Le purpura rhumatoide donne des plaques de la peau correspondent à une souffrance des petits vaisseaux de la peau, mais elle peut également atteindre d’autres organes et principalement le rein.
Elle évolue par poussées et l’évolution est dans la grande majorité des cas favorable.
La cause de cette maladie n’est pas connue de façon exacte mais elle survient souvent après un épisode infectieux ORL
Un traitement n’est nécessaire qu’en cas d’atteinte rénale ou digestive importante. Le repos n’est nécessaire que s’il permet de réduire les douleurs.
Une surveillance attentive et régulière est nécessaire, même en cas d’atteinte cutanée isolée, car elle peut précéder l’atteinte rénale de plusieurs semaines ; elle est simple : examen clinique, prise de la tension artérielle, bandelette urinaire.
Qu’est-ce-que c’est?
Le purpura rhumatoide, ou syndrome de Schönlein-Henoch, est une vasculite atteignant les vaisseaux de petit calibre par complexes immuns à IgA . Rare chez l’adulte, c’est la principale cause de vascularite de l’enfant.
Diagnostic
Il est caractérisé par un purpura, plaques, le plus souvent de petite taille, couleur lie de vin rouge, ne s’effaçant pas lorsqu’on appuie dessus avec le doigt.
Le purpura vasculaire est, par opposition au purpura d’origine plaquettaire, infiltré, palpable, prédominant aux membres inférieurs, aggravé par l’orthostatisme et polymorphe. Il est souvent précédé par un épisode infectieux ORL et il est accompagné d’une atteinte articulaire (arthralgies et/ou arthrites) dans 60 à 80 % des cas (genoux et chevilles++) et digestive (douleurs abdominales, diarrhées, hémorragies digestives), présente dans 50 à 80 % des cas, qui domine le pronostic à court terme (risque d’invagination aiguë ou de perforation).
L’atteinte rénale (glomérulonéphrite à IgA), révélée par une hypertension, une anomalie du sédiment urinaire (protéinurie et/ou hématurie) ou une altération de la fonction rénale, est présente dans 50 à 100% des cas. Elle détermine le pronostic à long terme : 5 à 20 % des enfants malades développeront une insuffisance rénale chronique.
D’autres organes sont plus rarement touchés : poumons, cœur, urètre, uvée antérieure.
Chez l’enfant de moins de 2 ans, les symptomes sont différents, réalisant l’œdème aigu hémorragique du nourrisson : plaques purpuriques en médaillons ou en cocardes + œdème douloureux du visage et des membres, souvent rapidement favorable
Chez l’adulte, le purpura est plus nécrotique et chronique, les manifestations articulaires et digestives sont moins fréquentes, mais l’incidence de l’atteinte rénale reste élevée (50 à 80 % des cas)
Examens complémentaires
Biopsie
Examen histologique cutané avec immunofluorescence directe, non indispensable chez l’enfant en cas de manifestations classiques : vascularite leucocytoclasique avec dépôts vasculaires d’IgA, souvent associés à des dépôts d’autres Ig et de la fraction C3 du complément.
Biologie
Enfant
Systématiquement
NFS, VS
Bilan hépatique
Fonction rénale : urée et créatinine
Protéinurie des 24 heures
ECBU
Recherche de sang dans les selles
En cas de douleur abdominale aiguë
Échographie abdominale
En cas d’hémorragie digestive
Endoscopie digestive
En cas de protéinurie > 1 g/24 heures et/ou d’insuffisance rénale
Ponction-biopsie rénale
En cas de dyspnée ou d’hémoptysie
Radiographie pulmonaire ± fibroscopie bronchique
Adulte
Systématiquement
NFS, VS
Bilan hépatique
Fonction rénale : urée et créatinine
Protéinurie des 24 heures
ECBU
Recherche de sang dans les selles
Bilan immunologique : complément, facteurs antinucléaires, latex, Waaler-Rose, électrophorèse des protéines, immuno-électrophorèse, cryoglobuline, ANCA
Sérologies : ASLO, hépatites B et C
En cas de douleur abdominale aiguë
Échographie abdominale
En cas d’hémorragie digestive
Endoscopie digestive
En cas de protéinurie > 1 g/24 heures et/ou d’insuffisance rénale
Ponction-biopsie rénale
En cas de dyspnée ou d’hémoptysie
Radiographie pulmonaire ± fibroscopie bronchique
Traitement du purpura rhumatoide
Repos
Le repos au lit est classiquement recommandé dans le traitement du purpura rhumatoïde
Il n’a pas d’effet sur l’évolution de l’atteinte systémique, en particulier rénale, et n’a donc pour but que de réduire la douleur des poussées articulaires ou cutanées liées à l’orthostatisme.
Antalgiques
Les antalgiques simples (paracétamol, dextropropoxyphène) et les antispasmodiques (Spasfon®, Dédridat®, Duspatalin®) peuvent être prescrits pour les arthralgies et les douleurs abdominales modérées.
Les AINS doivent être évités en cas de suspicion de vascularite digestive, en raison du risque de saignement, et en cas d’insuffisance rénale.
Dapsone (hors AMM)
D’efficacité inconstante
Corticothérapie générale
En cas
d’atteinte cutanée nécrotique et douloureuse,
d’atteinte digestive,
d’atteinte rénale
Surveillance
La surveillance est importante :
clinique et surveillance de la tension artérielle
bandelettes urinaires.
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La consultation du médecin est indispensable afin d’obtenir un diagnostic précis.
Le médecin envisagera les différents diagnostics en cas de boutons qui grattent
Le médecin va s’orienter en fonction d’éléments cliniques (papules, nodules, pustules, bulles… ) et topographiques car on peut observer des boutons qui grattent sur toute les zones de la peau et le diagnostic probable dépendra de la localisation : localisé sur les bras, les jambes, le ventre, le dos, le visage, le cuir chevelu, l’anus, le pubis, le sexe…
L’utilisation prolongée de dépigmentants tels que l’hydroquinone pour blanchir la peau provoque l’ocronose, donnant des taches noires et des grains noirs sur le visage très difficiles à soigner
Les frottements réguliers sur la peau mate, ainsi, un exemple on peut citer la dermatose dévotionnelle des musulmans, signe d’ailleurs recherché pour montrer sa dévotion et son caractère pieux. Cette tache brune sur le front du musulman à peau mate est due au temps passé à frotter le front sur le tapis de prière
Les techniques pour enlever les taches noires :
Pour estomper ou tenter d’effacer les taches noires, on peut utiliser deux groupes de méthodes :
Diminuer la pigmentation des taches noires
c’est l’utilisation des crèmes dépigmentantes ou hypopigmentantes
Les soins de taches noires comportent donc plusieurs techniques :
1/ Eviter le soleil
L’exposition solaire est néfaste, elle aggrave toutes les pigmentations et elle peut accélérer la récidive des taches noires traitées. La protection solaire est valable tant pendant le traitement des taches noires que par la suite
On recommande donc aux peaux noires de ne pas s’exposer au soleil et d’appliquer une creme solaire d’indice élevé tous les matins notamment sur els zones où elles ont des taches noires
2/ Les crèmes contre les taches noires :
Elles sont conseillées par le médecin.
Elles peuvent soit :
estomper la pigmentation présente (crèmes dépigmentantes).
Il convient de ne pas en appliquer trop longtemps et d’éviter la peau saine autour des taches, afin de ne pas voir cette dernière s’éclaircir
diminuer la formation de la mélanine (crèmes hypopigmentantes).
Elles exposent donc moins à la dépigmentation des zones saines.
Elles contiennent le plus souvent :
2.1/ Mequinol
Il s’agit du monométhyléther d’hydroquinone, un ester de l’hydroquinone, également appelé méquinol.
Après application sur la peau, il est oxydé en radicaux libres toxiques qui endommagent, de manière sélective, la membrane des lipoprotéines des mélanocytes. D’autre part, il diminue la synthèse de mélanine par action sur l’enzyme tyrosinase.
Le méquinol peut etre irritant, donner des allergies de peau voire des pigmentations paradoxales ou des dépigmentations en confettis.
Le mequinol est contre indiqué :
avant l’âge de 12 ans,
chez les femmes enceintes ou qui allaitent.
On l’applique au début deux fois par jour uniquement sur les zones plus foncées en évitant les zones de peau normale.
Le rythme des applications peut être réduit au fur et à mesure de l’amélioration (seulement le soir dès l’obtention d’une amélioration puis lorsque la dépigmentation est obtenue, il est préférable de poursuivre le traitement au moins une fois par semaine). En effet son efficacité est transitoire : après obtention d’un résultat satisfaisant, la poursuite d’une application hebdomadaire est nécessaire pour éviter une repigmentation plus ou moins rapide. Cependant, la durée totale de traitement ne devrait pas dépasser quatre mois, et on ne doit pas non plus traiter plus de 10 p. 100 de la surface corporelle. Les crèmes contenant du mequinol sont :
Leucodinine B® pommade à 10 %
Any® pommade à 8 %
Crème des trois fleurs d’Orient® pommade à 5 et 10 %
Clairodermyl® pommade à 5 et 10 %…
2.2/ Tretinoine
La trétinoïne ou vitamine A acide inhibe la mélanogenèse, elle est kératolytique et anti-acnéique. Il s’agit d’un médicament utilisé dans l’acné et hors AMM dans les pigmentations du visage notamment les taches noires après bouton.
Elle est irritante et provoque des rougeurs et des desquamations sur les zones d’application, voire une photosensibilisation
Elle est contre-indiquée pendant la grossesse et l’allaitement.
Elle s’applique un jour sur deux en début de traitement, puis une fois par jour uniquement sur les taches brunes, si le patient le tolère (absence d’irritation). Un premier eclaircissement des taches brunes est visible après trois mois. Le traitement d’attaque dure six mois, puis un traitement d’entretien est poursuivi à raison de trois applications par semaine.
On peut la trouver à des dosages de 0,025, 0,05 et 0,10 %, en crème en lotion ou en gel. Rappelons que son usage dans les taches de pigmentation est hors AMM
L’hydroquinone (1,4-dihydroxybenzène) est le dépigmentant le plus utilisé au Monde et notamment sur peau noire en Afrique, en Amerique, aux Antilles… L’hydroquinone réduit l’oxydation de la tyrosine et inhibe donc la mélanogenèse ; elle endommage aussi les mélanosomes et les mélanocytes. Elle est utilisée à des concentrations de 2 à 5%.
Ses effets indésirables sont l’irritation, les allergies de peau et l’ochronose exogène lors d’utilisation prolongée de concentrations élevées.
En préparation magistrale, elle est souvent associée à la trétinoïne et à des corticoïdes (trio dépigmentant). C’est le principe de la formule bien connue de Kligman :
hydroquinone 2 à 5%
acide rétinoïque 0.05 ou 0,10%
acétate de dexaméthasone 0,10%
onguent hydrophile ou propylene glycol.
Cette préparation magistrale prescrite par les dermatologues doit etre conservée au frais et à l’abri de la lumière. L’apparition d’une couleur brune est un signe d’oxydation. Elle est instable et elle est à renouveler après un mois.
On l’applique deux fois par jour, pendant au moins 3 mois ; un traitement d’entretien est ensuite nécessaire.
Depuis le 1er janvier 2001, les produits contenant de l’hydroquinone ne peuvent plus être délivrés que sous contrôle médical. Une directive européenne interdit en effet l’utilisation de l’hydroquinone dans les cosmétiques dépigmentants.
3/ Les traitements exfoliants et dépigmentants contre les taches noires
Ils se déroulent généralement en hiver, à distance du soleil.
3.1/ La cryothérapie (azote liquide ou neige carbonique)
on congèle légèrement la peau avec de l’azote liquide ou de la neige carbonique. Ceci a pour but de détruire les cellules mélaniques (très sensibles au froid) et d’exfolier la peau. La cryothérapie peut donner lieu à des séquelles dyschromiques à type de taches blanches ou de taches noires.
3.2/ Les peelings
Les peelings permettent un décapage épidermique à base d’acides de fruits (AHA) à forte concentration, (acide glycolique de 20 à 70%) seul ou en association avec les acides kojique et trichloracétique voire 4 % d’hydroquinone.
Ils sont utilisables sur peau noire, mais avec prudence et par opérateur entrainé
La lampe flash est rarement utilisee pour effacer les taches noires sur peau mate
Tous ces traitements sont suivis de marques sur la peau pendant en moyenne une semaine (croûtes, rougeurs, peau à vif… ) et il convient durant cette période de se protéger du soleil et d’appliquer des crèmes grasses aidant la peau à cicatriser.
L’argile est une substance naturelle que l’on trouve dans le sol, utilisée par les hommes depuis des millénaires pour ses propriétés cosmétiques.
Elle se présente le plus souvent sous forme de poudre lorsqu’elle est sèche et de pâte lorsqu’elle est mouillée. C’est sous cette forme qu’elle est généralement utilisée sur la peau, notamment en masques sur le visage.
Sa structure est semblable à une maille contenant des substances dont la nature peut varier en fonction de la nature, de l’origine et de la couleur de l’argile (par exemple du fer dans l’argile rouge ou de la silice dans l’argile blanche).
Quelles sont ses propriétés pour la peau?
La maille de l’argile a pour propriété de se gorger d’eau et d’échanger cette eau et les substances qu’elle contient avec la peau. Elle donne donc de l’eau et des nutriments à la peau, et en échange elle capte les impuretés (excès de sébum, poussières…) ainsi que certaines molécules présentes en excès sur la peau, notamment le calcaire déposé par l’eau lors de la toilette, dont on sait qu’il participe au dessèchement de la peau.
L’argile a donc pour propriétés d’hydrater, de purifier et de nourrir la peau.
Elle agit aussi comme un véritable pansement sur une peau abîmée (plaies, rougeurs, sécheresses…) car elle favorise la cicatrisation cutanée et l’élimination de l’inflammation.
Elle a donc aussi des propriétés cicatrisantes et anti-inflammatoires.
Argile verte, blanche, rose?
Il serait plus juste de parler des argiles car selon sa nature et sa couleur, les propriétés communes à toutes les argiles vont être présentes à des degrés variables et vont déterminer des indications précises en fonction du type d’argile :
Verte
est généralement recommandée pour ses propriétés d’absorption des impuretés qui conviendront aux peaux grasses,
Blanche (ou kaolin)
a des propriétés hydratantes et adoucissantes qui la font recommander aux peaux sèches
Rose
a des facultés anti-inflammatoires bénéfiques aux peaux sensibles.
Le purpura est lié à la présence de sang dans la peau. Il réalise donc des plaques, le plus souvent de petite taille, couleur lie de vin rouge, ne s’effaçant pas lorsqu’on appuie dessus avec le doigt.
Causes
Il existe deux grandes causes :
plaquettaire
par manque (thrombopénique) ou insuffisance fonctionnelle des plaquettes, les cellules sanguines qui participent à la coagulation. Le purpura plaquettaire est souvent non infiltré, diffus, variable
vasculaire
par perte de la perméabilité des vaisseaux sanguins, celui-ci est alors le plus souvent un peu infiltré. Le p. vasculaire est constant, infiltré, palpable, prédominant aux membres inférieurs, aggravé par l’orthostatisme, polymorphe et associé à des manifestations articulaires, digestives ou rénales. Il peut être le signe de vascularite
NB1 : le p. sénile
Les personnes agées ont souvent des larges nappes violacées sur les avant bras, il s’agit du purpura sénile de Bateman. Ceci est lié à la fragilisation des vaisseaux sanguins situés dans les profondeurs de la peau et il est d’autant plus fréquent que les séniors sont souvent sous anticoagulants.
NB2 : le p. rhumatoide
Le purpura rhumatoide est une maladie fréquente de l’enfant, (mais on peut la rencontrer chez l’adulte), appelée maladie de Sholein Henoch
Traitement
Le traitement est le traitement de sa cause
Il peut être une urgence thérapeutique absolue, notamment lorsqu’il est accompagné de fièvre chez l’enfant (purpura fulminans).
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L’ampoule est une vésicule ou une bulle remplie de liquide due au décollement de la peau, généralement du pied ou parfois de la main, par le fait de frottements répétés (sport, travaux… ).
Que faire ? comment la soigner?
Le mieux est de l’éviter, mais, en cas d’ampoule, il est judicieux de
la percer
avec une aiguille stérilisée pour évacuer le liquide
bien la désinfecter
avec un désinfectant doux de type chlorhexhidine acqueuse
puis appliquer un pansement hydrocolloïde
il s’agit d’ une « seconde peau » qui reproduit les conditions d’humidité de la peau optimale à l’obtention d’une bonne cicatrisation.
En effet, contrairement à une idée reçue, il ne faut pas sécher une plaie car sa cicatrisation est plus longue.
En savoir plus sur les ampoules en faisant une recherche sur Pubmed et sur les plaies de la peau
La peau saine est un véritable organe à part entière, vivant, se renouvelant en permanence et jouant de nombreuses fonctions :
– sous l’influence des UVB (voir l’action du soleil sur la peau), la peau synthétise la vitamine D
– la peau joue un role dans la regulation de la temperature corporelle (transpiration en été, vasconstriction des vaisseaux cutanés pour concentrer le sang dans les organes vitaux en hiver)
– la peau est une barrière : la couche cornée à sa surface est une mince couche très résistante aux micro organismes et allergènes
On peut résumer les conseils pour garder une jolie peau à 3 choses essentielles
1. Limiter l’exposition au soleil
La peau saine synthétise de la vitamine D au soleil. Mais il suffit de prendre un café en terrasse pendant quelques minutes avant bras nus en période estivale pour avoir synthétisé son stock quotidien de vitamine D ! Le reste des expositions est superflu et produit des dommages dans les cellules de la peau, engendrant cancers de la peau, vieillissement de la peau prématuré, taches brunes solaires…
la cigarette contient des poisons tels que le benzène, la dioxine…
Régime méditerranéen
Ayez un régime alimentaire de type méditerranéen, riche en antioxydants et en fibres, pauvre en sucres rapides
Une étude de 2019 confirme qu’une alimentation saine, avec diminution de la viande, des produits gras et augmentation des produits crus, du poisson et de la volaille à la place de la viande rouge, donne une plus jolie peau et moins de rides chez les patientes ayant ce régime
Pas d’alcool ou 1 verre de vin/j pour les femmes, 2 pour les hommes
Limitez votre consommation d’alcool à un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes.
1.5 l d’eau/j
Buvez environ 1,5l d’eau par jour (y compris les apports d’eau par l’alimentation)
Sommeil
Dormez bien et si vous le pouvez faites une micro sieste après le déjeuner
Exercice physique
Faites de l’exercice physique adapté à votre condition physique
Relaxation, respiration, méditation…
Essayez de contrôler votre stress, souvent impliqué dans le déclenchement de poussées d’eczema, d’acné, de psoriasis, de pelade, d’herpes… Faites des exercices de respiration consciente, de méditation de pleine conscience…
Toilette de la peau
lavez votre peau une fois par jour avec un savon doux ; en hiver utilisez le savon uniquement pour les plis et n’utilisez pas d’eau trop chaude. Séchez votre peau en la tamponnant plutôt qu’en la frottant.
3. Surveillez votre peau et consultez un dermatologue en cas d’apparition de tache, de bouton…
si rien de nouveau n’apparaît, faites un bilan de votre peau une fois par an chez votre dermatologue.
Il faut saluer la mise en place par la Sécurité Sociale en France d’une consultation de dépistage du mélanome annuelle chez le dermatologue, prise en charge sans avoir à passer par le médecin traitant, pour les personnes à risque de mélanome :
– antécédent personnel ou familial de mélanome ;
– phototype cutané de type I (peau claire, yeux bleus, cheveux clairs) ;
– nombre élevé de nævus (grains de beauté), de nævus de grande taille, de nævus atypiques ;
– antécédents ou mode de vie avec expositions solaires intenses.
Conclusion
Bien sûr ces conseils ne permettent pas d’avoir à coup sur une jolie peau saine, mais ils y contribuent grandement
Je dis souvent à mes patients que s’ils avaient un vrai jumeau respectant ces conseils depuis l’enfance, ils n’auraient plus la même peau à 45 ans. Ceci a d’ailleurs été prouvé dans une étude réalisée sur 186 paires de vrais jumeaux
Ils sont aussi pour la plupart d’entre eux un bon moyen de faire diminuer son risque de carcinome autre que cutané
Comment diminuer le vieillissement de la peau ?
On peut résumer les moyens de limiter le vieillissement de la peau, notamment du visage en deux points :
Protéger la peau de l’exposome : soleil, UV, éviction du tabac, limiter l’alcool à 3 verres/j pour les hommes, 2/j pour les femmes, adopter un régime méditerranéen…
Stimuler la néocollagénèse (renouvellement des couches profondes, au moyen de produits stimulant les couches superficielles (cosmétiques exfoliants) et l’acide rétinoïque
L’hidradenite suppurée ou maladie de Verneuil est une maladie assez fréquente puisqu’elle touche 1% de la population, caractérisée par des boutons et boules douloureux, des abcès, des fistules et des cicatrices dans les aisselles, l’aine, les plis des fesses... dont la cause est mal connue
L’obésité et le tabac sont des facteurs aggravants qu’il faut tenter d’éradiquer
Le traitement est médical et chirurgical : antibiotiques à large spectre et exérèses des lésions. Les biothérapies sont réservées aux échecs de ces traitements médico-chirurgicaux et l’épilation au laser peut apporter une amélioration
Causes
La cause de la maladie de Verneuil est mal connue.
Elle a été initialement décrite comme une maladie de la glande apocrine mais il semble que le poil et la glande sébacée soient aussi en cause
Maladie génétique?
Des antécédents familiaux sont présents dans 30 à 40 % des cas avec même une transmission possiblement autosomique dominante dans certaines familles. Mais l’hidradenite paraît être une maladie génétiquement hétérogène avec plusieurs mutations concernant notamment le follicule pileux et non la glande apocrine. Des mutations ont été décrites dans les gènes codant pour les sous-unités du complexe de la gamma-sécrétase (PSEN1, PSENEN, APH1B, NCSTN), mais ces mutations représentent un faible pourcentage des cas familiaux. Cependant, les cas familiaux sont fréquents et l’héritabilité de l’hidradénite serait autour de 80 %.
Maladie bactérienne?
Les abcès sont porteurs de bactéries mais elles ne sont pas le facteur causal initial. D’ailleurs, les prélèvements bactériologiques superficiels sont fréquemment stériles ou ne montrent que des bactéries de la flore normale ou opportuniste. Les prélèvements profonds montrent une flore polymicrobienne (staphylocoques Lugdunensis, prevotela, porphyromona, et streptocoques milleri, proteus, actiomycetes..).
Ainsi l’antibiothérapie est probabiliste et à large spectre visant les staphylocoques coagulase négatifs et les anaérobies.
Maladie hormonale?
L’hidradénite touche plus volontiers les femmes, elle est parfois marquée par des poussées prémenstruelles, un début après la puberté et l’amélioration fréquente durant la grossesse et la disparition habituelle de la maladie chez les femmes après la ménopause seraient évocateur d’un role hormonal.
Cependant, les études ne permettent pas de conclure à des anomalies hormonales…
Maladie immunitaire?
L’hidradenite est parfois associée à la maladie de Crohn, une maladie inflammatoire du système digestif. L’hidradénite est probablement une maladie inflammatoire avec anomalie de l’immunité innée.
Facteurs aggravants
Le tabac et le surpoids sont les deux principaux facteurs aggravants. Une étude rétrospective a montré après 20 ans de suivi que les patients en rémission avaient diminué leur poids et arreté le tabac.
Tabac
Le tabagisme doit être arrêté car il constitue un facteur aggravant.
Surpoids
L’obésité est un facteur aggravant, souvent associé à un syndrome métabolique, le diabète type 2 et un surrisque cardio vasculaire
Qui plus est, le surpoids est souvent responsable d’une augmentation des hormones mâles chez la femme, métabolisées dans la graisse.
Autres facteurs?
Il n’existe aucune preuve de la responsabilité d’autres facteurs : anti-transpirants, talc, déodorants, rasage…
Seul le port de vêtements serrés et le frottement peuvent etre des facteurs déclenchant des poussées
Symptomes
L’hidradénite est caractérisée par l’apparition après la puberté, habituellement entre 20 et 40 ans , dans les aisselles, aines, la région périnéale et périanale, les fesses,les plis sous-mammaires et le sillon inter-mammaire :
au début, de nodules douloureux profondément situés (boules sous la peau) ou « furoncles fermés ». Ces nodules douloureux peuvent persister pendant plusieurs semaines ou mois sans aucune modification ou avec des épisodes inflammatoires. Ils sont douloureux ou sensibles à la palpation et ils deviennent tres douloureux lors des poussées inflammatoires. Les patients sentent souvent le nodule ou la poussée inflammatoire arriver par une sensation de brûlure, des picotements, une douleur, une chaleur voire une hyperhidrose 12 à 48 heures avant l’apparition du nodule ou de son inflammation. Ceci permet de mettre en place un traitement d’urgence.
secondairement apparaissent des abcès, des fistules, des cicatrices en corde (pathognomoniques car elles ne s’observent habituellement pas dans les autres dermatoses des plis), voire en pont et des comédons ouverts ou « points noirs »
Unkyste pilonidal apparait dans 30 % des cas, plus fréquemment chez les hommes.
Evolution
Ces lésions sont marquées par la chronicité et les récurrences (deux poussées en 6 mois ou trois mois d’évolution continue).
Diagnostic
Ainsi, le diagnostic de maladie de Verneuil repose sur 3 critères :
– nodules et abcès douloureux évoluant vers la suppuration, la fistulisation et/ou la formation de cicatrices ;
– des localisations typiques : aisselles, plis inguinaux, région périanale et/ou périnéale,seins et plis sous-mammaires, pli inter-fessier, pubis ;
– un caractère chronique et récidivant des lésions : au moins 2 poussées en 6 mois.
Gradation par zone
La sévérité de l’atteinte est classée selon la classification de Hurley sur une seule zone :
• Grade 1 : abcès unique ou multiples sans fistules ni processus cicatriciel fibreux, observé chez 45 à 70% des patients
• Grade 2 : abcès récidivants avec formation de fistules et de cicatrices hypertrophiques. Lésion unique ou multiples séparées les unes des autres, 30% des cas
• Grade 3 : atteinte diffuse ou quasi diffuse ou fistules interconnectées et abcès sur toute l’étendue de la zone atteinte, moins de 5 % des cas
Gradation générale
Forme « bénigne »
Elle peut être continue ou intermittente :
Évolution intermittente
On observe une alternance de poussées aiguës et de rémissions de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois
Évolution continue
Il n’y a pas de rémissions.
Forme sévère
Deux types différents de formes sévères peuvent être observés :
– Atteinte permanente d’une zone (chirurgie à prévoir)
– Multitude de nodules et d’abcès séparés par des zones de peau normale (la chirurgie est alors souvent sans intérêt).
Il existe d’autres classifications internationales de la maladie de Verneuil (HSPGA, IHS…)
Complications
• Syndrome métabolique, diabète, dyslipidémie, hypertension et complications cardiovasculaires liés à l’obésité
• Les complications infectieuses aiguës telles qu’une cellulite ou une septicémie sont très rares.
• Pyoderma gangrenosum….
Maladies associées
« Tétrade folliculaire »
L’hidradénite forme avec l’acne conglobata (encore appelée nodulo-kystique), la cellulite disséquante du cuir chevelu, et le sinus pilonidal la tétrade d’occlusion folliculaire
Maladie de Crohn
Le Crohn touche 2% des patients ayant une hidradénite
Autres maladies
– inflammatoires : spondylarthropathies, maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou MICI (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique), acné conglobata, syndrome métabolique ;
– génétiques : Dowling-Degos, pachyonychie congénitale ;
– tumorales : carcinome épidermoïde, lymphome ;
– psychiatriques (dépression, fréquente et à rechercher).
Certaines formes syndromiques incluent l’association de plusieurs maladies auto-inflammatoires telles que l’acné, le pyoderma gangrenosum, l’arthrite pyogénique ou les spondylarthropathies :
– PASH : pyoderma gangrenosum, acné, hidradénite suppurée ;
– PASS : pyoderma gangrenosum, acné, hidradénite suppurée, spondylarthrite ankylosante ;
– PAPASH : arthrite pyogénique, pyoderma gangrenosum, acné, hidradénite suppurée ;
– PsAPASH : rhumatisme psoriasique, pyoderma gangrenosum, acné, hidradénitesuppurée.
Enfin, l’hidradénite peut aussi être associée à des maladies auto-inflammatoires telles que la fièvre méditerranéenne familiale.
Examens complémentaires
Il n’est pas indiqué de réaliser des prélèvements microbiologiques, sauf en cas de fièvre. En effet, ces prélèvement révèlent le plus souvent une flore polymicrobienne : les prélèvements bactériologiques superficiels sont fréquemment stériles ou ne montrent que des bactéries de la flore normale ou opportuniste. Les prélèvements profonds montrent une flore polymicrobienne (staphylocoques Lugdunensis, prevotela, porphyromona, et streptocoques milleri, proteus, actiomycetes..)
Traitement
Le traitement est médical et chirurgical
Mesures hygiéno-diététiques
Réduction du surpoids ou obésité et arret du tabac
Antibiothérapie
Trois indications d’antibiothérapie sont retenues : poussée aiguë d’HS Hurley I/II ; traitement d’attaque avant chirurgie de la zone atteinte ; prophylaxie secondaire.
• Poussée aiguë d’HS Hurley I/II
Augmentin 50 mg/kg ou pristinamycine 3 g/jour pendant une semaine.
• Hurley II/III
Traitement d’attaque avant chirurgie de la zone atteinte par ceftriaxone 1 à 2 g/j IM + métronidazole PO 3 x 500 mg/jour OU lévofl oxacine (500 mg, 1 à 2 fois/jour) + clindamycine (600 mg, 3 fois/jour), sur une durée maximale de 15 à 21 jours
• Prophylaxie secondaire
Quel que soit le grade, dont l’efficacité doit être réévaluée entre 3 et 6 mois : prévention des récurrences si au moins 4 poussées par an ; doxycycline 100 à 200 mg/jour ou cotrimoxazole 400/80 mg/jour.
Ce qui donne :
Forme bénigne
Forme bénigne intermittente = Poussée aiguë de stade Hurley I/II
• Antibiothérapie de courte durée (5 à 10j) pour éviter l’évolution en abcès: Augmentin 50 mg/kg ou pristinamycine 3 g/jour pendant une semaine dans les localisations hautes, voire clindamycine … dans les heures suivant l’apparition des premiers signes ou de symptômes prémonitoires.
• Eventuellement, corticothérapie systémique avec ou sans l’ antibiothérapie, souvent très efficace
Puis prophylaxie secondaire dont l’efficacité doit être réévaluée entre 3 et 6 mois : prévention des récurrences si au moins 4 poussées par an ; doxycycline 100 à 200 mg/jour ou cotrimoxazole 400/80 mg/jour.
Forme bénigne chronique continue
Antibiotiques
Clindamycine-rifampicine (600 mg/jour chacun pour un patient de 60-70kg) pendant 10 semaines
Aussi ofloxacine-clindamycine ou ceftriaxone-Métronidazole
Apres 10 semaines, prophylaxie secondaire dont l’efficacité doit être réévaluée entre 3 et 6 mois : prévention des récurrences si au moins 4 poussées par an ; doxycycline 100 à 200 mg/jour ou cotrimoxazole 400/80 mg/jour.
Forme sévère : Hurley II/III
La prise en charge est médicochirurgicale.
Traitement d’attaque avant chirurgie de la zone atteinte par ceftriaxone 1 à 2 g/j IM + métronidazole 3 x 500 mg/jour ou lévofloxacine (500 mg, 1 à 2 fois/jour) + clindamycine (600 mg, 3 fois/jour), sur une durée maximale de 15 à 21 jours ;
suivi d’une chirurgie de la zone atteinte ;
suivi d’une prophylaxie secondaire (doxycycline 100 mg/jour ou cotrimoxazole 400/80 mg/jour) OU traitement biologique.
Rétinoïdes
L’isotrétinoïne est inefficace, possibilité d’essayer l’ Acitrétine hors AMM
Anti-TNF et autres biothérapies
Le seul médicament de cette catégorie ayant reçu une autorisation de mise sur le marché est l’Adalimumab, un anti-TNF recommandé d’emblée en cas de maladie sévère avec une altération importante de la qualité de vie ou en cas d’échec des antibiotiques ou en cas de formes associées à des maladies inflammatoires, MICI, spondylarthropathies
Les essais de phase III PIONEER I et II rapportent une amélioration du nombre de lésions à semaine 12 de traitement chez 50 % des patients, contre placebo. Cette bonne réponse était maintenue à 3 ans chez 50 % des patients
Depuis mars 2021, la Haute Autorité de santé a émis un avis favorable pour son remboursement en cas de réponse insuffi sante au traitement systémique conventionnel.
Son schéma de prescription est le suivant :
– Traitement d’attaque S0 : 160 mg SC S2 : 80 mg SC
– Traitement d’entretien : 40 mg par semaine OU 80 mg toutes les deux semaines. Les données des essais cliniques suggèrent d’atteindre une concentration sérique > 7-8μg/mL à S2 et 7-11 de S12 à S36
Infliximab hors AMM pour l’instant
Traitement chirurgical
Incision et drainage pour soulager un abcès
Excision limitée de lésions apparaissant toujours à la même localisation.
Exérèse radicale et cicatrisation dirigée ou greffe pour les grades 3, souvent apres IRM pour avoir une exerese complete et ne pas passer à cote de fistules
Laser épilation?
En détruisant les poils il réduirait les risques de poussées
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Les candidoses de la peau et des muqueuses sont des mycoses dues à des levures du genre Candida.
Une dizaine de candida sont potentiellement capables de se développer chez l’homme mais c’est candida albicans qui prédomine largement en pratique.
Candida albicans devient pathogène
Candida albicansvit naturellement (commensal ou saprophyte) dans le tube digestif et la muqueuse vaginale au stade d’élément unicellulaire bourgeonnant ou blastospore en petite quantité et en harmonie avec la flore locale des autres micro-organismes mais Candida albicans n’est jamais saprophyte de la peau saine.
Lorsqu’elle devient pathogène, elle passe de son stade de blastopore au stade filamenteux (on dit qu’elle filamente) en deux stades :
Colonisation ou multiplication
Candida albicans se multiplie, toujours sous la forme de blastospores, parce que des conditions locales le lui permettent. A ce stade, c’est le terrain (facteurs favorisants) qu’il faut traiter.
Candidose à proprement parler
Passage de l’état saprophyte à l’état parasitaire. La levure devient filamenteuse et elle est alors capable d’adhérer et d’envahir les muqueuses et la peau. On constate alors les symptômes de la candidose (rougeur, brulure, démangeaisons…). Il faut traiter la candidose et les facteurs favorisants (terrain).
Facteurs favorisant les candidoses
Les candidoses sont des infections opportunistes, c’est-à-dire qu’elles surviennent chez des personnes devenues susceptible à l’infection à cause de facteurs favorisants.
Diabète
C’est le premier facteur de risque que le médecin va chercher notamment en cas de candidose profuse ou récidivante
Macération
Notamment en cas d’atteinte cutanée des plis (aine, interfessier…)
Antibiothérapie
Les antibiotiques à large spectre déséquilibrent la flore naturelle des muqueuses, favorisant la multiplication des candida qui « prennent la place »
Irritation de la muqueuse concernée
Les rapports sexuels répétés ou la suractivité masturbatoire, la sécheresse de la bouche par prise notamment de neuroleptiques
Immunodépression
Qu’elle soit iatrogène (prise d’immunosuppresseurs tels que la cortisone…) ou par maladie (VIH, hypogammaglobulinémie, déficit qualitatif ou quantitatif en polynucléaires neutrophiles ou lymphocytes…)
Les candidoses
Les candidoses cutanées et muqueuses se développent dans cinq sites classiques :
Rougeur et gonflement autour de l’ongle puis atteinte secondaire de l’ongle (mycose de l’ongle)
Diagnostic
Le diagnostic de candidose nécessite souvent un prélèvement permettant l’isolement de candida sous forme filamenteuse
Traitement
1/ Lutter contre les facteurs favorisants et le terrain
Il est nécessaire de lutter contre les facteurs favorisants
Candidose bucco-digestive
Lutte contre la sécheresse buccale, une dyskinésie œsophagienne, une inflammation chronique des muqueuses, une colopathie, un diabète, un traitement par anti-acides
Bains de bouche avec une demi cuilleree a cafe de bicarbonate de sodium dans un petit verre d’eau pour désacidifier la bouche
Candidose génitale
Lutte contre l’acidité des muqueuses chez la femmes, limitation des irritations locales répétées chez l’homme, contrôle d’un diabète.
Candidose cutanée
Lutte contre l’humidité, la macération, les traumatismes chimiques ou mécaniques, traitement d’un diabete et soins d’une candidose muqueuse, digestive ou génitale susceptible de s’étendre à la peau.
Candidose unguéale
Aux facteurs favorisant les candidoses des mains s’ajoutent les traumatismes locaux (manucurie, détergents…).
2/ Traitement local
Savons appropriés
Les savons surgras ou alcalins (savon Hydralin®), la désacidification de l’eau (par le bicarbonate de sodium, sachets d’Hydralin®) utilisés pour la toilette de la peau ou des muqueuses ou les bains de bouche ont un effet apaisant.
En cas de surinfection bactérienne ou de suintement
Si les lésions sont suintantes ou surinfectées, des antiseptiques locaux doux peuvent être utilisés : dérivés iodés (Bétadine® solution dermique, Bétadine® gargarisme-bain de bouche), chlorexidine aqueuse…
Antifongiques
On utilise des antifongiques locaux dont les formes (lait, poudre, creme…) et les temps de traitement doivent être adaptés à la localisation de la candidose.
3/ Traitement par voie orale
Le kétoconazole (Nizoral®) peut être prescrit dans les candidoses buccales et digestives, vaginales, cutanées et unguéales ; il existe sous forme de gélules et de suspension orale.
La surveillance du traitement par Nizoral® comporte une surveillance régulière du bilan hépatique, en pratique avant traitement, au 15e jour, puis toutes les 4 semaines jusqu’à la fin du traitement.
Il existe de nombreuses réactions possibles de la peau au soleil, appelées couramment « allergie au soleil ». Elles sont souvent caractéristiques par la disposition des boutons, plaques, rougeurs… dans les zones exposées au soleil
Lucites
Il s’agit d’éruptions assez fréquentes, notamment la lucite estivale
Lucite estivale bénigne :
eruption siégeant surtout sur le haut du torse survenant aux premiers soleils intenses de l’année (printemps), et guérissant dès l’obtention d’un hâle protecteur, voir la lucite
Caractéristique par l’aspect des boutons d’urticaire ressemblant à des piqures d’ortie, fugace, apparaissant le plus souvent quelques minutes apres une exposition au soleil, notamment sur les zones qui etaient protegees du soleil et ont ete recemment exposees.
Si vous prenez des médicaments ou que l’allergie au soleil que vous présentez siège sur des zones que vous avez recouvertes de crème, voir l’article sur la photosensibilisation
Fausses allergies au soleil
Certains ont la peau qui chauffe et qui rougit au soleil sur le visage et le décolleté notamment et pensent avoir une allergie au soleil
En fait il s’agit parfois simplement de rougeurs liées à la couperose, qui s’accentuent lors du contact avec la chaleur : voir l’article consacré aux autres rougeurs du visage
Parfois il s’agit simplement d’un léger coup de soleil, pouvant passer pour une allergie au soleil car il est peu douloureux
Dermite printanière juvénile
Eruption sur les oreilles chez un jeune apres les premiers soleils du printemps
Coup de soleil
Le coup de soleil est une brulure de la peau, qui est souvent sensible voire douloureuse
Traitement
Les traitements contre les allergies au soleil dépendent de la cause sous-jacente. Il est prescrit par un médecin
Le PRP défraie la chronique depuis quelques années, sous les termes de vampire lift, plasma lift… Tout d’abord il faut savoir qu’en France, depuis 2013, l’injection de Plasma Riche en Plaquette ou de plaquettes autologues à visée esthétique est interdite en France par la Direction Générale de la Santé en vertu de l’article L.1241-1 du Code de la Santé Publique, rappelant que le prélèvement des tissus, cellules, produits du corps humain et leur dérivés ne peuvent être effectués que dans un but thérapeutique ou scientifique Quelle est cette technique et quelles en sont les applications?
Qu’est ce que le plasma riche en plaquettes?
Le plasma riche en plaquettes ou PRP est utilisé depuis quelques années en orthopédie, pour soigner les tendinites, l’arthose, les épines calcanéennes…
Le Plasma Riche en Plaquettes a des propriétés régénératrices, cicatrisantes et permet d’augmenter la synthèse ou la régénération des fibres élastiques de la peau, du collagène
En effet le PRP se définit comme la fraction plasmatique issue du sang qui possède une concentration en plaquettes au-dessus de la normale et, par conséquent, représente une source concentrée de facteurs de croissance.
Les plaquettes sanguines contiennent en effet plus de 30 protéines bioactives parmi lesquelles certains facteurs de croissance qui vont être injectés directement dans la peau et vont servir de catalyseurs biologiques dans la cascade de guérison, permettant réparation et régénération tissulaires. Outre ce potentiel de stimulation de la régénération tissulaire, le PRP a révélé des propriétés antibactériennes.
Comment se passe une séance de PRP?
Le PRP est préparé exclusivement à partir du propre sang du patient ; il est dit autologue, ce qui évite les risques de rejet ou de transmission de maladies infectieuses :
le médecin réalise une simple prise de sang.
Il sépare le plasma du reste du sang par une centrifugeuse
Puis il procède à la récupération du PRP au moyen d’une seringue
Il injecte le PRP dans la peau ou le fait pénétrer au moyen de micro aiguilles (dermo-roller)
Le traitement se déroule généralement sur une période d’un mois et consiste en deux injections de Plasma Riche en Plaquettes à 3-4 semaines d’intervalle. La prise d’aspirine doit être évitée pendant jours qui précèdent la séance.
L’intervention consiste d’abord à prélever 8 ml de sang. Celui-ci est centrifugé stérilement afin d’obtenir 4 à 5 ml de PRP.
Il faut compter environ dix à quinze minutes d’injections, qui font un peu gonfler et rougir la peau, voire saigner, d’ou le terme vampire lift
Contrairement à ce qui se passe après une injection de comblement à l’acide hyaluronique, le résultat ne se voit pas tout de suite, mais progressivement dans les trois à six semaines qui suivent.
Quels sont les effets secondaires?
Le PRP étant obtenu à partir du propre sang du patient, les risques d’effets secondaires sont faibles :
légères réactions inflammatoires avec gonflement et rougeur
Saignement abondant dans le traitement du visage, d’ou le terme vampire lift
ecchymoses…
Quelles sont les contre indications?
Les contre indications sont notamment :
maladie du sang (thrombocytopénie notamment)
maladie auto-immune
prise d’antiagrégant (aspirine), de béta-carotène, de certains antibiotiques ou antidépresseurs et d’isotretinoine.
grossesse et allaitement
Quelles sont ses applications?
Esthétiques
Le Plasma Riche en Plaquettes est proposé dans d’autres pays que la France pour le rajeunissement et l’embellissement (« réjuvénation ») de la peau du visage, du décolleté, du dos et/ou des mains. Il permet en effet de diminuer les taches brunes liées aux UV, de réduire les rides et ridules, les cernes, les cicatrices d’acné et d’autres cicatrices
Rajeunissement
Dans l’indication du vieillissement du visage, du décolleté… , le PRP est injecté sur toute la surface du visage, du décolleté et/ou du dos des mains selon la technique dite de « nappage mésothérapique » (injection superficielle dans le derme de petites quantités de PRP à l’aide d’une fine aiguille), voire de dermo-roller. Cela peut être effectué après une ansthésie locale à la creme anesthésiante
Il est recommandé d’effectuer des traitements d’entretien tous les 3 à 6 mois puis tous les 6 à 12 mois
Vergetures
Le PRP semble plus efficace que la tretinoine dans une étude
Calvitie
Les follicules des cheveux, lorsqu’il en reste sont stimulés par l’injection de facteurs de croissance plaquettaires. Des repousses de cheveux et parfois une recoloration des cheveux blancs en cas de calvitie débutante sont observés.
Une méta analyse Cochrane de 2015 stipule que le PRP pourrait améliorer la cicatrisation des ulcères du pied associés au diabète, mais cette conclusion est basée sur des preuves de faible qualité
Des essais cliniques bien conçus et de puissance convenable sont nécessaires.
Pelade
Une étude de 2019 a comparé l’innocuité et l’efficacité des corticostéroïdes intralésionnels, par rapport au plasma riche en plaquettes (PRP), sur 80 patients dans le traitement de la pelade.
Les corticoides intralésionnels sont proposés dans les pelades résistant à d’autres traitements topiques.
Les résultats ont indiqué une amélioration de plus de 70 % chez 65 % des patients traités par stéroïdes intralésionnels et chez 72,5 % des patients traités par PRP.
Comment reconnaitre l’insecte qui m’a piqué en cas de piqure d’insecte?
Cet article en vidéo :
Les insectes comprennent les punaises, mouches, puces, abeilles, guêpes, fourmis, poux… On les confond souvent avec les arachnides dont font partie les araignées, les tiques et les acariens. Par commodité, nous parlerons aussi des arachnides dans cet article
Les insectes et arachnides représentent plus de 90% de la biodiversité de la planète Terre. L’homme est donc régulièrement mordu ou piqué pour deux raisons principales : prélever du sang (insectes hématophages) ou se défendre (grâce à leurs mandibules en mordant ou en piquant avec leur aiguillon situé à l’arrière du corps pour les hyménoptères : abeilles, guêpes…).
Un médecin pourra vous aider pour diagnostiquer l’insecte qui a piqué
Si des symptômes généraux surviennent (éruption cutanée généralisée, gonflement du visage ou de la lèvre, difficultés respiratoires avec sifflement, voire malaise avec chute de tension), de même, en cas de piqûre sur le visage ou dans la bouche, et enfin en cas de piqûres multiples, il faut appeler immédiatement le 15 en France.
Si l’insecte a été vu, son identification est souvent facile
L’insecte a été vu
Moustique
Ils sont transmetteurs de maladies : paludisme, arboviroses (fièvre jaune, dengue, chikungunya, …), filarioses… et remportent donc le titre d’animal le plus dangereux au Monde car ils tuent plusieurs millions de personnes par an
L’abeille meurt souvent après avoir piqué car son dard reste dans notre peau et arrache la glande à venin située dans le corps : il faut le retirer le plus rapidement possible car le sac à venin se vide en 1 minute dans la peau, en raclant doucement la zone piquée avec le bord d’une carte ou l’ongle
vérification que la vaccination antitétanique est à jour,
nettoyer les boutons à l’eau et au savon
désinfecter avec un antiseptique doux (chlorhexidine, hexamidine, polyvidone iodée)
Bourdon
Les femelles ont un dard et peuvent piquer si elles se sentent agressées.
Guêpe
C’est le compagnon des pique-niques et repas à l’extérieur. Il ne faut pas les chasser au risque de les rendre agressives. Voir l’article piqure de guepe
Frelon européen
Ils peuvent être agressifs lorsqu’on se trouve à moins de 5 mètres du nid. Sinon, ils sont peu agressifs
Frelon asiatique
Le frelon asiatique, introduit accidentellement en France dans le Sud Ouest de la France, tend à progresser vers le Nord. Il est agressif lorsqu’on s’approche de moins de 10m de son nid et attaque alors en essaim, provoquant de multiples piqures pouvant être mortelles
Abeilles africanisées
Pour l’instant elles ne sévissent qu’aux USA, après avoir été créées en 1956, en croisant des reines de Namibie avec des bourdons européens. Elles sont attaquent de façon massive par essaim en poursuivant leurs victimes sur 1 km
Pour éviter leur attaque, il faut scruter l’endroit du pique-nique et fuir si l’on voit plus de dix abeilles.
Il est préférable de porter un chapeau car elles piquent sur le cuir chevelu, éviter les habits sombres ou bariolés et les produits parfumés.
En cas d’attaque, il faut courir en zigzagant et rechercher un abri hermétique (voiture), en évitant de se réfugier dans l’eau car elle peuvent attendre plusieurs heures.
Lors d’une attaque, 200 à 4000 piqûres peuvent être observées, entrainant le décès dans 75% des cas.
« Moucherons ».
Ce sont des petits moucherons fréquents au crépuscule et en foret.
Fourmis
Certaines fourmis mordent et d’autres piquent.
« bêtes d’orage ».
Ces minuscules insectes mordent souvent près des yeux, des narines ou sur la sueur, lorsqu’ils sont nombreux
Araignées
Contrairement à ce qu’on pense souvent, les araignées piquent peu durant notre sommeil.
Ls scorpions sont présents surtout en régions tropicales, subtropicales et méditerranéenne. Dans 95% des cas les piqures sont douloureuses et sans gravité sauf chez les enfants et les jeunes adolescents.
Il vit souvent dans des endroits frais (salle de bain, sous les pierres…)
La gravité de l’envenimation est liée à la présence de signes généraux muscariniques : vomissements, diarrhée, sueurs et éventuellement de choc.
Le traitement doit etre fait en hospitalisation si possible par sérothérapie moins de 2 heures après la piqûre.
Le débridement ou la succion de la plaie sont inutiles et dangereux.
Mille-pattes
Le scolopendre, sévissant surtout aux Antilles provoque une morsure très douloureuse nécessitant des antalgiques, dermocorticoïdes et désinfection.
Chenilles
Ils possedent des soies urticantes qui, libérées dans l’atmosphère, se déposent sur la peau, les yeux et les voies aériennes supérieures mais aussi sur les zones de peau couverte, là ou les vetements ont frotté (cou, plais axillaires…). C’est le cas notamment de la chenille processionnaire. Il est important de ne pas gratter les boutons pour éviter d’aggraver les démangeaisons mais laver abondamment à l’eau chaude, sans frotter, pour détacher les poils et laver les vêtements.
L’insecte n’a pas été vu : on découvre une piqure d’insecte, souvent au lever
La Punaise de lit
Redoutable parasite des maisons et hotels, la punaise de lit pique la nuit
Ce sont de petits insectes qui vivent dans les textiles, les tapis… et dont les larves poilues sont très urticantes. On y pense notamment lors de démangeaisons en contact avec un textile (canapé ou fauteuil en tissu par exemple)
Ces boutons sont dus a un parasite du vers de bois (celui qui donne des petits trous). On se contamine le plus souvent en utilisant un vieux fauteuil parasité. Apparaissent alors des boutons avec une petite « queue », comme des comètes qui démangent beaucoup. Il faut alors consulter pour s’assurer du diagnostic et obtenir le traitement adéquat
Aoutats
Ils piquent surtout dans les plis et les zones de frottement avec les vetements, par temps chaud
La tique du genre Ixodes est vecteur de la maladie de Lyme. Une rougeur qui s’étend après une piqure? Attention à la piqure de tique
Calmer les piqures d’insectes
1/ Ne pas gratter
Gratter soulage temporairement les démangeaisons de piqure d’insecte mais ceci constitue une porte d’entrée pour la surinfection des boutons Il faut donc essayer de ne pas gratter ses boutons… De même, on sait que l’effet soulageant est de courte durée et que plus on gratte plus ça démange
Si les lésions sont peu nombreuses, peu gonflées, non infectées, non accompagnées de réaction générale (fièvre, malaise…), on peut tenter de calmer les démangeaisons
Cependant toute absence d’amélioration au bout de 48h nécessite une consultation médicale, de même que l’apparition des signes du paragraphe précédent
Plaques qui démangent sur le visage (front, nez, joues… )
Le visage, constamment en contact avec nos interlocuteurs, est un peu notre reflet… avoir des rides, des rougeurs, des boutons sur le visage n’est jamais agréable, d’ou l’interet des soins du visage
Le visage
Le visage a un certain nombre de particularités anatomiques
et fonctionnelles:
L’exposition constante aux UV et au froid
Les UV et autres facteurs physiques climatiques (froid, vent) accentuent le vieillissement de la peau et les sécheresses du visage
Riche en glandes sébacées
L’abondance des poils et de leurs glandes sébacées favorisent les manifestations de l’acné, des troubles hormonaux, de la peau grasse…
Riche en vaisseaux
La vascularisation du visage est souscontrôle cholinergique et adrénergique, ce qui explique les épisodes de rougeur (erytheme pudique) et de pâleur du visage.
Riche en orifices
La présence des orifices (bouche, nez, yeux, oreilles) a pour conséquence l’extension au visage de leurs affections
Il est fréquent d’avoir des plaques qui démangent sur le visage. Une consultation est indispensable et le médecin va envisager plusieurs diagnostics parmi lesquels on peut citer :
Boutons qui démangent sur le visage (front, nez, joues… )
Le visage, constamment en contact avec nos interlocuteurs, est un peu notre reflet… avoir des rides, des rougeurs, des boutons sur le visage n’est jamais agréable, d’ou l’interet des soins du visage
Le visage
Le visage a un certain nombre de particularités anatomiques
et fonctionnelles:
L’exposition constante aux UV et au froid
Les UV et autres facteurs physiques climatiques (froid, vent) accentuent le vieillissement de la peau et les sécheresses du visage
Riche en glandes sébacées
L’abondance des poils et de leurs glandes sébacées favorisent les manifestations de l’acné, des troubles hormonaux, de la peau grasse…
Riche en vaisseaux
La vascularisation du visage est souscontrôle cholinergique et adrénergique, ce qui explique les épisodes de rougeur (erytheme pudique) et de pâleur du visage.
Riche en orifices
La présence des orifices (bouche, nez, yeux, oreilles) a pour conséquence l’extension au visage de leurs affections
Pourquoi a-t-on des boutons de la raie des fesses?
La peau située entre les fesses, appelée sillon interfessier ou communément la raie des fesses, est soumise à une occlusion récurrente et une macération, notamment lorsqu’on exerce une activité sédentaire qui oblige à rester assis longtemps.
L’occlusion de la peau et des poils favorise le développement d’infections des poils appelés folliculites, d’abces, de kystes…
Qui plus est, la zone anale et la raie peuvent être le siège d’infections sexuellement transmissibles, par le biais des rapports sexuels, qu’ils soient anaux (sodomie), ou non.
Diagnostic
Le meilleur interlocuteur pour diagnostiquer et traiter efficacement les boutons de la raie des fesses et de l’anus est donc votre médecin car celui-ci tentera de diagnostiquer le type de boutons entre les fesses, parfois au moyen d’un prélèvement cutané (notamment par prélèvement indolore de la substance contenue dans les boutons pour mise en culture au laboratoire).
Il proposera ensuite un traitement adapté au type de boutons de la raie
Une consultation est donc indispensable et le médecin va envisager plusieurs diagnostics parmi lesquels on peut citer :
Il est fréquent de découvrir une tache blanche ou plusieurs taches de dépigmentation sur la peau. Toute tache blanche n’est pas nécessairement un vitiligo ! Il faut tout d’abord se demander si la ou les taches étaient présentes à la naissance ; le traitement va différer en fonction de la cause.
1/ Tache blanche présente à la naissance (congenitale)
1.1/ Petite tache blanche unique : hamartomes achromique et anémique
Il s’agit de zones de peau manquant soit
de fonctionnalité des mélanocytes (les cellules pigmentaires) pour l’hamartome achromique, présent chez 1% des bébés et mesurant souvent quelques centimètres, à bords irréguliers et localisé préférentiellement sur le dos ou les fesses et stable au cours de la vie. On le voir mieux en lumière de Wood.
de dilatation des vaisseaux capillaires cutanés dans l’hamartome anémique, plus rare que l’hamartome achromique, souvent thoracique, bien limité, avec des bords déchiquetés et stable au cours de la vie. La friction de l’hamartome anémique et de la peau adjacente entraîne une augmentation du contraste car la peau normale rougit plus que la lésion, (ce qui n’est pas le cas de l’hamartome achromique). En lumière de Wood, il s’estompe ou n’est pas d’avantage visible. Ils sont parfois associés à des angiomes de type « tache de vin » ou angiomes plans
1.2/ Grande tache claire de naissance
Il s’agit le plus souvent d’un hamartome achromique de grande taille
1.3/ Petites taches claires multiples (au moins 3) : sclérose tubéreuse de Bourneville
La présence de plusieurs taches blanches ressemblant à des hamartomes achromiques évoque le diagnostic de sclérose tubéreuse de Bourneville, une maladie génétique autosomique dominante (les taches blanches sont présentes dans 95% des cas de cette maladie, il y en a 5 ou moins dans environ 50 % des cas, plus de 5 dans 30% des cas.). On dit qu’il faut au moins 3 taches pour les retenir comme critere majeur de la maladie.
Le bébé peut avoir aussi des manifestations neurologiques (spasmes en flexion, épilepsie, retard intellectuel). Les taches sont mieux visibles en lumière de Wood, font de 1 à 10 cm, d’aspect classique lancéolé « en feuille de sorbier » (une extrémité renflée et l’autre effilée) : cette forme est évocatrice mais n’est pas constante ni pathognomonique, en effet les taches sont souvent ovalaires, elles siègent surtout sur le tronc ou la racine des membres.
On retient aussi d’autres signes pour le diagnostic de Sclérose Tubéreuse de Bourneville :
plaque fibreuse et pigmentée du front ou du visage survenant le plus souvent entre 3 et 5 ans (critère majeur)
angiofibromes du visage, rares avant 5 ans, plus fréquents à la puberté (critère majeur)
angiofibromes unguéaux ou tumeurs de Koenen apparaissant souvent entre 30 et 50 ans (critère majeur)
autres signes cutanés moins évocateurs ou tardifs : taches café au lait, poliose (dépigmentation des cheveux donnant une mèche blanche), acrochordons, macroglossie, hyperplasie des gencives…
1.4/- Taches claires selon les lignes de Blaschko : mosaïcisme pigmentaire et hypomélanose de Ito
Le mosaïcisme pigmentaire signifie qu’il existe deux clones mélanocytaires, l’un à caryotype normal, l’autre avec anomalies cytogénétiques, secondaires à une mutation survenant à un stade embryonnaire précoce, dans la crête neurale, avant la migration des mélanoblastes. La migration de ces deux clones s’effectue ensuite selon les lignes de Blaschko donnant des taches blanches en lignes sur le trajet du clone anormal.
Une forme particulière de mosaicisme dit à type d’hypomélanose de Ito est caractérisée par des alternances de bandes dépigmentées et normales (voire hyperpigmentées), uni- ou bilatérales, suivant les lignes de Blaschko, s’étendant le plus souvent durant les premiers mois de vie et pouvant être associées à des manifestations neurologiques (épilepsie, retard psychomoteur, microcéphalie, autisme…), oculaires (ptosis, symblépharon, strabisme, nystagmus…) dentaires et squelettiques (scoliose, déformations thoraciques, anomalies des doigts…).
En pratique, un enfant de plus de 3 ans présentant un mosaïcisme modéré, unilatéral et peu étendu sans signe neurologique, a peu de risque d’en avoir un jour.
Si le mosaicisme est bilatéral et/ou étendu, il faut par contre se méfier de l’apparition d’une épilepsie et demander un avis neurologique. Une IRM cérébrale ne montre généralement rien
1.5/- Taches blanches avec mèche blanche frontale : piébaldisme et syndrome de Waardenburg
Piebaldisme
Le piébaldisme est une maladie génétique de transmission autosomique dominante, associant une mèche blanche frontale et des taches blanches bien limitées, grossièrement symétriques du front, du cou, du ventre (souvent losangiques)… avec taches plus foncées au milieu des taches blanches . Il ne s’accompagne d’aucune anomalie viscérale ou neurologique: on cherche une surdité pour éliminer un syndrome de Waardenburg
WaaRdenburg
Le syndrome de Waardenburg est une maladie génétique rare à transmission autosomique dominante :
Type I
mèche blanche frontale et taches blanches, surdité, hétérochromie irienne, hypertrichose et fusion médiane des sourcils, dysmorphie faciale (proéminence de la base du nez, dystopie des canthus)
Type II
Type I sans dystopie des canthus ni dysmorphie.
2/ Taches blanches acquises, apparues après la naissance
Vitiligo
Le vitiligo est une maladie auto-immune donnant des taches blanches mieux visualisées en lumière de Wood, prédominant sur les zones exposées (face dorsale des mains, visage, cou), ou soumises à des microtraumatismes répétés (bretelles, ceinture), les saillies osseuses (malléoles, crêtes tibiales, genoux, épines iliaques, sacrum), les aisselles, les organes génitaux externes et les régions périorificielles (bouche, yeux, ombilic…)
Les dartres sont des taches claires fréquentes chez l’enfant touchant le plus souvent le visage, le haut des bras, aux contours mal définis, rosées, à surface sèche et finement squameuse, survenant surtout en période ensoleillée
Elle est encore appelée hypomélanose maculeuse confluente et progressive. Il s’agit de taches claires observées surtout chez le métis mais aussi sur les peaux mates, notamment entre 15 et 25 ans, qui débute par l’apparition de taches claires arrondies de 1 à 3 cm qui confluent en nappes claires symétriques sous le TShirt : sur le ventre, la région dorso-lombaire etle sacrum, en épargnant la gouttière dorsale. Les taches claires sont planes, non squameuses, sensibles à la douleur et non fluorescentes aux ultra-violets de la lampe de Wood. Son évolution peut être prolongée sur plus de cinq ans
Le traitement consiste à s’exposer au soleil modérément (héliothérapie), ou en l’absence de soleil, en cabone (PUVTherapie et UVB), ce qui suggère que la photoprotection vestimentaire jouerait un role dans cette pathologie. Certains incriminent le Propionibacterium acnes (bactérie jouant un role dans l’acné), qui siège dans les canaux des follicules pilosébacés et secrèterait une molécule qui interfère avec la pigmentation. Ainsi, le peroxyde de benzoyle , ou les cyclines ont été aussi proposées mais il semble que les récidives soient fréquentes à l’arrêt.
Pityriasis versicolor
Il s’agit d’une mycose donnant des taches blanches du dos, entre les seins, sur les épaules… se révélant souvent après une exposition solaire
Croutes blanches sur le cuir chevelu et la peau du crane
Cet article en vidéo :
Il est fréquent d’avoir des plaques qui démangent dans le cuir chevelu et des croutes blanches dans les cheveux et sur la peau du crane ainsi que des croutes dans les cheveux. Une consultation est indispensable.
Le médecin va envisager plusieurs diagnostics parmi lesquels on peut citer
Dermatite séborrhéique
La dermite séborrhéique provoque des démangeaisons et des picotements du cuir chevelu. Elle peut comporter des croutes blanches dans les cheveux et des pellicules
Psoriasis
Le psoriasis du cuir chevelu ressemble un peu à la dermite séborrhéique mais il donne des croutes blanches dans les cheveux souvent plus épaisses et bien limitées dans le cuir chevelu, qui peuvent démanger ou pas.
Une étude de 2019 confirme qu’une alimentation saine, avec diminution de la viande, des produits gras et augmentation des produits crus, du poisson et de la volaille à la place de la viande rouge, donne une plus jolie peau et moins de rides chez les patientes ayant ce régime
Boutons qui démangent sur l’anus et autour de l’anus
Pourquoi a-t-on des boutons de l’anus?
L’anus est situé au fond d’un pli, appelé sillon interfessier ou communément la raie des fesses, soumise à une occlusion récurrente et une macération, notamment lorsqu’on exerce une activité sédentaire qui oblige à rester assis longtemps. Qui plus est l’anus peut rester souillé par les selles.
L’occlusion de la peau et des poils favorise le développement d’infections des poils appelés folliculites, d’abces, de kystes…
Qui plus est, la zone anale peut être le siège d’infections sexuellement transmissibles, par le biais des rapports sexuels, qu’ils soient anaux (sodomie), ou non.
Diagnostic
Le meilleur interlocuteur pour diagnostiquer et traiter efficacement les boutons de l’anus est donc votre médecin car celui-ci tentera de diagnostiquer le type de boutons entre les fesses, parfois au moyen d’un prélèvement cutané (notamment par prélèvement indolore de la substance contenue dans les boutons pour mise en culture au laboratoire).
Il proposera ensuite un traitement adapté au type de boutons de la raie
Une consultation est donc indispensable et le médecin va envisager plusieurs diagnostics parmi lesquels on peut citer :
Rougeur du gland bénigne à plasmocytes, décrite par le Dr Zoon en 1952
Fait partie des rougeurs du gland qui résistent aux traitements locaux (antifongiques, corticoides… )
Exclusivement homme non circoncis à partir de 40 ans.
Cause inconnue, sorte d’auto inflammation sous un prépuce recouvrant. Le manque d’hygiene et le tabac joueraient un role favorisant
Signes cliniques
Plaque rouge du gland, lisse, brillante et humide « comme un vernis en train de sécher » avec image en miroir sur le prépuce, localisée, bien délimitée,
Plaque stable et fixe.
Examens complémentaires
Histologie par biopsie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau ou de muqueuse sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope)
Traitement
Circoncision curative et préventive
Les traitements locaux sont souvent inefficaces
Toilette douce
En savoir plus
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On sait depuis longtemps que la stimulation de la peau en superficie favorise la redensification et la réparation des couches profondes (là où siègent les cicatrices, les rides, la cellulite, les vergetures… )
Les dermatologues utilisent depuis longtemps cette technique de stimulation superficielle de la peau par le biais des peelings doux, des rétinoides, du laser… )
Depuis quelques années sont apparus les techniques de micro aiguilles, appelées micro needling en anglais. Ces micro aiguilles tapissent la superficie d’un rouleau (roller en anglais), que l’on fait rouler sur la peau.
Les micro aiguilles ou roller, qu’est-ce que c’est?
Il s’agit donc d’une technique consistant à passer un rouleau avec des centaines de micro-aiguilles chirurgicales en acier inoxydable sur la peau sèche, qui perforent les couches les plus superficielles de la peau sans la blesser.
Les micro-aiguilles du rouleau à usage médical mesurent 1 mm, 1,5 mm, 2 mm et 2,5 mm en fonction du modèle.
C’est un traitement sûr, sans risque de cicatrices ou de pigmentation, indiqué principalement pour la cellulite, les cicatrices, les vergetures , le rajeunissement facial et même la calvitie.
Les microtrous formés à travers la peau stimulent la synthèse de nouvelles fibres de collagène, se ferment de nouveau une heure après la séance environ, mais, pendant cette période, ils peuvent aussi faire pénétrer plus profondément des produits appliqués après la séance
Comment se passe une séance de micro aiguilles (Roller)?
Le médecin procède aux étapes suivantes :
Anesthésie locale à la crème
Appliquer une couche généreuse de Crème anesthésiante (Emla ®, Anesderm ®) et la laisser agir de 40 à 60 minutes puis le retirer en désinfectant soigneusement à l’aide d’une compresse et d’un antiseptique doux
Roller (micro aiguilles)
Appliquer le rouleau dans quatre directions différentes (horizontale, verticale, en diagonale de la droite vers la gauche et en diagonale de la gauche vers la droite), entre 3 et 4 fois jusqu’à former des microgouttes de sang (rosée sanglante).
Parfois un cosmétique est appliqué après la séance
Il est possible ensuite d’appliquer un cosmétique dont la pénétration sera plus profonde grace aux microtrous réalisés, il agira donc sur les couches profondes de la peau
A quelle fréquence?
La fréquence des applications en cabinet médical peut être hebdomadaire ou mensuelle en fonction de la longueur des aiguilles utilisées.
Nota bene:
Le rouleau est à usage unique et doit être jeté après utilisation, car les aiguilles s’émoussent durant son utilisation.
Acné de la femme : des boutons en bas du visage chez la femme adulte
L’acné de la femme adulte est un problème de plus en plus fréquent chez les femmes. On estime en effet qu’environ 30% des femmes adultes présente de l’acné de la femme!
Que faire en cas de boutons de la femme après l’adolescence?
L’acné de la femme touche les femmes après 25 ans. Les boutons d’acné sont souvent plus présents sur le bas du visage : menton, autour de la bouche… sur la zone occupée par la barbe chez l’homme. On peut aussi avoir des boutons du dos et du décolleté. Il faut d’abord s’interroger sur une cause hormonale
Est-ce que le stress provoque de l’acné chez la femme?
Dans l’acné de la femme apres 25 ans, il existe souvent un role du stress : les femmes ayant de l’acné ont souvent une vie stressante. Le stress provoque la libération de cortisol, une hormone naturelle immunosuppressive et favorisant l’infection des boutons de la peau
La plupart des femmes adultes souffrant d’acné ont un métier « stressant » http://t.co/1jIQqJO3d9
Est-ce que les produits de beauté provoquent de l’acné de la femme?
Parfois, l’utilisation de cosmétiques gras est un facteur aggravant de l’acné : il faut recommander aux patientes de n’utiliser que des cosmétiques « non comédogènes »
Est-ce que les boutons de la femme adulte résultent d’un problème d’hormones?
Les hormones jouent un role majeur dans le déclenchement de l’acné, notamment chez la femme adulte. Le fait qu’il existe un contexte hormonal fréquent explique que l’acné de la femme prédomine sur la zone du visage ou l’impregnation hormonale est la plus importante (celle ou les hommes ont le la barbe) : le bas du visage et notamment les mandibules. Ainsi, dans le cadre de l’acné de la femme, le médecin va chercher des anomalies hormonales :
Des signes d’hyper androgénie (poils au mentons, règles irrégulières, augmentation de la pilosité…)
Un changement récent de contraception (mise en place d’un stérilet aux hormones, changement de pilule…)
1/ Des poils au menton…
Le médecin cherchera aussi des signes d’hyperandrogénisme (excès d’hormones masculines), à savoir l’excès de pilosité sur le corps, perte des cheveux, troubles des règles (arrêt ou irrégularité) et prise de poids. Si de tels signes sont présents, le médecin en recherchera la cause à l’aide d’un dosage d’hormones sexuelles dans le sang : anomalie de la quantité d’hormones masculines dans le sang, détectée par la réalisation d’un bilan sanguin hormonal s’il existe des signes d’hyperandrogénie (pilosité abondante aux zones masculines… )
Parfois, un bilan hormonal est nécessaire, notamment si le médecin suspect une hyperandrogénie (augmentation de la pilosité (menton, lèvre supérieure… ), règles irrégulieres, acné… ).
Le bilan hormonal est réalisé le matin à 8 heures, en première partie de cycle, après arrêt de la contraception hormonale depuis au moins deux mois :
Testostérone et éventuellement Delta 4 androstènedione, une autre hormone ovarienne
17-OH-progestérone (suivi d’un test au Synacthène* si elle est modérément élevée) et Sulfate de déhydro-épiandrostérone (S-DHA) à la recherche d’un hyperandrogénisme surrénalien
Parfois, on complète le bilan hormonal par une échographie ovarienne endovaginale ou échographie abdominale à la recherche par exemple de kystes sur les ovaires, appelé syndrome des « ovaires polykystiques ».. Mais leur présence demeure rare.
S’il existe une aménorrhée et/ou une galactorrhée sans étiologie médicamenteuse, il faudra demander une prolactinémie.
En cas de suspicion clinique de syndrome de Cushing, il faudra demander un dosage du cortisol plasmatique et surtout du cortisol libre urinaire des 24 heures (FLU).
Le plus souvent l’acné n’est pas associée à des anomalies hormonales. En l’absence d’explication claire par les examens de sang, cette acné de la femme adulte n’a pas d’explication connue à ce jour, même si le rôle des cosmétiques et du stress est évoqué, mais pas encore démontré.
2/ Changement de contraception récent (il y a moins d’un an)
Le changement de contraception est souvent en cause dans l’apparition ou l’aggravation d’une acné de la femme
Parmi ces changements on peut citer :
mise en place d’un sterilet hormoné contenant des progestatifs,
Tout ce qu’une femme (ou un professionnel de santé) a besoin de savoir sur les DIU (page mise à jour !) http://t.co/SkIlYp3ghk
changement de pilule : ce sont les progestatifs contenus dans les pilules qui sont potentiellement acnéigènes : gestodene, desogestrel, norgestrel, levonorgestrel, norgestrienone, norethisterone, lynestrenol… ).
Toute apparition d’acné apres mise en place d’une nouvelle contraception doit encourager à consulter son medecin
Cependant, les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) indiquent que les pilules de 1ère ou 2ème génération sont indiquées en première intention, et celles de 3ème ou 4ème génération en deuxième intention uniquement, compte tenu du risque accru de maladie thromboembolique veineuse.
Si un contraceptif doit être prescrit à une femme présentant de lacné, il sera recommandé de prescrire :
en première intention : lévonorgestrel qui est plutôt acnéigène… (Adepal*, Trinordiol*, Ludeal*, Minidril*, Optilova*… )
en seconde intention : norgestimate (assimilé 2ème génération) et comportant une AMM (Autorisation de mise sur le marché) pour la contraception chez la femme présentant une acné (Triafemi*, Tricilest *… ).
Il n’est donc pas rare de voir apparaître de l’acné ou s’aggraver une acné préexistante lors de la mise en place d’une contraception chez la femme
Notamment, les pilules recommandées en 1ere intention par la HAS, à base de levonorgestrel, sont souvent en cause
Causes de l’acné de la femme
Les causes de l’acné de la femme sont nombreuses, on peut citer parmi celles-ci :
Les hormones c’est-à-dire fluctuation des taux hormonaux, changement de contraception et sensibilité aux hormones sont des facteurs majeurs de l’acné de la femme.
Les antécédents d’acné dans la famille
Le stress qui provoque la libération de cortisol.
L’utilisation de cosmétiques trop gras
L’alimentation riche en sucres et en acides gras saturés
Le fait de toucher ses boutons, qui provoque leur surinfection voire des plaies en cas de dermatillomanie
Comment soigner l’acné de la femme adulte
Le traitement de l’acné de la femme repose sur deux piliers
Limiter les facteurs favorisants : utiliser des cosmétiques non comédogènes, voir s’il n’y a pas un problème hormonal ou un changement de contraception avant l’apparition des boutons, gérer son stress, manger sainement (l’idéal semble être le régime méditerranéen, ne pas toucher ses boutons…
Traiter les boutons d’acné avec des produits anti acné (voir traitement de l’acné), sachant que la peau des femmes est souvent plus fragile et sensible que celle des adolescents
1/ Limiter les facteurs favorisants chez les femmes
Nous avons vu que l’acné de la femme adulte avait trois causes principales : hormones, stress et cosmétiques trop gras. Il faut donc jouer sur ces trois facteurs
1.1/ Les hormones et l’acné de la femme adulte
Traiter un trouble hormonal s’il existe
Le médecin utilise le plus souvent Androcur* pour cela s’il y a une petite anomalie du bilan hormonal
Changer de pilule pour l’acné
Nous avons vu que de nombreuses pilules étaient pro acnéigènes.
S’il n’y a pas de contre indication, le médecin utilisera des pilules diminuant l’acné.
Les seules pilules potentiellement anti acnéiques sont à base de : – Acétate de chlormadinone (Belara ) – Acetate de cyproterone (Diane *, Holgyeme, Evepar*, Minerva… ) : en cas d’hyperandrogénie et/ou d’hirsutisme, en cas de résistance à un traitement dermatologique bien conduit – Dienogest (Qlaira ) – Drosperinone (Jasmine, Yaz*… ) – Norgestimate (vu au dessus, les recommandations de prescription ne sont qu’en deuxième intention)
1.2/ Utiliser des cosmétiques pas trop gras
On trouve maintenant d’excellents fonds de teint couvrants en poudre ou en texture non grasse : il est donc possible de maquiller son acné sans l’aggraver
1.3/ Limiter le stress… si possible
Apprenez à respirer, vous détendre, vous relaxer…
1.4/ Manger sainement (régime méditerranéen)
Il faut limiter les apports en sucres et aliments à indice glycémique élevé. Voir l’article régime contre l’acné
1.5/ Ne pas toucher ses boutons
La manipulation des boutons provoque leur surinfection. Certaines femmes ont tendance à toucher constamment leurs boutons, à s’excorier la peau, à se manipuler tout le temps les boutons, on appelle cela la dermatillomanie et cela provoque souvent des plaies et des cicatrices d’acné
2/ Traitement de l’acné de la femme
2.1/ Mêmes traitements que pour l’adolescent
Le traitement est souvent long et difficile; il requiert les mêmes produits que pour soigner l’acné de l’adolescent. Ils sont prescrits par le médecin en fonction du type d’acné
Un espoir viendrait pour les peaux des femmes tolérant mal les produits utilisés pour les adolescents, du traitement de l’acné au laser
2.3/ Spironolactone
La spironolactone est un diurétique ayant des propriétés anti-androgène par inhibition compétitive avec la dihydrotestostérone. Plusieurs études (dont une francaise) ont déjà montré que la spironolactone pouvait être active à faible dose dans l’acné. Il faut préciser que l’usage de la Spironolactone est hors AMM (donc non remboursé).
Elles est utilisée à la dose de 2 comprimés par jour de 50 ou 75 mg soit 100 à 150 mg/j +de 15j/ mois. Elle peut être proposée notamment chez les femmes qui ont eu un échec à l’isotréinoïne, et en particulier quand il y a beaucoup de lésions inflammatoires. Les effets secondaires sont principalement des troubles des règles,), des crampes, une hypotension, une perte de poids/anorexie et des sensations vertigineuses.
Un essai randomisé multicentrique a inclus 410 femmes de plus de 18 ans (29 ans en moyenne), ayant une acné depuis au moins 6 mois et il a comparé 50 mg de spironolactone par jour, pendant 6 semaines, puis, si la tolérance était bonne, 100 mg/j jusqu’à la semaine 24 contre un placebo. L’amélioration de l’acné est supérieure dans le groupe sous spironolactone, faible au début puis plus forte à 24 semaines avec une bonne tolérance chez plus de 95 % des participantes ont bien toléré le traitement et ont pu passer à la dose de 100 mg/j après 6 semaines.
Attention : une contraception est également recommandée par précaution
Questions fréquentes
J’ai des boutons localisés sur le bas du visage. Pourquoi sont-ils uniquement sur cette zone ?
Il existe de nombreuses pathologies dermatologiques susceptibles d’engendrer des boutons sur le bas du visage. Parmi celles-ci, la plus fréquente est probablement l’acné. Cette maladie de peau, très fréquente durant l’adolescence (80% des adolescents en sont atteints), peut perdurer au-delà de l’adolescence, notamment chez la femme. Dans ce cas, il existe souvent un rôle hormonal, même minime, pouvant être incriminé dans la genèse de ce type d’acné. Par conséquent, les lésions prédominent souvent dans la zone équivalant à la barbe chez l’homme : mandibulaire, mentonnière et lèvre supérieure, car il s’agit d’une zone sous forte dépendance hormonale.
Parmi les autres problèmes de peau pouvant engendrer des boutons sur le bas du visage, on peut citer la dermatite périorale, qui comme son nom l’indique prédomine autour de la bouche, mais peut s’étendre bien au-delà. Certains auteurs ont décrit un déclenchement de la dermatite périorale lors de l’utilisation de dentifrice fluoré. La rosacée (complication de la couperose) peut elle aussi avoir une localisation sur le bas du visage (menton notamment). La liste n’est pas exhaustive et seule une consultation médicale vous permettra d’obtenir un diagnostic et un traitement adéquat, d’autant que ces pathologies peuvent être de prise en charge délicate.
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il s’agit de petites « cloques », un peu comme des gouttes de rosée
C’est cette forme d’eczema qui est souvent liée à la mycose des pieds
pulpite fissuraire :
fissures de la pulpe des orteils, assez rare
eczema profus des pieds,
lors de l’eczema aux chaussures notamment
A quoi je suis allergique?
En cas de poussées répétées, le médecin vous proposera alors parfois de réaliser des tests appelés tests allergologiques épicutanés, ou epitests oupatch tests. Ils consistent à appliquer dans le dos des sparadraps contenant différents allergènes et de les enlever au bout de 48h : on regarde alors si de l’eczema s’est déclenché sur certaines zones et on en déduit l’allergene concerné.
Mais il est possible d’observer une positivation plus tardive des tests (jusqu’à 7 jours apres la pose des tests) : il faut alors re-consulter le médecin.
Toute chute de cheveux nécessite une consultation médicale afin
d’en déterminer la cause, parfois au besoin d’un bilan sanguin, et afin d’établir un traitement de la chute de cheveux.
Ne tentez pas de traitement seul(e) car vous risquez de perdre du temps et des cheveux, une seule direction donc, le cabinet médical!
Examen clinique
Le médecin inspectera notamment
– l’aspect des cheveux :
cheveux anormaux (dysplasie pilaire), cheveux cassés (trichotillomanie = le fait de triturer ses cheveux au point de les arracher) ou dystrophiques (défrisage) seront recherchés
– la densité de la chevelure
afin de chercher une diminution d’implantation dans certaines zones du cuir chevelu
– l’aspect du cuir chevelu :
présence de pellicules, d’érythème, d’un aspect cicatriciel atrophique ou scléreux
– chez la femme
il recherchera des signes d’hyperandrogénie (hirsutisme, acné de la femme… )
Examens paracliniques en cas de chute de cheveux
Test de traction
Le médecin pratique un test de traction de quelques cheveux pincés entre le pouce et l’index afin de déterminer si les cheveux viennent en tirant légèrement (normalement au maximum 1 à 2 cheveux viennent lorsqu’on en tire une dizaine).
Lumière de Wood
En cas de doute de teigne, il pourra pratiquer un examen en lumiere de Wood (lumière UV)
Dermatoscopie
Il peut s’aider de la dermoscopie pour affiner son diagnostic.
Le dermatologue recherchera des signes évocateurs d’un diagnostic :
— disparition des ostia folliculaires (alopécie cicatricielle) ou au contraire ostia dilatés ;
— cheveux en crochet ou repousse avec signe du V (trichotillomanie) ;
— cheveux en touffe (émergence d’au moins 5 cheveux regroupés au sein d’un seul ostium) ;
Trichogramme
Il peut aussi demander un trichogramme (on prend quelques cheveux
dans différentes zones du cuir chevelu et on les observe au microscope). Cet examen permet de mesurer le calibre des tiges des cheveux et le rapport entre cheveux en phase de pousse et decheveux morts (rapport anagene/telogene).
Phototrichogramme
Il peut aussi recourir au phototrichogramme, qui consiste à raser une zone du cuir chevelu, et à la photographier 2-3j plus tard afin d’estimer la densité de cheveux en phase de pousse et la proportion de cheveux « normaux » et de cheveux ressemblant a du duvet.
Prise de sang
Enfin, il peut demander une prise de sang, orientée par les
suspicions cliniques :
Numération formule des cellules sanguines et plaquettes, Vitesse de sédimentation (inflammation), ferritinémie (réserves en fer), TSH ultrasensible (thyroide), à la recherche d’une carence martiale ou
d’une anomalie thyroidienne en cas de suspicion d’ effluvium telogene
Anticorps anti nucléaires, complément et ses fractions en cas de suspicion
de lupus
Sérologie syphilitique en cas de suspicion de syphilis.
Bilan hormonal chez une femme présentant des signes d’hyperandrogénie
(S-DHA, 17 OH progestérone, Delta 4 androstene dione et testostéonémie libre dans les cinq premiers jours du cycle et en l’absence de contraception orale depuis au moins 2 mois.)
Voire
prélèvement de squames et de cheveux
orienté par l’examen en lumière de Wood pour examen mycologique en cas de suspicion de teigne
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L’intelligence artificielle a connu un tournant le 30 novembre 2022 avec l’avènement des Large Language Models et des Transformers, permettant de sortir de l' »hiver de l’IA », qui était une période durant laquelle l’IA restait un domaine de recherche dont on parlait, mais qui n’était pas entrée dans nos vies. En quoi cela consiste-t-il et quelles sont ses implications en dermatologie?
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle?
L’intelligence artificielle (IA) est définie comme « la science et l’ingénierie de la fabrication de machines intelligentes, en particulier programmes informatiques intelligents « .
Actuellement, elle se compose de machines reliées en réseaux neuronaux, un peu à l’image des neurones dans le cerveau, transformant une image en une représentation vectorielle compacte (une série de nombres que l’ordinateur peut facilement traiter) tout en conservant les informations visuelles contenues dans l’image originale. Ces machines sont capable de traiter et d’analyser des millions d’images à grande vitesse, et d’être « auto-apprenantes ».
On peut ainsi poser quelques définitions :
Réseau de neurones. Il s’agit d’une succession d’algorithmes qui reproduisent le fonctionnement des neurones biologiques.
Réseau de neurones convolutif. Il s’agit d’un réseau de neurones particulier bien adapté au traitement d’images.
La dermatologie, au même titre que la radiologie, est particulièrement adaptée à l’analyse d’images par IA.
Ces réseaux de machines auraient d’ailleurs battu des dermatologues dans plusieurs études… La première a été publiée en 2017 dans Nature
Elle a démontré l’intérêt de l’intelligence artificielle en dermatologie et sa pertinence face à plus de 80 dermatologues.
La deuxième est parue en 2018 dans Annals of Oncoloy cette semaine. Une équipe de 58 dermatologues allemands, français et américains ont utilisé un algorithme d’intelligence artificielle Google pour dépister le mélanome et il s’est révélé plus performants que la majorité d’entre eux.
Cependant, certains dermatologues sont plus performants que l’IA dans ces études. L’IA semble donc aujourd’hui plutôt dévolue au dépistage réalisé par des non-spécialistes ou à une aide des dermatologues.
Les systèmes d’analyse d’images dermoscopiques appuyées sur le deep learning sont déja plus performants pour dépister le mélanome que la plupart des dermatologues… https://t.co/3jNxDbGWBt
Les machines auto apprenantes ont besoin de données pour augmenter leurs performances.
Les dossiers médicaux électroniques fournissent une quantité toujours croissante de données.
Leur quantité est telles que seuls des algorithmes complexes permettent de les analyser, ce que les humains ne peuvent tout simplement plus faire de façon exhaustive.
La question cruciale est le respect de la vie privée dans le traitement des données de santé… On sait depuis longtemps que les sociétés telles que Google ou Facebook font leurs profits en revendant ou en exploitant nos informations (notre géolocalisation, nos échanges écrits, vidéos, photos…). Sommes nous prets à leur livrer ce qui nous reste de plus intime, nos données de santé??
Les GAFAM stockent vos mails et autres echanges sociaux qu’ils soient vocaux, écrits ou en video, vos photos, votre localisation… êtes-vous prêts à leur confier ce que vous avez de plus intime, vos données de santé ? Ils vous proposeront bientot des assurances et des prêts…
Bien que les applications d’intelligence artificielle en soient encore aux toutes premières étapes de développement dans le secteur de la santé, leur potentiel est considérable.
Une préoccupation évidente est la possibilité que l’IA empiète sur la pratique des dermatologues. Reste à voir quelle sera la ligne de démarcation entre les recommandations et les décisions cliniques. Une chose qui semble certaine à ce stade est que vous ne pouvez pas vous attendre à utiliser uniquement un ordinateur pour vous dire quoi faire, et il est préférable que le jugement médical incluant une conversation avec le patient soit laissé au médecin traitant.
Applications existantes
SkinVision
Skinvision , fondée en 2011 et basée aux Pays-Bas, affirme que son application mobile utilise l’intelligence artificielle, formée sur une base de données de plus d’un million d’images de lésions cutanées, pour vérifier le risque de cancer des lésions cutanées (grains de beauté) par le biais d’une analyse photo.
Lorsqu’un utilisateur prend une photo d’une lésion via l’application, l’algorithme classe la lésion en tant que risque faible, moyen ou élevé
Il est important de noter que SkinVision fournit une exclusion de responsabilité selon laquelle ses «résultats ne sont « pas des diagnostics ». Cela concerne les résultats de l’application et ceux fournis par les experts médicaux de l’entreprise. SkinVision conseille aux utilisateurs qui ont des problèmes graves de consulter un médecin.
Une étude a été publiée sur l’application SkinVision dans le journal de l’American Telemedicine Association. Elle a révélé que «l’algorithme indiquait une sensibilité de 80% et une spécificité de 78% dans la détection de conditions (pré) malignes» et les chercheurs ont conclu que l’application était moins précise que l’œil clinique du dermatologue» mais qu’elle pouvait néanmoins constituer un outil efficace pour aider les non-dermatologues à différencier les lésions bénignes des lésions malignes.
Skin IO
Lancé en 2008, Skin IO est une application qui utiliserait une technologie d’apprentissage en profondeur pour dépister le cancer de la peau et des maladies de peau via des smartphones.
Dans des délais déterminés, les utilisateurs seront invités à soumettre des photos de suivi afin de suivre toute croissance ou modification potentielle de la peau qui pourrait être symptomatique d’un cancer de la peau ou d’autres maladies de la peau.
MoleScope
Fondée en 2012, la société canadienne MetaOptima affirme que son application MoleScope utilise l’apprentissage automatique de Dermengine pour analyser et suivre les changements et les développements des grains de beauté sur la peau. Le site Web de la société suggère que l’appareil peut aider à la détection précoce de certaines affections cutanées graves telles que le mélanome. Les utilisateurs activent l’application en connectant l’appareil MoleScope à leur smartphone afin d’en faire la dermatoscopie
Skin Image Search
Cette interface de chez FirstDerm aide au diagnostic de maladies de peaux sur photos cliniques
Ypsono
Ypsono est une interface d’analyse d’images dermoscopiques par l’université de Vienne
HelloAva
Créée en 2016, HelloAva affirme que son chatbot appelé AVA utilise l’IA pour évaluer le type de peau des utilisateurs et recommander des produits de soin cosmétiques.
Proven beauty
Lancée en 2017, PROVEN Beauty affirme s’appuyer sur l’apprentissage automatique pour développer des produits cosmétiques de soin de la peau.
Y en-a-t’il d’autres?
Oui et cet éventail d’application n’est pas exhaustif mais il n’y a pas vraiment d’intérêt à celà car l’arrivée de modèles très puissants en 2022 a rebattu les cartes.
L’intelligence artificielle est capable de m’aider à apporter des soins conformes aux données actuelles de la Science, tel que cela est préconisé par le Code de Déontologie. Sa puissance lui permet en effet de prendre connaissance de la littérature scientifique mondiale et d’en extraire des données.
L’intelligence artificielle générative peut répondre à des questions de façon pertinente et aider au diagnostic ou à la prise de décision thérapeutique.
J’ai décidé d’utiliser ces outils révolutionnaires qui ont démocratisé l’IA pour appuyer mes diagnostics et vérifier mes décisions thérapeutiques, afin d’en faire profiter mes patients, tout en supervisant ce qui m’est proposé par les machines car je pense que -pour l’instant-, l’expertise humaine a le dernier mot.
Toxidermie (réaction cutanée médicamenteuse) survenant environ 1 à 3 semaines apres la prise d’un médicament (AINS, Sulfamides, cyclines, barbituriques, aspirine… )
Le délai d’apparition entre la prise du médicament et le début de l’éruption est de moins de 48 heures et souvent de quelques heures, lorsqu’il s’agit d’une récidive.
Signes de la maladie
L’érythème pigmenté fixe est une éruption de quelques plaques rouges arrondies récidivant au même endroit (d’où le terme fixe) laissant une pigmentation résiduelle secondaire et séquellaire(moins fréquente chez les phototypes clair). En anglais, on parle de Fixed Drug Eruption.
Les plaques sont parfois vésiculeuses ou bulleuses, et s’accompagnent parfois de brûlures. Muqueuse génitale++, mains…
Une atteinte génitale isolée est souvent due aux cyclines, une atteinte du tronc et des membres sans atteinte muqueuse aux antalgiques, et une atteinte généralisée aux anticonvulsivants (phénytoïne). Les sulfamides anti-bactériens sont souvent responsables d’une atteinte des lèvres.
Evolution
L’évolution est régressive en quelques jours, avec apparition ou aggravation de la pigmentation résiduelle. À chaque récidive, de nouvelles plaques peuvent apparaître.
Examens complémentaires
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope) : proche du Lyell et du Stevens Johnson, nécroses kératinocytaires avec une dermatite de l’interface (vacuolisation de la basale, bulle sous-épidermique, œdème dermique), infiltrat à cellules mononucléées et périvaculaires modéré.
La confirmation du diagnostic peut être obtenue par la réalisation de patch-tests en peau antérieurement lésée
Traitement
De la cause : éviction du médicament responsable et remise d’un certificat de contre indication au médicament
En cas de forme bulleuse de + de 10% du corps, hospitalisation
Il s’agit de minuscules arthropodes présents dans les jardins se nourrissant de lymphe et de débris tissulaires pendant 3 jours provoquant de gros boutons rouges qui démangent beaucoup.
Diagnostic
Ils pénètrent dans la peau lorsqu’ils rencontrent un obstacle vestimentaire (ceinture) ou à la faveur de la chaleur d’un pli
On trouve donc préférentiellement les boutons dans les plis des genoux, de l’aine, sous la ceinture…
Traitement
Préventif
Porter des vetements couvrants, si possible enduits de permethrine
Appliquer des repulsifs sur la peau
Curatif
Dermocorticoides et crème au crotamiton (Eurax) prescrits par le médecin Besoin de l’avis d’un spécialiste ? d’un traitement ? Délais de rdv trop longs ? Vous pouvez effectuer une téléconsultation avec le dermatologue
L’atrophie blanche est la traduction clinique d’une ischémie cutanée par occlusion localisée des petits vaisseaux du derme superficiel
Causes
L’atrophie blanche se rencontre dans plusieurs circonstances :
syndrome post-thrombotique : insuffisance veineuse à l’échodoppler
anomalie acquise (anticorps anticardiolipines) ou constitutionnelle de la coagulation (déficits classiques en antithrombine III, en protéine C et en protéine S, mutation du facteur V Leiden et mutation du gène de la prothrombin
Lésions initiales formées de papules et de macules purpuriques, douloureuses et récidivantes, faisant place à une nécrose superficielle avec ulcération
Évolution secondaire vers une zone d’atrophie blanche avec, en périphérie, télangiectasies et hyperpigmentation
Localisation des lésions aux extrémités des membres inférieurs
Absence d’affection associée susceptible d’engendrer une atrophie blanche
Examens complémentaires
Echodoppler,
Bilan auto immun et de coagulation
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope) : présence de dépôts de fibrine dans les vaisseaux du derme superficiel sans infiltrat inflammatoire ni fragmentation nucléaire
Traitement
Le traitement est surtout celui de la cause
secondaire à un syndrome post-thrombotique: contention veineuse et protection du revêtement cutané en raison du risque d’ulcération au moindre traumatisme local.
idiopathique, anti-agrégants plaquettaires et héparines de bas poids moléculaire ?
Le botriomycome, ou granulome pyogénique, est une tumeur vasculaire inflammatoire bénigne de la peau ou des muqueuses, souvent secondaire à un petit traumatisme.
Il s’agit d’une tumeur bénigne, angiomateuse, mais n’ayant pas de tendance à la régression spontanée rapide.
La cause exacte est inconnue. Une origine infectieuse a été évoquée (papillomavirus) mais pas prouvée.
Diagnostic
Il se présente comme une petite boule rouge, luisante, indolore, qui grossit progressivement en une à trois semaines pour atteindre 0,5 à 2 cm de diamètre. C’est une petite tumeur vasculaire d’apparition rapide, le plus souvent sur les extremités, apres traumatisme ou piqure
Il peut être pédiculé, épidermisé, érodé et saignotant, croûteux, noirâtre…
Zones de prédilection : les joues, les lèvres ou les doigts+++.
Peut survenir à tout âge mais plus fréquemment chez les enfants de moins de 5 ans.
Au cours de la grossesse: sur les gencives
Il est favorisé par certains traitements systémiques : isotrétinoïne, inhibiteurs de protéases.
Examens complémentaires
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope) : prolifération de capillaires dans un stroma plus ou moins œdémateux infiltré de cellules inflammatoires, en particulier de polynucléaires neutrophiles
Traitement
Chez l’enfant, cryothérapie (une ou plusieurs séances) et, en cas d’échec, exérèse chirurgicale, electrocoagulation ou par laser.
Chez l’adulte, il est traité par chirurgie préférentiellement mais les autres techniques peuvent etre tentées.
En cas de rechute, l’exérèse chirurgicale est préférable.
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Rougeur et tache rouge sur le sexe (gland, verge… )
Il est toujours angoissant de se découvrir des rougeurs sur le sexe, que ce soit le gland, le prépuce, le corps de la verge, le pénis ou les bourses chez l’homme, la vulve ou le pubis chez la femme.
Vous avez des rougeurs sur le sexe, ceci nécessite une consultation médicale
Besoin de l’avis d’un spécialiste? d’un traitement? délais de rdv chez un dermatologue trop long? Vous pouvez effectuer une téléconsultation avec le dermatologue
Le médecin va tout d’abord demander vos antécédents ( les maladies ou interventions chirurgicales que vous avez subies, les traitements que vous prenez).
Ensuite il fera le point avec vous sur les problèmes que vous présentez (date de début, durée, signes d’accompagnement… )
Et il vous examinera, parfois au besoin d’une lampe grossissante. Si vous voyez un dermatologue, ce dernier peut utiliser un dermoscope (sorte de loupe posée à même la peau) et il pourra vous proposer de prendre en photo vos lésions. Il fera le point avec vous d’une possible contagiosité de ces boutons et le cas échéant, vous proposera d’examiner voire de traiter votre ou vos partenaires
Il pourra aussi utiliser de l’acide acétique dilué à 5% (principe actif du vinaigre blanc) et le badigeonner sur le gland et le prépuce. Cela est indolore RDV RAPIDE DE VISIO AVEC LE DERMATOLOGUE, prenez rdv de téléconsultation avec le dermatologue Le médecin envisagera les différents diagnostics en cas de rougeurs sur le sexe
Quelques causes de rougeurs sur le sexe :
Infections de la muqueuse du sexe
Infections mycosiques
La mycose du sexe, notamment dans sa forme candidosique (candidose), peut donner un aspect de rougeurs diffuses du gland ou de la vulve
Infections bacteriennes
Rougeurs à Streptocoques
La rougeur du gland ou de la vulve peut etre due a des streptocoques, notamment chez l’homme non circoncis. Il s’agit le plus souvent de Streptocoques du groupe B ou D, de contamination souvent sexuelle (rapports orogenitaux ou anogenitaux notamment). Les rougeurs sont souvent d’allure sèche et assez diffuses.
Le prélèvement myco-bactériologique comporte souvent des streptocoques qui sont en fait des saprophytes de la muqueuse génitale, notamment chez l’homme non circoncis. Il faut pour retenir le diagnostic de rougeur à streptocoques qu’il y ait de nombreuses colonies à la culture bactériologique.
Un traitement antibiotique local est souvent suffisant
Rougeurs à germes anaérobies
Les germes anaérobies sont des bactéries n’ayant pas besoin d’air pour vivre. Le chef de file de ces bactéries responsables de rougeurs du sexe est Gardnerella Vaginalis, souvent responsable de rougeurs profuses et suintantes, à l’odeur caractéristique, nauséabonde.
Leur traitement requiert l’emploi d’un antibiotique par voie orale, le metronidazole (Flagyl*) à la dose de 500mg/j pendant 7j
Il s’agit d’une balanite érosive ciricinée polymicrobienne liée à la macération, très récidivante. Le traitement consiste surtout à assécher voire à réaliser une circoncision ( posthectomie )
L’herpes du sexe peut donner un aspect de rougeurs du sexe, par l’aspect de petites érosions (petites plaies) en nappes inflammatoires
Infections parasitaires :
Rougeurs à Trichomonas Vaginalis
Trichomonas Vaginalis est un parasite responsable de rougeurs souvent profuses et érosives, recouvertes de pertes blanches et d’enduit purulent d’odeur nauséabonde (odeur de platre frais). Il existe parfois des ulcérations voire des chancres.
Il n’est pas rare qu’existe aussi une uretrite (inflammation du méat uretral responsable de brulures lorsqu’on urine : brulures à la miction)
Le traitement requiert une prise unique de 2g de metronidazole (Flagyl*)
Cancers intra épithéliaux ou IN SITU (cantonnés à la superficie de la muqueuse) : une tache rouge sur le gland qui ne guérit pas sous traitement
Ils se présentent le plus souvent sous la forme d’une (parfois plusieurs) tache rouge sur le gland, la verge ou la vulve, de couleur rouge vif (voire marron pour la papulose bowenoide), lisse et luisante, le plus souvent bien limitée, résistante aux traitements locaux (antifongiques, corticoides… ), indolore et lentement évolutive.
Certains auteurs distinguent la maladie de Bowen de l’erythroplasie de Queyrat, arguant du fait que cette dernière évoluerait plus volontiers en carcinome invasif. Cependant, la clinique est semblable et l’image histologique est la même
Maladie de Paget
La Maladie de Paget est un adénocarcinome in situ (cantoné à l’épiderme) pouvant évoluer en carcinome invasif et donner des métastase. Associé dans 1/4 des cas environ à un cancer sous jacent (urinaire, prostate… )
Des eczemas allergiques de contact peuvent se voir sur le pénis en réaction à un contact
directe à la matière des sous-vetements, des produits de lavage, l’application de désinfectants, d’antifongiques, le latex des préservatifs,
indirecte par portage manuel (produits chimiques, vernis à ongle… ) ou par les rapports sexuels : par exemple eczema au rouge à lèvres par le biais de rapports oro-genitaux, allergie au spermicide, au caoutchouc d’un anneau vaginal contraceptif, à des lubrifiants intimes…
L’eczema de la verge est souvent prouvé par le biais de tests allergologiques appelés patch tests afin de déterminer l’allergène en cause
Le lichen prend souvent au niveau du sexe un caractère annulaire caractéristique (groupes de papules agencées en anneau, ou un seul anneau avec bordure active et centre atrophique).
Le lichen plan érosif est caractérisé par des érosions douloureuses entourées par des papules blanches et kératosiques.
Rechercher dans les deux cas une atteinte de la bouche++++
Le psoriasis peut toucher le prépuce chez l’homme et la vulve chez la femme. Il n’a pas été décrit sur les muqueuses (gland, vagin…). Il va donner des taches rouges souvent sans desquamation, résistantes aux antifongiques. Parfois il existe de véritables plaques de psoriasis sur la peau du sexe ou du pubis orientant le diagnostic. Le caractère suintant des lésions de psoriasis du sexe doit faire évoquer une surinfection bactérienne. En dehors de ce cas les prélèvements bactériologiques ou mycologiques sont négatifs. Un traitement local par dermocorticoïdes ou un traitement systémique par méthotrexate est généralement efficace.
Il est toujours angoissant de se découvrir des boutons sur le sexe, que ce soit le gland, le prépuce, le corps de la verge, le pénis ou les bourses chez l’homme, la vulve ou le pubis chez la femme.
Le médecin va tout d’abord demander vos antécédents ( les maladies ou interventions chirurgicales que vous avez subies, les traitements que vous prenez).
Ensuite il fera le point avec vous sur les problèmes que vous présentez (date de début, durée, signes d’accompagnement… )
Et il vous examinera, parfois au besoin d’une lampe grossissante. Si vous voyez un dermatologue, ce dernier peut utiliser un dermoscope (sorte de loupe posée à même la peau) et il pourra vous proposer de prendre en photo vos lésions. Il fera le point avec vous d’une possible contagiosité de ces boutons et le cas échéant, vous proposera d’examiner voire de traiter votre ou vos partenaires
Il pourra aussi utiliser de l’acide acétique dilué à 5% (principe actif du vinaigre blanc) et le badigeonner sur le gland et le prépuce. Cela est indolore
Le médecin envisagera les différents diagnostics en cas de boutons sur le sexe
On peut citer parmi ceux-ci :
Les modifications physiologiques (normales) de la muqueuse du sexe
Chez l’homme
Papules perlées du gland
Il s’agit de petites tuméfactions souvent inférieures à 1 mm, disposées en une ou plusieurs lignes sur la couronne du gland, de couleur rose clair voire translucides. Elles sont normalement présentes chez environ 30% des hommes à partir de la puberté. Ces papules perlées jouent peut-être un rôle d’excitation de la partenaire lors du coït.
La couronne perlée du gland ne nécessite aucun traitement Leur diagnostic différentiel est surtout celui de condylomes qui sont beaucoup moins uniformes et moins régulièrement disposés sr la couronne du gland
Grains de Fordyce
Ce sont des glandes sébacées isolées, non annexées à des poils, ayant la forme de petites élevures jaunes de 1 à 2 mm sur le bord et à la face interne du prépuce, sur la partie glabre du fourreau de la verge et sur les bourses. Ils sont nettement plus visibles lorsque l’on étire la peau
du pénis, cette manoeuvre peut d’ailleurs faire sourdre un
peu de sébum. Certains patients tentent de les percer et cela engendre des infections voire des kystes. Il ne faut donc pas y toucher. Les grains de Fordyce sont très fréquents et ne nécessitent pas de traitement.
Chez la femme
On peut aussi observer des grains de Fordyce sur la vulve et des papules perlées, appelées alors papillomatose vestibulaire, à l’entrée du vagin.
La femme peut aussi avoir des replis muqueux appelés caroncules, en lieu et place de l’hymen ou autour de l’uretre (caroncules hyménéales ou urétrales)
Quelques maladies responsables de boutons sur le sexe :
Il s’agit de verrues génitales dues à des papillomavirus. Ils peuvent prendre des formes variées (taches claires ou brunatres, tuméfactions rosées, excroissances avec aspect filiforme… )
La mycose du sexe, notamment dans sa forme candidosique (candidose), peut donner un aspect de boutons sur le sexe par l’apparition de petites pustules claires sur fond rouge
L’herpes du sexe peut donner un aspect de boutons du sexe, par l’aspect de petites vésicules (cloques) puis érosions (petites plaies) de quelques mm disposées en bouquet sur le sexe
On appelle boutons de chaleur une éruption de petits boutons comme des tetes d’épingles, liés à la rétention sudoro-sébacée durant les périodes de forte chaleur, sur les zones de contact prolongé avec les draps ou les vetements (dos++)
Les boutons de chaleur portent aussi le nom de miliaire sudorale ou de bourbouille
La bourbouille est très fréquente chez les enfants, notamment à peau claire, supportant mal la chaleur et la transpiration en été en Métropole et sous les climats tropicaux
Cause
La miliaire ou bourbouile est une rétention sudorales due à une obstruction des canaux sudoraux.
L’obstruction du canal sudoral est due à du matériel associé ou non à un bouchon de kératine due à une
hyperhydration de la couche cornée par la sueur (riche en sel),
délipidation des cellules de la peau (kératinocytes) du pourtour des pores sudoraux
voire une inflammation à Staphylococcus epidermidis un germe saprophyte de la peau
Les facteurs favorisant la miliaire sont notamment :
Le sport faisant transpirer
Les habits trop serrés et imperméables (tissus synthétiques)
l’application de cremes grasses sur la peau
Les bains fréquents, surtout en eau salée (piscine au sel, mer….)
Symptomes
Eruption de petites vésicules ou cloques d’eau comme des têtes d’épingles, en nappes, sur des zones ou la peau a transpiré et a macéré : dos, ventre, cou…
Selon le niveau d’obstruction, on distingue la miliaire cristalline, la miliaire rouge et la miliaire profonde :
1/ Miliaire ou bourbouille cristalline
Ces boutons de chaleurs surviennent généralement lors des fièvres aiguës avec hypersudation brutale, une hypersudation nocturne (bébé couvert pendant la nuit), un coup de soleil…
Les boutons de chaleur sont de petites vésicules superficielles à contenu clair, comme des gouttes de rosée reposant sur une peau saine
La zone de prédilection des boutons de chaleurs cristallins est sur le tronc et l’abdomen, mais également sur le visage chez l’enfant.
La miliaire cristalline guérit spontanément en quelques heures en laissant une desquamation fine.
2/ Miliaire ou bourbouille rouge
C’est la bourbouille classique, qui survient au cours des expositions prolongées aux atmosphères chaudes, humides (tropicales) ou sèches.
Les boutons de chaleurs sont non folliculaires, rouges, en relief voires sous forme de vésicules, sur une peau rougie. Ils peuvent démanger voire bruler.
Les boutons de chaleur de la bourbouille touchent surtout les faces latérales du tronc, le dos, le cou et les zones de friction (aisselles, aine…).
Les lésions s’accentuent à la chaleur et à la transpiration.
Eczématisation (développement d’un eczema sur bourbouille : les démangeaisons et rougeurs augmentent)
Evolution vers une miliaire profonde après plusieurs épisodes
3/ Miliaire ou bourbouille profonde
Elle est rare et survient en général après plusieurs accès de miliaire rouge et elle se voit essentiellement en milieu tropical.
Les boutons de chaleur ressemblent à la miliaire rouge mais :
ils touchent aussi les extrémités
la peau est plutot seche
On peut noter des signes généraux : ganglions, voire l’ « asthénie anhidrotique tropicale », qui est la phase ultime de ce trouble majeur de la sécrétion sudorale : fatigue, malaises, vomissements… pouvant conduire à une hyperthermie maligne parfois mortelle
Traitement des boutons de chaleur
Le diagnostic nécessite l’avis d’un médecin
Il convient de supprimer les facteurs favorisants, crèmes grasses, vêtements synthétiques ou trop chauds
Sous les tropiques ou en été on recommande généralement l’air conditionné et/ou le brasseur d’air
Curacné ® contient de l’isotretinoine. L’isotretinoine contenue dans Curacné ® est un dérivé de la vitamine A. L’isotretinoine est utilisé en dermatologie, notamment en traitement par voie orale dans la prise en charge de l’acné
Quelles sont les contre indications de Curacné ® ?
Allergie au produit ou à l’un des composants du Curacné ®
Hypervitaminose A (l’isotrétinoine contenue dans Curacné ® est en effet un dérivé de la vitamine A)
Association de Curacné ® aux cyclines
Insuffisance rénale (reins) ou hépatique (foie)
Augmentation des lipides (graisses) dans le sang
Femme en age de procréer sans contraception efficace
Grossesse et allaitement
Conseils d’utilisation de Curacné ®
Respecter la prescription du médecin
En cas d’irritation apres la prise de Curacné ®, de sécheresse de la peau, de rougeurs, d’augmentation du nombre et de la taille des boutons d’acné, de fatigue… arreter le traitement et consulter un médecin pour connaitre la conduite à tenir
Eviter le soleil et les UV sous Curacné ®
Eviter d’appliquer des crèmes irritantes sur la peau durant le traitement par Curacné ®
Eviter les épilations à la cire durant le traitement
Eviter le sport de haut niveau durant le traitement
Préférez les lunettes aux lentilles de contact durant le traitement par Curacné ®
Effets secondaires psychiatriques de l’isotretinoine (Curacné ®) : acné et dépression, suicide…
Depuis sa commercialisation en 1982, une controverse importante existe concernant les liens entre prescription d’isotretinoine et idées suicidaires, voire passage à l’acte suicidaire. En 2004, la Food and Drug Association alerte sur le risque de dépression, de troubles bipolaires, d’agressivité et de psychose et en 2005, l’isotretinoine apparaît dans les médicaments dépressogènes.
Le syndrome de Marfan est une maladie héréditaire du tissu conjonctif provoquant une dilatation de la racine de l’aorte et un risque de dissection aortique, une ectopie du cristallin et une croissance exagérée du squelette. Le premier signe peut etre des vergetures extensives, notamment horizontales siégeant dans la région lombaire à la suite d’une croissance rapide.
Le syndrome de Marfan est de transmission autosomique dominant avec une grande variabilité.
Diagnostic
Le Général De Gaulle avait un syndrome de Marfan
Système osseux
Croissance exagérée des os longs : personne grande avec bras et jambes relativement longs par rapport à la taille, arachnodactylie (doigts longs et hyperlaxes) et déformation du thorax (pectus carinatum ou pectus excavatum, résultant d’une croissance excessive des côtes).
Caractéristiques crânio-faciales : obliquité vers le bas des fentes palpébrales, hypoplasie malaire, palais ogival avec chevauchement des dents et micrognathie.
Système ligamentaire
Hyperlaxité ligamentaire : hypermobilité articulaire, pied plat et scoliose.
Oeil
Myopie, luxation (ou subluxation) du cristallin,
Système cardiovasculaire
Dilatation de la racine de l’aorte, dissection aortique
Poumons
Emphysème, bulles sous-pleurales apicales et pneumothorax
Peau
Vergetures, souvent horizontales dans la région lombaire, des épaules et de l’aine par croissance rapide durant la puberté.
Traitement
-échocardiographie aortique et intervention lorsque son diametre est proche de 5 cms
-bêta-bloquants pour limiter la pression sanguine sur l’aorte
Le lupus est une maladie auto immune (dans laquelle des cellules et anticorps du système immunitaire sensé nous protéger, se tournent contre nos propres cellules) pouvant toucher la peau et les cheveux (lupus cutané), donnant des plaques, notamment sur les zones exposées au soleil, des zones sans cheveux… et les organes profonds (lupus systémique) : coeur, reins, articulations…
L’aspect classique est en masque de loup (rougeur des joues et du nez), d’où le nom de « lupus » mais il existe de nombreuses autres manifestations cutanées
Symptomes
Il y a donc plusieurs types de lupus :
1/ L aigu, encore appelé l erythemateux systemique
Il peut être grave car il concerne les organes internes (les reins notamment). C’est alors l’atteinte des organes (reins++) en dehors de la peau qui peut être préoccupante voire grave dans le lupus systémique.
Il prend la forme du classique d’une rougeur des joues parfois gonflée, épargnant les ailes du nez et la lèvre cutanée supérieure, ainsi que les zones photo-protégées. Il ne laisse pas de séquelles cicatricielles sur la peau.
2/ L cutané
Il s’agit d’ une forme le plus souvent isolée à la peau, donc n’ayant pas de manifestations systémiques, notamment lorsqu’il comporte peu de lésions cutanées.
Il est parfois associé à un lupus systémique mais dans ce cas il existe souvent plusieurs plaques et il est alors le plus souvent évolutif (apparition de nouvelles plaques) même si l’évolution du lupus cutané est généralement dissociée des poussées de lupus systémique.
Le lupus cutané revêt deux formes classiques,
2.1/ L subaigu
Forme rarement associée à un lupus systémique sévère ( moins de 10% des cas) donnant des plaques eruptives en relief le plus souvent sur les zones exposées au soleil du haut du corps : décolleté, haut du dos, bras…
On distingue deux formes cliniques :
annulaire: en anneaux
psoriasiforme, ayant la forme de plaques parfois sèches sur le dessus
Il peut exister une atteinte du visage plus infiltrée que dans le lupus aigu et touchant souvent les ailes du nez. Cette forme doit faire rechercher un facteur déclenchant : un médicament (terbinafine, anti acides gastriques de type Inhibiteur de la Pompe à Protons, anti-TNFα, antihypertenseur, hypolipémiant, vaccin.. voir les médicaments pouvant provoquer un lupus), une radiothérapie, un cancer…
Le lupus subaigu est généralement de bon pronostic
Le lupus subaigu de la femme enceinte peut être transmis à l’enfant et il faut alors chercher une atteinte cardiaque, rénale ou hépatique.
2.2/ L cutané chronique
Forme donnant des plaques stables le plus souvent sur les zones exposées au soleil du visage. Elles on un aspect discoide associant trois lésions élémentaires :
– bordure rouge et gonflée, parcourue de fines télangiectasies ;
– squames plus ou moins épaisses s’enfonçant en clou dans les orifices folliculaires pouvant donner un aspect de piqueté blanc, râpeux au toucher ;
– atrophie cicatricielle surtout au centre des lésions, souvent dépigmenté, parfois tatoué de télangiectasies et de tâches pigmentées.
Les plaques ont donc tendance à laisser des cicatrices claires ou pigmentées
Il est très rarement associé à une atteinte systémique (moins de 10% des cas) mais comme il expose au risque de cicatrices, il doit être pris en charge tôt.
2.3/ Formes rares de l cutanés
L tumidus
Il donne des placards principalement localisées au visage, et sur la partie supérieure du tronc avec une distribution prédominante sur les zones photoexposées, témoignant d’une grande photosensibilité. Ces placards sont gonflés, arrondis ou ovalaires, violacés, à bords nets comme tracés au compas, sans croute centrale. Certaines lésions peuvent prendre un aspect annulaire. Elles disparaissent habituellement sans cicatrice.
L engelure
Il ressemble cliniquement à des engelures mais elle prédominent sur la face dorsale des mains, elles ne s’améliorent pas en été et avec le réchauffement et en cas de biopsie on met en évidence une histologie de type lupus. Contrairement aux lésions de lupus discoïde des extrémités, le lupus engelure ne s’accompagne pas de déformations des doigts ni d’atteinte unguéale.
Il ne faut pas les confondre avec une vascularite du doigt du à un lupus
Panniculite lupique
La panniculite lupique ou L érythémateux profond se manifeste par des nodules ou des plaques gonflées en profondeur, parfois douloureuses, des bras (face postéro-interne), des joues ou des cuisses. La peau en regard est normale ou rouge, parfois le siège de lésions de lupus chronique de type discoïde. Les plaque s’ulcèrent dans 30% des cas et peuvent se calcifier.
3/ Dermatoses neutrophiliques associées
Elles sont souvent méconnues et ont des signes peu classiques de L, mais peuvent être mélangées à d’authentiques lésions de lupus, les faisont passer « inaperçues ». Il peut s’agir par exemple de plaques rouges du décolleté. La biopsie permet le diagnostic en montrant un infiltrat dermique riche en neutrophiles. Il ne faut donc pas hésiter à biopsier des lésions moins typiques de lupus
Diagnostic biologique
Bilan standard :
Numération Formule Sanguine, Plaquettes, ionogramme, urée, créatininémie, bilan hépatique, bilan lipidique
Recherche de protéinurie de 24h et de cylindres hématiques urinaires
Bilan auto-immun :
Anticorps antinucléaires et Anticorps anti DNA natifs
Complément (CH50, C3 C4)
Recherche d’antiphospholipides.
En cas de suspicion d’anémie hémolytique (normocytaire)
Réticulocytes
Haptoglobine
Bilirubine libre
LDH
G6PD
En l’absence d’atteinte particulière, une surveillance annuelle est classique.
Traitement
1/ Règles hygiéno diététiques
1.1/ Protection solaire
Le L est déclenché par les UV dans la plupart des cas au plan cutané. Il faut donc se protéger du soleil et porter un indice 50+ sur les zones exposées
En raison de cette photoprotection, il peut etre utile de réaliser une supplémentation vitamino-calcique (vitamine D et calcium)
1.2/ Pas de tabac
Le tabac est un cofacteur de risque cardiovasculaire
Il existe un plus grand pourcentage de fumeurs chez les patients atteints de lupus cutané notamment en cas de lupus discoïde (plus de 80% de ces patients sont fumeurs!).
Enfin, les L cutanés des patients fumeurs sont moins sensibles à tous les traitements médicamenteux
L’effet de l’arrêt du tabac sur le L cutané est très variable d’un malade à l’autre mais on peut parfois observer une nette amélioration des lésions à l’arrêt du tabac avec même récidive du lupus cutané lors de la reprise du tabac
1.3/ Contrôle des facteurs de risque cardio-vasculaires
Lutte contre l’hypertension artérielle, régime méditerranéen, lutte contre les troubles métaboliques, activité physique
Le L expose en effet à un risque accru de maladie cardiovasculaire, notamment en cas de
rougeur réticulée des extrémités des pulpes des doigts ou des orteils (à risque de vasculopathie thrombosante),
livedo racemosa (risque d’AVC et d’épilepsie),
atrophie blanche et papules atrophiques au pourtour érythémateux (« Degos-like »)
anétodermie.
Ces signes doivent faire redouter une atteinte artérielle associée à risque thrombo-embolique qui serait la première cause de décès dans le lupus (26% à 5 ans). Cela justifie alors la mise en route d’un traitement anti-plaquettaire (aspirine…).
1.4/ Mise à jour des vaccins (notamment contre le papillomavirus)
Il faut noter que la pilule contraceptive oestro-progestative n’est pas contre-indiquée comme on l’a longtemps cru, en l’absence d’antécédent de thrombose ou de syndrome des antiphospholipides.
1.5/ Arrêt d’un médicament potentiellement en cause si cela est possible
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine : Captopril, Cilazalapril
Béta-bloquants : Oxprénolol, Acébutolol
Antiacides
Ranitidine, Omeprazole…
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Naproxène, Piroxicam…
Hypolipémiants
Pravastatine, Simvastatine…
Antimycosiques
Griséofulvine, Terbinafine
Antihistaminiques
Cinnarazine/triéthylpérazine
Chimiothérapie
Docetaxel (Taxotère)
Autres
Antiepileptiques, Interféron alpha, Procainamide, D-Pénicillamine, Anti-TNF, Tiotropium en inhalation, Insecticides…
2/ Médicaments
2.1/ Anti paludéens de synthèse
Les antipaludéens de synthèse sont la pierre angulaire de la prise en charge du L : Plaquenil* 200mg x2 par jour, pendant le repas sans attendre la consultation ophtalmologique de vision des couleurs (en l’absence d’antécédent ophtalmologique bien sûr)
Ce traitement nécessite un bilan annuel avec ECG et controle ophtalmologique.
En absence de réponse à 4-6 mois, il faut doser le Plaquenil* sinon augmenter la posologie.
Il y a la possibilité d’ajouter de la quinacrine (100-200mg/j) ou alors de changer pour la Nivaquine* (100mg x 2-3 fois par jour).
2.2/ Autres traitements
En absence de réponse des antipaludéens de synthèse, les alternatives sont : dapsone, méthotrexate, thalidomide (hors AMM), Ig IV, corticoïdes, belimumab.
En cas de dermatose neutrophilique associée, le traitement repose sur la dapsone ou la colchicine.
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La lucite polymorphe est une allergie au soleil (sensibilité aux UV) sans cause connue. Elle touche des adultes jeunes sans prédominance de sexe et apparaît le lendemain d’une exposition solaire modérée et elle perdure généralement du début du printemps jusqu’à l’automne, contrairement à la lucite estivale bénigne qui guérit durant l’été.
Symptomes
Les lesions apparaissent un à deux jours après une exposition solaire, même faible et même à travers des vitres de voiture. Elle est en effet due aux UVB qui passent à travers les vitres (alors que ce sont les UVA pour la lucite estivale bénigne).
On ne note pas d’amélioration des lésions au fil des expositions comme c’est le cas dans la lucite estivale bénigne.
La lucite polymorphe récidive à chaque periode ensoleillée, et tend meme à s’aggraver progressivement.
Le terme polymorphe provient du fait que coexistent de nombreux types de lésions : ressemblant au lupus à l’eczema au soleil ou au lichen plan, cocardes ressemblant à l’erythème polymorphe, aspect d’urticaire solaire, nodules de prurigo…
Examens complémentaires diagnostiques
Phototest polychromatique, permettant de reproduire des lésions
Histologie (le dermatologue prélève un petit morceau de peau sous anesthésie locale et l’envoie en analyse à un confrère anatomopathologiste qui l’examine au microscope) : aspécifique, IFD négative (diagnostic différentiel du lupus).
Biologie : AcAN negatifs éliminant un lupus
Traitement
Eviter la lucite
Il faut éviter les expositions intenses sur peau non bronzée, il faut donc appliquer les règles de protection du soleil :
Protection solaire externe
Chercher l’ombre, s’exposer progressivement jour après jour, éviter le soleil entre 12 et 16 h, porter des vêtements protecteurs et appliquer toutes les deux heures des produits solaires 50+ sur les zones exposées,
Photoprotection interne (ANTIPALUDEENS)
On peut associer à la protection externe des antipaludéens de synthèse (Nivaquine®, Plaquenil®) débutés 10-15 jours avant le début de l’exposition et poursuivis pendant la durée de la photosensibilité soit généralement d’avril à septembre sous contrôle ophtalmologique (car cette molécule tend à se déposer au bout de 3 mois dans la rétine et peut du coup y gêner la vision des couleurs).
Photothérapie
En cas d’échec des traitements photoprotecteurs, le médecin peut réaliser des séances 2 à 3 fois par semaine, d’ultraviolets A (car les UVB sont pourvoyeurs de poussées) au cabinet durant les deux mois précédant la date de début des expositions. Cette photothérapie progressive a pour but de tenter de « désensibiliser » la peau
Traitement de la poussée de lucite
En cas de crise de lucite, le médecin prescrit des cremes à la cortisone et des antihistaminiques, le plus souvent du Zyrtec* à la dose de 2/j
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Le lichen pilaire est une alopécie (perte des cheveux) cicatricielle post-inflammatoire
C’est la localisation dans le cuir chevelu du lichen plan mais une fois sur deux, le lichen plan pilaire ne s’accompagne d’aucune lésion cutanée en dehors du cuir chevelu
Il en résulte une alopécie définitive au centre des lésions si un traitement rapide et efficace ne permet pas de stopper son evolution.
En bordure des lésions (on dit qu’il s’agit de la zone active), les follicules pileux (base des cheveux sont rouges, avec un bouchon de corne)
Le dermatologue réalise une biopsie devant cette alopécie cicatricielle
Formes cliniques
• Le Lichen plan pilaire classique
Forme en plaques la plus classique : hyperkératose folliculaire et un érythème périfolliculaire violine, visibles en bordure des plaques d’alopécie cicatricielle puis récidives à la périphérie des plaques et au fil du temps, le centre des plaques devient pale et cicatriciel. L’extension des plaques est centrifuge
Souvent persistance de quelques cheveux au sein des plaques.
• Le syndrome de Lassueur Graham-Little Picardi
Alopécie cicatricielle + lichen spinulosique du corps + alopécie des aisselles, des sourcils, et du pubis.
• Alopécie frontale fibrosante
Maladie classiquement de la femme post-ménopausique (âge moyen 70 ans), mais des atteintes chez des femmes jeunes et chez des hommes ont été décrites
Atteinte des sourcils dans 80% des cas. Elle peut même affecter les sourcils avant les cheveux
Alopécie cicatricielle frontale et temporale en couronne, puis extension autour des oreilles et vers la nuque.
Le dermatologue recherche en dermoscopie :
— hyperkératose folliculaire et rougeur périfolliculaire à la lisière du cuir chevelu en période évolutive
— disparition des cheveux fins et des duvets de la ligne frontale
— taches blanches cicatricielles
50 % des patientes présentent d’autres maladies auto-immunes.
Le prurit, l’hyperkératose folliculaire et l’érythème sont des signes de progression de la maladie.
Traitement
Dermocorticoïdes de classe I en application sur la zone active
Corticoides par voie orale ou Intra Musculaires
Anti paludeens de synthese : chloroquine (Nivaquine) ou hydroxychloroquine 200mg/j (Plaquenil) / inhibiteurs de la 5-alpha réductase (finasteride…) hors AMM
25 % des patientes ne présentent pas de signes d’amélioration avec le traitement ou peuvent même observer une aggravation sous traitement.
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Plusieurs lasers pigmentaires sont utilisés pour le traitement des taches brunes au laser :
Laser Rubis
Le laser rubis émet une longueur d’onde rouge de 694 nm, sélectivement absorbée par les mélanosomes.
Laser alexandrite
Le laser alexandrite émet une longueur d’onde 755 nm
Le laser Nd-YAG
Le laser Nd YAG émet une longueur d’onde 1 064 nm
Ces trois lasers sont dits « déclenchés », ou Q-switched : ils sont peu douloureux et permettent une cicatrisation complète en une dizaine de jours.
On les utilise dans le traitement des taches brunes de type lentigines (lentigo et séquelles de coupe de soleil dans le dos),les taches de rousseur, les taches café-au-lait, le nævus de Becker, le nævus d’Ota ou les taches mongoliques, les pigmentations induites par l’amiodarone
Lasers non pigmentaires
Des lasers non pigmentaires, comme le CO2 et l’erbium-YAG, sont quelquefois utilisés mais ils sont plus destructeurscar ils carbonisent la peau, et laissent davantage de cicatrices.
Cependant, on a tendance à associer au cours d’un même traitement des lasers différents : le laser CO2 pour détruire les mélanocytes, puis l’alexandrite pour éliminer secondairement la mélanine dermique.
InterviewDr Corinne DUPIN CAPEYRON 20 cours Gambetta 33400 Talence
Les lasers pigmentaires (laser taches brunes)
Il s’agit de lasers Q switched ou déclenchés : Yag , Alexandrite
– Quelle est leur longueur donde ?
La longueur d’onde des lasers pigmentaires varie de 532 à 1064 nm
– Quelle est la cible de ce type de laser ?
Les cibles du laser pigmentaire sont :
pigment endogène : la mélanine
On distingue deux types de mélanine : la noire (eumelanine) et la rousse (phaeomelanine) caracteristique des phototypes clairs et des peaux rousses.
pigment exogène : les tatouages située dans la tige pilaire et le bulbe du poil.
– On distingue donc deux types de lésions pouvant être traitées par ce type de laser. Pouvez-vous détailler ?
Les lésions pigmentaires
– indications majeures : lentigos solaires et aussi keratoses seborrheiques débutantes et planes ; les résultats sont obtenus après un seul passage et sont excellents .
dautres lésions plus rares peuvent bénéficier de ce traitement avec des résultats plus aléatoires nécessitant une zone test avant le traitement comme les taches café au lait…
– contre indications : melasma et pigmentations post inflammmatoires avec risque daggravation de la pigmentation
– les suites du laser sont simples mais marquantes : formation dune croutelle qui séliminera une dizaine de jours après la séance sans laisser de cicatrice
– les complications sont rares : cicatrices en cas de puissance trop élevée , hyper et hypo chromies regressives .
– en conclusion : excellents résultats sur les lentigos solaires si lon reste prudent sur les peaux foncées , si lon sait attendre pour juger du résultat et éviter lexposition solaire le mois suivant la séance de laser .
Les tatouages
ce sont des inclusions de pigment dans le derme ou lhypoderme
les résultats sont excellents sur des tatouages ornementaux professionnels noirs et de petite taille
1 à 5 passages sont nécessaires espacés dau minimum 2 mois
on pourra utiliser de la crème Emla comme anesthesique local 1 heure ½ avant la séance de laser
les tatouages seront plus difficiles à enlever
si le pigment est en quantité importante
si le pigment est profondément situé
si la taille des particules de pigment est grande
ces caractéristiques se retrouvent donc dans les tatouages amateurs qui seront donc souvent plus difficiles à éliminer .
si le pigment est coloré ( le bleu et le vert sont des couleurs très résistantes)
cas particuliers :
+ tatouages cosmétiques : parfois résistants aux traitements lasers imposant alors une abrasion ; il est donc toujours recommandé de pratiquer une zone test.
+tatouage traumatique :très bon résultat ; attention toutefois à la poudre de pistolet darmes.
+tatouage iatrogène médicamenteux : résultats variable
+tatouages colorés : les résultats sont souvent décevants recommandant une zone test.
complications : cicatrices , hyper ou hypochromies , virage du pigment cosmétique
conclusion : très bon résultats dans lensemble
parfois décevants sur les tatouages amateurs , polychromes et cosmétiques
Plaques rouges qui démangent entre les cuisses, sur les testicules…
Il est toujours angoissant de se découvrir des rougeurs sur les bourses (testicules), entre les cuisses…
La zone située entre les cuisse comporte un risque de macération, de frottement et de chaleur qui favorisant les irritations et la pullulation microbienne qu’elle soit mycosique ou bactérienne. RDV RAPIDE DE VISIO AVEC LE DERMATOLOGUE : prenez rdv de téléconsultation avec le dermatologue
Le médecin va tout d’abord demander vos antécédents ( les maladies ou interventions chirurgicales que vous avez subies, les traitements que vous prenez).
Ensuite il fera le point avec vous sur les problèmes que vous présentez (date de début, durée, signes d’accompagnement… )
Il fera le point sur les caractéristiques des rougeurs : présence d’une desquamation ; d’un aspect sec ou suintant; d’une extension centrifuge ; de limites nettes ou de contours émiettés ; présence de pustules…
Il peut vous examiner avec une lampe de Wood ou lampe à UV
Il peut demander un prélèvement mycologique et/ou bactériologique voire réaliser une biopsie de peau
Elle forme des rougeurs avec parfois des fissurations dans les plis de l’aine
On voit parfois clairement une bordure plus rouge qui est la zone d’évolution du champignon
La mycose peut s’etendre aux fesses
Ainsi la mycose à dermatophyte donne des rougeurs sèches et squameuses à centre rosé, le plus souvent bilatérales et symétriques, qui démangent. L’évolution se fait par une extension centrifuge, avec une bordure nette, polycyclique, vésiculeuse et squameuse
Traitement de la mycose à dermatophytes de l’aine
Lutter contre les facteurs favorisants
Le traitement des facteurs locaux favorisants de la mycose est prépondérant. Les facteurs locaux favorisants de la mycose sont entre autres :
la macération (éviter le port de sous vetements synthetiques et de vetements serrés)
l’humidité (sécher soigneusement les plis et les muqueuses apres la toilette, ne pas remettre de chaussures humides avant qu’elles ait séché… )
l’irritation de la peau (traiter les symptomes irritatifs de la peau car ils peuvent constituer un facteur de développement de la mycose)
Vérifier qu’on n’a pas de mycose des pieds
contamination dans l’aine par l’enfilage des sous-vetements qui se contaminent sur la mycose des pieds : la traiter sinon c’est sans fin…
Antifongiques
Le médecin utilise des antifongiques disponibles sur ordonnance
Ils sont appliqués en crème, spray, lait, poudre… en général deux fois par jour pendant 3 semaines
En cas de résistance au traitement, le médecin peut prescrire des antifongiques par voie orale telles la terbinafine ou la grisefuline. On évite généralement le ketoconazole compte tenu de sa toxicité hépatique potentielle. Vous ne pouvez pas vous déplacer à un cabinet médical ou ne trouvez pas de rendez-vous chez un dermatologue? Vous pouvez effectuer une téléconsultation avec le dermatologue
Soigner une mycose de l’aine à dermatophytes sans ordonnance?
Les délais de rendez-vous chez les dermatologues s’allongent d’année en année.
Cependant, ne vous improvisez surtout pas médecin! Consultez votre médecin traitant avant toute chose. Il faut en effet vous assurer que les symptomes que vous présentez sont bien ceux d’une mycose à dermatophytes
En attendant votre rendez-vous chez le médecin et/ou le dermatologue et le diagnostic précis de votre mycose, vous pouvez trouver des produits disponibles sans ordonnance chez votre pharmacien ou dans une pharmacie sur Internet. Il faut être très prudent avant d’utiliser des crèmes et bien demander conseil à son pharmacien (risque d’allergie de peau, d’aggravation de sa maladie de peau, risque en cas de grossesse ou d’allaitement… )
Vous ne pouvez pas vous déplacer à un cabinet médical ou ne trouvez pas de rendez-vous chez un dermatologue? Vous pouvez effectuer une téléconsultation avec le dermatologue
1.2/ Candidose
L’acidité des plis, l’obésité, les déficits immunitaires, la grossesse, le diabète et certains médicaments (corticothérapie générale, antibiotiques) favorisent les candidoses des plis.
Elle est caractérisée par son aspect luisant, rouge vernissé et humide et parfois fissuré dans le fond du pli voire recouvert d’un enduit blanc crémeux. Les limites de la rougeur sont émiettées avec une collerette blanchâtre et quelques vésicules blanches (pustules) caractéristiques.
Traitement de la candidose cutanée dans les plis de l’aine
A/ Lutter contre les facteurs favorisants et le terrain
Lutte contre l’humidité, la macération, les traumatismes chimiques ou mécaniques, traitement d’un diabete et soins d’une candidose muqueuse, digestive ou génitale susceptible de s’étendre à la peau.
B/ Traitement local
Savons appropriés
Les savons surgras ou alcalins (savon Hydralin®), la désacidification de l’eau (par le bicarbonate de sodium, sachets d’Hydralin®) utilisés pour la toilette de la peau ou des muqueuses ont un effet apaisant.
En cas de surinfection bactérienne ou de suintement
Si les lésions sont suintantes ou surinfectées, des antiseptiques locaux doux peuvent être utilisés : dérivés iodés (Bétadine® solution dermique), chlorexidine aqueuse…
Antifongiques
On utilise des antifongiques locaux dont les formes (lait, poudre, gel, lotion…) prescrits par le médecin et ne favorisent pas la macération. Il sont appliqués deux fois par j pendant 3 semaines
C/ Traitement par voie orale
Le kétoconazole (Nizoral®) peut être prescrit dans les candidoses cutanées ; il existe sous forme de gélules et de suspension orale.
La surveillance du traitement par Nizoral® comporte une surveillance régulière du bilan hépatique, en pratique avant traitement, au 15e jour, puis toutes les 4 semaines jusqu’à la fin du traitement. Vous ne pouvez pas vous déplacer à un cabinet médical ou ne trouvez pas de rendez-vous chez un dermatologue? Vous pouvez effectuer une téléconsultation avec le dermatologue
2/ Maladie de Paget
La Maladie de Paget est un adénocarcinome in situ (cantoné à l’épiderme) pouvant évoluer en carcinome invasif et donner des métastase. Associé dans 1/4 des cas environ à un cancer sous jacent (urinaire… )
est une dermatose héréditaire rare autosomique dominante, provoquant de façon récurrente des vésicules voire de bulles sur le cou, les creux axillaires et l’aine groupées en placards bien limités, parcourus de fissures en rhagades parallèles très caractéristiques. Le traitement passe par unassèchement des plis pour limiter les poussées et le risque d’infections bactériennes, mycosiques et virales. L’excision chirurgicale des plis atteints suivie de greffe de peau est souvent le seul traitement efficace.
Le pemphigus végétant
forme rare de pemphigus touchant les grands plis, y donnant des rougeurs végétantes et bourgeonnantes.
Syphilis
La syphilis dans sa phase secondaire peut donner des plaques multiples, gonflées et érosives, parfois végétantes dans les plis, les syphilides.
Histiocytose langerhansienne
maladie liée à une accumulation dans la peau de cellules de Langerhans. Elle donne des surélévations de peau croûteuses et purpuriques, prédominant derrière les oreilles, voire de fesses et de l’aine.
Erythème nécrolytique migrateur
atteinte cutanée due au glucagonome, une tumeur maligne du pancréas. Il donne des plaques rouges surélevées et squameuses d’extension centrifuge dont la bordure est croûteuse ou érosive et laissant une cicatrice pigmentée.
pustulose sous cornée de Sneddon Wilkinson
est une dermatose neutrophilique, caractérisée par la présence de globules blancs appelés polynucléaires neutrophiles dans la peau. Elle donne des pustules ou des bulles superficielles, flasques pouvant comporter un niveau liquidien caractéristique appelé pustule à hypopion. Les pustules et bulles sont groupées en dessinant des arcs ou des anneaux ou circinés principalement sur le tronc, à la racine des membres et dans les aisselles, l’aine…
4/ Maladies digestives
Maladie de Crohn
Maladie inflammatoire chronique de l’intestin, qui peut comporter des localisations entre les fesses et dans l’aine : fissures, ulcérations linéaires et profondes en « coup de couteau », abcès se compliquant de fistules… et qui peuvent précéder les manifestations digestives de plusieurs mois.
5/ Les irritations et traumatismes
Elles sont souvent le fait d’une toilette trop méticuleuse, de l’application d’antiseptiques irritants (Dakin*…), de frottements, de bains de mer répétés, de cosmétiques ou par le contact accidentel avec une substance caustique (eau de Javel…). L’irritation est souvent rouge brillant, fripé avec parfois des vésicules voire des plaies et accompagné d’ une sensation de brulure
On entend généralement par infection une atteinte bactérienne de la peau glabre ou des poils. Cependant la peau peut aussi être contaminée par des virus, des parasites…
Infection bactérienne de la peau
Une bactérie est un organisme vivant unicellulaire qui existait sur terre bien avant l’apparition de l’Homme.
Stérile à la naissance, la peau se recouvre ensuite de bactéries » normales » dites saprophytes (jusqu’à un million de germes par cm², beaucoup moins cependant que la bouche, le tube digestif ou le vagin).
Comme la Terre, la peau est recouverte de niches écologiques très diverses (type et nombre de bactéries très divers), avec des régions comparables à des forêts tropicales (orifices, aisselles) et d’autres à des déserts (avant-bras, dos).
Cette flore appelée microbiote cutané se modifie tout au long de l’existence, sous l’influence du lieu de vie (Tropiques, montagne, mer… ), de la prise de médicaments (immunosuppresseurs, antibiotiques… ) ou de l’utilisation de cremes cortisonées, antibiotiques… , de changements
hormonaux (puberté, grossesse… ) ou de maladies (diabète, insuffisance
rénale, SIDA… ).
Certaines de ces bactéries peuvent se reproduire en trop grand nombre et donner une infection.
D’autres ne sont pas » normalement » présentes sur la peau sauf en certains endroits (autour du nez ou périnée) et peuvent la coloniser pour diverses raisons (présence dune plaie par exemple ) et provoquer une infection.
C’est le cas par exemple dustaphylocoque doré ou de certains streptocoques qui sont la cause de la majorité des infections cutanées bactériennes.
Peau glabre
L’infection de la peau glabre est le plus souvent responsable d’impetigo, de panaris, d’érysipèle…
Pourquoi le drainage lymphatique aide-t-il à lutter contre la cellulite ?
La cellulite, cet aspect de peau d’orange de la graisse située dans les zones « féminines » de stockage des graisses (hanches, cuisses, culotte de cheval… ), est aggravée par les troubles circulatoires (insuffisance veineuse, oedeme, troubles de la circulation lymphatique… )
Le drainage lymphatique est un massage doux réalisé le plus souvent par un masseur kinésithérapeute, qui aide les petits vaisseaux lymphatiques à faire remonter le liquide lymphatique vers les veines et le coeur. Il sagit dune technique de massage basée sur des mouvements de propulsion, occasionnant une pression délicate et rythmée qui stimule le flux lymphatique en suivant la direction du retour circulatoire, entraînant ainsi la réduction de ldème causé par la stase sanguine et lymphatique. Lobjectif est de capter le liquide interstitiel excédent et de le diriger vers les réseaux lymphatiques. Cest une méthode qui peut être utilisée de façon interessante en plus des autres traitements
Ainis, le drainage lymphatique « décongestionne » donc les jambes et les cuisses de la lymphe qui a tendance à s’y accumuler. Le drainage lymphatique lutte donc contre les troubles circulatoires lymphatiques qui aggravent la cellulite
Comment se passe une séance de drainage lymphatique contre la cellulite ?
Le drainage lymphatique est généralement effectué au cabinet d’un masseur kinésithérapeute. Le drainage lymphatique peut concerner uniquement les membres inférieurs lorsqu’on veut insister sur les zones où se trouve la cellulite, mais il s’agit généralement d’un drainage de l’ensemble du réseau lymphatique superficiel. Le drainage lymphatique concerne donc généralement l’ensemble du corps (épaules, ventre, jambes… ) Le drainage lymphatique est souvent long (une heure en moyenne) Le drainage lymphatique consiste à aider la lymphe à remonter vers le coeur en pressant et en effectuant des petites dépressions sur le réseau lymphatique au moyen des mains. Le drainage lymphatique est donc une sorte de massage doux de nombreuses zones du corps, consistant à appuyer doucement et de façon répétitive sur des zones importantes pour le drainage de la lymphe au sein des canaux lymphatiques Le drainage lymphatique est donc souvent suivi d’une sensation de bien-être et de légèreté car la lymphe qui s’était accumulée dans les tissus et pouvait causer des sensations de lourdeurs et de gonflements, a été drainée vers les veines et le coeur. Le drainage lymphatique apporte aussi des bienfaits sur la circulation veineuse, notamment lorsqu’il existe une insuffisance veineuse (varices, varicosités… )
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite, qu’il est souvent utile de répéter et associer, parmi lesquels on peut citer :
le plus souvent à base de caféine ou d’actifs drainants, les crèmes contre la cellulite n’ont qu’une efficacité transitoire… en savoir plus sur les cremes anti cellulite
toute activité physique et sportive soutenue aide à lutter contre l’accumulation de graisse. Le sport est une des bases du traitement de la cellulite, certains exercices permettent de muscler préférentiellement les zones de stockage comme les fesses ou les cuisses… en savoir plus sur les exercices anti cellulite
La liposuccion est une technique de chirurgie esthétique réalisée par un chirurgien, consistant à introduire sous la peau une canule, par le biais de petites incisions de 1 à 2 centimètres, souvent dissimulées dans des plis, et d’aspirer la graisse.
La liposuccion peut être réalisée sur de nombreuses zones où la graisse est en excès : abdomen, hanches, culotte de cheval, face interne des genoux, cuisses, repli sous mentonnier… Il ne s’agit donc pas d’une technique cantonnée au traitement de la cellulite
Comment se passe un acte de chirurgie de liposuccion ?
Tout d’abord, le chirurgien, en consultation évalue la faisabilité de l’acte de liposuccion en fonction de nombreux critères, notamment :
Antécédents (troubles de la coagulation (risque de phlébite et d’embolie pulmonaire notamment), tabac, obésité morbide, prise de médicaments… pouvant constituer des contre-indications) Type d’excès de graisse et localisation de l’excès de graisse Aspect de la peau (une peau trop « fripée » aura des difficultés à se « retendre » apres l’acte de liposuccion et risquera de prendre un aspect drapé inesthétique). etc.
L’anesthésiste évalue lui aussi au cours d’une consultation anesthésique pré-opératoire les éventuelles contre-indications à la chirurgie de liposuccion.
L’intervention de liposuccion est généralement réalisée sous anesthésie générale, au bloc opératoire. Il est possible que la liposuccion soit réalisée sous anesthésie locale si la liposuccion concerne une petite zone de graisse. En général, le chirurgien applique ensuite un pansement compressif sur la zone qui a fait l’objet d’une liposuccion. Cette compression vise à réduire le risque d’hématomes et d’oedème important apres la liposuccion.
Quels sont les risques de la liposuccion ?
La liposuccion, même localisée sur une petite zone sous anesthésie locale est une intervention chirurgicale et elle comporte donc les risques inhérents à une chirurgie (hématome, ecchymose, infection, saignement, phlébite post opératoire… ) Il existe aussi entre autres des risques esthétiques, parmi lesquels on peut citer :
les cicatrices de liposuccion peuvent être affichantes, la liposuccion peut provoquer des creux sous la peau, voire un aspect drapé de la peau notamment si la peau était flasque (absence d’élasticité) avant l’intervention de liposuccion
Que peut on faire d’autre contre la cellulite ?
La cellulite peut être combattue au moyen de divers traitements anti cellulite parmi lesquels on peut citer :
Les soins des cheveux peuvent être purement cosmétiques (coloration ou décoloration des cheveux, shampoing des cheveux et choix d’un shampoing… ). Ces soins cosmétiques sont le plus souvent réalisés à la maison.
En savoir plus sur la chirurgie de la calvitie
Les soins apportés par le dermatologue sont le traitement des cheveux gras, le traitement des pellicules, les cheveux fins et plats, les cheveux secs, traitement des cheveux cassants, traitement de la chute de cheveux, greffe de cheveux…
L’épilation est l’un des soins de peau les plus courants et elle est pratiquée depuis des siècles.
L’épilation peut concerner le visage (épilation du visage) mais aussi le corps et concerner toutes les zones pileuses.
A la maison ou chez l’esthéticienne
il est classique de recourir à l’ épilation à la cire qui consiste a engluer les poils ou l’épilation à la pince
L’épilation à la pince :
C’est la technique d’épilation classique réalisée par la personne elle-même avec une pince à épiler.
Elle expose au risque de survenue de poils incarnés par défaut de manipulation du poil et de boutons rouges inflammatoires par contamination bactérienne.
Elle a tendance à stimuler la pilosité voisine, sauf au niveau des sourcils où elle peut être définitive.
L’épilation à la cire :
Généralement réalisée par une esthéticienne en institut ou par la personne elle-même, la technique d’épilation à la cire expose elle aussi au risque de poils incarnés, voire d’infections de la peau et des poils lorsque la cire utilisée n’est pas à usage unique, par des bactéries (créant des folliculites ou des abcès) ou par des virus (molluscum contagiosum, herpès… )
La cire modifie la pilosité à long terme.
Au niveau des jambes, elle provoque une diminution de la pilosité « en chaussettes » mais elle augmente celle des genoux.
Au niveau des aisselles, et sur la barbe masculine, la tendance est à la diminution de la taille et du nombre de poils.
Au niveau du visage, des avant-bras et les cuisses, elle a tendance à développer les duvets et en même temps des poils moins nombreux mais plus gros.
Sur la lèvre supérieure, à partir de la quarantaine, elle augmente les ridules péribuccales.
Au cabinet du dermatologue : épilations définitives
L’épilation électrique et l’épilation au laser ou à la lampe à lumière intense pulsée sont des techniques permettant une destruction du poil. On les appelle generalement epilation definitive car la destruction du poil est consideree comme definitive. Cependant, au terme d’epilation definitive, on prefere celui d’epilation de longue duree : en effet, il est toujours possible que sous l’influence de facteurs divers (hormonaux notamment), des duvets adjacents aux poils détruits, se mettent a devenir plus epais et fonces. On considere donc que l’epilation est definitive mais que le resultat sur la zone de poils est plutot de longue duree : il peut toujours exister une resurgence de poils noirs dans la zone epilee.
Les techniques d’epilation » definitive » sont :
L’epilation electrique
La technique d’epilation ancienne au cabinet du dermatologue était l’Epilation électrique: l’epilation électrique consiste à introduire une fine aiguille dans le canal du poil…
Quelles sont les caractéristiques de la peau de l’homme ?
La peau de l’homme est le plus souvent caractérisée par une grande quantité de glandes séborrhéiques, notamment sur les zones médianes du visage (nez, front, menton… ), responsable d’une séborrhée importante, c’est-à-dire une excrétion en grande quantité de sébum, une substance grasse ayant principalement pour but de protéger la peau, par les glandes sébacées, hypertrophiées (c’est-à-dire ayant une grande taille) et présentes en grand nombre dans la peau grasse.
La peau de l’homme est donc le plus souvent grasse ou séborrhéique et présente donc un aspect luisant et gras mais aussi un aspect de peau épaisse La peau grasse chez l’homme s’accompagne souvent d’acné (présence de points noirs, de comédons, de kystes… )
Quelles sont les précautions à prendre pour la peau de l’homme ?
Tout d’abord il faut savoir qu’il ne faut pas trop décaper et chercher à assécher une peau grasse car la peau grasse a souvent tendance à se re graisser encore plus vite lorsqu’on l’a assechée. Il est donc souvent bénéfique d’utiliser des produits de toilette spécifiques aux peaux grasses. De plus, lorsqu’il existe en plus de la peau grasse, de l’acné, le médecin peut vous proposer d’utiliser des traitements spécifiques à l’acné, et notamment la trétinoine, substance dérivée de la vitamine A. Ce produit est cependant très irritant pour la peau et doit être manié avec précaution, sous surveillance et prescription médicale
L’esthétique et la cosmétique font partie des préoccupations croissantes de la population.
L’espérance de vie s’allonge et chaque individu aspire à une jeunesse plus longue.
Les informations sur l’esthetique et la cosmétique foisonnent sur Internet et il est parfois difficile de distinguer les informations validées des informations non fondées sur l’esthetique et la cosmétiques.
Le dermatologue esthétique est le spécialiste des soins de beauté de la peau
Il propose divers soins de beauté parmi lesquels on peut citer l’ epilation (Les soins d’épilation intime, du visage, de l’homme, de la femme… ) ou les soins anti rides (de nombreux soins peuvent etre proposés pour lutter contre les rides (peeling, laser… )) etc.
Le dermatologue est aussi un spécialiste de la prise en charge de la cellulite (la cellulite (ou capitons ou peau d’orange) est liée à une accumulation et une conformation particuliere de la graisse..), de la prise en charge du tatouage pour réaliser un détatouage, de la prise en charge du type de peau (peau sèche, peau grasse ou mixte : reconnaitre et soigner son type de peau… ). Il pourra vous donner des conseils pour mieux hydrater votre peau et mieux protéger votre peau…
Le dermatologue est encore spécialisé dans les soins de lutte contre le viellissement de la peau. Il pourra vous donner des conseils au sujet des crèmes anti rides ou des soins du visage (Gommage, toilette du visage, masque, soins anti rides… )
L’eczema du bebe ou eczema atopique, comment le reconnaître ?
1/ Diagnostic
La forme typique de dermatite atopique débute vers 3 mois.
Dans 50 à 70% des cas, un parent au 1er degré est atopique (antécédents d’eczéma atopique chez le papa par exemple)
La première manifestation d’eczema atopique du bébé est souvent la sécheresse cutanée. Ensuite surviennent un ecéma des convexités du visage (joues notamment) et des membres.
Environ un eczema atopique du bébé sur deux guérit vers 2 ans.
La sécurité sociale française recommande le respect d’un parcours de soin, en consultant son médecin généraliste avant de voir le dermatologue.
Comment se passe la consultation ? que faut-il amener ?
Le dermatologue vous posera des questions sur vos antécédents ( les maladies ou interventions chirurgicales que vous avez subies, les traitements que vous prenez).
Ensuite il fera le point avec vous sur les problèmes que vous présentez (date de début, durée de l’éruption, démangeaisons… ).
Et il vous examinera, parfois au besoin d’une lampe grossissante, d’un dermoscope (sorte de loupe posée à même la peau) et pourra vous proposer de prendre en photo vos lésions.
Enfin, il vous proposera un traitement, soit médicamenteux, soit chirurgical.
Si vous avez une question d’ordre général à poser à un dermatologue, sans avis médical personnel, vous pouvez la poser dans la rubrique commentaires de cette page