiotiques (aminopénicillines = 1ère cause d’accidents allergiques médicamenteux, soit environ 1/3 des réactions allergiques médicamenteuses, sulfamides antibactériens, céphalosporines, antituberculeux),
les antiepileptiques (carbamazépine, barbituriques),
l’allopurinol (produit contre la goutte),
les produits de contraste iodés utilisés lors des examens d’imagerie médicale,
le captopril (anti hypertenseur)
et les anti inflammatoires non stéroïdiens et l’aspirine (5% des consultations pour allergie médicamenteuse).
les éruptions lichénoïdes
se présentent sous forme de petites plaques violines, comme dans le lichen plan
l’érythème pigmenté fixe,
une rougeur récurrente de quelques centimetres, apparaissant le plus souvent quelques heures apres la prise du médicament, génitale ou cutanée, qui brule ou démange et qui finit par guérir en laissant une tache pigmentee.
Les principaux médicaments en cause sont les analgésiques pyrazolés, les barbituriques, les sulfamides, les cyclines et la carbamazépine.
D‘autres mécanismes de réactions cutanées aux médicaments sont possibles, ce sont des mécanismes non immunologiques sur lesquels nous ne nous attarderons pas car il ne s’agit pas là de véritables « allergies de peau » aux médicaments :
thesaurismoses ou accumulation de médicaments tels que l’argyrie,
les pigmentations aux cyclines ou aux antipaludéens,
Que faire quand on suspecte un médicament de déclencher une éruption de la peau?
Lors d’une éruption cutanée dans laquelle un médicament est suspecté, le médecin tente d’évaluer la reponsabilité potentielle du médicament, encore appelée imputabilité
Il dispose de tests aux médicaments plus ou moins dangereux :
– sans danger : prise de sang
lors de réactions de type immédiat, à la recherche d’anticorps spécifiques
– plus dangereux : tests de mise en contact
avec le médicament (tests épicutanés, intradermoréactions et prick-tests) ou de reprise du médicament (le plus souvent en milieu hospitalier car on craint des reactions plus graves qu’initialement.